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L’ESA semble décidée à communiquer largement sur sa sonde Hera mise en orbite ce lundi par une Falcon 9 ( < gros soupirs ! > ). L’engin va aller à la rencontre de l’astéroïde double Didymos, à 195 millions de kms de chez nous, avec 1 objectif principal en tête : observer in situ l’effet qu’à réellement eu sur le long terme l’impacteur Dart en 2022 en percutant la petite lune de l’astèroïde, à savoir Dimorphos. "Hera est chargée de mesurer la taille et la morphologie du cratère formé par l'impact, ainsi que la quantité de mouvement transmis à l'astéroïde." Hera étudiera également la composition chimiques et les caractéristiques physiques (couche superficielle et structure interne) d'un astéroïde binaire, notamment en étudiant le cratère formé par Dart. Au titre des démonstrations technologiques, il y aura le déploiement de CubesSats en maintenant une communication avec eux, ainsi que des revues de techniques de navigation autonome à proximité d'un corps ayant une gravité faible. La mission doit durer 6 mois, avec une arrivée de Hera prévue en 2026.

SpaceX a réalisé des tests en morcelé cette fois, avec un remplissage partiel hier, mais sans aller jusqu’au test d’amorçage des Raptor. Le déluge d’eau a lui été testé cette nuit, en 2 fois, simulant ainsi le décollage avec un déluge d’eau à pleine puissance, puis un re-démarrage quelques minutes plus tard à puissance plus réduite lors du rattrapage du booster par la Tour : Dans les autres informations importantes du jour : - Le FTS est en train d’être installé sur le Starship 30, et a été amorcé sur le Booster 12. - La Texas Commission of Environmental Quality a délivré un permis d’usage du Déluge d’Eau à SpaceX, cette fois possibilité de rejeter des "eaux usées" dans le cadre d’un usage industriel de celui-ci. Pour rappel, les 14 plaintes qui ont été déposées faisant suite au 4ième vol portaient essentiellement sur ce sujet. Ce permis était nécessaire pour que la FAA puisse attribuer la prochaine licence de vol. Une autre autorisation a également été délivrée, celle de la zone d’amerrissage du segment de séparation inter-étage qui sera, comme lors du vol 4, largué avant la ré-entrée atmosphérique, et qui cette fois devrait tomber à peu près là où le booster 4 avait simulé son atterrissage. Il n’y a pas de communication sur d’éventuelles autres notifications qui pourraient être nécessaires. Une assez bonne représentation de ce que sera la "capture" du booster par la tour, à mon avis, même si le déluge d’eau n’a pas été représenté ici. La hauteur de rattrapage semble correspondre, et les vitesses aussi, d’après ce que l’on a vu du mouvement des pinces notamment jusqu’à présent.

Pour le 13 octobre, avec replis possibles les 14 et 15, et à l’exception de la délivrance de la licence de vol, presque toutes les autres annonces ont à présent été faites : - FCC pour les communications via Starlink - Notmar US, Mexique et Australie (pour retour du Starship) - Notam - Fermetures de route et de plage Il manque à présent : - licence FAA - mise en place des FLS - notification d’évacuation de Boca Chica le jour J. Starship est déstacké, en attente de l’autorisation pour mettre en place le FTS. Le Booster est lui déjà équipé du sien. La météo semble par ailleurs superbe sur place pour ce dimanche.

SpaceX officialise le 13 octobre - ce dimanche - comme étant la date de lancement au plus tôt de son 5ième vol... "pending regulatory approval" SpaceX en a profité pour rajouter un garde-fou à sa tentative de récupération : « des systèmes en bon état sur le propulseur et la tour et une commande manuelle du directeur de vol de la mission. Si cette commande n'est pas envoyée avant la fin de la combustion du propulseur, ou si les contrôles de santé automatisés montrent des conditions inacceptables avec Super Heavy ou la tour, le propulseur suivra par défaut une trajectoire qui le mènera à une combustion d'atterrissage et à un amerrissage en douceur dans le golfe du Mexique. »

Une vidéo assez extraordinaire, qui donne à voir le vrai travail d’un pilote d’essai actuel lors d’un vol. C’est Boom Supersonic qui nous fait ce cadeau, avec le responsable en chef des essais qui commente les différents tests menés lors du 4ième vol du XB-1, et les attendus de ceux-ci, avec une vue depuis l’intérieur du cockpit du pilote d’essai tout du long. Encore une fois pour les non-anglophones, traduction automatique en français disponible.

Les éléments du nouveau pas de tir orbital B sont en train d’arriver, et commencent à être assemblés. Et il y a du changement par rapport à la 1ere table orbitale, ce qui est sommes toutes assez logique. - En 1er lieu, le pas de tir semble devoir être mobile, à l’image de celui réalisé à Massey s Range… - La forme devrait également changer, puisqu’il ressemblera pour sa structure principale plus à un cube qu’à un rond. - Il semble également se confirmer qu’il y aura bien une projection d’eau depuis et sur la table elle-même. C’était un besoin relevé dès après le 1er vol de test notamment par E. Musk, mais qui n’avait finalement jamais été mis en place sur le pad orbital A. - Dernier point, également relativement spécifique : les pinces qui assurent le maintien des Raptor et leur libération juste avant décollage apparaissent significativement modifiées, au point qu’il semble difficile d’imaginer qu’il s’agisse encore de systèmes de déconnexion rapide. Cette fonction-là de libération du Booster devrait donc être reprise par ailleurs puisque le système existant sur le pad orbital A n’est manifestement pas repris à l’identique.

Je comprends qu’on l’aime - et moi le premier, puisque j’avais séché l’école le mercredi matin quand il était venu atterrir à l’aéroport d’Aulnat, près de Clermont-Ferrand - , mais c’est comme le SR-71 : une bestiole ultra-pointue qu’une "simple" reconstruction avec de nouveaux matériaux et de nouveaux réacteurs ne suffirait pas à rendre à nouveau opérationnelle aujourd’hui. Nouvelles connaissances, nouvelles technologies, nouveaux paradigmes, nouveau monde. Et c'est bien ainsi.

5ième vol pour le XB-1, d’une durée de 50 minutes, Mach 0,69 (600 km/h) atteint et une altitude d’évolution maximale de 17800 pieds (5400 m). Le système FES a été ré-activé à vitesse maximale. https://boomsupersonic.com/flyby/xb-1-live-blog-flight-test-program Boom Supersonic prévoit toujours de réaliser un vol supersonique avant la fin de cette année, et précise continuer d’être en ligne avec cet objectif. La société compte réaliser encore 5 vols d’essai avant le vol à Mach 1. En attendant, le XB-1 reste sur le devant de la scène, en attendant que son "compère* " le X-59 Quesst de Lookhed Martin réalisé pour le compte de la Nasa débute ses vols à son tour. * aucun lien de parenté entre les 2 appareils, même si certains concepts aérodynamiques se retrouvent sur les 2.

Une alerte Air - Notam - vient également d’être émise pour la même période, ce qui n’en fait toujours pas une certitude. Il semble quand même que la rumeur d’une accélération du traitement du dossier à la FAA possède de vrais fondements, puisqu’E. Musk a remercié dans un tweet le Sénateur Buttigieg (d’être en train) d’aider à accélérer l’obtention de l’approbation. Le Sénateur, démocrate, est le Secrétaire aux Transports dans le gouvernement du Président Biden.

Comme SpaceX s’ennuie en attendant sa licence de vol, la société s’amuse. Ainsi, la société vient d’accrocher 700 tonnes à ses pinces renforcées, histoire de voir si elles supportaient proprement la charge. Cela représente quasiment 200 tonnes de plus que ce que SpaceX avait accroché aux pinces en 2022.

EDIT : grosse erreur de ma part, je corrige Le second vol de certification de la nouvelle Vulcan d’ULA vient de se dérouler, et un propulseur BE-4 GEM 63XL d’un des boosters d’appoint de Blue Origin a décidé de jouer avec les nerfs des 2 compagnies. L’un des BE-4 GEM 63XL a ainsi "perdu" sa tuyère 23 secondes après le décollage, ce qui a donné lieu à une compensation par les BE-4 au forceps de la fusée pour qu’elle reste sur une trajectoire nominale. Au ralenti, on voit bien le moment où cela commence à tanguer, avec la forte compensation de trajectoire jusqu’à l'éjection des 2 boosters d’appoint : Le reste de la mission semble s’être déroulée de façon plus sereine. Le lancement dans sa totalité - allez directement à 2:53:30 - : https://www.youtube.com/live/ZPztD5zwgYY?si=ZE70j0YobDYUsQKg

Après 47 ans de bons et loyaux services, l’instrument scientifique à plasma de Voyager 2 a dû être arrêté, en raison de la baisse progressive d’alimentation en électricité de la sonde. 4 autres instruments scientifiques restent encore opérationnels sur celle-ci.

Un certitude et une grosse rumeur en provenance de Boca Chica : La certitude, c’est le Booster 14, prévu pour le 7ième vol et surtout le tout premier des Starship v2, qui vient de sortir pour aller faire un tour à Massey’s Range : La grosse rumeur, c’est que le 5 ième vol du Starship pourrait avoir lieu sur Octobre. À l’appui de celle-ci, une notification marine (Notmar) qui prévoit un vol au plus tôt le 12 octobre, et qui couvre jusqu’au 19 octobre. Aucune confirmation pour le moment, les Notmar étant généralement émises plus tôt sue les Notifications Air, et bougeant aussi plus régulièrement.

Un petit test intéressant vient d’être mené à McGregor, avec un Raptor qui a fonctionné pendant quasiment 15 minutes ! La version du Raptor n’est pas connue. En parallèle, SpaceX est en train de destacker le S30. Si pour le moment il n’y a aucune information qui circule quant à la date possible d’obtention de la licence de tir - actuellement annoncée pour fin novembre au plus tôt - , des rumeurs font état d’une petite accélération du processus au sein de la FAA. Cela ne présume en rien d’une licence délivrée plus tôt, mais il semble malgré tout y avoir un effort de fait en ce sens.

Chang’e 6 nous régale avec une impressionnante galerie de photos, dont des panoramiques :