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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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Hongrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.reuters.com/world/europe/hungarys-orban-says-us-funding-ngos-media-must-be-revealed-2025-02-07/ Le Premier ministre Viktor Orban a déclaré vendredi que la Hongrie prendrait des mesures pour s'assurer que tous les fonds d'aide provenant des États-Unis et destinés aux ONG et aux médias critiques à l'égard du gouvernement soient révélés, estimant qu'il était temps d'« éliminer ces réseaux étrangers ». M. Orban a déclaré que les organisations hongroises qui ont reçu des fonds étrangers, y compris de l'USAID, doivent subir des « conséquences juridiques » et être éliminées car elles constituent une menace pour la souveraineté du pays d'Europe centrale. -
Venezuela
Wallaby a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theamericanconservative.com/trump-goes-to-venezuela/ (4 février 2025) L'envoyé spécial du président Donald Trump, Ric Grenell, s'est envolé vendredi pour le Venezuela afin de rencontrer le président Nicolás Maduro, récemment investi dans ses fonctions. M. Grenell, chargé d'établir les priorités de la nouvelle administration dans ce pays, a rencontré M. Maduro et a abordé toute une série de sujets, notamment les sanctions américaines, les otages américains détenus par le Venezuela et les migrations. Selon toute apparence, il a atteint ses objectifs : Le même jour, il est rentré aux États-Unis avec six Américains emprisonnés par le gouvernement Maduro. Le lendemain, Donald Trump a annoncé que le gouvernement vénézuélien avait accepté l'expulsion des Vénézuéliens qui avaient immigré illégalement aux États-Unis, en particulier les membres du tristement célèbre gang du Tren de Aragua. L'accord d'expulsion - qui, notamment, n'a pas été officiellement confirmé par le gouvernement Maduro - est particulièrement intéressant. M. Maduro utilise depuis longtemps l'immigration comme moyen de pression pour justifier son impopularité à la tête du pays : Les dissidents qui fuient le pays ne remettent plus en cause la stabilité ou l'intégrité du gouvernement. L'acceptation des vols de rapatriement constitue également une rupture avec sa politique habituelle d'hostilité à l'égard des États-Unis, qui constitue un élément majeur de la politique étrangère vénézuélienne depuis bien avant que M. Maduro n'hérite de la présidence de son prédécesseur, Hugo Chávez. -
Hongrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://brusselssignal.eu/2025/02/without-usaid-the-eu-will-have-to-pay-for-its-own-propaganda/ (6 février 2025) En 2022, l'USAID a annoncé son « soutien » à des activités en Bulgarie, en Hongrie, en Pologne, en Roumanie, en Slovaquie, en Slovénie et en Tchéquie. En Pologne en particulier, l'USAID a financé des bulletins d'information d'activistes de gauche. L'administratrice de l'USAID de l'époque, Samantha Power, qui avait été l'ambassadrice de l'ancien président Barack Obama auprès des Nations unies, s'est rendue en Hongrie un an plus tard pour « s'engager auprès de la société civile hongroise ». Bien entendu, cela signifiait - en termes concrets - l'octroi de centaines de milliers de dollars à des médias opposés au gouvernement de Viktor Orbán. Peter Magyar, le principal concurrent d'Orbán aux élections législatives de 2026, a déjà fait l'objet d'une enquête pour financement étranger - qui sait comment cette enquête pourrait se terminer. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://brusselssignal.eu/2025/02/without-usaid-the-eu-will-have-to-pay-for-its-own-propaganda/ (6 février 2025) L'Ukraine dépendait fortement du financement de l'USAID. L'USAID a été présente dans toute l'Ukraine, de la gouvernance aux soins de santé. Mais les médias soi-disant « indépendants » du pays dépendaient également du financement américain. Le Centre d'analyse des politiques européennes, un groupe de réflexion pro-Ukraine, a qualifié le financement de l'USAID de « colonne vertébrale » des médias indépendants ukrainiens (soit dit en passant, si vous dépendez d'une seule source pour l'essentiel de votre financement, vous n'êtes en aucun cas indépendant). -
Moldavie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://brusselssignal.eu/2025/02/without-usaid-the-eu-will-have-to-pay-for-its-own-propaganda/ (6 février 2025) Voyez ce qu'ils [l'USAID] ont fait en Moldavie. Une visite au bas du site web de la Commission électorale de Moldavie révèle une liste de bailleurs de fonds - déjà quelque peu étrange - parmi lesquels se trouve l'USAID. Mais ce n'était pas le seul projet de l'USAID en Moldavie. Un projet de 20 millions de dollars, l'« Initiative de résilience de la Moldavie », était censé ne durer qu'un an (2022-2023) avant d'être prolongé jusqu'en 2026. Le projet était conçu pour « renforcer le soutien populaire à une Moldavie démocratique et européenne » en « unissant les Moldaves autour d'une identité européenne commune ». La raison pour laquelle les États-Unis tentent d'européaniser la Moldavie, au lieu que ce soit l'Union européenne qui le fasse, reste un peu mystérieuse. -
Pologne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1980/may/documents/hf_jp-ii_spe_19800531_polacchi-parigi.html (31 mai 1980) J’ai dit dans un de mes discours que Paris est un lieu d’où l’on voit le monde entier. Je puis dire ici qu’il est également un lieu d’où l’on voit d’une manière particulière la Pologne, son histoire, ou du moins, les grands épisodes de celle-ci, très dramatiques, où c’est son destin qui a été en jeu, son « être ou ne pas être » sur la carte du monde. Moments dramatiques qui déchiraient les cœurs des générations qui les vivaient, mais en même temps moments qui fortifiaient et, parfois aussi, rendaient un sentiment de dignité. Ils consolidaient et creusaient le sens de l’identité nationale : ils ont été un appel lancé à nous-mêmes et aux étrangers pour le droit d’un peuple d’exister à l’intérieur des frontières légitimes et dans le cadre d’une existence étatique. Le peuple français qui a toujours attaché un grand prix à sa propre liberté, a su être attentif aux autres lorsqu’ils se trouvaient dans des situations difficiles. Aussi est-ce sur cette terre [la France], dans une grande mesure, dans cette ville [Paris], que s’élaborait notre réflexion nationale qui fut en même temps une réflexion sur la foi. Et bien que ces nobles désirs, ces grands desseins et visions ne se soient pas toujours réalisés, c’est ici que, dans bien des moments de l’histoire, renaissait notre pensée nationale et se dessinaient les contours d’un nouveau profil de la Patrie et de la nation. Ici trouvaient asile les réfugiés politiques, patriotes, penseurs, prophètes, écrivains, artistes. Ici sont nés plusieurs chefs-d'œuvre parmi les plus grands de notre culture. Ces faits sont connus, et point n’est besoin d’en parler en détail, mais comment, en un moment pareil, ne pas au moins les mentionner ? Est-il possible de ne pas évoquer avec émotion la Grande Émigration et ceux qui la constituaient et qui l’animaient ? Comment ne pas parler de Mickiewicz, Norwid, Chopin ? Excusez-moi de n’en avoir mentionné que quelques-uns. Est-il possible de ne pas rappeler en ce moment que c’est ici, à Paris, que naquit la Congrégation des Pères de la Résurrection pour porter un soutien moral à l’émigration et bâtir une Pologne catholique, suivant son programme ? Ils comprenaient tous leur séjour à Paris comme le service à la Patrie et à la Nation. Ce fut le but de leur activité créatrice, politique, religieuse et leur raison d’être. Ici, dans un climat de liberté, le passé chrétien de la nation, notre tradition chrétienne ont été préservés selon les besoins d’un moment, d’une situation concrète. Ici ont été lus, pour ainsi dire, les signes des temps d’alors, et ils l’ont été à la lumière des paroles du Christ : « L’Esprit donne la vie. » (Jn 6, 63) Et c’est précisément cet esprit qui donne la vie à l’homme, à la nation, à la patrie que ces hommes réveillaient, en maintenant, en développant et en créant les chefs-d'œuvre de la culture polonaise, dans le domaine de la prose, de la poésie, de la musique, de l’art, en fondant des centres, des bibliothèques (la Bibliothèque Polonaise à Paris, malgré de nombreuses difficultés auxquelles elle fait face, continue ces traditions et est un important poste culturel à l’Occident), des institutions pédagogiques et religieuses. Mais ce n’est pas uniquement dans des moments difficiles que les Polonais prenaient la route vers la France, vers Paris. Les créateurs de notre culture, aussi bien les grands que les moins grands, venaient toujours volontiers ici et y trouvaient l’inspiration et le climat propres à leur activité. Ici renaissait moralement l’émigration, en approfondissant la conscience de sa mission, afin de servir la Patrie. Il en fut ainsi à l’origine, il faut qu’il en soit ainsi toujours, car la pensée de l’émigration, son activité créatrice, son apport à la foi, à la culture et au développement de l’homme, de la Pologne…, du monde, sont un complément inestimable et nécessaire. Sans cela, sans cette voix et cet apport, c’est un élément essentiel qui aurait manqué à cette si complexe et difficile totalité. Et si la Pologne vit son existence propre, si elle a conservé sa culture, sa souveraineté et son identité nationale, la liberté spirituelle, si elle a sa place au monde, et si aujourd’hui, ici à Paris, capitale de la France, c’est un Pape polonais qui vous parle, le mérite en revient également à tous ces hommes qui, avec la foi en la puissance des paroles du Christ : « L’Esprit donne la vie », ont su défendre et développer les valeurs humaines et divines qui sont le fondement de notre existence nationale et chrétienne. Il y a eu bien d’autres noms, non moins importants. Je les porte tous dans mon cœur, tous et chacun sans exception. Et non seulement les grands. Je pense à ces foules de vos ancêtres, hommes simples, honnêtes, courageux, assidus à la tâche, qui ont été obligés de chercher du pain à l’étranger, ce pain que leur patrie ne leur avait pas donné. Ce fut donc le travail aux champs, dans des fermes, les plantations (la Société d’émigration polonaise a eu ses postes à Paris, Soissons, Nancy). Ce fut aussi l’émigration ouvrière, les mineurs d’origine polonaise, les ouvriers d’usines qui s’établissaient principalement dans le Nord et là-bas, dans les mines, qui abordaient avec courage la dure réalité en pensant à la Patrie et à la famille, aux proches qui y sont restés ; ils assumaient le fardeau d’un labeur quotidien dans les mines et les usines, en songeant à un lendemain meilleur. Dans les départements du Pas-de-Calais et dans le Nord principalement, mais aussi dans d’autres (Seine, Meurthe-et-Moselle, Seine-et-Oise, Aisne, etc.), il existe à ce jour de nombreux groupements polonais, vous y êtes nombreux. Et tout comme vos pères, vous y constituez un important potentiel actif de l’économie de ces pays, vous participez d’une manière considérable à son développement et à son progrès, à sa puissance économique et spirituelle. Ne vous laissez pas obnubiler par des slogans trop faciles, des lieux communs, des opinions de surface. Lisez la réalité, apprenez-la, aimez-la, transformez-la et donnez-lui une dimension nouvelle, contemporaine. Discours du pape Jean-Paul II À la communauté polonaise de paris, Esplanade du Champ-de-Mars, Paris, samedi 31 mai 1980 https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1980/june/documents/hf_jp-ii_spe_19800602_unesco.html (2 juin 1980) Je suis fils d’une Nation qui a véçu les plus grandes expériences de l’histoire, que ses voisins ont condamnée à mort à plusieurs reprises, mais qui a survécu et qui est restée elle-même. Elle a conservé son identité, et elle a conservé, malgré les partitions et les occupations étrangères, sa souveraineté nationale, non en s’appuyant sur les ressources de la force physique, mais uniquement en s’appuyant sur sa culture. Cette culture s’est révélée en l’occurrence d’une puissance plus grande que toutes les autres forces. Discours du pape Jean-Paul II à l'organisation des Nations Unies pour l'éducation, La science et la culture (Unesco), Paris (France), lundi 2 juin 1980 -
Que nenni. Et en dernière analyse, c'est le Congrès qui décide du budget, et des éventuelles coupes budgétaires :
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Si le Pape avait eu une IA, il aurait fait dire à cette IA tout le mal qu'il pensait de Galilée, le jour où ce dernier s'est mis à dire que la Terre tournait autour du Soleil. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est pas interdit par la loi européenne ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.tagesspiegel.de/internationales/vorbereitungen-bereits-fortgeschritten-treffen-von-putin-und-trump-konnte-wohl-noch-im-februar-stattfinden-13156618.html (6 février 2025) Une rencontre entre Poutine et Trump pourrait bien avoir lieu en février Les préparatifs pour une telle rencontre sont à un « stade avancé », a déclaré Leonid Sluzky, président de la commission des relations internationales de la Douma, selon l'agence de presse publique RIA. La rencontre pourrait avoir lieu prochainement, peut-être même en février ou en mars. -
Je n'ai pas lu l'article du monde, mais le pouvoir législatif a des armes pour obliger le pouvoir exécutif à dépenser les dépenses prévues dans le budget. Si les dépenses ne sont pas exécutées, en dernière analyse ce sera avec le consentement du Congrès, donc des représentants du peuple américain. https://en.wikipedia.org/wiki/Train_v._City_of_New_York Train v. City of New York, 420 U.S. 35 (1975), est une affaire d'interprétation de loi devant la Cour suprême des États-Unis[1] Bien qu'un commentateur caractérise les implications de l'affaire comme signifiant « [l]e président ne peut pas contrecarrer la volonté du Congrès en mettant fin à un programme par impoundment »[2], la majorité de la Cour elle-même n'a pas fait de déclaration constitutionnelle catégorique sur le pouvoir d'impoundment, mais s'est concentrée sur la formulation de la loi et sur le contexte législatif. Dans cette affaire, le président Richard Nixon estimait que l'administration n'était pas obligée de débourser tous les fonds alloués par le Congrès aux États qui demandaient une aide financière fédérale au titre des amendements de 1972 à la loi fédérale sur le contrôle de la pollution de l'eau (Federal Water Pollution Control Act Amendments of 1972) et a ordonné la saisie de montants substantiels de fonds destinés à la protection de l'environnement pour un programme auquel il avait opposé son veto et qui avait été annulé par le Congrès[citation nécessaire] Russell E. Train, l'administrateur de l'EPA à l'époque, s'est conformé à l'ordre. Plusieurs bénéficiaires potentiels des fonds (destinés à subventionner la construction d'égouts municipaux et de stations d'épuration), dont la ville de New York et plusieurs autres municipalités, ont rapidement intenté une action en justice, demandant que l'administrateur soit jugé tenu de débourser la totalité des montants autorisés et qu'une ordonnance lui enjoigne de procéder à ces attributions. https://www.senat.fr/rap/r00-326/r00-32642.html De la démocratie budgétaire en Amérique Le Président Nixon (républicain), en conflit avec le Congrès (à majorité démocrate), avait pratiqué en 1972 et 1973 des annulations de dépenses ( Impoundments ) à grande échelle, afin de faire échec à des programmes sociaux adoptés par le Congrès, et alors que les annulations de dépenses avaient jusqu'alors constitué un instrument de gestion administrative, et non pas une forme de veto. Le Congressional Budget and Impoundment Control Act de 1974 poursuivait donc deux objectifs : améliorer la coordination de la procédure budgétaire, d'une part, réaffirmer le contrôle du Congrès sur l'exécution du budget, d'autre part. S'agissant du second point, c'est à dire du contrôle de l'exécution du budget, le Congressional Budget and Impoundment Control Act de 1974 dispose notamment que les crédits votés ne peuvent être rapportés par l'administration présidentielle que dans le cadre d'une procédure formalisée qui requiert l'accord, au moins tacite, du Congrès. https://en.wikipedia.org/wiki/Impoundment_of_appropriated_funds L'impoundment est un acte du président des États-Unis qui consiste à ne pas dépenser l'argent qui a été affecté par le Congrès des États-Unis. Thomas Jefferson a été le premier président à exercer ce pouvoir en 1801. Tous les présidents, jusqu'à Richard Nixon inclus, ont pu exercer ce pouvoir, qui était considéré comme un pouvoir inhérent à la fonction, même s'il avait des limites. Le Congressional Budget and Impoundment Control Act de 1974 a été adopté en réponse à l'abus de pouvoir du président Nixon[1], qui a supprimé ce pouvoir, et l'affaire Train v. City of New York (dont les faits sont antérieurs à la loi de 1974, mais qui a été débattue devant la Cour suprême des États-Unis après son adoption) a comblé les lacunes potentielles de la loi de 1974. La capacité du président à rejeter indéfiniment les dépenses approuvées par le Congrès a donc été supprimée[2].
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2023 Guerre de Soukhot
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.haaretz.com/us-news/2025-02-04/ty-article/.premium/hes-a-traitor-right-wing-group-targets-jewish-american-author-over-israel-criticism/00000194-d1ef-df91-ab95-ffefc1f60000 (4 février 2025) « C'est un traître » : Un groupe d'extrême droite s'en prend à l'auteur juif américain Peter Beinart pour ses critiques à l'égard d'Israël Betar USA, la branche américaine du groupe d'extrême droite, a déclaré que Beinart devrait recevoir un téléavertisseur, en référence aux téléavertisseurs utilisés par les agents du Hezbollah qui ont explosé simultanément l'année dernière. NEW YORK - Betar USA, la branche américaine du mouvement de droite Betar, a pris pour cible Peter Beinart, éminent écrivain juif et collaborateur du New York Times, après qu'il a publié un article d'opinion critiquant Israël intitulé « Les États n'ont pas le droit d'exister. Les gens ont le droit d'exister ». Dans cet article, Beinart pose la question de savoir si Israël peut continuer à exister en tant qu'État pour les seuls Juifs. https://www.nytimes.com/2025/01/27/opinion/israel-state-jewish.html https://orientxxi.info/magazine/je-ne-crois-plus-en-un-etat-juif,4036 (24 juillet 2020) Sylvain Cypel C’est une bombe dans son propre milieu intellectuel et affectif qu’a lancée, au début juillet [2020], l’universitaire américain juif Peter Beinart en publiant coup sur coup deux articles dans lesquels il remet en question l’existence même de l’État d’Israël. « Yavneh : A Jewish Case for Equality in Israel-Palestine » (Yavneh : un plaidoyer juif pour l’égalité en Israël-Palestine) est paru le 7 juillet dans le trimestriel progressiste Jewish Currents dont Beinart est rédacteur en chef. Le second, sous un titre plus provocant : « I No Longer Believe in a Jewish State » (Je ne crois plus en un État juif), est sorti le lendemain dans le New York Times. -
2023 Guerre de Soukhot
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
https://peterbeinart.substack.com/p/from-greenland-to-gaza (5 février 2025) Lorsque vous traitez un État comme un Dieu, lorsque vous vénérez un État, lorsque vous considérez qu'un État a une valeur inhérente inconditionnelle plutôt que d'être jugé par rapport à quelque chose d'autre, par rapport à la norme du droit international, par rapport à la norme de la dignité humaine des personnes sous son contrôle, alors cet État peut faire tout ce qu'il veut. Les mêmes personnes qui vous auraient accusé d'être un antisémite vicieux il y a deux jours si vous aviez suggéré qu'il existait une possibilité d'expulsion massive des Palestiniens défendent aujourd'hui cette perspective. https://www.doctrine-sociale-catholique.fr/les-textes-officiels/197-mit-brennender-sorge#p1 Pape Pie XI, encyclique Mit Brennender Sorge, 14 mars 1937 12. Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l’État, ou la forme de l’État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine – toutes choses qui tiennent dans l’ordre terrestre une place nécessaire et honorable, – quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l’ordre des choses créé et ordonné par Dieu : celui-là est loin de la vraie foi en Dieu et d’une conception de la vie répondant à cette foi. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/feb/02/heathrow-expansion-puts-the-government-on-the-flight-path-to-years-of-trouble-and-strife Un autre groupe a exprimé sa déception : ceux qui voulaient faire confiance à la chancelière et au premier ministre lorsqu'ils cherchaient à se démarquer des gouvernements précédents en affirmant qu'ils ne feraient pas une fixation sur le sud-est de l'Angleterre et qu'ils chercheraient plutôt à répandre les opportunités et la prospérité à travers tout le pays. Mme Reeves a bien évoqué la régénération du nord et des Midlands, mais elle a surtout insisté sur Heathrow et sur la relance de la création d'un « corridor de croissance » Oxford-Cambridge. Cela a donné l'impression qu'elle consacre l'essentiel de ses moyens à des projets de grande envergure dans le sud de l'Angleterre. Il n'est pas du tout évident de savoir comment le gouvernement peut concilier l'expansion avec ses objectifs légalement contraignants de zéro émission. Nombreux sont ceux qui pensent que ce n'est tout simplement pas possible. Certaines études suggèrent que l'agrandissement des aéroports annulera toutes les économies de carbone réalisées grâce au programme d'énergie propre du gouvernement. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
27 février 2020 : https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/01/29/le-gouvernement-britannique-donne-son-feu-vert-a-l-agrandissement-conteste-de-l-aeroport-d-heathrow_6522217_3244.html (29 janvier 2025) Le gouvernement britannique donne son feu vert à l’agrandissement contesté de l’aéroport de Heathrow -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://en.wikipedia.org/wiki/The_Trap_(British_TV_series)#Part_2._"The_Lonely_Robot" The Trap, documentaire, BBC, mars 2007 Curtis décrit comment, pour atteindre des objectifs arbitraires : La police de Lothian et des frontières a reclassé des dizaines d'infractions pénales en « événements suspects » afin de les exclure des chiffres de la criminalité ; Certains services hospitaliers du NHS ont créé le poste officieux de « Hello Nurse »[8], dont la seule tâche était d'accueillir les nouveaux arrivants afin d'affirmer, à des fins statistiques, que le patient avait été « vu », même si aucun traitement ou examen n'avait eu lieu au cours de la rencontre ; Des directeurs du NHS ont retiré les roues des chariots et les ont reclassés en lits, tout en reclassant simultanément les couloirs en salles, afin de falsifier les statistiques sur les temps d'attente aux urgences. Dans une section intitulée « La mort de la mobilité sociale », Curtis décrit comment la théorie du marché libre a été appliquée à l'éducation. Au Royaume-Uni, l'introduction des tableaux de classement des performances scolaires visait à donner plus de pouvoir et d'autonomie aux écoles individuelles, afin de leur permettre de rivaliser pour attirer les élèves, la théorie étant que cela motiverait les écoles les moins performantes à s'améliorer ; il s'agissait d'une tentative de s'éloigner du contrôle rigide de l'État qui avait offert peu de choix aux parents tout en ne parvenant pas à améliorer les normes éducatives, et de s'orienter vers une culture de libre choix et d'incitation, sans aller jusqu'à la privatisation des écoles. À la suite de la publication des tableaux de classement des écoles, les parents les plus riches se sont installés dans les zones de recrutement des meilleures écoles, ce qui a entraîné une hausse spectaculaire des prix de l'immobilier dans ces zones, garantissant ainsi que les enfants pauvres se retrouvent dans les écoles les moins performantes. Ce n'est là qu'un des aspects d'une société plus rigidement stratifiée que Curtis identifie dans la manière dont les revenus des Américains de la classe ouvrière ont en fait baissé en termes réels depuis les années 1970, tandis que les revenus de la classe moyenne ont légèrement augmenté et que ceux du pour cent de personnes les mieux rémunérées (la classe supérieure) ont quadruplé. De même, les bébés des régions les plus pauvres du Royaume-Uni ont deux fois plus de chances de mourir au cours de leur première année que les enfants des régions prospères. -
https://www.thefp.com/p/the-boys-of-doge (5 février 2025) Les garçons du département de l'efficacité gouvernementale Rencontrez les jeunes gens qui contribueront à décider du sort de l'État administratif américain. La plupart d'entre eux sont à peine en âge de commander un verre. Et pourtant, ces ingénieurs du département de l'efficacité gouvernementale d'Elon Musk, ou DOGE, semblent diriger les actuels Hunger Games de la bureaucratie fédérale. Parmi les jeunes du DOGE, on trouve Luke Farritor, 22 ans, qui a remporté un prix de 250 000 dollars pour avoir utilisé l'IA afin d'aider à décoder l'un des anciens parchemins découverts près des ruines de Pompéi (nous avons fait son portrait en février 2024). (Il y a aussi Akash Bobba, 21 ans, étudiant à Berkeley et ancien stagiaire de la société d'investissement Bridgewater Associates. Ethan Shaotran, 22 ans, étudiant en dernière année à l'université de Harvard, a lancé sa propre start-up dans le domaine de l'IA grâce à une subvention de 100 000 dollars de l'OpenAI. Sans oublier Gavin Kleger, 25 ans, qui se présente comme « conseiller spécial du directeur » de l'Office américain de gestion du personnel. Son site Substack, dont l'un des articles s'intitule « Why I Gave Up a Seven-Figure Salary to Save America » (Pourquoi j'ai renoncé à un salaire à sept chiffres pour sauver l'Amérique), peut être lu pour 1 000 dollars par mois ou 10 000 dollars par an. « Il est très peu probable qu'ils aient l'expertise nécessaire pour comprendre la loi ou les besoins administratifs qui entourent ces agences », a déclaré Nick Bednar, professeur de droit à l'université du Minnesota, au magazine Wired. Les démocrates sont d'accord. « Le peuple américain ne tolérera pas qu'un groupe secret non élu se déchaîne au sein de l'exécutif », a déclaré mardi Chuck Schumer, chef de la minorité au Sénat. « Être innovant, c'est bien, mais M. Musk, il ne s'agit pas d'une startup technologique. Il s'agit d'institutions publiques. » Peter Robinson, qui a mené sa propre révolution conservatrice à Washington il y a 45 ans, avait une vingtaine d'années lorsqu'il était rédacteur de discours pour le président Ronald Reagan. Il a déclaré à The Free Press que, parfois, les jeunes et les inexpérimentés font preuve d'une certaine intrépidité lorsqu'ils s'attaquent à des bureaucraties encroûtées. M. Robinson a participé à la rédaction du célèbre discours de M. Reagan dans lequel il implorait le premier ministre soviétique Mikhaïl Gorbatchev de « démolir ce mur », en référence à la barrière qui séparait Berlin-Est et Berlin-Ouest. M. Robinson raconte que le secrétaire d'État de Reagan, George Shultz, et son brillant assistant, Peter Rodman, se sont opposés à cette partie emblématique du discours. « Schultz avait servi dans l'administration Nixon et Rodman était un protégé d'Henry Kissinger. « Ils avaient appris dans leur jeunesse que, dans la guerre froide, nous ne gagnerions pas et qu'ils ne perdraient pas. À cet égard, M. Robinson estime qu'ils ont été façonnés par les réalités de leur jeunesse. Il avait l'avantage d'être un très jeune homme qui n'avait pas appris ces dures leçons, ce qui lui permettait de mieux s'aligner sur le président pour lequel il rédigeait des discours. Le problème, selon M. Levin, est que l'administration Trump n'a pas précisé quel était « l'objectif final du DOGE à ce stade ». En effet, elle ne l'a pas fait. Si le DOGE est un instrument visant à réduire le déficit du budget fédéral, alors même des mesures spectaculaires telles que l'élimination du ministère de l'éducation ou de l'USAID ne feront guère de différence, si les allocations gouvernementales et les dépenses de défense ne sont pas prises en compte. Si le DOGE n'est qu'un moyen de réduire les gaspillages, les fraudes et les abus au sein du gouvernement, il serait peut-être plus judicieux d'agir comme un scalpel au sein des programmes gouvernementaux plutôt que comme un marteau pilon éliminant complètement des programmes entiers. Quoi qu'il advienne du DOGE, il est important de se rappeler que les jeunes gens qui travaillent pour Musk ne sont pas vraiment ceux qui décident. C'est le milliardaire d'âge moyen qui conseille le président d'âge mûr qui décide des programmes gouvernementaux à mettre en œuvre ou à supprimer.
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https://www.thefp.com/p/patrick-soon-shiong-red-pill-la-times-karen-bass Le propriétaire du Los Angeles Times prend la pilule rouge [ La « pilule rouge » et la « pilule bleue » sont des concepts issus d'une scène du film Matrix. Ils font référence à un choix entre la volonté d'apprendre une vérité potentiellement dérangeante ou qui peut changer la vie, en prenant la pilule rouge, et celle de rester dans une ignorance satisfaisante, en prenant la pilule bleue : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pilule_rouge_et_pilule_bleue ] Le soutien à Karen Bass n'est pas la seule chose que Patrick Soon-Shiong est en train de reconsidérer. Soon-Shiong, 72 ans, a déclaré : « Je ne me souviens pas en détail de la façon dont la décision a été prise, mais l'une des questions qui se posaient à l'époque était la suivante : « D'accord, nous aurions besoin d'une interaction avec le gouvernement fédéral, quel qu'il soit, et elle vient du Congrès, elle comprend L.A., et bla bla bla » ». En fin de compte, il a déclaré que ce soutien, qu'il regrette aujourd'hui, était dû au « biais de confirmation », aux « chambres d'écho » et aux « fausses hypothèses » sur la race et la politique qui circulaient dans sa salle de rédaction. Le soutien de Bass n'est pas la seule chose que le propriétaire du L.A. Times est en train de reconsidérer. Ces dernières semaines, M. Soon-Shiong, qui semble avoir confié une grande partie de la gestion de son journal à sa fille radicale après en avoir pris la direction, s'est prononcé en faveur de la nomination de Robert F. Kennedy Jr. au poste de secrétaire à la santé et aux services sociaux, est apparu sur NewsNation pour dire à quel point il était heureux que Donald Trump se soit rendu à Los Angeles après les incendies dévastateurs, et a cité sur Twitter avec approbation Bill Maher [sur le délabrement du système de santé américain] et Justine Bateman, icône de la génération X [critiquant Karen Bass et Gavin Newsom, le gouverneur démocrate de Californie]. La grande question - et c'est la question qui se pose avec tous les nouveaux convertis, comme Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, Sergey Brin et bien d'autres - est de savoir si cela est sincère ou non. Le 13 janvier, M. Soon-Shiong a tenu des propos que la plupart des élus, des PDG et des présidents d'université auraient probablement du mal à tenir : « Nous acceptons une part de responsabilité », a-t-il commencé. « Au L.A. Times, nous avons soutenu Karen Bass. Je pense qu'à l'heure actuelle, franchement, c'est une erreur, et nous l'admettons. » C'était une chose si simple à dire. Mais le poids symbolique de ces excuses était profond. Pendant deux mois et demi, depuis que Donald Trump a facilement remporté une élection dont les pronostiqueurs nous avaient assuré qu'elle serait très serrée, le changement était palpable : Meta a mis fin à son régime de vérification des faits ; Google a fait fi d'une nouvelle loi européenne sur la vérification des faits ; les universités ont supprimé leurs bureaucraties DEI ; tout le monde, en dehors du blob entrepreneurial faussement progressiste, a parlé du "changement vibratoire" qui engloutissait non seulement le pays, mais aussi le monde entier. Aujourd'hui, l'homme le plus riche de Los Angeles, l'un de ceux qui ont encouragé et mis en œuvre le woke, dit tout haut ce que tant d'Américains attendaient d'entendre : que cela a été une terrible erreur. En parlant du Times, Soon-Shiong a semblé éprouver des remords. « Je pense que notre public - j'ai fini par le comprendre - a vraiment besoin d'authenticité », a-t-il déclaré. Il entendait par là l'honnêteté et la transparence sur les faits et les opinions. Cela nécessiterait, a-t-il expliqué, d'ériger un mur de Berlin entre l'information et l'opinion, ce qui semble être une idée assez simple, bien qu'un peu vieillotte, de ce qu'un journal devrait être. Lorsque je lui ai demandé s'il disposait d'une masse critique de journalistes qui adhéraient à sa vision démodée de la presse, il a répondu : « Je ne pense pas que ce soit le cas », avant d'éclater de rire. Son idée de ce que devrait être un journal lui est venue de son enfance sous l'apartheid. Les parents de Soon-Shiong avaient fui la Chine pendant la Seconde Guerre mondiale et s'étaient installés à Port Elizabeth, en Afrique du Sud, où une communauté chinoise était établie depuis la découverte de réserves d'or et de diamants. Son père tenait un petit magasin général et, selon Soon-Shiong, était un « médecin de village » spécialisé dans la « phytothérapie ». « Pour gagner ma vie, je livrais des journaux », m'a-t-il dit. « Enfant, je me rendais à l'imprimerie, je m'asseyais, je sortais le journal, le premier qui sortait de l'imprimerie - je suis accro à ça. Il avait une idée romantique du pays des journaux. « La presse disait la vérité au pouvoir. Il parlait du système fondé sur la race, qui plaçait les Blancs au sommet du totem, les Asiatiques en dessous d'eux et les Noirs en bas de l'échelle. Ce n'est qu'en 2022 ou 2023 qu'il a commencé à s'intéresser à ce qu'il appelle le « dogme » et les « fausses hypothèses » qui avaient envahi le journal. « Ce que j'ai vu, c'est exactement ce qui me préoccupait, à savoir que tous les médias - je ne parle pas seulement du L.A. Times - prenaient une histoire - il a fait une pause - et qu'elle était répétée par différentes formes de médias, encore et encore. Au bout de la cinquième répétition, elle devenait un fait ». « Ce que vous croyez du fond du cœur est une opinion, et c'est votre droit - vous avez le droit d'avoir une opinion - mais vous n'avez pas le droit de changer un ensemble de faits », a-t-il déclaré. Puis, en octobre 2024, Soon-Shiong a annulé un projet de soutien du comité éditorial à Kamala Harris, ce qui a incité au moins 20 000 abonnés à quitter le journal et la rédactrice en chef des éditoriaux, Mariel Garza, à démissionner. M. Soon-Shiong a déclaré que cette décision visait à atténuer les divisions dans un contexte politique déjà houleux et qu'elle était conforme à son désir d'éloigner le journal de la pensée de groupe progressiste. (Il a ajouté qu'il ne s'était jamais entretenu avec le propriétaire du Washington Post, Jeff Bezos, qui avait également supprimé le soutien de son journal à Mme Harris pour le faire paraître moins partisan. « La presse adore créer cette relation. Je ne sais pas pourquoi. Je n'ai jamais eu de discussion avec Jeff Bezos ».) Mais la fille du propriétaire, Nika Soon-Shiong, l'ancienne commissaire à la sécurité publique de West Hollywood dont le compte X affiche un drapeau palestinien, a déclaré au New York Times que le refus de soutenir Harris découlait du soutien apporté par la vice-présidente de l'époque à Israël dans sa guerre contre le Hamas. « Notre famille a pris la décision commune de ne pas soutenir un candidat à la présidence », a-t-elle déclaré. Elle a ajouté qu'« en tant que citoyenne d'un pays qui finance ouvertement un génocide, et en tant que famille qui a connu l'apartheid sud-africain, le soutien était l'occasion de rejeter les justifications du ciblage généralisé des journalistes et de la guerre permanente contre les enfants ». Patrick Soon-Shiong a insisté sur le fait que sa fille « n'a rien à voir avec le L.A. Times. Comment appelleriez-vous cela ? de la désinformation ? » Jen Hodson, sa porte-parole, a déclaré que Nika Soon-Shiong n'avait jamais été employée par le Times. Mais il est curieux de constater que le langage utilisé par Patrick Soon-Shiong pour décrire la guerre à Gaza n'est pas si différent de celui de sa fille. « Nous pouvons et devons reconnaître les préoccupations pour la démocratie, l'épisode du 6 janvier et les horribles attaques du Hamas dans le mois d'octobre », écrit-il dans un courriel adressé le 3 novembre 2024 au personnel du L.A. Times. « Mais comment pouvons-nous ignorer la question des innocents qui sont tués aujourd'hui ? Acceptons-nous qu'un génocide se produise et que nous soyons un pays fournisseur d'armes consentant, tout en restant silencieux ? »
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https://www.parismatch.com/actu/international/la-chute-de-karen-bass-maire-de-los-angeles-cible-de-toutes-les-critiques-245802 (13 janvier 2025) La chute de Karen Bass, maire de Los Angeles, cible de toutes les critiques On lui reproche son absence de la ville au moment où les incendies ont commencé, et sa décision de réduire de 17,5 millions de dollars le budget des pompiers locaux. Elle ne s’attendait pas à un tel comité d’accueil. Mercredi 8 janvier, en début d’après-midi, Karen Bass, la maire de Los Angeles, revient d’un séjour de quatre jours au Ghana, où elle est allée assister à l’investiture du président du pays, John Dramani Mahama. Après un voyage de seize heures d’avion, elle vient tout juste d’atterrir à l’aéroport de Los Angeles. Depuis la veille, sa ville est en feu. Dans la passerelle, un journaliste de la chaîne britannique SkyNews lui tombe dessus. « Madame la maire, les pompiers disent qu’ils manquent d’eau, que vous leur répondez-vous ? », demande-t-il. Karen Bass, bloquée par une porte fermée, balaie la question d’un revers de la main. « Devez-vous des excuses aux citoyens de la ville pour avoir été absente pendant que leurs maisons brûlaient ? Regrettez-vous d’avoir réduit le budget des pompiers de plusieurs millions de dollars ? », insiste le reporter, se heurtant au visage de marbre de l’édile qui évite son regard. Au bout d’une minute trente, elle arrive à s’échapper par une porte, mais la vidéo devient instantanément virale. Elle fait partie de celles que Joe Biden considère comme une possible colistière à la vice-présidence pendant la campagne présidentielle de 2020. La favorite, Kamala Harris, alors sénatrice du même État de Californie, ne fait pas l’unanimité, depuis que, lors d’un débat, elle a accusé Biden d’avoir soutenu des mesures selon elle racistes. Jill Biden ne l’a jamais digéré. Il faut donc un plan B. La députée afro-américaine aux cheveux courts frisés parfois teints en blond, toujours souriante, est une apparatchik appréciée par ses pairs démocrates au Congrès. Seul problème : elle est totalement inconnue au plan national et surtout, ses déclarations pro-castristes tout comme sa participation à l’inauguration d’une église scientologue font subitement les gros titres. Kamala finit par s’imposer, Karen Bass obtient, en cadeau de consolation, la présidence du « Black caucus » (le groupe parlementaire qui regroupe les élus noirs du Congrès) à la Chambre des représentants, puis la mairie de Los Angeles en décembre 2022. Un bâton de maréchal qui vient clore une carrière bien remplie. Mais tout bascule avec les incendies. Sur les réseaux sociaux, la polémique enfle sur le budget des pompiers de la ville que la maire a amputé de 17,5 millions de dollars, les bouches d’incendie sur les trottoirs qui ne fonctionnent pas car l’eau n’arrive plus, le réservoir de Santa Ynez fermé pour réparation donc vide et inutilisable. Vendredi 10 janvier, Kristin Crowley, la cheffe des pompiers de Los Angeles, l’accuse d’avoir « fait défaut » à la ville dans une interview émotionnelle à une chaine locale où elle apparaît à cran. Montrant à la caméra plusieurs rapports où elle a tiré la sonnette d’alarme auprès de ses autorités de tutelle sur le manque de moyens de son service, elle affirme que l’économie de 17,5 millions dans son budget a « eu un impact » négatif sur la capacité à maîtriser les feux, contredisant ainsi la maire qui jure l’inverse. Karen Bass était jusqu’à récemment assurée d’être réélue à l’élection municipale de juin 2026. Mais depuis ces incendies, c’est mal parti.
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Comment le génocide des Amérindiens informe l'attitude des Américains vis à vis des Palestiniens :
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Suède
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
oui : -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Des Russes qui ont pris le chemin de l'exil rentrent en Russie. Le Financial Times n'en avait compté que 820 000, qu'on pourrait arrondir à "un million" mais pas à "des millions" : -> Si des centaines de milliers de Russes ont quitté le pays l'année dernière, certains, comme M. Gazarov, ont choisi de retourner à Moscou, signe que le Kremlin a réussi à maintenir un vestige de normalité dans la capitale et à contenir certaines des plus grandes ondes de choc économiques de la guerre. Plus de 820 000 personnes ont quitté la Russie depuis février 2022, selon une étude réalisée par Re:Russia, un site web géré par des universitaires en exil. Cet exode représente l'une des plus grandes vagues d'émigration depuis au moins le début des années 1990, après la chute de l'Union soviétique. Parmi les émigrés figurent des dissidents opposés à la guerre et de jeunes professionnels en pleine ascension, comme Gazarov, qui sont partis pour des raisons économiques ou pour échapper à l'appel sous les drapeaux. Certains sont partis dans les premiers jours et les premières semaines de l'invasion massive, tandis que d'autres sont partis six mois plus tard, lorsque le Kremlin a ordonné une mobilisation massive d'hommes pour combattre en Ukraine. Alors que de nombreux dissidents sont restés dans les pays qu'ils avaient fuis, certains jeunes professionnels choisissent de revenir en Russie, temporairement ou pour une durée indéterminée, après que Vladimir Poutine a déclaré que le Kremlin ne prévoyait pas de nouvelle mobilisation de masse. Les universitaires de Re:Russia ont déclaré qu'il était "très probable" que certains de ceux qui avaient quitté la Russie pour éviter la mobilisation étaient déjà rentrés. Emil Kamalov et Ivetta Sergeeva, deux chercheurs de l'Institut universitaire européen de Florence, ont étudié l'exode des émigrés russes dans le cadre d'enquêtes menées depuis le début de l'invasion. Ils ont constaté que les personnes interrogées étaient en grande partie très instruites, engagées politiquement et jeunes, par rapport à l'ensemble de la population russe. Pourtant, plus de 15 % des personnes interrogées sont retournées en Russie, certaines pour régler leurs affaires, d'autres de manière plus permanente. "Il ne s'agit certainement pas d'une migration économique au sens classique du terme", a déclaré Mme Sergeeva. "Il s'agit de personnes qui ont été des spécialistes très compétents en Russie et qui perdent aujourd'hui l'argent, le statut ... . Pour beaucoup, la qualité de vie diminue [à l'étranger]". D'autres qui ont décidé de rentrer se sont toutefois dits surpris par le degré de normalité apparente à Moscou, où les restaurants et les bars restent animés ; des enseignes occidentales - telles que McDonald's, Starbucks et Domino's pizza - ont rouvert leurs portes sous contrôle russe avec des noms et des logos à peine modifiés après que leurs propriétaires occidentaux ont quitté le pays. Barbie est projeté sur le grand écran russe dans des versions pirates, malgré l'absence de projections officielles depuis que son producteur s'est retiré de Russie. Certains jeunes professionnels ont déclaré qu'ils étaient revenus pour trouver un marché du travail plus lucratif, avec des postes vacants de haut niveau et des salaires élevés dans certaines des plus grandes entreprises technologiques du pays, qui cherchent à remplacer les talents perdus à cause de l'émigration. Un ancien consultant du groupe mondial BCG, qui s'est installé dans le bureau de l'entreprise en Azerbaïdjan après la fermeture de ses activités à Moscou, a déclaré qu'il avait finalement décidé de revenir pour travailler chez Yandex - le plus grand moteur de recherche de Russie - à un poste de direction qui offrait un salaire nettement plus élevé. Un autre ancien associé du BCG, parti avec le cabinet en Amérique latine, a décidé de revenir à Moscou et de créer sa propre entreprise, attiré par le coût de la vie relativement bas. Il a déclaré qu'il ne payait plus que 2 000 dollars par mois de loyer pour un appartement de premier ordre dans le centre-ville, et que les repas et les boissons coûtaient beaucoup moins cher qu'en Europe de l'Ouest. -
On se rapproche du modèle jacksonien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Andrew_Jackson En tant que président, il a marqué l'histoire avec la mise en place de ce que les historiens ont appelé la « démocratie jacksonienne », une approche qui prônait un pouvoir accru pour les citoyens ordinaires et une méfiance envers les élites politiques et économiques. Jackson a également façonné la présidence avec des actions comme la fermeture de la Second Bank of the United States, qu'il considérait comme une menace pour la liberté individuelle et l'autonomie des États. Toutefois, sa politique indienne, marquée par le célèbre Indian Removal Act de 1830, a conduit à des déplacements forcés massifs des Amérindiens à l'ouest du Mississippi, dont la célèbre « piste des Larmes ». Son leadership populiste et ses positions fermes contre le système établi ont fait de lui une figure polarisante. Malgré cela, il est resté une icône de la montée du pouvoir démocratique aux États-Unis, en particulier pour les petits fermiers et les ouvriers. Son héritage continue d'alimenter les débats, tant pour ses contributions à la démocratie américaine que pour les impacts dévastateurs de certaines de ses politiques, notamment vis-à-vis des droits des minorités. Il était également planteur et partisan de l'esclavage. Il introduit le système où les hautes fonctions fédérales sont attribuées aux amis qui ont aidé pendant la campagne électorale (système des dépouilles) et il fait pression sur les États pour élargir la base électorale. Ainsi, sous sa présidence, le nombre de citoyens participant à la vie politique est multiplié par 7. Jackson est évoqué et critiqué comme suit par Alexis de Tocqueville pour sa tendance à flatter les idées majoritaires de son époque, notamment la défiance vis-à-vis du pouvoir central, et pour les mettre en œuvre parfois avec violence et au mépris des institutions ou du droit : « (…) loin de se présenter comme le champion de la centralisation, le général Jackson est l’agent des jalousies provinciales ; ce sont les passions décentralisantes (si je puis m’exprimer ainsi) qui l’ont porté au souverain pouvoir. C’est en flattant chaque jour ces passions qu’il s’y maintient et y prospère. Le général Jackson est l’esclave de la majorité : il la suit dans ses volontés, dans ses désirs, dans ses instincts à moitié découverts, ou plutôt il la devine et court se placer à sa tête. (…) Après s’être ainsi abaissé devant la majorité pour gagner sa faveur, le général Jackson se relève ; il marche alors vers les objets qu’elle poursuit elle-même, ou ceux qu’elle ne voit pas d’un œil jaloux, en renversant devant lui tous les obstacles. Fort d’un appui que n’avaient point ses prédécesseurs, il foule aux pieds ses ennemis personnels partout où il les trouve, avec une facilité qu’aucun président n’a rencontrée ; il prend sous sa responsabilité des mesures que nul n’aurait jamais avant lui osé prendre ; il lui arrive même de traiter la représentation nationale avec une sorte de dédain presque insultant ; il refuse de sanctionner les lois du Congrès, et souvent omet de répondre à ce grand corps. C’est un favori qui parfois rudoie son maître. »
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De quoi parles-tu ? Musk est un Asperger qui a beaucoup de mal à établir des liens d'amitié avec quiconque. Il a des relations orageuses avec son père qui vit tantôt en Afrique du Sud quand ils ne ne parlent plus, tantôt en Amérique quand ils se reparlent. Il a fui le régime sud-africain pour ne pas y faire son service militaire, c'est dire s'il adhérait à l'idéologie du régime. Alors quels sont ces "copains en Afrique du Sud" qui révèlent quoi au juste ? sur Musk.
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Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/uk-news/2025/feb/04/no-medical-evidence-to-support-lucy-letby-conviction-expert-panel-finds Un groupe d'experts a conclu que les bébés dont l'ancienne infirmière Lucy Letby a été condamnée pour meurtre avaient en fait été victimes de « mauvais soins médicaux » ou que leur état s'était détérioré par suite de causes naturelles. Un groupe d'experts, présidé par le Dr Shoo Lee, a examiné les cas de 17 bébés que Lucy Letby était accusée d'avoir tués ou blessés à l'hôpital Countess of Chester, dans le nord-ouest de l'Angleterre. M. Lee, professeur émérite à l'université de Toronto, a déclaré que les 14 experts avaient constaté « de nombreux problèmes dans les soins médicaux » prodigués aux bébés et que rien ne permettait d'étayer l'affirmation selon laquelle ils avaient été attaqués. « En résumé, Mesdames et Messieurs, nous n'avons trouvé aucun meurtre », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Westminster mardi. Letby, aujourd'hui âgée de 35 ans, purge 15 peines de prison à vie après avoir été reconnue coupable d'avoir tué sept bébés et tenté d'en tuer sept autres à l'hôpital Countess of Chester. La cour d'appel lui a refusé à deux reprises l'autorisation de faire appel de ses condamnations. Une enquête publique est en cours sur la base de sa culpabilité. Un rapport de synthèse de 31 pages, publié mardi, a conclu que l'unité néonatale de la Comtesse de Chester était surchargée de travail, manquait de personnel, avait des problèmes de plomberie et était dotée d'un nombre inadéquat de cliniciens ayant reçu une formation appropriée. Le rapport fait état de « nombreux problèmes » dans les soins prodigués aux 17 bébés, notamment l'absence de « procédures médicales de base, des retards dans leur traitement et des diagnostics erronés ». M. Lee a déclaré : « Si cela s'était produit dans un hôpital au Canada, il aurait été fermé ».