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Desty-N

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Tout ce qui a été posté par Desty-N

  1. L'article original, je pense : "Caltech researchers have found evidence of a giant planet tracing a bizarre, highly elongated orbit in the outer solar system. The object, which the researchers have nicknamed Planet Nine, has a mass about 10 times that of Earth and orbits about 20 times farther from the sun on average than does Neptune (which orbits the sun at an average distance of 2.8 billion miles). In fact, it would take this new planet between 10,000 and 20,000 years to make just one full orbit around the sun. (...) " https://www.caltech.edu/news/caltech-researchers-find-evidence-real-ninth-planet-49523 Rappelons que si CalTech jouit d'un retentissement médiatique, il semble que cela fasse plus d'un an que des chercheurs publient sur le sujet : Pas de géantes, certes, mais peut-être des planètes plus massives que la Terre ! C’est ce qu'ont d’annoncé en janvier 2015 les chercheurs de l’Université Complutensede Madrid (Espagne) et de l’université de Cambridge (Grande-Bretagne), dans deux articles publiés dans les "Monthly notices" de la Royal Astronomical Society britannique . Les chercheurs ont étudié 13 objets transneptuniens lointains, des corps froids qui évoluent sur des orbites elliptiques très éloignées du Soleil. Tous ces objets obéissent à deux règles : leur demi grand-axe est d’environ 150 unités astronomiques (UA, une unité astronomique équivaut à la distance Terre-Soleil, soit quelques 150 millions de km) et lorsqu’ils s’approchent au plus près du Soleil (le perihelion), leur orbite a une inclinaison proche de 0 ou 180 degrés par rapport au plan du système solaire. Or, 13 d’entre eux dérogent à la règle. (...) Selon les auteurs des articles, l’explication la plus probable mettrait en scène… au moins deux planètes inconnues ! (...) Problème : aucun modèle de formation planétaire actuel ne permet d’expliquer la présence de tels astres massifs sur des orbites circulaires au-delà de Neptune. Par chance, l’observation des autres systèmes planétaires ouvre de nouvelles perspectives. La découverte en novembre 2014, grâce au radiotélescope européen Alma, d’un disque de planètes en formation s’étendant sur plus de 100 UA autour de l’étoile HL Tauri rend possible l’existence de planètes très éloignées de leur étoile (...) http://www.sciencesetavenir.fr/espace/planetes/20150119.OBS0281/le-retour-de-la-planete-x.html (janvier 2015) Pour relativiser l'agitation actuelle n'oublions que la NASA niait l'existence d'une planète supplémentaire en ... 2014 http://www.sciencesetavenir.fr/espace/20140317.OBS0018/pour-la-nasa-il-n-y-a-pas-de-planete-x.html En même temps, il est vrai que la planète X constitue un sujet médiatique récurrent : http://www.sciencesetavenir.fr/espace/planetes/20121205.OBS1394/niribu-la-menace-de-la-planete-fantome.html et https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan%C3%A8te_X
  2. Problème pour l'OPEP, il manque un (gros) joueur à leur table: la Russie. D'après un rapport ( http://www.opec.org/opec_web/static_files_project/media/downloads/publications/ASB2013.pdf , p. 49) : total des exportations 2012 en milliers de barils : 40 452 barils /jours : 7 557 pour l'Arabie Saoudite n°1, et 5 857 pour la Russie n°2. En rajoutant les Émirats Arabes Unis (2 657), l'Irak (2 423), on obtient un total de 20 862. Soit environ 50% des exportations mondiales. Si les cinq premiers exportateurs mondiaux se concertaient, ils pourraient peser sur les cours. On en revient donc à un de mes leitmotivs: Moscou souffre de la crise actuelle, particulièrement de la chute du prix du baril. Mais Poutine dispose de plusieurs cartes à jouer sur le sujet, à commencer par la concertation avec l'OPEP en général et avec l'Arabie Saoudite en particulier. Pour l'action de l'OPEP seule, je te renvoie à mon post précédent: " Si mes souvenirs s'avèrent exacts depuis les années 70 et les premiers chocs pétroliers, l'Arabie Saoudite jouait au sein de l'OPEP le rôle de principale variable d'ajustement. Possédant les plus grosses réserves et la plus importante production d'hydrocarbures, elle diminuait cette dernière, quand cela s'avérait nécessaire pour empêcher le prix du baril de trop baisser. Problème, les autres membres de l'organisation ne participaient que marginalement à cet effort ... quand ils n'en profitaient pas pour augmenter leurs exportations de pétrole et leurs rentrées de devises! Riyad avait déjà marqué son mécontentement au milieu des années 80 en refusant pour un temps de s'ajuster (ce qui n'avait pas arrangé les affaires d'une URSS manquant désespérément de liquidités, mais non membre de l'OPEP...) Je continue à penser qu'on assiste à une démarche analogue."
  3. Alexis Malgré une économie nettement moins ouverte au système financier mondial, il ne me semble pas que la Chine se trouve à l'abri de difficultés économiques pour autant. Non seulement en ce qui concerne la croissance ( http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20160119-croissance-pib-chine-69-faible-record-25-ans-ralentissement-economique ) , mais aussi pour la monnaie et la bourse ( http://www.courrierinternational.com/article/economie-bourse-pekin-multiplie-les-faux-pas , http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/01/12/comprendre-la-chute-du-yuan-en-3-questions_4846123_4355770.html ) De plus, je persiste à penser que le coté financier ne constitue qu'une facette du problème russe et donc de la solution. Au delà de l'hypothétique défaut d'un gros producteurs d'hydrocarbures comme le Venezuela, il existe des approches diplomatiques: • vis-à-vis de l'OPEP en général et de l'Arabie Saoudite en particulier pour arriver à se concerter sur la production globale de pétrole • vis-à-vis de l'Union Européenne, pour alléger les sanctions. Sur ce point, le cas de l'Iran constitue un exemple à garder à l’œil Une dépêche de Sputnik donne peut-être quelques indices: "La fin de la parité entre les monnaies nationales des monarchies du Golfe et le dollar ne paraît plus improbable alors que les cours du brut dégringolent, et certains analystes voient dans la chute du pétrole la fin inexorable du lien historique du riyal saoudien avec le billet vert. Le lien historique du riyal au dollar rend toutefois l'Arabie saoudite moins vulnérable que d'autres pays du Golfe, on pense notamment à Oman et au Bahreïn. (...) " http://fr.sputniknews.com/economie/20160119/1021064363/golfe-pays-dollars-petrole.html La Russie ne semble donc pas la seule nation qui pourrait voir sa monnaie chahutée. Enfin, je ne peux que me réjouir que tu partages mon opinion : Poutine ne restera pas les bras croisés, en attendant que le vent tourne. Patient oui, passif non.
  4. Tensions au sein de l'OPEP: " (...) L'analyse de Thomas Porcher, économiste spécialiste du pétrole et professeur à la Paris school of business, auteur de l'ouvrage "20 idées reçues sur l'énergie" paru chez De Boeck en 2015. Q: (...) Le prix du baril va-t-il encore baisser durant les prochains mois? R : (...) On peut aller à 20 dollars, voire en-dessous, (...) . Cette baisse (...) s’explique par trois facteurs: l’explosion du pétrole de schiste américain, (...), la chute de la demande et la politique monétaire américaine qui a pesé sur les émergents. L’Inde, par exemple, aurait pu pallier la faible demande chinoise, seulement quand le dollar est fort, les émergents s’endettent en dollars ce qui pèse sur la consommation et donc sur la croissance. Q:L’Arabie Saoudite qui maintient coûte que coûte son niveau de production (...) peut-elle poursuivre encore longtemps cette stratégie (...)? R : (...) Ils ne veulent pas couper leur production pour ne pas perdre de parts de marché (...). La stratégie saoudienne va à l’encontre des intérêts des autres acteurs. En plus, (...) même si cette baisse creuse le déficit budgétaire (...), le pays peut s’appuyer sur des réserves colossales (environ 650 milliards de dollars, Ndlr). C’est la même chose pour les autres pays du Golfe (...) Mais cette stratégie rend la vie impossible aux pays concurrents comme le Venezuela, l’Algérie ou le Nigeria. (...) Ce sont des pays dont environ 90% de leurs exportations sont des hydrocarbures. Le pétrole pour ces pays n’est rentable qu’à partir de 80 voire 120 dollars le baril. (...) Même l’Iran, dont les coûts d’extraction sont aujourd’hui de 20 dollars le baril, va avoir des difficultés. Téhéran va devoir investir dans son appareil productif et le coût d’extraction devrait plutôt se situer autour de 60 dollars dans les mois qui viennent. Mais la Russie et les producteurs de pétrole de schiste aux États-Unis subissent aussi de plein fouet cette stratégie baissière qui ne sert que les Saoudiens. Q: L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a convoqué une réunion extraordinaire le 12 janvier pour essayer de trouver une solution. Sans succès… R : (...) Il faut bien comprendre que le patron, c’est celui qui a le plus de réserves, c’est-à-dire l’Arabie Saoudite. Après, si ces prix se prolongent, il va y avoir un risque de scission au sein de l’Opep. Il y a historiquement un axe Iran/Venezuela contre les pays du Golfe. (...) Les prochaines réunions vont être très tendues. Q:Le Venezuela, l’Algérie, le Nigeria ou même l'Iran peuvent-ils quitter l’Opep? R : C’est possible de sortir de l’Opep, le Gabon ou l’Indonésie l’ont fait, mais (...) que feront-ils de plus une fois dehors? (...) ce sont les Saoudiens qui ont la clé. (...) " http://www.challenges.fr/challenges-soir/20160119.CHA4090/chute-du-prix-du-petrole-pourquoi-l-opep-peut-exploser.html Si mes souvenirs s'avèrent exacts depuis les années 70 et les premiers chocs pétroliers, l'Arabie Saoudite jouait au sein de l'OPEP le rôle de principale variable d'ajustement. Possédant les plus grosses réserves et la plus importante production d'hydrocarbures, elle diminuait cette dernière, quand cela s'avérait nécessaire pour empêcher le prix du baril de trop baisser. Problème, les autres membres de l'organisation ne participaient que marginalement à cet effort ... quand ils n'en profitaient pas pour augmenter leurs exportations de pétrole et leurs rentrées de devises! Riyad avait déjà marqué son mécontentement au milieu des années 80 en refusant pour un temps de s'ajuster (ce qui n'avait pas arrangé les affaires d'une URSS manquant désespérément de liquidités, mais non membre de l'OPEP...) Je continue à penser qu'on assiste à une démarche analogue. En science il existe des outils pour analyser les situations dans lesquelles l'action optimale pour un agent dépend des anticipations qu'il forme sur la décision d'autres agent: la théorie des jeux. Dans ce domaine, j'aime beaucoup la situation où deux joueurs auraient intérêt à coopérer, mais où, en l’absence de communication (ou de confiance) entre eux, chacun risque fortement de trahir l'autr. Il s'agit du dilemme du prisonnier : deux suspects sont arrêtés par la police. Mais les agents n'ont pas assez de preuves pour les inculper, donc ils les interrogent séparément en leur faisant la même offre. « Si tu dénonces ton complice et qu'il ne te dénonce pas, tu seras remis en liberté et l'autre écopera de 10 ans de prison. Si tu le dénonces et lui aussi, vous écoperez tous les deux de 5 ans de prison. Si personne ne se dénonce, vous aurez tous deux 6 mois de prison. » Si les suspects choisissent de se dénoncer mutuellement, ils écoperont dès lors de 5 ans de prison chacun. Or, s'ils étaient tous deux restés silencieux, ils n'auraient écopé que de 6 mois chacun. Ainsi, lorsque chacun poursuit son intérêt individuel, le résultat obtenu n'est pas optimal. Il me semble qu'il existe une analogie: si les principaux producteurs de pétrole se concertaient pour réduire leur production, les prix remontreraient. Mais comment mettre d'accord les pays du Golfe, l'Iran, le Venezuela et des accords majeurs hors OPEP comme la Russie?? Car sésormais, l'Arabie Saoudite ne souhaite plus jouer seule le rôle de l'intervenant altruiste.
  5. Une épine dans le pied et une menace latente, ok. Mais pas un danger vital. Depuis 2006, Martin van Creveld rappelle que la frontière avec le Liban connaît une situation assez calme. À quoi bon souffler sur les braises? Sinon, j'ai toujours autant de mal à cerner Naftali Bennett. D'un coté dirigeant du parti Le Foyer juif, nationaliste et partisan des colonies israéliennes en Palestine. Mais aussi capable d'appeler à une refonte de la politique concernant la Bande de Gaza: "Un « point mort » dans la pensée créative sur la sécurité menace Israël bien plus qu’une impasse diplomatique avec les Palestiniens, a prévenu mardi Naftali Bennett (...) Israël devrait-il accepter l’hypothèse que le Hezbollah était l’ennemi ? L’on disait (...) aux Israéliens que l’Iran était l’ennemi, et que le Hezbollah n’était que son bras armé, a-t-il déclaré. Si cela avait été le cas, il y avait de quoi débattre pour savoir s’il «était bon d’investir tant d’efforts pour nuire aux bras armé tout en accordant l’immunité à l’ennemi lui-même, l’Iran », a-t-il ajouté. Le gratin politique et de la défense doit se demander pourquoi dans (...) les conflits impliquant le Hamas et le Hezbollah, le côté israélien saigne tandis que la « tête de la pieuvre » jouit de l’immunité. Bennett a même suggéré que la politique de blocus de Gaza pourrait être repensée. « N’est-ce pas préférable d’accepter la réalité et notre responsabilité pour deux millions de Gazaouis ? De leur donner des voies via lesquelles améliorer leurs vies, avec une supervision sécuritaire appropriée ? » (...) http://fr.timesofisrael.com/bennett-la-defense-disrael-est-au-point-mort-alors-que-nos-ennemis-sameliorent/ A ce rythme là, il va finir favorable à ce qu'on donne la nationalité israélienne à tous les palestiniens, pourvu qu'on annexe la Cisjordanie !!
  6. "Bernard Cazeneuve a souhaité (...) qu'il y ait des forces d'intervention rapide situées maximum à 20 minutes de distance de n'importe quel point du territoire, lors d'un discours à Saint-Astier (...) Le ministre de l'Intérieur, en déplacement avec la ministre de l'Education nationale (..) sur le thème de la gestion de crise en milieu scolaire, a souhaité que "les forces d'intervention rapide, celles du GIGN (...) , du Raid et de la BRI (...) soient réparties (...) de manière à ce que la totalité du territoire national soit couvert par la présence de ces forces". (...) Le ministre avait déjà annoncé le 11 janvier (...) 4 nouvelles antennes (...) du GIGN, des pelotons d'intervention interrégionaux de gendarmerie (PI2G). (...) à Nantes, Tours, Reims et Mayotte. (...) http://www.challenges.fr/france/20160119.CHA4087/vers-des-forces-d-intervention-tres-rapide-partout-en-france.html 20 minutes de distance OK. Mais avec quel véhicule? 20 minutes par la route ou par les airs, cela peut faire une grosse différence de km (et de coût)
  7. Opinions de Gadi Eizenkot, chef d'état-major de Tsahal, sur les dangers menaçant la sécurité d'Israël, à court-moyen terme: "(...) Eizenkot addressed the Iran deal, (...), saying: "The sanctions relief and the nuclear deal with Iran represent a strategic shift that the IDF will have to tackle over the next decade." "At the end of 2005 the main threat was Iran," Eizenkot continued. "The agreement is a significant change of course for Iran. There are many risks but also opportunities. (...)". I would estimate that over the next five years Iran will make considerable efforts to fulfill its part and get the benefits from that," he said. (...) "Iran manages a war against Israel by means of proxies such as Hezbollah, which today represents the most serious threat to Israel.(...) "The Iranians have so far transfered around a billion dollars each year to Hezbollah and we estimate that this will increase. They also try to transfer tens of millions (...) to Hamas each year."(...) Turning to the wider situation in the Middle East, (...) : "To my understanding, the Sunni-Shi'i conflict and the fighting in Syria will continue for many years.(...) The chief of staff also touched on the wave of terror attacks (...) Looking forward, he emphasized that "terror in Judea and Samaria will continue for many years. "The populations are mixed together, which creates a huge operational challenge," Eizenkot continued.(...) "I think that it's in Israel's interests to be restrained, as well as to maintain security cooperation with the Palestinians as a shared interest. You don't need to be a strategist or an intelligence officer in order to know that this will continue," Eizenkot added. (...) " http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4754609,00.html Actuellement, j'ai du mal à me représenter le Hezbollah comme une menace importante pour Israël. D'abord parce qu'il mobilise une bonne partie de ses troupes en Syrie, et ce depuis plusieurs années. D'autres part, parce que, comme le rappelle l'historien militaire israélien Martin van Creveld, la frontière entre le liban et Israël a atteint « un niveau de calme inédit » ( http://forward.com/opinion/12579/israel-s-war-with-hezbollah-was-not-a-failure-01213/ ), depuis 2006 et la fin des derniers combats israélo-libanais ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_isra%C3%A9lo-libanais_de_2006 ) Je penche pour une situation analogue à celle qui a suivi la guerre du Kippour: après avoir réussi à remporter quelques succès contre Tsahal, l'adversaire rechigne à une nouvelle confrontation, de peur que l'IDF aie appris la leçon, et ne se trouve en mesure de lui infliger une défaite sans appel. Cela m'amène à penser que l'état hébreux ne constitue pas la priorité pour le mouvement de Hassan Nasrallah.
  8. On est d'accord, mais cela signifierait aussi reconnaître à l'Iran une place d'acteur majeur dans la région. Je ne crois pas que les saoudiens l'acceptent. Peut-être dans quelques temps, quand les soldats et les réserves financières de Riyad commenceront à s'amenuiser??
  9. (...) "Le baril d'or noir s'enfonce sous le seuil des 30 dollars, ce qui risque de se traduire par une nouvelle année de récession pour la Russie, a admis le ministre de l'Economie Alexeï Oulioukaïev (...) Dès l'ouverture de la Bourse de Moscou, le dollar a dépassé le seuil des 78 roubles et a atteint 78,93 roubles, se rapprochant de son sommet historique de 80 roubles (...) L'euro a atteint 85,88 roubles, là aussi un pic (...) Le marché boursier, après une ouverture en forte baisse, se stabilisait. L'indice RTS (en dollars) cédait 0,88% vers 09H00 GMT, soit un plongeon de près de 15% au total depuis le début de l'année (...) Les prévisions économiques et le budget sont bâtis sur une prévision de baril à 50 dollars. Si la moyenne sur l'année est de 40 dollars, le produit intérieur brut subira cette année "une petite baisse, moins de 1%", a évalué ce week-end le ministre de l'Économie Alexeï Oulioukaïev, cité par l'agence Interfax. (...)" http://www.lepoint.fr/bourse/russie-le-rouble-chute-avec-le-petrole-18-01-2016-2010869_81.php Problème: je n'ai pas trouvé la dépêche d'Interfax. J'ai cherché des éléments pour approfondir le sujet: "Pour Patrick Artus, directeur de la recherche de Natixis, l'excès d'offre sur la demande de pétrole pourrait maintenir le prix du baril sous les 30 dollars pendant "les deux ou trois années à venir". (...) Du côté des pays producteurs, la chute est si violente et tellement inattendue qu’elle se traduit par une réduction de la demande intérieure toute aussi brutale. Ce qui commence à peser négativement sur les exportations des pays de l’OCDE vers les pays producteurs d’or noir. Hormis les Saoudiens qui peuvent tenir le choc – ils disposent de 750 milliards de dollars de réserve -, les autres pays producteurs comme la Russie, l’Algérie, l’Iran, l’Irak, le Nigeria, le Venezuela, la Colombie et Équateur sont déjà confrontés à de sérieux problèmes budgétaires." http://www.challenges.fr/challenges-soir/20160118.CHA4033/petrole-pourquoi-le-retour-de-l-iran-sur-le-marche-est-inquietant.html Je vois mal le locataire du Kremlin se contenter de faire le gros dos en attendant que le vent tourne, comptant sur sa bonne étoile. Patient oui, passif non.
  10. Même les médias en prennent acte: Sauf erreur de ma part, l'Iran dispose de coûts d'extraction des hydrocarbures assez bas. Même à 25$ le baril, ils doivent gagner de l'argent (comme l'Arabie Saoudite d'ailleurs) Reste à savoir si les sommes qu'ils toucheront suffiront à relancer l'activité du pays et à équilibrer le budget (bis repetita sur ce point : comme l'Arabie Saoudite d'ailleurs)
  11. Bilan avec quelques points assez intéressants : "Affaibli par l’effondrement du cours du pétrole, déstabilisé par le retour en force de l’Iran (...) , le royaume affronte une double tempête, économique et géopolitique. Et ses alliés avec lui. (...) L’annonce d’un budget très déficitaire fin décembre est le symbole des turbulences économiques qui frappent le royaume. L’effondrement du cours du pétrole a bousculé ses équilibres financiers. « En 2015, les autorités saoudiennes ont dû décaisser 10 milliards de dollars par mois (...) », explique un diplomate occidental. (...) A court et moyen termes, l’Arabie peut faire face. Sa capacité d’endettement est quasiment illimitée et, surtout, la SAMA, la banque centrale saoudienne, dispose (...) d’environ 700 milliards de dollars. Anticipant la tempête (...), « l’Arabie a rapatrié ces derniers mois plus de 83 milliards de dollars (...) », précise François-Aïssa Touazi, cofondateur du think tank (...). Mais les nuages s’amoncellent (...) La baisse de la croissance chinoise aura elle aussi un impact négatif (...) , car, en 2014, la Chine est passée devant les Etats-Unis en tant que premier fournisseur et premier client de l’Arabie saoudite. (...) En 2015, c’est tout l’environnement géopolitique du royaume qui a basculé. « Les dirigeants saoudiens sont tétanisés par le retour (...) de l’Iran (...)», expliquait François Hollande (...) après sa visite dans le Golfe. (...), Riyad voit la main (...) des Iraniens partout au Moyen-Orient. Accusant Téhéran de soutenir les rebelles houthis au Yémen, il s’est lancé dans une guerre pour remettre au pouvoir (...) Abd Rabbo Mansour Hadi. Un conflit qui coûte (...) 1 milliard de dollars par mois. Fidèle allié, Paris (...) fournit images satellitaires et renseignements sur des cibles au sol. « Les Saoudiens se sont engagés dans une guerre qui n’est pas gagnable, analyse un consultant militaire qui travaille avec l’Arabie. Le Yémen, c’est comme l’Afghanistan, c’est un bourbier. » (...) Officiellement, tout le monde soutient l’Arabie, membre de la coalition en Syrie, mais des diplomates de certains pays arabes, comme l'Égypte ou la Jordanie, ne cachent pas leur inquiétude. (...) « Il ne faut pas exacerber la tension entre chiites et sunnites, il faut être prudent », nous confie un diplomate égyptien. La prochaine visite du président iranien Hassan Rohani à Paris, les 27 et 28 janvier, permettra peut-être à la France de jouer les bons offices entre Téhéran et Riyad. Mais François Hollande a-t-il envie de froisser (...) l’Arabie saoudite ?" http://www.challenges.fr/monde/moyen-orient/20160114.CHA3934/l-arabie-saoudite-face-a-ses-demons.html Il ne manquerait plus que Riyad doive négocier une solution sur le Yémen avec Téhéran ...
  12. "Le lanceur Vega a réussi ses épreuves de qualification Entre 2012 et 2015, le jeune lanceur Vega a suivi une série d'épreuves, dans le cadre du programme de démonstration Verta. Au cours de cinq vols, qui furent autant de tests, comme celui de l'IXV, démonstrateur de rentrée atmosphérique contrôlée, Vega a prouvé ses capacités et aussi montré des défauts de jeunesse, qui ont pu être corrigés. Arianespace peut maintenant démarrer la phase d’exploitation avec un bon lanceur pour les satellites institutionnels européens de 1.500 kg, un créneau dont l'entreprise était absente. (...) Ce programme a démontré qu'une cadence de lancements de trois tirs par an ne posait pas de problème particulier de production industrielle des différents éléments du lanceur." http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-lanceur-vega-reussi-epreuves-qualification-61168/ En toile de fond, il y a toujours la thématique de la production et donc des coûts de fabrication. Se servir d'un lanceur réutilisable implique d'abaisser la cadence des fournisseurs. Leurs investissements risquent d'en souffrir ... Sauf si on assiste en parallèle à une augmentation du nombre total de lancements.
  13. L'Express est très explicite sur ce point: "(...) c'est déjà le cas pour les demandeurs en provenance des Balkans qui ont peu de chances d'obtenir l'asile. L'Albanie, la Bosnie, le Kosovo, la Macédoine, le Monténégro et la Serbie ont été placés dans la liste des pays dits sûrs et leurs ressortissants n'ont donc qu'une perspective très faible de pouvoir s'installer en Allemagne. Berlin souhaiterait ajouter le Maroc et l'Algérie à cette liste. Le nombre de demandeurs d'asile algériens en Allemagne était de 2.296 personnes en décembre, contre 847 en juin tandis que les demandeurs marocains étaient 2.896 contre 368 sur les mêmes périodes, selon le ministère de l'Intérieur. (...) " http://www.lexpress.fr/actualite/monde/allemagne-des-centres-specifiques-de-rapatriement-pour-algeriens-et-marocains_1754438.html Il n'y a pas de traitement de défaveur vis-à-vis des maghrébins. Maintenant, je me demande comment Berlin va opérer les expulsions? Visiblement, les individus concernés ne comptent pas partir d'eux-même...
  14. Si on trouve comment vivre 10 000 ans, il y a tout de même des chances pour qu'on aie aussi avancé dans le domaine des sources d'énergie quasi illimité, type réacteur à fusion. Et avec un peu de chance, on aura aussi progressé en ce qui concerne les moyens de propulsion. Par exemple, on sait déjà qu'il existe une solution des équations d'Einstein qui pourrait ÉVENTUELLEMENT rendre possible un voyage supraluminique : la métrique d'Alcubierre ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Métrique_d'Alcubierre ) . Elle implique une déformation en forme de « vague » de l'espace-temps, qui se contracterait dans une direction et se dilaterait dans l'autre. Les calculs actuels impliquent une gigantesque quantité énergie, mais elle décroit peu-à-peu ( http://www.space.com/17628-warp-drive-possible-interstellar-spaceflight.html ) Il ne semble donc pas déraisonnable d'estimer que les avancées scientifiques et techniques à venir rendraient la chose envisageable. Plus généralement, je pense que la construction d'un vaisseau de colonisation passerait par l'utilisation de technologies éprouvées. Autant les développer lors de l'exploration du système solaire. La propulsion ionique suit ce chemin. Réussir à exploiter les ressources minières des astéroïdes, constituerait un pas supplémentaire dans la bonne direction. Si dans les prochaines décennies, on assiste à l'installation d'avant-postes sur d'autres planètes et lunes proches, cela permettra de faire le tri et de valider les méthodes les plus intéressantes. Mais, à mon avis, ce n'est pas gagné: on a déjà du mal à maintenir quelques milliers de personnes en Antarctique au delà d'un an chacune, alors que le Pôle Sud reste beaucoup plus accessible et "facile à vivre" que la plupart des corps du système solaire...
  15. Désolé si déjà mis, mais très intéressant: Avec une croissance au plus bas (...) , de nombreux secteurs de l'économie chinoise sont aujourd’hui significativement fragilisés. Quant au secteur spatial, (...), il s’en sort mieux que les autres. (...) Preuve de ce dynamisme, en 2016 la Chine parie sur un total de 20 lancements. L'un d'eux sera une mission habitée – Shenzhou-11 –, alors que la dernière du genre, avec trois taïkonautes à bord de Shenzhou-10, remonte à 2013. L'équipage rejoindra cette fois un nouveau module habitable, Tiangong-2, qui sera plus fonctionnel et plus ergonomique que le précédent (Tiangong-1). Deux nouveaux lanceurs, les Longue Marche 5 et 7, réaliseront leur premier vol d'essai et de démonstration. (...) Enfin, la Chine lancera également deux nouveaux satellites Beidou de son système de radionavigation et de positionnement par satellites concurrent des programmes existants (GPS américain, Glonass russe et Galileo européen) et un nouveau satellite d’observation de la Terre de haute résolution (Gaofen 3). Enfin, la Chine, après avoir construit le satellite de communication Belarus Sat1 pour le compte de la Biélorussie, en assurera le lancement. (...) http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-spatial-chinois-2016-20-tirs-3-taikonautes-2-lanceurs-1-module-orbital-61182/ Voici quelques temps j'avais exprimé la crainte d'une attrition des compétences chinoises en matière de vol habité, faute de lancements réguliers pour maintenir et améliorer le savoir-faire. Pékin semble vouloir y remédier.
  16. D'abord merci de vos réponses, très complètes et complémentaires. Il va me falloir un peu de temps pour les assimiler. Juste une précision: quand j'écris "Poutine ne restera pas les bras croisés", je ne pense pas obligatoirement à une opération de déstabilisation de grande ampleur. Avant tout, car je ne vois qu'un pays qui cumule une importante production de pétrole et une grande fragilité : le Venezuela. Les autres produisent trop par rapport à la consommation mondiale d'hydrocarbure (Ex :Algérie) ou s'avèrent trop solides (Ex: Russie ...) Cependant, il existe plus d'une manière d'agir vis-à-vis de Caracas. Par exemple en ne l'aidant pas. Moscou possède d'importantes réserves de liquidités. Boule75 a expliqué le peu d’intérêt qu'il y avait à les utiliser en interne, mais d'autres pays s'avérer heureux de bénéficier de prêts moyennant contrepartie (par ex: une basse russe sur la côte vénézuélienne) Et il ne s'agit là que d'un aperçu d'une des solutions existantes. Depuis hier, j'envisage aussi que Poutine aie recours à des solutions plus diplomatiques, comme un modus vivendi avec l'Opep, voire une adhésion. Le président de la Fédération de Russie n'est pas un imbécile, mais je ne l'imagine pas non plus rester passif devant la situation actuelle, plutôt difficile pour son pays. Il agira. J'essaie juste de cerner toutes les options qui s'offrent à lui, afin d'améliorer mes chances de tâcher de deviner ses prochaines actions (on peut rêver ...)
  17. Merci pour ces précisions. Peut-être que les convictions de l'auteure des propos (député verte) influent sur son jugement ? Dans l'article du Monde, l'estimation du nombre de sans-papiers outre-Rhin m'a frappé: plusieurs centaines de milliers, du même ordre de grandeur qu'en France. Cela constitue-t-il une découverte pour l'Allemagne, ou bien as-tu déjà vu passer des articles sur le sujet? En tout cas, si ces chiffres s'avèrent exacts, ils m'amèneraient à nouveau à relativiser l' "exemplarité du modèle allemand" ...
  18. Insolite : "Et je remets le son !" Après le récent essai d'une bombe à hydrogène en Corée du Nord, la Corée du Sud a décidé de réactiver son impressionnant mur d'enceintes, atteignant 10 mètres de haut. Lors des précédents épisodes de tension entre les deux pays, ce dispositif permettait en effet d'envoyer des messages de propagande et autres bulletins météo ou d'information en direction des soldats nord-coréens. (...) Mais nouveauté de la compilation 2016, elle comprend des tubes de la K-Pop (pour Korean Pop), (...)qui colle peu avec le régime de Kim Jong-un. Avec un tel niveau musical, la convention de Genève ne devrait cependant pas tarder à être mise à jour pour que la K-Pop rejoigne les bombes au phosphore et autres mines antipersonnelles dans la liste des armes interdites !" http://www.usinenouvelle.com/article/l-industrie-c-est-fou-la-k-pop-l-arme-fatale-de-la-coree-du-sud-face-a-son-voisin-du-nord.N373439#xtor=EPR-9 On lance une pétition sur le sujet? :-)
  19. Téhéran y croit: L'accord sur le nucléaire iranien entre Téhéran et les grandes puissances devrait entrer en vigueur au plus tard dimanche, (...) "L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) doit rendre son rapport vendredi" pour confirmer que l'Iran a tenu ses engagements, a déclaré Abbas Araghchi, cité par l'agence officielle Irna et le site de la télévision d'Etat. Et "vendredi, samedi ou dimanche (...) nous annoncerons l'entrée en application de l'accord nucléaire", a-t-il ajouté. A Washington, John Kerry, principal artisan de l'accord historique de Vienne le 14 juillet dernier, a confirmé que "le jour de la mise en oeuvre est pour très bientôt (...) ". L'AIEA, qui contrôle les agissements de l'Iran, n'a pas confirmé de date. D'après l'Iranien Araghchi, un "communiqué commun" sera publié par son ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif et la chef de la diplomatie de l'Union européenne Federica Mogherini au nom des puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) pour annoncer le jour de l'entrée en vigueur de l'accord. (...) L'accord de Vienne, (...), doit garantir que la République islamique chiite ne se dote pas de la bombe atomique, en échange d'une levée progressive et contrôlée des sanctions internationales. (...) Téhéran a déjà réduit le nombre de ses centrifugeuses et convoyé à l'étranger la quasi totalité de son stock d'uranium faiblement enrichi. L'Iran doit encore enlever dans les prochains jours le coeur du réacteur (...) d'Arak, une étape nécessaire pour que l'accord s'applique (...) M. Araghchi a ajouté que la tâche de redessiner le réacteur d'Arak reviendrait à une société iranienne. Jusque-là, les responsables iraniens affirmaient que l'Iran, la Chine et les Etats-Unis allaient coopérer sur ce dossier. "Le contrat sera signé avec société iranienne, qui sera chargée de moderniser le réacteur", a déclaré M. Araghchi. "Si les pays étrangers nous aident tant mieux, sinon nous ne les attendrons pas". L'Iran a accepté de modifier le réacteur de recherche d'Arak pour qu'il produise une quantité moins importante de plutonium, (...), donnant ainsi des garanties à la communauté internationale. (...) http://www.lepoint.fr/monde/l-iran-prevoit-l-entree-en-vigueur-de-l-accord-nucleaire-samedi-ou-dimanche-13-01-2016-2009528_24.php Si l'accord entrait en vigueur avant les élections législatives iraniennes de fin février 2016, cela donnerait un coup de pouce aux réformateurs.
  20. Annonce officielle: "(...) Le gouvernement de Dmitri Medvedev a annoncé, ce mercredi 13 janvier, une réduction de son budget pour 2016 de l'ordre de 10 %. (...) . Le président du gouvernement russe a justifié ces mesures drastiques d'austérité par le risque d'une crise financière d'une ampleur égale à celle de 1998, qui avait été marquée par une dévaluation brutale du rouble et un défaut sur la dette, suite à la crise économique asiatique de 1997 qui avait entraîné un ralentissement mondial (...) L'effondrement que connaissent les cours du pétrole en ce début d'année 2016 a (...) changé la donne pour la Russie, qui tire des hydrocarbures un quart de ses revenus, 70 % de ses exportations et la moitié de son budget. Le gouvernement tablait (...) cette année, [sur] 2 % de croissance, suite à la profonde récession qui a secoué le pays l'année passée, avec (...) une contraction du PIB estimée (...) à 3,7 % (...), et une chute libre du rouble pénalisant le pouvoir d'achat et la consommation. La monnaie nationale tombait ce mardi 12 janvier à son niveau le plus bas, (...) depuis décembre 2014. (...) « Nous devons prendre des mesures réfléchies pour adapter notre budget à la nouvelle réalité », a expliqué Anton Silouanov, le ministre des Finances. Confirmant des informations parues ces derniers jours dans la presse russe, le ministre a indiqué que chaque ministre devrait lui présenter un plan de réduction des dépenses de 10 % (...) Les ministres auraient jusqu'à vendredi, d'après le quotidien économique Vedomosti (...) Selon le même quotidien, les coupes budgétaires ne devraient pas concerner les salaires des fonctionnaires ni les soldes des militaires. Ces rectificatifs budgétaires représentent environ 500 milliards de roubles (soit 6 milliards d'euros), a précisé le ministre (...) Celui-ci a également souligné que le gouvernement œuvrait à la recherche de nouvelles rentrées de fonds publics, notamment par le biais des ventes de participations dans des entreprises publiques, qui pourraient rapporter (...) 1.000 milliards de roubles (...) en 2 ans. Le budget 2016 avait également prévu un déficit de 3 % du PIB, seuil en dessous duquel, selon le président Vladimir Poutine, « l'indépendance financière » du pays ne peut être garantie. Anton Silouanov a indiqué que, si le déficit avait pu être contenu à 2,6 % l'an dernier, 2016 s'annonçait plus difficile. Ces difficultés économiques interviennent quelques mois avant les prochaines élections législatives, qui doivent se tenir en septembre, alors que l'intervention militaire du pays en Syrie est estimée à un coût de plusieurs millions de dollars par jour. Les sanctions économiques européennes prises (...) dans le cadre de la crise ukrainienne ont participé à la récession qui a touché le pays l'an passé. Mais c'est surtout l'ère des prix historiquement bas de l'or noir qui enfonce le pays dans une récession durable, ère que le ministre de l'Économie, Alexeï Oulioukaïev, annonce « très longue ». http://www.latribune.fr/economie/international/la-russie-reduit-son-budget-de-10-pour-s-adapter-a-la-chute-du-prix-du-petrole-542485.html J'ai vérifié, la source est une dépèche AFP, donc à priori digne de foi : http://www.afp.com/fr/info/russie-le-gouvernement-confirme-de-nouvelles-coupes-des-depenses-budgetaires Il y a un point qui m'échappe: je pensais que la Russie disposait d'importantes réserves de liquidités: http://www.bloomberg.com/quote/RUREFEG:IND Dans ce cas, pourquoi n'y fait-elle pas appel, plutôt que de recourir à des mesures d'austérité aussi importantes? Faut-il y voir un lien avec la déclaration de Poutine comme quoi un déficit de plus de 3% mettrait à mal l'indépendance financière du pays? Pour le reste, l'article conforte mon analyse. Pour sortir de la récession, le Kremlin doit rester attentif à deux facteurs : les sanctions occidentales et le prix du baril. Je ne crois toujours pas que Poutine restera les bras croisés, en attendant que le vent tourne.
  21. Ce n'est pas pour demain, mais voilà qui devrait aller dans ce sens: "C’est un petit objet géométrique gris et rugueux, qui tient dans la main. Cette maquette miniature de vaisseau spatial n’aurait rien d’extraordinaire, si elle n’avait été imprimée en 3D à base de poudres métalliques venues de l’espace. Plus exactement, d’un astéroïde tombé en Argentine il y a quelques millions d’années. (...) "Tout ce que nous avons sur cette planète, les matières premières, l’énergie, l’eau, l’air respirable manque dans l’espace. Si nous pouvions produire tout cela sur place, cela faciliterait la conquête de l’espace. (...)" Planetary Resources a pour ambition d’être parmi les précurseurs de la fabrication et du stockage dans l’espace des mélanges de gaz destinés à la consommation humaine ou à alimenter en énergie (notamment en hydrogène, carburant pour fusées) les engins qui parcourront ces contrées. Mais aussi des pièces métalliques nécessaires aux infrastructures ou à la maintenance. Comment ? "En collectant ces métaux présents en abondance dans des dizaines de milliards d’astéroïdes, en les chauffant pour les faire fondre et les transformer en particules (poudres métalliques), puis en utilisant l’impression 3D", explique le PDG de Planetary Resources. D’autant plus qu’un même astéroïde contient à la fois les gaz utiles, comme l’hydrogène et l’oxygène, et les métaux nécessaires. A partir d’une même mine, "nous pouvons donc fabriquer le carburant et la cuve", (...) http://www.usinenouvelle.com/article/planetary-resources-devoile-un-objet-imprime-en-3d-a-base-de-metaux-de-l-espace.N373259#xtor=EPR-9 Plus d'infos : http://www.engadget.com/video/519396020/ À mon sens, il faudrait tout de même une grosse source d'énergie initiale (réacteur à fusion?), mais la démarche de Planetary Ressources reste intéressante.
  22. Il semble que même Le Monde se mette à jeter un regard critique sur la RFA: (...) Craignant que la population ne se retourne aussi brutalement contre les réfugiés qu’elle ne s’était montrée accueillante à leur égard quelques mois plus tôt, les dirigeants politiques chrétiens-démocrates (CDU) et sociaux-démocrates (SPD) rivalisent d’initiatives pour prouver qu’ils maîtrisent la situation. (...) Ce que veulent une grande majorité d’Allemands, c’est que les flux de réfugiés syriens ralentissent pour permettre à ceux qui sont sur place de s’intégrer (...) Volontairement ou non, les chrétiens-sociaux (CSU) bavarois ont tendu un piège redoutable à Angela Merkel. Sous leur pression, celle-ci a dû s’engager à réduire le nombre de réfugiés (...) Certes (...) la chancelière s’est bien gardée de fixer une échéance. Néanmoins, dans l’esprit des électeurs, (...) si, en 2016, l’Allemagne continue de recevoir environ entre 3 000 et 4 000 réfugiés par jour, soit (...) un million sur l’année, Angela Merkel apparaîtra comme (...) incapable de gérer ce dossier (...) Pourtant, que s’est-il passé exactement à Cologne ? (...) Une grande majorité des agresseurs supposés proviennent d’Afrique du Nord, essentiellement du Maroc mais également d’Algérie. (...). Alors que l’opprobre est jeté sur les réfugiés généralement syriens ou afghans, les violences de Cologne montrent à l’Allemagne une réalité qu’elle ne veut pas voir. Ce pays abrite de très nombreux sans-papiers ou des personnes vivant sous plusieurs identités, comme l’auteur de l’attaque contre un commissariat de la Goutte d’Or à Paris le 7 janvier (...) . « Contrairement à la France qui reconnaît ce phénomène de sans-papiers et en débat depuis plusieurs années, ce thème est tabou en Allemagne. Convaincus de l’efficacité de leur administration, les Allemands font mine de croire que les déboutés du droit d’asile rentrent chez eux. Mais en fait, soit ils ne repartent pas, soit ils reviennent » constate la députée verte Franziska Brantner, (...) Ces sans-papiers qui seraient entre 300 000 et 400 000 (...) – des chiffres comparables à ceux avancés en France – sont les grands absents du débat public, sans doute parce que leur présence témoigne de dysfonctionnements de l’administration (...) Or une partie de ces sans-papiers sont bel et bien organisés. S’il ne semble pas que les attaques du 31 décembre aient été réellement planifiées dans le but de traumatiser l’Allemagne, un certain nombre d’entre elles ont été coordonnées (...) par le biais de réseaux sociaux. Début janvier, la police de Rhénanie-du-Nord a reconnu enquêter sur des réseaux mafieux marocains. Dans d’autres régions d’Allemagne, la police évoque (...) une coopération entre trois réseaux mafieux : les Marocains, les Ghanéens et les Gambiens. (...) Si ces violences de la Saint-Sylvestre ont à ce point choqué les Allemands, c’est également parce qu’elles leur font prendre conscience des mauvais côtés de la mondialisation. Jusqu’à présent, celle-ci se limitait à exporter des biens industriels dans le monde entier, à engranger des excédents commerciaux et pour ceux qui ont la chance de travailler dans une des entreprises concernées, de toucher des primes de plusieurs milliers d’euros en fin d’année. (...) Avec la Syrie, les Allemands découvrent que « tout conflit quelque part dans le monde peut devenir notre conflit », (...) résume désormais Angela Merkel. Une démonstration qu’est venu tragiquement confirmer l’attentat commis à Istanbul le 12 janvier (...) http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/13/les-violences-de-cologne-revelent-la-face-cachee-de-l-immigration-allemande_4846239_3214.html Tout cela ne me rassure pas. Si l'auteur a raison, alors il existe déjà outre-Rhin des réseaux plus ou moins en marge de la société, pour les sans-papiers. Apparemment une partie d'entre eux a basculé dans la criminalité organisée. Un million de réfugiés constituent pour eux une proie de rêve et un occasion en or de monter en puissance ... Heureusement qu' Angela est la conscience de l'Europe...
  23. Merci pour ta réponse Alexis. Même si ses réserves de change augmentent, il semble cependant que le PIB russe aie baissé de 4% en 2015 ( http://investir.lesechos.fr/marches/actualites/enquete-le-pib-russe-vu-en-baisse-de-3-8-en-2015-et-de-0-3-en-2016-1515953.php avec Reuters) Je persiste à penser que l'économie russe souffre des sanctions occidentales et de la baisse du prix du pétrole. En ce qui concerne le second point, j'ai lu que la banque centrale russe prévoyait PIB une chute de plus de 2%. si les cours du pétrole restent à 40 dollars toute l'année 2016. ( http://prixdubaril.com/news-petrole/61656-russie-record-de-la-production-de-petro.html ) Je m'interroge sur les coûts d'extraction, la valeur (moyenne) à partir de laquelle, les compagnies gagnent de l'argent sur les gisements dépendant de Moscou Tout ce que j'ai trouvé, c'est un article de sputniknews : " (...)les gisements russes sont situés à une grande profondeur dans des régions au climat rigoureux. Cela (...) augmente le coût de production. (...) " http://fr.sputniknews.com/economie/20150922/1018317380.html Par contre je trouve intéressante l'information comme quoi "L'OPEP (...) a appelé à maintes reprises la Russie, la Norvège et le Mexique à adhérer au cartel." Jusqu'ici, je creusais plutôt du coté de la déstabilisation des gros producteurs les plus fragiles, mais la carte diplomatique pourrait s'avérer intéressante également.
  24. L'Europe se mobilise aussi : "Devant le nombre croissant de petits et très petits satellites à lancer, des projets de lanceurs aéroportés légers sont à l'étude. C'est le cas en Europe où le système Altair, coordonné par l'Onera, prévoit un largage depuis un avion sans pilote. Le projet est loin de la finalisation mais Nicolas Bérend, chef de projet, nous en dévoile les grandes lignes. (...) « Altaïr s’inscrit dans la droite ligne des travaux (...) sur le concept de lancement aéroporté par porteur automatique » nous explique Nicolas Bérend, (...), « nous allons pouvoir continuer ces travaux pour faire mûrir ce concept de système de lancement dans un contexte européen avec différents partenaires, dont des industriels ». D’une durée de 36 mois, il est « destiné à démontrer la faisabilité industrielle d’un système de lancement à faible coût de petits satellites et son intérêt économique ». Doté d’un budget de 4 millions d’euros, dont 3,5 millions sont financés par la Commission européenne et 0,5 million par la Suisse, ce projet fait intervenir huit partenaires de six pays et va concerner une trentaine de personnes.(...) Altaïr s’appuie sur une solution visant le lancement de satellites de 50 à 150 kg sur des orbites basses situées entre 400 et 1.000 km d’altitude.(...) Pour optimiser les performances (...) « à l’exception des turboréacteurs, le porteur ne sera pas dérivé d’un avion existant, (...) ». Ainsi (...), « l’architecture d’ensemble du véhicule va être optimisée et conçue spécifiquement pour les besoins de la mission ». (...) « la conception d'un nouveau porteur va permettre de réaliser le largage exactement comme l'impose la mission ». Le point de largage du lanceur se situera entre « 10 et 15 km d’altitude en subsonique, à la vitesse de Mach 0,6 et 0,8, et très vraisemblablement à pente positive plutôt élevée (de l’ordre de 40 à 45 °) ». Ces valeurs découlent de travaux précédents qui montrent que l’optimisation de la trajectoire du lanceur permet d'augmenter la charge utile (...). De plus, l'option d'un tir du lanceur avec une pente importante se traduit par un gain de masse. En effet, sur son début de trajectoire (...), « pas besoin d’effectuer une mise en pente et donc pas besoin de voilure ». Concernant la propulsion (...), le choix s’est porté sur une propulsion hybride moins polluante (...) un « comburant (...) liquide (eau oxygénée, considérée comme un ergol vert) et un carburant solide ».(...)" http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/onera-altair-lanceur-spatial-aeroporte-europeen-projet-61084/
  25. Petit complément d'info : "Ils auraient une portée de 1 700 kilomètres et seraient entreposés dans une nouvelle base souterraine. Ces missiles balistiques, Emad notamment, font grand bruit en Iran, et donc dans le monde et surtout à Washington, depuis que les images diffusées par Irib, la télévision d'État, ont dévoilé la présence de cet entrepôt jusqu'ici inconnu. (...) Sur fond de tension avec les États-Unis (...) on y voit (...) le président du Parlement Ali Larijani en train de tranquillement visiter cette base souterraine non localisée. Pour rappel, l'Iran avait effectué au moins un essai réussi de ce type de missile en octobre et, selon des experts de l'ONU, cela constituait une violation d'une résolution datant de 2010 interdisant l'utilisation par l'Iran de missiles balistiques de peur qu'ils ne soient dotés d'une tête nucléaire. (...) " http://www.ouest-france.fr/monde/iran/liran-devoile-un-nouvel-entrepot-de-missiles-balistiques-3955592 Sauf erreur de ma part, on trouve au parlement iranien une majorité de conservateurs, opposés à l’apaisement avec l'occident. Si le président de l'assemblée partage leur opinion, alors on peut envisager une provocation de sa part, pour compliquer la tâche de Rohani. Les prochaines élections législatives, le 26 février 2016 ( https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_iraniennes_de_2016 ) pourraient changer la donne. Sauf si les USA font du zèle : "Le gouvernement américain préparerait de nouvelles sanctions à l’encontre d’individus et de sociétés liés au programme de missiles balistiques de l’Iran, révèle mercredi 30 décembre The Wall Street Journal. (...) Dans le cadre de l’accord international conclu le 14 juillet à Vienne pour encadrer le programme nucléaire iranien, le Trésor américain a conservé un droit d’action contre toute entité soupçonnée d’avoir participé au développement de missiles. De telles mesures risquent d’être mal perçues en Iran. (...) " http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/12/31/des-sanctions-americaines-a-l-etude-contre-le-programme-iranien-de-missiles-balistiques_4839969_3218.html Pour rappel, il y a moins de 1 600 km entre Téhéran et Jérusalem et moins de 1 300 entre Téhéran et Ryiad. Par contre le traité ABM, sur les missiles balistiques ne concernait que les USA et l'URSS. De plus, W. Bush l'a dénoncé en 2001 ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_ABM et https://en.wikipedia.org/wiki/Anti-Ballistic_Missile_Treaty#US_withdrawal ) Je n'ai pas trouvé d'autres textes sur le sujet. Peut-être des résolutions de l'ONU?
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