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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Nouvelle hypothèse : le rafale M pour l'Espagne puisque le F-35 n'est plus une solution.
  2. Je pense qu'il y a plusieurs marines en Europe qui sont confrontées à un problème de masse et qui seraient très contente de pouvoir déployer un PA et un groupe qui va avec mais qui n'ont pas les moyens d'assumer une permanence. Imagines Italie/Espagne/Fra/RU si chacun déploie en Alternance un groupe alors il y a une vrai cohérence pour assumer une permanence en Atlantique voir en méditerranée. Reste le pacifique qu'il faudra bien prendre en compte pour nous.
  3. Cà à l'air officiel et donc prend le risque de se fâcher avec Trump. Pour le coup je pense que c'est sérieux et réfléchi compte tenu du temps qu'ils ont pris pour prendre cette décision et écouter LM. Je crois pas à une décision prise sur un simple épisode politique anti quelque chose. On parle d'une décision qui va impacter à la fois l'AAE et la Marine Espagnole pour plusieurs dizaines d'années.
  4. Eh bien c'est une position réaliste mais elle n'ouvre pas le débât sur la doctrine. C'est un bon choix (je n'ai pas regardé la vidéo) parce que c'est un débât qui doit être fait au niveau politique. Soit l'Allemagne va vers une autonomie et pourquoi pas soit on va vers une discussion avec la France le temps de la prise d'autonomie. Et tous cas on voir bien que la B-61 n'est plus une solution. Soit on va vers une intégration européenne mais on en est loin.
  5. Ca veut dire aussi abandon du segment STOLV et probablement recherche d'une solution soit à l'indienne soit effectivement d'un vrai porte-avion et donc peut-être d'une solution commune avec la France avec GAN en alternance l'un de l'autre.
  6. Le plus important dans ce communiqué c'est ce qui n'est pas écrit. Il n'y a pas de conditions mise à une éventuelle reprise des discussions. Tu remarqueras que l'achat européen est une condition sine qua non ou presque (85%) du rééquipement espagnol. Je ne crois pas à un choix lié à l’inefficience du f-35 mais beaucoup plus à un choix de prise de distance avec l'Atlantisme.
  7. Les espagnols auraient suspendu les discussions sur l'achat de F-35. Hypothèse perso le SCAF est en danger et la France a changer de ton sur le sujet. Le ton libre de Trappier envers les belges n'est pas tombé dans l'oubli. https://www.aa.com.tr/en/europe/spain-shelves-plans-to-buy-f-35-fighter-jets-from-us-local-media/3651815 Les espagnoles remise l'achat des avions de chasse F-35 aux États-Unis: médias locaux Madrid cherche des alternatives européennes, suspendant les pourparlers préliminaires avec une entreprise américaine, selon des articles de presse L'Espagne a mis fin à l'émission d'avions de chasse F-35 aux États-Unis, a rapporté mercredi le quotidien espagnol El Pais, citant des sources gouvernementales. L'Espagne a officiellement mis en attente des plans d'acquisition des avions de chasse F-35 Lightning II fabriqués par les États-Unis pour ses forces armées, selon des sources gouvernementales. Les discussions préliminaires avec la société de défense américaine Lockheed Martin ont été suspendues indéfiniment, malgré les signes d'intérêt et les allocations budgétaires. En avril, le gouvernement espagnol a approuvé un plan de dépenses de défense de 10,471 milliards de dollars (12,126 milliards de dollars) et a réaffirmé son engagement à allouer 2 % de son PIB à la défense et à la sécurité. Cependant, la décision de Madrid d'acheminer 85 % de ces fonds vers des systèmes militaires de fabrication européenne aurait rendu l'achat de l'avion de fabrication américaine « incompatible » avec les priorités de la défense nationale. https://uk.finance.yahoo.com/news/spain-shelves-plans-buy-f-070323482.html?guccounter=1 https://www.dailysabah.com/business/defense/spain-reportedly-suspends-plans-to-buy-f-35-fighter-jets
  8. C'est une solution vieille comme le monde : intégrer les bande armées à l'armée régulière. Tout le monde y gagne si tout le monde est convaincu de participer à quelque chose qui en vaut le coup. En l'occurence l'armée libanaise pourrait gagner en masse et en crédibilité face aux Israéliens.
  9. Tant qu'on garde une longueur d'avance et le facteur surprise et que c'est intégrable au rafale alors il durera. Il faut juste éviter l'obsolescence causé par les équipements de nos concurrents.
  10. Il y a quand même un peu de vécu derrière tout çà. Je rappel par exemple le déroulé de l'intégration des antenne AESA dans la structure du rafale. Au départ On a l'architecture initiale qui sépare les trois fonctions com, radar, GE reparti sur tout l'avion. Puis Thalès sort des antennes très plate 5cm il y a à peu prêt 5 ans dont on commence à dire quelles vont pouvoir s'intégrer dans la cellule du rafale. ET aujourd'hui on en est à dire que les 3 fonctions vont être intégrées dans les mêmes antennes avec un gain de place et de poids à la clef libérant de ce fait de la place pour intégrer autre chose (comme un viseur d'étoile par exemple). Je remarque également que le T-REX est vendu à encombrement et interface identique au M-88 d'origine. L'intégration des méta matériaux serait un plus pour la survivabilité du rafale mais j'ai tendance à penser que le gain des métamatériaux sera surtout dans le visible pour dissimuler les rafales quand ils sont au sol. Si Dassault annonce l'intégration des métamatériaux sur le rafale c'est qu'ils auront des certitudes sur la faisabilité et le gain attendu. Bref il n'est pas interdit de penser que la cellule actuelle du rafale n'évoluera qu'à la marge compte tenu des évolutions techno prévisibles. A la clef : - un enjeu énorme sur l'obsolescence des rafales existants, - un éventuel marché de l'occasion - une communalité énorme
  11. herciv

    Marine Norvegienne

    C'est marrant cette liste correspond bien à différent savoir-faire de la France. Mais c'est toujours pareil les offsets ressemblent très fort à du ToT et ce ToT n'est pas demandé au US par exemple.
  12. Excellent article. Merci. Il semble dire que la France pourrait ne plus mettre d'énergie dans le scaf tant que les metamatériaux n'ont pas montrés leurs potentiels.
  13. Bon début des dégâts sur les américains. Si j'ai bien compris Trump, il espère que les américains utiliseront leur nouvelle capacité d'emprunt obtenu en faisant baisser les taux de la fed pour acheter des biens US ... qui ne sont pas encore fabriqués aux US... Ca va faire mal. États-Unis: Stagnation du secteur des services en juillet, ISM (Reuters) - L'activité du secteur des services aux Etats-Unis a stagné contre toute attente en juillet, avec peu de changements dans les commandes et un nouvel affaiblissement de l'emploi, alors même que les coûts des intrants ont enregistré leur plus forte hausse depuis près de trois ans, signe d'une incertitude accrue. L'indice mensuel des services de l'Institute for Supply Management (ISM) s'est établi à 50,1 le mois dernier, contre 50,8 en juin, montrent les résultats de l'enquête publiée mardi. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient un chiffre de 51,5 dans le secteur des services qui représente plus des deux tiers de l'économie américaine. La barre des 50 sépare croissance et contraction de l'activité. Selon les économistes, les entreprises peinent encore à digérer les importants droits de douane voulus par le président Donald Trump sur les biens importés. La semaine dernière, avant la date butoir du 1er août qu'il s'était lui-même fixée, Donald Trump a publié une série d'avis informant un grand nombre de partenaires commerciaux des Etats-Unis d'un relèvement des droits de douane à compter de vendredi. Avec des surtaxes allant de 10% à 41% sur les exportations vers les Etats-Unis, le Budget Lab de Yale estime désormais que le taux global moyen des droits de douane aux Etats-Unis se situe à 18,3%, le niveau plus élevé depuis 1934, alors qu'il était entre 2% et 3% avant le retour de Donald Trump à la Maison blanche en janvier. Le sous-indice mesurant les nouvelles commandes de l'enquête ISM a reculé à 50,3 le mois dernier, contre 51,3 en juin avec les commandes à l'exportation qui sont retombées en zone de contraction pour la quatrième fois en cinq mois. L'EMPLOI AU PLUS BAS DEPUIS MARS La mesure sur l'emploi dans le secteur des services a reculé à 46,4, son niveau le plus bas depuis mars, contre 47,2 en juin. L'emploi s'est contracté au cours de quatre des cinq derniers mois, et ce résultat fait suite à la publication vendredi du rapport sur l'emploi du département du Travail, qui fait craindre une détérioration accélérée du marché du travail. Non seulement les créations d'emplois ont été plus faibles que prévu en juillet, mais la croissance de l'emploi estimée pour mai et juin a été révisée à la baisse de 258.000 postes, ce qui constitue la plus importante révision nette à la baisse jamais enregistrée en dehors de la pandémie de COVID-19. Cette forte révision a conduit Donald Trump à limoger Erika McEntarfer, la responsable du Bureau des statistiques (BLS) sur le travail. Les pressions sur les prix, quant à elles, continuent de s'intensifier. L'indice des prix payés est passé de 67,5 en juin à 69,9, son plus haut niveau depuis octobre 2022, montre l'enquête ISM. Jusqu'ici, l'inflation est restée modérée car les entreprises ont vendu des marchandises accumulées avant l'entrée en vigueur des droits de douane, mais les données de la semaine dernière ont montré que les prix de certaines catégories de biens, comme les meubles et les équipements de loisirs, ont commencé à augmenter rapidement. Une inflation plus modérée dans le secteur des services a permis de contenir l'inflation globale, mais les données de l'ISM suscitent des interrogations quant à la poursuite de cette tendance ou l'émergence d'un phénomène de stagflation. La semaine dernière, la Réserve fédérale américaine (Fed) a maintenu ses taux directeurs de référence, dans une fourchette de 4,25% à 4,50%, la majorité des responsables de la banque considérant alors l'inflation comme le risque le plus important contre lequel il faut se prémunir. Deux gouverneurs de la Fed, Christopher Waller et Michelle Bowman, ont exprimé leur désaccord quant à cette décision, estimant que le marché de l'emploi présentait un risque plus important, une position apparemment confirmée par le dernier rapport en la matière. Les dissidents à la Fed estiment en outre que la concurrence et le ralentissement de la demande atténueront certaines des hausses de prix prévues avec les droits de douane et soutiennent que la banque centrale devrait baisser ses taux dès à présent afin de réduire la contrainte qu'elle impose à l'activité.
  14. herciv

    Le F-35

    J'ai pas vu ce genre d'info. Juste que le nombre de survol de L'Iran par des plateformes habitées étaient autour de 350.
  15. herciv

    La Force aérienne suisse

    Trump décidé a ne plus importer de produit pharmaceutique : Les États-Unis vont imposer une "petite taxe" sur les importations pharmaceutiques, annonce Trump https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/les-etats-unis-vont-imposer-une-petite-taxe-sur-les-importations-pharmaceutiques-annonce-trump-ce7c5ed8db8ff720 Publié le 05/08/2025 à 16:23 - Modifié le 05/08/2025 à 16:27 Reuters - Traduit par Zonebourse - Voir l'original Partager Le président Donald Trump a déclaré mardi que les États-Unis allaient dans un premier temps appliquer une "petite taxe" sur les importations de produits pharmaceutiques, avant de la porter à 150 % sous 18 mois puis à terme à 250 % dans le but de stimuler la production nationale. « Dans un an, un an et demi au maximum, elle passera à 150 % puis à 250 % car nous voulons que les produits pharmaceutiques soient fabriqués dans notre pays », a expliqué Trump lors d’un entretien accordé à CNBC. Le président n'a pas précisé le taux initial de cette taxe sur les produits pharmaceutiques. Plus tôt ce mois-ci, Trump avait déjà évoqué la possibilité de droits de douane sur les produits pharmaceutiques pouvant atteindre jusqu'à 200 %. Donald Trump a également indiqué qu’il prévoyait d’annoncer des droits de douane sur les semi-conducteurs et les puces « dans la semaine à venir », sans fournir davantage de détails. Les États-Unis mènent actuellement un examen sur la sécurité nationale du secteur pharmaceutique, et l'industrie se prépare à d'éventuelles mesures spécifiques. L'administration n'a pas encore indiqué quand les résultats de cette enquête seront publiés. Un accord-cadre entre les États-Unis et l'Union européenne prévoit actuellement des droits de douane nuls sur les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs. Toutefois, si les États-Unis décident d’augmenter ces droits à la suite de leur enquête sur les importations, ils seront limités à un plafond de 15 %.
  16. herciv

    Le F-35

    Tes questions sont intéressante mais avec le F-35I en stock (+F-16 et F-15) il faut bien en faire quelque chose. Le processus israéelien a d'abord consisté à lui rajouter de l'élongation. Franchement je ne vois pas comment ils pouvaient faire autrement. Je dirais même qu'il y a peu de front qui supporterait des F-35 stationnés en zone grise quand on voit ou les ukrainiens sont allé cherché les tupolev russe. Alors oui forcément çà impact d'une manière ou d'une autre la furtivité. Sauf si il y a de la furtivité active. Mais dans ce dernier cas il faut un long, très long passage en chambre anéchoïque pour tester toutes les config possibles. Pour les armes effectivement il y a les mêmes doutes et contraintes que pour le rafale à l'exception des SCALPs qui sont furtifs. Et pareil que pour les réservoirs il faut valider chaque config. Tes doutes concernant la furtivité sont donc légitime. D'un autre côté, je ne suis pas certain que la furtivité était un atout indispensable tellement la DSA et la chasse iranienne était aux abonnés absent.
  17. Attention les capteurs dit "visibles " sont peut-être utilisé dans le proche IR.
  18. herciv

    L'Inde

    Après le F-35 c'est au KF-21 de se faire fermer la porte du MMRCA. Ca a été rapide ce coup-ci. L’Inde dément tout intérêt pour l’avion de combat sud-coréen KF-21 Boramae par Laurent Lagneau · 4 août 2025 https://www.opex360.com/2025/08/04/linde-dement-tout-interet-pour-lavion-de-combat-sud-coreen-kf-21-boramae/ Des renseignements erronés sur la portée effective du missile air-air de type BVR [beyond visual range / au-delà de la portée visuelle] PL-15 fourni par la Chine au Pakistan ainsi qu’une connaissance de la situation imparfaite expliqueraient, selon une enquête de l’agence Reuters, la perte d’un Rafale de l’Indian Air Force [IAF] lors de l’opération Sindoor, lancée le 7 mai dernier par l’Inde pour détruire des camps de groupes terroristes pakistanais après l’attaque de Pahagalm, menée deux semaines plus tôt au Cachemire indien. Cependant, d’autres causes peuvent être avancées. Ainsi, dans un note publiée le 7 juillet, le Centre d’études stratégiques aérospatiales [CESA] de l’armée de l’Air & de l’Espace a estimé que l’opération Sindoor « illustrait la primauté de la puissance aérienne pour apporter une réponse politique sur mesure, sans empreinte au sol, conjuguant l’efficacité et la limitation du risque d’escalade militaire ». En clair, a continué le CESA, « la planification de l’opération a été contrainte par un cadre d’engagement dicté par l’autorité politique qui excluait le traitement de cibles appartenant aux forces armées pakistanaises : Sindoor ne devait donc pas cibler la défense aérienne pakistanaise, préalable habituel de toute opération ». Aussi, pour le CESA, « si la stratégie retenue a atteint les effets recherchés [9 camps terroristes détruits], les annonces émanant des forces armées pakistanaises concernant les pertes aériennes de l’IA témoignent des risques supplémentaires encourus dans le cadre ainsi fixé, c’est-à-dire sans s’être assuré au préalable de l’acquisition de la supériorité aérienne ». Cette perte d’un Rafale a ensuite donné lieu à une bataille informationnelle de grande ampleur, orchestrée par le Pakistan [pour masquer ses revers militaires] ainsi que par la Chine, qui y a vu l’occasion de vanter ses armements en dénigrant ceux des autres. « Le Rafale n’a pas été ciblé au hasard. Il s’agit d’un avion de chasse particulièrement performant, vendu à l’export et engagé dans un théâtre à forte visibilité. Dans ce type de configuration, l’appareil devient autant un vecteur militaire qu’un symbole politique ou économique. À ce titre, la campagne de désinformation observée s’est appuyée sur des réseaux favorables à des compétiteurs industriels du Rafale. Un certain nombre d’écosystèmes informationnels étrangers ont ainsi relayé des narratifs visant à promouvoir la supériorité d’équipements alternatifs, notamment de conception chinoise », ainsi résumé le ministère des Armées. Trois mois après l’opération Sindoor, les rumeurs, dont on ne sait si elles font partie de cette campagne de désinformation évoquée par le ministère, continuent d’aller bon train. La dernière en date porte sur l’intérêt qu’aurait l’IAF pour le chasseur-bombardier sud-coréen KF-21 « Boramae », au moment où celle-ci a l’intention de se procurer 114 avions de combat supplémentaires dans le cadre du programme « Multi Role Fighter Aircraft » [MRFA]. L’IAF « est confrontée à une pénurie d’escadrons de combat opérationnels en raison du retrait d’avions plus anciens comme le MiG-21 et le Jaguar. Le KF-21 pourrait contribuer à combler rapidement ce déficit quantitatif, car il entrera bientôt en production, ce qui pourrait permettre des livraisons à l’Inde dans les prochaines années. Son prix unitaire varie actuellement entre 87 et 110 millions de dollars, ce qui le rend compétitif par rapport à d’autres chasseurs de pointe comme le Rafale ou le F-35 », a ainsi avancé Indian Defence News, en commentant une analyse publiée le 1er août par le site spécialisé Defence.In. Et de conclure que le KF-21 représentait « un candidat crédible, rentable et stratégiquement compatible avec les exigences du programme MRFA de l’IAF ». Pour rappel, développé par Korea Aerospace Industries [KAI], le KF-21 est un avion de génération 4,5 [il ne dispose pas de soute à munitions, ndlr] propulsé par deux moteurs F414-GE-400K de conception américaine. Pouvant voler à la vitesse de 2 250 km/h, pour un rayon d’action de 2 870 km, il est équipé, entre autres, d’un radar à antenne active [AESA], associé à des missiles air-air de longue portée Meteor, d’une suite de guerre électronique et d’un module IRST. Jusqu’alors, le KF-21 n’avait jamais été vu par l’IAF comme un candidat potentiel au programme MRFA, pour lequel le Rafale est donné favori. Et ce n’est visiblement pas près de changer. En effet, soulignant que cet intérêt présumé pour le KF-21 ne reposait sur aucune source « concrète », un autre site spécialisé indien, l’Indian Defence Research Wing [IDRW], s’est tourné vers des responsables de l’IAF pour avoir des précisions… Et ces derniers ont démenti que le chasseur-bombardier sud-coréen était en lice pour le MRFA. « Le KF-21 n’a pas été proposé à l’Inde et l’IAF n’a manifesté aucun intérêt pour cet appareil », ont confié ces responsables à IDRW. « Il n’y a eu aucune communication avec les autorités militaires sud-coréennes et KAI concernant cet avion. Il ne figure pas non plus sur la liste restreinte des plateformes évaluées par l’IAF », a insisté l’un d’eux. Quoi qu’il en soit, le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, s’est dit serein sur l’avenir commercial du Rafale. « Je pense que ça arrange beaucoup de monde de croire que le Rafale n’est pas performant. Moi, je vois que la sanction est simple : les Indiens continuent à m’acheter des avions et c’est ce qu’ils disent à leurs collègues. […] Mon problème n’est pas de rassurer le grand public. Mon problème est de servir mes clients. […] Et vous allez le voir, il y a des commandes qui vont continuer à tomber », a-t-il déclaré, lors de la présentation des résultats semestriels de Dassault Aviation, le 22 juillet.
  19. herciv

    F-22

    Le retour du F-22 ? Les États-Unis Envisage de redémarrer la production de F-22 Raptor https://en.defence-ua.com/news/us_considers_restarting_f_22_raptor_production-15350.html Au milieu d'inquiétude croissantes concernant le programme F-35 et la variante F-55 proposée, les appels à la reprise de la production de F-22 gagnent du terrain dans le secteur de la défense aux États-Unis. La question de la reprise de la production du F-22 Raptor, le premier chasseur de supériorité aérienne de cinquième génération aux États-Unis, a refait surface en 2025. Selon des sources citées par Defense Blog, l'industrie de la défense des États-Unis suscite un regain d'intérêt pour relancer les lignes de fabrication de l'avion et le moderniser aux normes actuelles. Les partisans soutiennent que ce serait une alternative plus rapide, moins coûteuse et plus pratique au développement du nouveau F-55 basé sur la plate-forme F-35. Defense Express note que ce changement est particulièrement important car il y a quelques années à peine, l'idée de relancer le F-22 était considérée comme politiquement et industriellement morte. Le dernier F-22 a quitté la chaîne de montage en 2011 et est entré en service en 2012. Sa production a été arrêtée en raison des coûts élevés, des restrictions à l'exportation et de l'insuffisance des services publics au-delà des missions de supériorité aérienne. À l'époque, les planificateurs militaires américains ont choisi d'investir dans le plus polyvalent F-35, un chasseur polyvalent conçu pour remplir un large éventail de missions et a joué dans trois variantes distinctes pour l'armée de l'air, la marine et le corps des Marines. Cependant, dans le domaine du combat air-air, le F-35 est toujours en deçà des performances inégalées du Raptor. Cela a été illustré lors de l'incident de 2023 au cours duquel un F-22 était le seul avion américain capable d'intercepter un ballon d'espion espion chinois à haute altitude, voler plus haut que d'autres plates-formes pouvaient atteindre. F-22A chasseur aérien de supériorité / Crédit photo: États-Unis Département du développement En fait, ce problème était connu depuis un certain temps, mais les États-Unis croyaient qu'il pouvait attendre la situation jusqu'à ce que l'avion de chasse F-47 de sixième génération apparaisse sous le programme NGAD, puisque c'est cet avion qui était censé assurer la supériorité aérienne. Mais la flambée des coûts de développement et les retards ont incité le Pentagone à explorer des solutions temporaires. L'une de ces options était le F-55, une variante bimoteur proposée du F-35 qui produirait environ 80 % des capacités projetées du F-47 à moindre coût. Les critiques soutiennent maintenant que la construction du F-55 signifierait effectivement développer un avion flambant neuf, malgré la façon dont Lockheed Martin présente le projet pour maintenir ses contrats. De cet angle, ressusciter le F-22 peut commencer à ressembler au moindre mal. F-47 6e génération chasseur de supériorité aérienne / Crédit photo: États-Unis Département du développement Pourtant, la relance du F-22 n'est pas une tâche simple. Seule une petite flotte a été produite, et ces dernières années, l'armée de l'air a même envisagé de retirer 32 Raptors pour libérer des fonds et des pièces de rechange pour les avions restants. Pour reprendre et les moderniser, il faudrait d'importants investissements et des années de travail. L'une des questions essentielles est que la chaîne d'approvisionnement du F-22 a été démantelée il y a plus de 10 ans. Certains fournisseurs de composants n'existent même plus, et les outils perdus ou obsolètes devraient être recréés à partir de zéro. Ce n'est pas un processus rapide ou bon marché. Enfin, il convient de noter que la pression actuelle pour ramener le F-22 vient de l'industrie de la défense américaine, ce qui soulève la possibilité que des intérêts commerciaux soient également en jeu. Néanmoins, de nombreuses critiques du projet F-55 sont valables et font écho aux préoccupations déjà soulevées par les analystes indépendants. En fin de compte, le F-35 ne remplacera peut-être jamais complètement le F-22 en termes de supériorité aérienne. Mais grâce à sa flexibilité, son accessibilité économique et son succès à l'exportation, il reste une plate-forme unifiée solide pour les partenaires de l'OTAN. La question de savoir si les États-Unis retourneront vers le Raptor ou doubleront leurs combattants de la prochaine génération dépendra de la volonté politique et de l'évolution du paysage mondial des menaces.
  20. herciv

    La Force aérienne suisse

    Mon avis perso. Il y a un gros problème avec le prix compte tenu du référendum. Trump a senti le problème et a donc choisi de taper sur le secteur pharmaceutique pour faire passer la pillule du 39 %. Les suisses vont finir au même niveau que nous après avoir accepté tout ce qu'il faut.
  21. herciv

    L'Inde

    Les narratifs paki partent dans tous les sens. Ils n'y en a pas un qui ressemble à l'autre.
  22. herciv

    La Force aérienne suisse

    oui c'était une possibilité, mais je ne sais pas comment les suisses vont réagir maintenant. Les droits de douanes sont un vrai gros problèmes pour eux genre AUKUS pour nous. Excellente question. Est-ce qu'ils auront encore le temps et l'énergie de refaire une évaluation ? Perso si ils n'en font pas çà me semblera un bon choix quelque soit la solution finale choisi.
  23. Difficile d'avoir des chiffres mais j'ai trouvé çà :
  24. herciv

    La Force aérienne suisse

    Les nouveaux droits de douane ont laissé un goût amer à certains suisses (à droite de l'échiquier) qui souhaitent donc réévaluer l'intérêt du F-35. La droite suisse divisée sur l'achat des avions de combat F-35 https://www.webradio.media/news/15728-la-droite-suisse-divise-e-sur-l-achat-des-avions-de-combat-f-35 Publié le 03/08/2025 à 14:25 Le conseiller national Hans-Peter Portmann propose une offensive diplomatique pour des clauses de sortie en cas de hausse des prix des F-35. Le soutien de la droite à l’achat des avions de combat F-35 n'est plus unanime. En effet, après l’annonce par le président américain Donald Trump de droits de douane de 39% sur les produits suisses, le conseiller national Hans-Peter Portmann (PLR/ZH) a déposé une proposition devant la Commission de politique extérieure du Conseil national, rapporte la «SonntagsZeitung». L'élu demande une «offensive diplomatique» du Département fédéral des affaires étrangères auprès du gouvernement américain afin de permettre des clauses de sortie en cas de hausse unilatérale des prix ou de retards de livraison des jets militaires américains. Ces conditions incluraient également le système de missiles Patriot. Remise en question de l'achat des F-35 Critiques croissantes au centre-droit Jusqu’ici, seuls les socialistes et les Verts s’étaient opposés à l’achat des F-35, rappelle le journal dominical. Mais désormais, la critique s’installe aussi au centre-droit, d’autant plus que le coût total des avions de combat pourrait augmenter de 1,3 milliard de francs. L’ancienne conseillère fédérale Viola Amherd avait pourtant promis que les 6 milliards ne seraient pas dépassés. Proposition de Hans-Peter Portmann Hans-Peter Portmann juge ainsi inacceptable que les États-Unis pénalisent la Suisse commercialement, tout en lui facturant au prix fort de nouveaux jets de combat. «Nous ne pouvons pas imposer cela à nos citoyennes et citoyens», déclare-t-il. Le conseiller national propose aussi une issue de compromis afin que l’armée suisse soit équipée de suffisamment d’avions de combat: ne recevoir que six des 36 F-35 prévus – déjà partiellement payés aux États-Unis – et commander les autres avions auprès de fabricants européens. Alternatives européennes Des appareils tels l’Eurofighter, le Gripen suédois ou le Rafale français pourraient combler les besoins urgents de la défense aérienne de notre pays. Ce modèle à deux types d’avions n’est pas inédit pour la Suisse, puisque l’armée y a longtemps fonctionné ainsi avec les F/A-18 et les F-5 Tiger, comme le rappelle Hans-Peter Portmann. Attitude américaine «inacceptable» Hans-Peter Portmann qualifie d'«inacceptable» l'attitude des États-Unis, qui imposent des droits de douane élevés tout en vendant des avions de combat à des prix exorbitants. Il insiste sur la nécessité de protéger les intérêts économiques et militaires de la Suisse. Et si on prenait des avions européens? La proposition de Hans-Peter Portmann de diversifier les sources d'approvisionnement en avions de combat pourrait offrir une solution équilibrée. En optant pour des avions européens, la Suisse pourrait non seulement réduire sa dépendance vis-à-vis des États-Unis, mais aussi soutenir l'industrie aéronautique européenne. Cette approche pourrait également renforcer les relations diplomatiques et économiques avec les pays européens, tout en assurant la sécurité nationale de la Suisse. Les alternatives européennes, telles que l'Eurofighter, le Gripen et le Rafale, sont des options viables qui méritent d'être sérieusement considérées. En conclusion, la remise en question de l'achat des F-35 par la droite suisse ouvre la voie à une réévaluation stratégique des besoins militaires du pays. La proposition de Hans-Peter Portmann pourrait offrir une solution pragmatique qui équilibre les intérêts économiques et de défense de la Suisse.
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