Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Rafale67

Members
  • Compteur de contenus

    35
  • Inscription

  • Dernière visite

Réputation sur la communauté

38 Excellent

Profile Information

  • Pays
    France

Visiteurs récents du profil

Le bloc de visiteurs récents est désactivé et il n’est pas visible pour les autres utilisateurs.

  1. vues sympas de MILAN avant qu'ils ne partent en Ukraine avec la 155e brigade. On parle sans cesse de complémenter le MMP avec une arme plus "low cost" et surtout d'en développer une spécifiquement (qui dit couts de développement => loin d'être low cost infine...). Je suis un partisan d'une relance de production du MILAN (ou d'en acheter en Inde où il est encore produit, en offset de contrats par exemple) : surtout dans un rôle anti-structure il fait très bien l'affaire. Et de disposer de stocks de matériel même "ancien" n'est peut être pas une mauvaise idée... Je vois un intérêt tout particulier monté sur tourelles (rétrovit VBCI, Griffon etc à l'image des SS11 sur AMX13!) pour donner une capacité d'appui direct non négligeable et a un coût dérisoire par rapport à un MMP.
  2. Je rêve aussi d'un tel bullpup.... On peut rêver qu'il y ait une nouvelle compétition "AIF": car seul 117.000 HK-416F ont été commandés. Sur 205.000 soldats tous n'ont certes pas besoin au quotidien d'un fusil d'assaut ou servent d'autres armes, mais si on y ajoute la réserve appelée à monter en effectif, voir la gendarmerie nationale ou d'éléments de police, voir un peu de stock (pardon pour le gros mot...), il reste clairement des FAMAS et autres a remplacer : le besoin en fusils d'assaut modernes supplémentaires dépasse les 150.000 pièces supplémentaires...
  3. Rafale67

    Armée belge

    concerne aussi la discussion "Appui feu au service de l’infanterie", je poursuis là quand même sur la question pour le LGI : pourquoi pas bien que demeure critiqué. Le Mk2 améliore la visée mais les munitions et le système demeurent le même : sa sensibilité au conditions météos n'est donc pas modifiée... La question est plus l'"ORBAT" et où placer le mortier 81mm : il y aurait plus d'intérêt a ce qu'il complète et non remplace dans l'ordre de bataille le mortier de 60mm (60mm aux compagnies d'infanteries, 81mm au sein d'une section/compagnie d'appui au niveau du bataillon/régiment avec en plus ou non des Mo120) En effet, c'est une réelle spécificité française et pas forcément une des meilleure que d'avoir des 81mm en propre dans les compagnies d'infanteries A ma connaissance, seule les compagnies d'inf. d'italiennes ont aussi des 81 mm dans leur section d'appui (et même du 60mm dans leurs sections, soit 3x Mo60 + 2à3xMo81 / compagnie d'infanterie !) Partout ailleurs il y a des mortiers de 60mm ou solution d'appui "légère" équivalente dans les compagnies d'infanteries, les mortiers 81 (mélangés a d'autres mortiers : 120, ...) étant systématiquement regroupés au sein d'une section (ou compagnie) d'appui dédiée: je connais : USA Rifle (2x Mo60) / USA Stryker (Mo120 monté + ddot Mo60 débarquable), USMC (viennent de recréer des sections Mo81 au niveau bataillon), Angleterre, Allemagne (vont acheter 106 Mo60mm pour en équiper leurs compagnies légères Jaeger/Fallschirmjaeger/KSK : 1 à 2/cie a priori, en plus des 120mm regroupés dans une section appui mortier par bataillon: eux les introduisent alors que la Belgique fait machine arrière en les sortant du service !), Russie (1 compagnie entière d'appui mortier / bataillon), Chine (Mo60 pour les cies d'inf comme les USA le reste dans une section d'appui mortier),...) Le 81mm est un bon mortier, pas de discussion. Les RETEX d'Ukraine mettent en avant l'intérêt des mortiers de tout calibres. Mais il immobilise 5 personnels (contre en général 3 pour un mortier 60mm, parfois 2) et n'est (quai) pas transportable pour du combat débarqué, donc ne peut suivre une manoeuvre d'infanterie débarquée du reste de la compagnie. De part sa portée supérieure aux autres armes en dotation dans la compagnie d'infanterie, et les techniques de tirs et mouvements: tout pousse a ce que le groupe mortier 81 se scinde dans tous les cas du reste de la compagnie. Alors pourquoi l'attribuer en propre à la compagnie ? autant qu'il doit "indépendant" dans une compagnie d'appui. A l'inverse, un mortier 60mm (surtout les nouveaux "commandos") sont portables et peuvent suivre la manoeuvre d'infanterie débarquée. la série "THE PACIFIC" qui suit un servant Mo60 montre bien cette proximité entre Mo60 et le reste de la compagnie d'infanterie, puisque les servants Mo60 passent fréquemment dans un rôle de combattant d'infanterie et sont plus proche de la ligne
  4. je m'interroge surtout sur la pertinence des echelons division/brigades: Et de la problématique que ces échelons se retrouvent à commander des choses non prévus à leur niveau : les TTA 904 / TTA 106 : la théorie française : la brigade NE MET EN OEUVRE QUE LES FONCTIONS OPERATIONNELLES NECESSAIRES A SA MISSION, et ne dispose pas de capacités permanentes de soutien : la BIA n'est pas un échelon logistique... La division étant "la plus petite formation jouissant d'une relative autonomie tactique et logistique" (c'est effectivement elle qui gère la log) : oui mais encore faut il vouloir et pouvoir déployer une telle division : on a jamais déployé de division constituée de la sortes, et malgré les scénario HI, il y a peu de chances que cela change: c'est donc l'échelon brigade (par exemple Serval) qui récupère des détachements / compagnies ou bataillons d'appuis spécifiques: RENS/ALAT/... et même logistique-soutien. D'où ma proposition d'acter ce fait : le doter dans la théorie et dans la pratique de son soutien (en organique : par exemple passer 1 Reg train dans chaque brigade ?) et de la capacité à gérer tout cela : car un PC de brigade à 60 pax n'est clairement pas taillé ni pensé pour gérer manoeuvre/soutien/log/unités de renforcements/ .... Donc soit constituer de PC-brig-élargis. Ou alors, supprimer l'échelon brigade et créer des divisions avec chacune un vrai PC de division apte à gérer tout cela : (11eBP -> 11eDP, etc). Peu importe si les effectifs ne suivent pas, tant que le C2 est en place: sur le papier on a des divisions et la capacité à les gérer: dans leur composition on aura de toute manière des renforcements fournis par les USA comme pour Daguet, Orion, où Warfighter, ... Le TTA prévoit bien ces cas de figures pour les BIA: - subordination type 1 "normal" : division avec les appuis, puis brigade au niveau tactique. - subordination type 2 (national) : BIA dotée de moyens LOG - subordination type 3 : là on passe carrément outre le niveau divisionnaire [correspondrait à toutes les interventions hors scénario HI ?] et la brigade récupère tout le soutien, car brigade directement subordonnée à un LCC (corps d'armée) : c'est ce scénario qui m'intéresse particulièrement.
  5. Tout à fait d'accord. L'explication de l'écart : régiments et brigades sont des structures organiques en temps de paix (un réservoir d'effectifs dans lequel piocher, des elements de gestion RH), différente de la structure opérationnelle montée AD hoc avec un assemblage éléments qui elle est alignée sur des formats similaires aux autres pays OTAN, d'autant plus si travail en coalition. En outre à nos gigantesques brigades "interarmes" de 8.000h il faut ajouter pour qu'elles fonctionnement : batalat, reg log, reg matériel, appoint ssa, appoint brig rens, ... Si bien qu'on arrive à +/- 12.000h = 1 division. Alors : transformer les brigades en divisions interarmes ? Vu les effectifs sur le papier... Car c'est là le soucis, "la disponibilité opérationnelle RH". De 12.000h sur le papier, on n'arrive à générer que un GTIA de 3.000h opérationnels donc une grosse brigade organique génère une petite brigade operationnelle... Mais c'est déjà pas si mal. Quelle disponibilité réelle des forces dans les autres pays ? On évoquait Grèce, Allemagne, Italie etc qui eux aussi sur le papier alignent des corps d'armée et maintes divisions bien plus que la France. Mais combien opérationelles ? l'Italie a un énorme soucis de recrutement avec des postes non pourvus. L'Allemagne a peiné à générer 1 VJTF OTAN de seulement 2.700h parmi un réservoir d'au moins une division, avec des mois de préavis en amont..
  6. Rafale67

    40 CTA

    La réponse officielle ce jour au Bourget :
  7. L'armement du Patroller se précise (vu au Bourget ) https://ibb.co/fD2dvXp
  8. Rafale67

    Paris Air Show 2023, puis 2025

    probablement le mercredi 21 pour ma part
  9. Rafale67

    L'artillerie de demain

    il faut suivre les "partenariats", et voir dans quelle proportion ils se déclinent : Rheinmetall a parié sur l'association avec Lockheed pour le HIMARS : https://www.opex360.com/2023/04/21/artillerie-rheinmetall-et-lockheed-martin-ont-signe-un-accord-sur-une-version-allemande-du-m142-himars/ KMW c'est associé avec Elbit pour un EuroPULS d'un autre coté Rheinmetall c'est aussi associé à Elbit, mais pour un obusier : https://www.opex360.com/2023/05/18/rheinmetall-et-elbit-systems-ont-teste-un-obusier-automatise-qui-sera-propose-a-larmee-allemande/
  10. au final, une complémentarité entre ces différentes armes. Mais à mon sens, l'arme d'appui feu qui coche le plus de critères et est réellement un game changer: le drone. Coût souvent dérisoire.Précision de frappe de précision et mode d'attaque pouvant tre choisi: par le toit, par une fenêtre, par un épiscope !, d'engager des tranchées, éléments retranchés,... Polyvalence de la charge utile. Utilisable en tout terrain : terrain ouvert, compartimenté, urbain, .... Portée décuple la portée classique de l'échellon (un GC qui engage sur 0-600 ou une compagnie qui engage sur 0-3000m peut engager avec un simple Switchblade 300 sur +10km avec une précision métrique!), Polyvalence d'usage (reconnaissance simple,ciblage pour d'autres armes, drone d'attaque, ...), gamme variée, boucle "OODA" formidablement courte Les RETEX des derniers grands conflits : Haut-Karabagh, Ukraine-Russie nous montre bien que c'est effectivement une arme de prédilection et la nouvelle terreur du champ de bataille (les fantassins les yeux rivés sur le ciel pour y détecter un "Bzzzzz") La seule arme dans la liste qui à mon sens peut dépasser le seul niveau tactique (car permet à tout fantassin non pas seulement de taper 1 ennemi avec 1 roquette, mais d'aller chercher et cibler des cibles de valeur : PC, ...: les effets de cette arme permettent de décupler la puissance de chaque combattant, et offre la possibilité à chacun de dépasser le niveau d'effet usuel attendu par chaque échellon) Et surtout, la seule arme qui permet de ne pas exposer du tout le tireur ou l'observateur (l'argument principal à mon sens face à toutes les autres armes). Et surtout, on est que au début de l'air du drone, avec au mieux pour l'instant 1 drone / section. Que serait le champ de bataille avec 1 drone / GC tout comme on a généralement 1 ou plusieurs lance-roquette par GC, voir 1 drone / combattant (comme on a 1 FA/combattant : le CEMAT belge évoqué cette idée qu'à terme l'arme du pauvre ne sera plus l'AK47 mais le drone) EDIT : avec 1 grosse nuance : la météo : visiblement tous les drones ne sont pas (encore) capable d'opérer par tout temps. [Les bataillons d'inf de Marines, dont la nouvelle doctrine fait la part belle à l'appui feu par drones en tout genre, ont donc réintroduit le mortier 81mm afin justement de disposer d'une capacité d'appui feu "tout temps" !]
  11. je me lance dans une tentative de résumé, appui feu de la section d'infanterie (cantonné à l'idée d'une "arme portable débarquée") : - face à quoi ? Anti-Personnel isolé / Anti-Personnel "masse" / Anti-blindé / Anti-structure-obstacles / A-Chars / lutte anti-drones / ... - à quel échellon placer cet appui : chaque combattant ? GC ? GA dans une section ? section d'appui dans une compagnie ? Il semble logique que chaque échellon ait des capacités différentes, une portabilité différente, une portée et charge utile différente. - précision désormais privilégié à la saturation (ex : l'USMC passe au tout IAR prétextant que le tir de précision est plus intéressant que le tir de saturation d'une mitrailleuse) - portée ? Difficile d'admettre une distance d'engagement maximum: il doit y avoir une cohérence dans les armes et portées de chaque échellon (mais clairement on veut taper de plus en plus loin : les USA pensent ainsi à des mit. en .338 plutôt qu'en 7,62 pour gagner en allonge et pouvoir engager du blindé léger à la mitrailleuse, réintroduction de Fusils ou Mit 7,62 dans les GC, ...) - Capacité de varier les tirs : tendu, direct, indirect, mode d'attaque choisi (par le toit par exemple), ou un mix notamment via l'airburst (citons en ce sens le programme XM25 US qui espère toujours et encore un "game changer" qui serait disponible pour chaque GC pour engager des ennemis retranchés, ou même le Félin qui espérait doter chaque arme d'infanterie d'une capacité de tir déporté) - Coût / disponibilité / facilité de mise en oeuvre / ... les solutions : gamme 1 : fusils d'assaut et mitrailleuses restent les armes de bases dans tous les cas : évolutions à voir sur calibre + aides au tir gamme 2: mortiers 60mm, LGI, grenades 40mm et grenades à fusils (question récurente sur la précision et de la puissance : même le mortier 60mm a souffert de critiques de la British army car pas assez puissant : A l'inverse les FR ont réintroduit la grenade à fusil dnas les GC en Afgha. toujours pareil : quelle puissance à quel échellon ? Et si remplacé, par quoi ? Souvent par rien, l'appui feu passant à l'échellon supérieur, avec la question de la disponibilité réelle) gamme 3 : lance-roquettes "polyvalents" (RPG, AT4, Carl Gustav, RGW90, ...) gamme 3b : lance-roquettes "orienté blindé/AC" (Panzerfaust 3, RGW110, ...) gamme 4 : lance-missiles "portables" (forcément plus coûteux, mais guidage et allonge par rapport au LR) : Enforcer, NLAW, ... gamme 5 : micro-drones
  12. je suis heureux de lire Marc Chassillan car je suis sur la mêle longueur d'onde : il y a quelques mois, j'écrivais : "livrer TOUS nos Leclerc à l'Ukraine ! a t'on besoin de MBt actuellement ? Non. (...) on se débarrasse d'un micro-parc insoutenable, fourni avec les pièces détachées restantes , les relicats de turbines - on économise des années de maintenance et de maj, au profit d'un investissement dans un renouvellement / compensation ? (...) on a une armée "bonsai", un peu de tout mais rien de cohérent : pas d'unité blindé-mécanisé accompagnant les chars, des chars mal modernisés : donc des chars inutiles. Autant mettre l'effort sur autre chose le choix de la frappe à distance me parait juste : à défaut de masse: la seule tactique acceptable est l'économie des moyens et de ne pas s'exposer ! en outre, à défaut d'une opinion publique résiliente qui accepterait la mort de ses militaires, privilégier les frappes à distances, les drones, la robotique.
  13. - vu la trame roquette-missile prévue jusqu'à présent, traiter un MBT ne semblait clairement pas une priorité. L'introduction d'un Enforcer qui prendrait grosso-modo la place de l'Eryx et/ou le renforcement du MMP par un "Milan" serait un net renforcement par rapport à la trame prévue jusqu'à présent. (RETEX d'Ukraine oblige... ). A cela s'ajoute encore les drones suicides, les éventuels renforcements attendu côté génie (mines, ...) : au final l'anti-blindé semble bien couvert : - nos sections sont calqués sur une mission anti-char depuis qu'ils ont des Eryx (fin années 80). Avec l'Afghanistan puis le Mali, notamment en introduisant des MAG puis des TP dans les groupes, on a commencé à évoluer vers de l'anti-personnel : Or vu la tendance, il y a bien plus de risque qu'une section soit confrontée à un drone hostile qu'à un MBT (en effet sur n'importe quel théâtre on a désormais des drones : Afrique, Ukraine, Syrie (au moins 2 CPA bleséss à cause d'un drone), ...: il faudrait aussi songer à une solution à disposition de la compagnie pour la lutte anti-drones et les calquer sur cette mission: Pour simplifier : dans le combat interarme, en accompagnement de MBT, on attend de l'infanterie d'accompagnement qu'elle traite les ATGM ennemis, mais dans le même registre elle devrait aussi gérer un peu de 3D et assurer une couverture anti-drones...
  14. Proposition : Groupes : at4/at4NG groupe d'appui de la section : at4NG ET/OU Enforcer avantage Enforcer : allonge, guidage et polyvalence. Est même annoncé une version MANPAD AIRBURST lutte anti-drones... Section d'appui des cies d'inf : Milan 3ER - 10.000€/missile en 2020 pour la Grèce - pour traiter tout ce qui passe à bas coût, y compris bunker, obstacle, ... Cf usage des Milan aux Malouines. - Les risques de croiser un MBT sont quand même faibles... Et un T34 ou T55 (vu qu'il paraît que la Russie n'a plus que cela...) peut largement l'être au Milan. Section AC dans la cie d'appui : regroupe tous les MMP - Même logique que les Ukrainiens et britanniques qui regroupent les Javelins au niveau bataillonaire - vu la portee du MMP, synergies dans la cie d'appui avec d'autres types d'appuis (mortiers, drones d'attaques,...), Et comme les autres appuis utilisation surtout en tir déporté, à distance et en bénéficiant du guidage drone - permet de concentrer les MMP en "plus value " et sur des cibles "à haute valeur"
  15. Rafale67

    L'Artillerie française

    la source : https://www.legifrance.gouv.fr/contenu/Media/files/autour-de-la-loi/legislatif-et-reglementaire/actualite-legislative/2023/rapport_annexe_armd2305491l_cm_4.04.2023.pdf
×
×
  • Créer...