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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. C'est bien ce que je dis, des présumés Tadjiks qui se dirigent vers l'Ukraine, c'est un récit où il n'y a aucun Ukrainien.
  2. À aucun moment il n'est question d'Ukrainiens.
  3. https://www.eurotopics.net/fr/317278/l-ue-approuve-les-negociations-d-adhesion-avec-sarajevo (22 mars 2024) Réunis en sommet les 20 et 21 mars, les Etats de l'UE ont suivi la recommandation de la Commission européenne et donné leur feu vert à l'ouverture de négociations d'adhésion avec la Bosnie-Herzégovine. L'UE veut accroître son influence dans les Balkans face à la Russie et la Chine, explique Thomas Sendlhofer, correspondant à Bruxelles de Salzburger Nachrichten : «Il est dans l'intérêt de l'Union d'aborder la prochaine étape du rapprochement avec cet Etat balkanique. Investissements, crédits, interdépendances politiques : les convoitises russes et chinoises dans la région sont évidentes. Au plus tard depuis le lancement de l'invasion de l'Ukraine par Poutine, on a compris qu'on ne pouvait se permettre de prendre à la légère les tentatives de récupération entreprises par les deux autocraties. Pas que pour des considérations économiques, mais aussi parce qu'elles constituent un danger réel pour la stabilité politique et la sécurité de l'Europe.» RFI România entrevoit plusieurs difficultés : «Faisons abstraction des problèmes chroniques qui grèvent ce pays balkanique, comme les carences de ses administrations et le degré élevé de corruption, ou encore les tensions interethniques, qui ont perduré après la guerre des années 1990, et focalisons-nous sur la ligne de faille géopolitique. ... On trouve d'un côté la Fédération croato-musulmane, qui veut se rapprocher de l'UE et de l'OTAN ; de l'autre, la Republika Srpska, la partie serbe du pays, dont les dirigeants ne cachent pas leur sympathie pour la Russie. Cette entité est soutenue par la Serbie du dirigeant autoritaire Alexander Vučić, qui suit une politique ambivalente : il profite de l'association avec l'UE tout en cultivant sa proximité avec le Kremlin.» https://www.lefigaro.fr/international/les-vingt-sept-donnent-leur-feu-vert-a-des-negociations-d-adhesion-a-l-ue-avec-la-bosnie-20240321 La Bosnie a ouvert ces derniers temps des négociations en vue d'un accord de coopération avec l'agence européenne de gardes-frontières Frontex, son Parlement a adopté une loi contre le blanchiment exigée par Bruxelles ainsi qu'une loi sur la prévention de conflits d'intérêts dans les institutions. Mais il n'y a toujours pas d'accord sur la réforme des tribunaux et sur la loi électorale. https://www.courrierdesbalkans.fr/Bosnie-Herzegovine-menace-un-journaliste-et-professeur-s-apprete-a-quitter-le (12 mars 2024) Pour avoir critiqué une photo de la maire de Sarajevo posant aux côtés d’un enfant en tenue militaire de l’armée bosniaque le jour de l’indépendance, le rédacteur en chef du site Prometej est visé par une campagne de lynchage massive appuyée par des figures du parti ethno-nationaliste bosniaque.
  4. Non, c'est la narration ukrainienne, qui simplifie et gauchit la narration russe du type "ils ont des contacts à Molenbeek", en "c'est le gouvernement belge qui a fait le coup", pour pouvoir ensuite s'indigner d'une accusation injuste.
  5. https://www.france24.com/fr/afrique/20240312-sahel-turquie-iran-maroc-initiatives-dones-accords-regimes-militaires-niger-burkina-mali Début 2024, le Mali a réceptionné un nouveau lot de drones turcs Baykar prisés pour leurs performances, valant au PDG de l'entreprise qui les fabrique, Haluk Bayraktar, d'être décoré à Ouagadougou en avril 2022 sur instruction de l'homme fort du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. "Le secteur de la défense est le moteur de la politique étrangère turque dans les pays africains", souligne Federico Donelli, politologue et auteur d'un livre sur l'influence turque en Afrique. Alors que Moscou s'impose comme le principal allié des régimes militaires sahéliens, Ankara fait montre d'une politique "opportuniste" qui "tente de se positionner comme une alternative aux Européens et à la Russie", explique-t-il. L'ancien chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavusoglu, "avait été la première figure internationale de haut niveau à rencontrer la junte militaire au Mali après le coup d'État d'août 2020. Ankara a également adopté une position conciliante avec la junte au Niger, pays clé dans la région pour la Turquie car situé à la frontière sud de la Libye, où Ankara possède de très nombreux intérêts", selon le groupe de réflexion italien ISPI. Ankara mûrit également un projet de corridor transsaharien reliant les pays du Golfe de Guinée à l'Algérie, autre bastion nord-africain des investissements turcs, souligne Federico Donelli. Un projet concurrent a déjà été initié par le Maroc, qui s'est dit prêt en septembre à mettre "ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires" à la disposition du Mali, du Burkina, du Niger et du Tchad, pays enclavés, dont les trois premiers ont annoncé fin janvier leur retrait de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). En octobre, Téhéran a signé plusieurs accords de coopération avec le Burkina Faso, notamment dans les domaines de l'énergie, de l'urbanisme, de l'enseignement supérieur et de la construction. Téhéran, également producteur de drones de combat, a annoncé fin janvier la création de deux universités au Mali, en plus de la signature de divers accords de coopération. La politique africaine de l'Iran est caractérisée par "un langage révolutionnaire, une logique tiers-mondiste et anti-impérialiste", avec des "arguments diplomatiques évidents" pour des pays en rupture avec l'ex-puissance coloniale française, assure l'économiste Thierry Coville, spécialiste de l'Iran à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Mais, ajoute-t-il, "les Iraniens signent des dizaines d'accords et aucun ne marche. Ils n'ont pas les financements nécessaires pour soutenir des accords, ni pour concurrencer sérieusement la Turquie ou l'Arabie saoudite".
  6. As-tu des déclarations russes de source fiable qui "accusent les Ukrainiens" autres que la déclaration des officiels russes alléguant que les assaillants se préparaient à se replier sur l'Ukraine où ils auraient eu des contacts ? C'est comme si le fait de soupçonner les terroristes qui ont sévi en France en 2015 d'avoir des contacts à Molenbeek revenait à "accuser les Belges".
  7. https://www.lorientlejour.com/article/1371817/sur-fond-daccord-avec-liran-le-niger-rompt-sa-cooperation-militaire-avec-les-etats-unis.html (18 mars 2024) La junte à Niamey a été accusée d’explorer la possibilité de permettre à Téhéran l’accès à ses réserves d’uranium, révèle le « Wall Street Journal ». Niamey a été accusé par des responsables américains d’explorer secrètement la possibilité d’un accord avec l’Iran pour lui permettre d’accéder à ses ressources en uranium, selon le Wall Street Journal. Le porte-parole des militaires, le colonel Amadou Abdramane, a accusé samedi les responsables américains de « condescendance », leur reprochant de « nier au peuple nigérien souverain le droit de choisir ses partenaires ». Il a en outre rejeté les « allégations mensongères » insinuant que le Niger aurait « signé un accord secret sur l’uranium avec la République islamique d’Iran ». Ces derniers mois, des officiels américains et occidentaux avaient déjà laissé entendre avoir des informations concernant un accord en gestation entre les deux pays. Washington craignait notamment que les discussions à ce sujet aient avancé durant la visite du Premier ministre nommé par la junte nigérienne à Téhéran, où il a rencontré en janvier le président Ebrahim Raïssi et d’autres responsables iraniens. Selon une source au fait du dossier citée par le Wall Street Journal, les deux parties auraient déjà signé un accord préliminaire autorisant Téhéran à acquérir de l’uranium nigérien, tandis que deux autres responsables ont avancé que le deal n’avait pas encore été finalisé. Si l’Iran produit à l’heure actuelle suffisamment d’uranium pour alimenter son programme nucléaire, le régime n’a jamais caché sa volonté d’augmenter ses capacités à une échelle plus industrielle, nécessitant pour ce faire de plus larges quantités de cet élément. Une perspective qui inquiète Washington et les Occidentaux, bien que Téhéran ait toujours nié avoir des visées militaires.
  8. https://www.lefigaro.fr/conso/comparer-les-vols-selon-leur-emission-carbone-bonne-idee-ou-coup-de-com-20200116 A titre d’exemple, sur Easyvoyages.com, pour un vol Paris-Tokyo le trajet le moins cher revient à 474 euros et émet 2289 kg de CO² par personne. Le vol le plus écoresponsable, coûte, lui, 1356€ . Une énorme différence qui permet d’économiser seulement 85 kg de CO² par personne, ce trajet, jugé plus économique en carbone, émettant 2204 kg de CO² (équivalent d’un Paris-Nice) . «Cet écart correspond à la marge d’erreur» , indique Marc Cottignies. «Le site permet plutôt de donner un ordre de grandeur des émissions de son trajet mais pas de les comparer en raison de cette approximation. Contrairement au message du comparateur qui prône l’engagement en faveur du climat en vous aidant à faire des choix éclairés entre différents trajets proposés, je pense qu’il faut plutôt inciter les voyageurs à faire un choix éclairé par la connaissance de leur «budget carbone». Et voici un conseil pour voyager sans remords (...) : il faut, tout simplement, « éviter de se rendre au Japon ».
  9. https://www.defense.gov/News/News-Stories/Article/Article/3699741/general-says-centcom-area-facing-volatile-security-situation/ (7 mars 2024) "Notre estimation est que l'ISIS-Khorasan conserve la capacité et la volonté d'attaquer les intérêts américains et occidentaux à l'étranger en l'espace de six mois seulement et avec peu ou pas d'avertissement", a déclaré M. Kurilla [général Michael E. Kurilla, commandant du Centcom]
  10. Alliance entre le gouvernement ukrainien et des indépendantistes tchétchènes : https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/27/en-ukraine-un-bataillon-tchetchene-se-bat-contre-l-imperialisme-russe_6147495_3210.html Les jours suivant la reconnaissance ukrainienne de l’Itchkérie – nom donné à la Tchétchénie indépendantiste entre 1991 et 2000 –, les combattants pro-Kiev ont été ramenés à la dure réalité de la guerre : leur bataillon, qui porte le nom du premier président indépendantiste, un ancien général soviétique tué par un missile russe en 1996, a été déployé, samedi 22 octobre, dans les environs de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, où se déroulent depuis le mois de juillet des combats de très forte intensité. https://fr.wikipedia.org/wiki/République_tchétchène_d'Itchkérie Le 18 octobre 2022, le parlement ukrainien adopte une résolution reconnaissant la république tchétchène d'Itchkérie comme un territoire « occupé temporairement par la fédération de Russie », un vocable que l'Ukraine emploie également pour parler de ses propres territoires annexés ou occupés par la Russie dans le cadre de la guerre qui l'oppose à cette dernière.
  11. Sur les dossiers franco-russes liées à la Tchétchénie, à la date du 25 octobre 2023 : https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/10/25/les-expulsions-de-tchetchenes-voulues-par-darmanin-le-retour-d-une-ligne-deja-ancienne_6196360_3224.html Depuis l’attentat d’Arras, le ministre de l’intérieur dit vouloir reprendre les renvois vers la Russie, interrompus depuis la guerre en Ukraine. Il dit vouloir s’affranchir des condamnations, ces dernières années, de la France par la justice européenne. La Place Beauvau vise notamment soixante Russes en situation irrégulière, inscrits au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Parmi eux, selon le ministère de l’intérieur, quarante sont en prison, neuf font l’objet d’un contentieux et « onze pourraient être expulsés » dès à présent. Le 11 décembre 2020, Daoud Mouradov – demandeur d’asile jamais condamné en France – avait été expulsé vers la Russie, soupçonné d’accointances avec l’organisation Etat islamique. Incarcéré dans la prison de Grozny, il est mort le 6 février 2022, officiellement d’un arrêt cardiaque, selon la branche française de l’ONG Memorial. Au total, la France a fait l’objet de quatre condamnations par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) – en 2021 et 2022 – pour avoir expulsé ou voulu expulser des ressortissants tchétchènes, en violation de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui interdit aux Etats de pratiquer la torture, ou de soumettre une personne relevant de leur juridiction à des peines ou à des traitements inhumains ou dégradants. La Cour a considéré, à chaque fois, que la France n’avait pas apprécié suffisamment les risques encourus par la personne en cas d’expulsion.
  12. Auquel cas je contrerai en rappelant les propos tenus par Brzezinski dans le Nouvel Observateur le 15 janvier 1998 http://web.archive.org/web/20071209235954/http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p19980115/articles/a19460-.html Posté(e) le 30 décembre 2008 Pourquoi les Russes sont Intervenus en A-STAN Le 15 janvier 1998, Zbigniew Brzezinski est interviewé par Le Nouvel Observateur. Cet homme a dirigé la politique étrangère des USA sous Carter. C'est lui qui a financé et utilisé Ben Laden pour abattre un régime progressiste qui avait accompli une réforme agraire et émancipé les femmes (le régime afghan de DAOUD avant le 24 décembre 1979). Brzezinski le reconnaît ici. Pire, il en est fier. Eclairant... Il tord le cou au mythe qui va suivre : c'est bien la CIA qui a piégé l'URSS pour l'attirer en Afghanistan.
  13. Sur un éventuel lien entre djihadisme et guerre d'Ukraine, voilà ce qu'on pouvait lire fin 2022 : https://www.20minutes.fr/monde/4007723-20221030-djihadistes-al-qaida-ukraine-soutenir-troupes-kiev-peu-plus-complique-ca (30 octobre 2022) Des djihadistes sont bien présents en Ukraine pour lutter contre les forces russes, mais il est peu probable qu’ils soient envoyés par Al-Qaida La présence de djihadistes en Ukraine est attestée, mais il s’agit de combattants islamistes tchétchènes qui affirment vouloir se battre contre la Russie, pour se venger des deux guerres de Tchétchénie. Le groupe Ajnad al-Kavkaz, présent depuis des années en Syrie, s’est déclaré « neutre » à plusieurs reprises et aurait refusé l’allégeance à Al-Qaida et à l’Etat islamique. Selon plusieurs médias du Moyen-Orient, dont Al-Monitor, des djihadistes se seraient bien rendus en Ukraine ces derniers jours. Mais ils ne seraient pas envoyés par Al-Qaida. Il s’agirait de combattants tchétchènes membres du groupe Ajnad al-Kavkaz et menés par Rustam Azhiev. Plus connu sous le nom de Abdul Hakim al-Shishani, ce vétéran des guerres de Tchétchénie et son bataillon étaient présents en Syrie depuis de nombreuses années et luttaient contre les forces de Bachar Al-Assad dans une coalition de forces islamistes armées, principalement dans la région de Idlib. Si le groupe a un temps fait partie de la coalition Al-Nosra, fondée par un envoyé de l’Etat islamique et liée pendant plusieurs années à Al-Qaida, il s’est à plusieurs reprises déclaré « neutre » dans les différentes guerres d’influences entre les mouvements qui formaient cette coalition, ne revendiquant que le combat contre les forces de Bashar Al-Assad. Cette neutralité semble entérinée en 2015 lorsque des membres de l’Emirat du Caucase prêtent allégeance à l’Etat islamique et que Ajnad al-Kavkaz déclare ne plus faire partie de l’Emirat (dont les dirigeants ont refusé l’allégeance à l’EI). Mais de fait, en poursuivant les combats contre le gouvernement syrien, le groupe continuera à se battre aux côtés de groupes liés à l’Etat islamique. Mais les forces qui gouvernent la région d’Idlib depuis 2020 apprécieraient peu Ajnad al-Kavkaz et plusieurs chefs auraient été arrêtés. Selon le journaliste canadien Neil Hauer, le chef du bataillon serait parti au mois de mars de Syrie pour rejoindre l’Ukraine, rejoint ensuite par plusieurs autres combattants avec pour but de combattre les forces russes. Si le nombre de membres du groupe arrivés en Ukraine diffère selon les sources, ils sont estimés entre 25 et 70 combattants. Un autre journaliste cité par Al-Monitor, et basé à Idlib, Human Issa, décrit Ajnad al-Kavkaz comme « un groupe modéré, bien que djihadiste, qui n’a pas interféré avec les combats internes syriens et n’a pas interféré dans les affaires de la communauté locale syrienne », mais principalement préoccupé par le combat contre les troupes syriennes et leur allié russe. Ce serait la raison de leur présence en Ukraine selon Human Issa qui cite un autre commandant du groupe, Abu Abd al-Rahman al-Shishani : « Nous espérions combattre les Russes en Syrie, malheureusement ce n’est pas arrivé. Là-bas, ils ne sont présents que par la force aérienne. Mais en Ukraine, nous pourrons les affronter directement sur le champ de bataille. Tous les ennemis de la Russie sont nos amis. » Si la présence en Ukraine de ces djihadistes ne les rend pas plus fréquentables, il est tout de même erroné de faire croire à une alliance entre l’Ukraine et Al-Qaida.
  14. Le réseau Haqqani allié des Talibans est un ancien allié des États-Unis financé par la CIA. https://fr.wikipedia.org/wiki/Réseau_Haqqani Le réseau Haqqani est un groupe armé islamiste faisant partie des talibans. Il était dirigé par Djalâlouddine Haqqani, avec l'aide de son fils Seraj Haqqani. Il est l'un des principaux groupes contribuant à la guérilla dans le cadre de la guerre d'Afghanistan. Le groupe est soutenu dans les années 1980 par les États-Unis et le Pakistan.
  15. Cet article est très discret quant au fait que lesdits bastions sunnites étaient souvent des bastions djihadistes. Je pense à la ville d'Alep tenue par Al Nosra. Le front Al Nosra qui a rompu avec l'État Islamique (Daech) en 2013.
  16. J'espère qu'un certain nombre de lecteurs, quand bien même ce ne serait pas ton cas, auront compris que l'expression "semble s'imposer" que j'ai employée est plus nuancé que l'expression "s'imposer" tout court que je n'ai pas employée.
  17. Lorsque la France avait été victime d'attentats terroristes en 2015, la Russie avait participé aux condoléances : https://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/11/ils-participeront-a-la-marche-republicaine-dimanche-a-paris_4553608_3224.html Près d'une cinquantaine de dirigeants d'Etats du monde ont confirmé leur présence, dimanche 11 janvier, à la manifestation en hommage aux victimes des attentats qui ont frappé la France le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov Mais Grozny n'est pas Charlie : https://www.monde-diplomatique.fr/2018/04/LE_HUEROU/58581 Des millions de personnes défilaient en France, le 11 janvier 2015, en hommage aux journalistes de Charlie Hebdo assassinés quatre jours plus tôt par les frères Kouachi. Une soixantaine de chefs d’État et de dirigeants politiques étaient venus à Paris témoigner leur solidarité. Huit jours plus tard, une voix brise cette communion internationale : 800 000 musulmans venus de tout le Caucase du Nord participent à Grozny, capitale de la Tchétchénie, à un rassemblement contre la caricature du Prophète qui a fait la « une » du « numéro des survivants », le 14 janvier. « We love prophet Muhammad », peut-on lire sur de nombreux ballons rouges en forme de cœur flottant au-dessus des têtes. « Jamais nous ne laisserons salir le nom de Muhammad », avertit Ramzan Kadyrov, chef de la République tchétchène et initiateur de l’événement. Deux ans plus tard, à la veille d’une manifestation contre la répression de la minorité rohingya en Birmanie, il lance : « Si Moscou soutient les démons qui commettent ces crimes aujourd’hui, je serai contre la position de Moscou. » https://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/19/des-milliers-de-personnes-manifestent-en-tchetchenie-contre-les-caricatures-de-charlie-hebdo_4558837_3214.html Un rassemblement prévu à Moscou pour le 25 janvier, similaire à celui de Gozny, a été interdit par les autorités russes.
  18. La raison pour laquelle les États-Unis sont très sensibles au prix du pétrole, c'est qu'une importante proportion des Américains sont pauvres, et que pour eux chaque dollar compte :
  19. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/03/22/election-presidentielle-au-senegal-karim-wade-appelle-a-voter-pour-bassirou-diomaye-faye_6223578_3212.html Karim Wade appelle à voter pour Bassirou Diomaye Faye
  20. https://www.foreignaffairs.com/europe/more-european-nato (21 mars 2024) Max Bermann Le principal problème, celui qui rend les autres plus difficiles à résoudre, réside dans la trop grande dépendance de l'OTAN à l'égard des États-Unis. Avec la montée en puissance de la Chine et le début d'un changement de génération dans le leadership à Washington, il est peu probable que les États-Unis apportent le niveau de soutien dont l'Europe a besoin. Quel que soit le président de la Maison Blanche, il est presque certain que l'engagement des États-Unis auprès de l'OTAN s'affaiblira dans les années à venir. En 1998, la France et le Royaume-Uni sont parvenus à ce qui semblait être une percée historique dans la déclaration de Saint-Malo, qui comprenait un accord pour que l'UE mette sur pied une armée de 60 000 hommes. Mais Washington s'est opposé à ce projet. Quelques jours après l'annonce de la déclaration, la secrétaire d'État Madeleine Albright a exposé une nouvelle position américaine, connue sous le nom des "trois D" : toute politique de défense de l'UE ne doit pas découpler la défense européenne de la structure de l'OTAN, dupliquer les capacités de l'OTAN ou faire preuve de discrimination à l'égard des membres de l'OTAN qui ne font pas partie de l'UE. Les États-Unis ont clairement indiqué qu'ils conserveraient leur rôle central dans la sécurité européenne, et leur décision d'exclure l'UE allait freiner l'intégration de la défense européenne au cours des décennies suivantes. La résistance à l'évolution de cette dynamique au sein de l'OTAN est toujours présente à Washington, au siège de l'OTAN à Bruxelles et dans de nombreuses capitales européennes. En échange de la sécurité assurée par les États-Unis en Europe, les capitales européennes soutiennent largement les objectifs américains ailleurs dans le monde. L'armée américaine a pu compter sur des coalitions européennes intégrées lors des guerres en Afghanistan et même en Irak, ainsi que lors des efforts conjoints américano-européens plus récents pour sécuriser la mer Rouge. Les gouvernements européens achètent consciencieusement des armes américaines et sont habitués à faire des concessions sur des questions politiques épineuses, telles que les contrôles à l'exportation sur les ventes de technologies à la Chine. Les décideurs politiques qui travaillent à l'OTAN ou avec l'OTAN sont naturellement très attachés à l'alliance telle qu'elle est et sont peu enclins à modifier le statu quo. Ils veulent croire que l'engagement des États-Unis envers l'OTAN ne changera pas. De nombreux Européens espèrent qu'en répondant aux demandes de rançon de M. Trump - en dépensant 2 % du PIB pour la défense et en achetant des armes américaines - ils pourront également acheter le soutien perpétuel de Washington. Ils pourraient avoir raison, mais s'en tenir à cette approche est un pari de plus en plus dangereux. Même le président Joe Biden, dont le mandat au sein de la commission des affaires étrangères du Sénat remonte à la guerre froide et qui reste profondément attaché à l'OTAN, a semblé traiter l'Europe comme une question secondaire au cours de la première année de son mandat. Son administration a à peine coordonné avec l'Europe le retrait des États-Unis d'Afghanistan et a signé l'accord sur les sous-marins AUKUS avec l'Australie et le Royaume-Uni sans tenir compte des répercussions sur les relations des États-Unis avec la France, qui s'est sentie prise au dépourvu lorsque l'accord a remplacé son propre accord sur les sous-marins avec l'Australie. Les planificateurs du Pentagone se concentrent sur un conflit potentiel avec la Chine, et si une telle guerre devait éclater, les États-Unis redéploieraient sans aucun doute des capacités clés, telles que des systèmes de défense aérienne et des avions conçus pour le transport et le ravitaillement, vers l'Indo-Pacifique. La dépendance de l'Europe à l'égard d'une industrie de défense américaine hypertrophiée constituerait une vulnérabilité majeure, car la production américaine donnerait la priorité au réapprovisionnement en munitions et en équipements de remplacement pour les forces américaines engagées dans un combat actif. Si les États-Unis devaient s'engager dans des hostilités avec la Chine, une Russie révisionniste pourrait également saisir l'occasion pour défier le flanc oriental de l'OTAN. Privés des moyens de se défendre, les pays européens pourraient se retrouver dans la même situation que l'Ukraine, leurs efforts de guerre étant sapés par une pénurie de fournitures américaines. Les planificateurs de l'OTAN devraient élaborer un schéma directeur montrant comment les forces européennes peuvent acquérir les capacités dont elles auront besoin pour réduire leur dépendance à l'égard des États-Unis. Les États-Unis devraient user de leur influence pour plaider en faveur de l'intégration européenne et apporter leur soutien aux efforts de défense de l'UE auxquels Washington s'est historiquement opposé. Une Europe plus forte et moins dépendante rencontrerait les États-Unis comme un véritable partenaire, ce qui donnerait à Washington de nouvelles raisons de s'engager dans cette relation. Après tout, l'OTAN aura plus de valeur en tant qu'alliance entre deux puissances militaires qu'en tant qu'équipe dirigée par une seule.
  21. Et pour approfondir, un podcast de 38 minutes : https://www.cfr.org/podcasts/new-us-grand-strategy-case-us-retrenchment-overseas-stephen-wertheim (19 mars 2024) Stephen Wertheim, chercheur senior au sein de l'American Statecraft Program de la Carnegie Endowment for International Peace, s'entretient avec James M. Lindsay sur la question de savoir si et où les États-Unis devraient se désimpliquer dans le monde. Cet épisode est le premier d'une série spéciale de The President's Inbox sur la grande stratégie américaine.
  22. Cela n'incommode pas Trump que le prix du pétrole puisse devenir matière pour lui à critiquer son adversaire.
  23. https://www.ft.com/content/b1f5a276-c1c8-44fc-9d07-d0d42b578314 (EU looks to bypass treaty ban on buying arms to support Ukraine, 21 mars 2024) La Commission européenne, l'exécutif de l'Union, a proposé qu'un groupe de travail juridique réexamine une disposition cruciale - connue sous le nom d'article 41(2) - qui empêche le budget commun de l'UE de financer des "opérations ayant des implications militaires ou dans le domaine de la défense", selon quatre personnes familières avec les discussions. Le débat juridique porte sur la question de savoir si l'article 41, paragraphe 2, s'applique uniquement aux opérations militaires de l'UE. Si tel est le cas, affirment les partisans de cette proposition, il pourrait permettre à Bruxelles d'acheter des armes pour des opérations menées par d'autres entités, telles que les forces armées ukrainiennes. Intéressant : des gens qui se targuent d'État de droit, et qui s'empressent de chercher un moyen de contourner le traité.
  24. Tu n'as pas pris en compte les émissions dues à la fabrication de l'avion, ou de l'aéroport.
  25. https://responsiblestatecraft.org/niger-us-drone-base/ (21 mars 2024) La visite s'est mal déroulée. Initialement prévue les 12 et 13 mars, la délégation a prolongé son séjour d'un jour dans l'espoir de rencontrer le chef de l'État militaire, le général Abdourahamane Tiani, mais cela lui a été refusé. Il est également possible que les Américains aient involontairement insulté leurs hôtes en envoyant ce que les États-Unis considéraient comme une équipe de "haut niveau", mais que les Nigériens ont peut-être considéré comme n'étant pas assez haut placée. La délégation était dirigée par la secrétaire d'État adjointe aux affaires africaines, Molly Phee, et le commandant de l'AFRICOM, le général Michael Langley, et comprenait d'autres hauts fonctionnaires tels que la secrétaire adjointe à la défense pour les affaires de sécurité internationale, Celeste Wallander. Cet épisode m'a ramené à mon stage d'un an au département d'État en 2013-2014. À cette époque, une chose m'avait choqué et consterné : le poste de secrétaire d'État adjoint était implicitement considéré au sein du département d'État comme un poste de rang équivalent à celui d'un chef d'État africain. Dans leurs déclarations de position annuelles, les commandants successifs de l'AFRICOM dépeignent l'Afrique comme un endroit où les étrangers (Al-Qaïda, l'État islamique, la Russie, la Chine, etc.) causent des ravages, auxquels s'oppose une coalition solide des États-Unis et de leurs "partenaires". C'est une vision de l'Afrique qui offre peu de place aux Africains pour exister autrement qu'en tant que victimes d'une force extérieure ou qu'en tant que partenaires juniors des États-Unis. Cette vision pourrait être bien accueillie par le Congrès, mais elle n'a pas été bien accueillie à Niamey et le serait encore moins à Bamako ou à Ouagadougou. Alors que les critiques de l'AFRICOM à l'égard des juntes sont en grande partie justes (je les partage en grande partie), les responsables américains ne peuvent pas rejeter les juntes comme étant malveillantes et incompétentes, puis leur demander des services.
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