Arland

C'est assez fascinant cette volonté de Zelensky de s'accrocher à quelque chose qui n'a jamais existé. Il n'y a jamais eu de projet de dissuasion nucléaire ukrainienne sauf dans les têtes des partis nationalistes au sein de la Rada pour la simple raison que militairement ce stock de 1800 têtes nucléaire et leur vecteurs ne valaient rien pour l'Ukraine. Bien au contraire c'était un immense fardeau pour la jeune et instable Ukraine qui menaçait de l'engloutir et ce n'est pas pour rien que les militaires ukrainiens étaient les premiers à vouloir s'en débarrasser. Une tentative de mettre en place un outil de dissuasion se serait fait au détriment de ce qui restait des forces conventionnelles sans parler des problèmes d'instabilité économiques et politiques en particulier avec les 11 millions de russes en Ukraine en 94. Les têtes nucléaires n'ont eu qu'un seul objectif, politique, soutirer un maximum aux USA et à la Russie à commencer par les moyens de donner un avenir à l'Ukraine comme le combustible fissile pour leurs centrales et qui venait d'un échange contre l'uranium enrichi des ogives avec la Russie ou de grosses aides financières. Cerise sur le gâteau, les ukrainiens s'assuraient que les USA ne leur soient pas hostiles et ils pouvaient gagner du temps avec la Russie car les deux s'entendait sur une chose, il était hors de question que l'Ukraine devienne la 3ème puissance nucléaire (à raison). Ce que Zelensky évite de dire (ou refuse de comprendre). Après, ce que je constate c'est que l'Ukraine, 20 ans après, n'a pas été capable de mettre en place une dissuasion conventionnelle malgré le soutient US et tous les doutes qu'avaient ses dirigeants sur la parole de la Russie ce qui en disait long sur son fonctionnement avant 2014 et donc sa capacité à maintenir un hypothétique outil nucléaire. Ce n'était même pas un traité, juste un mémorandum sans aucune contrainte, bref les russes pouvaient se torcher avec à partir du moment où ni les anglais, ni les USA ne prenaient d'actions directes.

C'était quand même encore la norme dans tous les pays au début du 20ème siècle ce genre de méthode et de vision de la société. Que ce soit les lois d'exception, la propagande outrancière ou la censure généralisée, nous avons eu notre lot aussi. On peut parler des lois scélérates par exemple de notre coté et qui n'ont disparue qu'en 1992. En plus, en période de guerre, la vérité, la liberté et la justice sont toujours les premières perdantes quelque soit le pays. Là encore nous avons, en France, pas mal d'exemples dont des camps d'internement pour les deux conflits mondiaux. Je rajouterai que beaucoup ont cru que les années 90 allaient être la nouvelle norme qui allait aboutir à un monde largement pacifié régit par un ordre mondial établi et maintenu par un état supposément exemplaire. C'était quand même mettre un peu vite de coté toute la complexité et les paradoxes de la nature humaine.

Ce serait vrai si ton garde du corps était exclusivement là pour te protéger. Les bases américaines hors de leur territoire sont, avant toute autre chose, là pour assurer les intérêts vitaux des USA et leur permettre de frapper au plus près leurs adversaires déclarés ou simplement tenir en respect une zone. Déjà, garder la guerre chez les autres, ça n'a pas de prix. Pour ce qui est d'assurer la protection des autochtones derrière c'est juste bonus. Visiblement, beaucoup d'européens n'arrivent toujours pas à comprendre ce point. Trump, en bon marchand de tapis essaye d'avoir le beurre et l'argent du beurre voire le sourire de la crémière en prime si ça se couche rapidement en face. La seule réponse à lui donner serait de lui dire d'aller voir ailleurs et que pendant ce temps là l'UE deviendra indépendante militairement, technologiquement et économiquement des USA et qu'ils auront de fait un nouveau concurrent sur le dos. Je sais, je fantasme ...

https://github.com/deepseek-ai De quoi occuper ta journée.

Que veux-tu, la démocratie c'est comme le mariage, pour le meilleur comme pour pour le pire, les états-uniens devront en assumer les conséquences, en attendant il est là et il va falloir s'adapter (en Europe) et ne pas se contenter du classique "dans 4 ans il ne sera plus là".

En attendant c'est un troll de compétition et qui sais comment faire parler de lui (en bien ou en mal peu importe) dans le monde du buzz infini pour toujours plus attirer l'attention et rester au centre du monde. Il a tellement bien réussit que l'on parle plus de son geste provocateur que de l'ensemble des discours, souvent moins rassurants, qui sont passé lors de cette investiture.

Sur le Lancet, les russes tentent de lui mettre un mode automatique pour pouvoir continuer à suivre la cible en cas de brouillage sur site.

C'est bien comme ça les Russes auront 1 milliard d'indiens à mettre dans la Sibérie (en plus des indonésiens), bon ça risque de finir en république autonome de Sibérie indienne au grand dam des chinois. C'est ça ou ils devront envahir une zone sous-peuplée pour y placer leur peuple d'ici 60 ans.

Au jeu de qui aura le plus de territoires inhabitables, il y aura beaucoup de participants, nous inclus.

Ce discours c'est quand même une mauvaise blague, ils appliquent le manuel Taliban à la lettre en rajoutant même un peu. Bon rendez vous dans 1 an pour faire le bilan de ces fanatiques qui ont, soit disant, vu la lumière...

J'imagine que le petit shrapnel doit être stoppé ou au moins suffisamment ralenti mais pour les plus gros fragments ça ne change rien. Je pense que c'est surtout pour contrer l'effet de souffle qui peut sonner les occupants, provoquer de graves dégâts internes et propulser pas mal de débris de l'environnement et ça on le néglige souvent.

Faut voir aussi la nature du chargement du père noël.

C'est surtout que les USA sont déjà au Groenland que ce soit via leurs installations militaires (port, base aérienne, radars...) ou via les coopérations économiques et culturelles. Ce qu'ils veulent surtout c'est interdire aux chinois et aux russes de mettre le pied sur ce qu'ils considèrent comme leur zone d'influence exclusive et faisant partie de leur glacis de protection au même titre que le Canada ou l'Amérique centrale (tiens ça me fait penser à autre chose...). La disparition progressive et inéluctable de la glace du Groenland couplé à la volonté du gouvernement groenlandais de se lancer dans l'exploitation des ressources minières ainsi disponibles n'a fait qu’exacerber l’appétit et la susceptibilité des états-uniens. On parle de Trump car il vocifère comme un charretier et qu'il est le premier à sérieusement reprendre un sujet qui existe depuis la seconde guerre mondiale mais cette problématique perdurera bien après lui tant que les USA et la Chine seront en compétition pour le leadership mondial. Le réinvestissement économique et militaire danois au Groenland, principalement pour barrer la route à ceux des chinois, n'est qu'une tentative de rassurer l'ogre américain.

Non non, Iceworm était un projet gigantesque qui proposait de construire un "pays" rempli de missiles nucléaires et avec 11 000 militaires US au milieu du Groenland sous la glace, d'ailleurs l'autorisation des danois était déjà bien secondaire. Camp Century n'était qu'un test de petite taille "officiellement de recherche civile" pour tenter de valider le concept. Iceworm dans sa version de base devait occuper 134 000 km² avec une multitude de galeries, de silos et 60 postes de commandement largement éparpillés pour ne pas faciliter la tâche de l'adversaire en cas de frappe. Il faut bien se rendre compte que l'on parle des années 50 où l’ingénierie humaine ne connaissait pas de limites dans la tête des décideurs et des ingénieurs US et ils avaient un outil taillé pour ça avec l'USACE. C'était l'époque de la colonisation spatiale, de l'excavation à coups de bombes nucléaires et du minage de l’Allemagne de l'ouest avec des charges nucléaires. Il suffit de lire la Cycle de Fondation pour se faire une petite idée de la mentalité de l'époque avec la révolution nucléaire. https://usace.contentdm.oclc.org/digital/collection/p266001coll1/id/3968/

A vrai dire, le seul élément fédérateur passerai par une solution politique profonde, c'est à dire une fusion des états européens, et les poules auront des dents d'ici là. Reste la solution chacun pour sa gueule et un mélange de renoncements et de solutions minimalistes.

L'Europe de la défense , on la fait ou on ne la fait pas, il n'y a pas d'entre deux. Soit chacun va dans le même sens et ferme son clapet soit c'est chacun pour sa gueule mais le résultat ne sera jamais le même et il ne faudra pas venir pleurer par la suite.

Pourquoi être inquiet face à un habitude de politique étrangère des USA depuis 150 ans? Juste par ce que c'est Trump et qu'il le balance dans la tronche des panaméens via un réseau social comme un sale gosse ce serait plus sérieux? Leur parents et leurs grands-parents ont déjà un magnifique souvenir des actions US dans leur pays. Maintenant vous parlez toute de suite de guerre, sérieusement, Trump n'a rien d'un guerrier c'est un marchand de tapis et à ce jeu là le Panama est une cible facile pour une petite guerre économique. Ils utilisent le dollars et ils ont une économie essentiellement tournée vers les services et le commerce extérieur largement dominé par les USA. Autant dire que ces derniers peuvent mettre à genoux le petit Panama comme ils l'ont fait face à Noriega qui, pour ceux qui l'on oublié, est mort dans les geôles US après avoir été un outil pratique de Washington dans la région.

Chacun viens tester son matériel et ses doctrines sur le front ukrainien, ce n'est pas encourageant pour la suite...

C'est la tendance du moment amplifié par les réseaux sociaux, émotion à fleur de peau, on s'indigne sur tout, tout de suite, on s'hystérise en groupe, on hurle en groupe... tout ça pour rien.

Un missile intercepté n'implique pas forcement qu'il se volatilise en vol, ça veut juste dire qu'il n'ira pas jusqu'à sa cible initiale. Si la charge explosive est encore opérationnelle, ceux qui sont sur son point de chute vont quand même la sentir passer.

c'est surtout que ça confirme le principe de l'arme, créer un mini séisme sous un bâtiment pour le faire tomber comme un château de cartes (voire faire tomber ceux d'à coté aussi).

Vu comment la dernière c'est faite aplatir en pleine représentation, c'est compréhensible.

Pour avoir vécu 87, 99 et Ciaran l'année dernière en Bretagne c'était déjà très impressionnant niveau dégâts, avec parfois des semaines pour une remise en état du réseau électrique dans les zones les plus isolées. Tout ça dans une région pourtant habituée à ce genre de phénomène, largement pourvue en moyens de sauvetage et de remise en état et rapidement soutenue par les régions voisines. Là où les vents tombent rapidement dans les terres dans des zones comme la Bretagne, Mayotte n'est qu'une île et c'est fait littéralement rouler dessus à pleine puissance tout ça en étant pas du tout préparée, mal équipée, surpeuplée et disposant de constructions trop fragiles (40% des habitations en tôle ondulée). Le plus dur me semble devant eux, du fait de l'isolement de l'île, les premiers secours vont mettre énormément de temps à gérer tout le territoire et si le nombre de victimes est si vaste, la gestion des cadavres va devenir un casse-tête sanitaire et logistique. Le gros défit c'est d'éviter une catastrophe sur la catastrophe avec les famines, épidémies et autres émeutes. La reconstruction je n'en parle pas, c'est déjà épineux dans une zones bien organisée , c'est plusieurs mois voire plusieurs années d'investissement massifs. La misère sera difficile à cacher et on ne pourra pas refaire comme avant.