Hibernatus
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scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Europe
Avec de tels arguments, autant viser directement le marché américain, ça a tout pour plaire à POTUS. -
Italie
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
HS : -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais on est entièrement d'accord. Je me contentais de réagir à une partie d'un post d'olivier lsb sur l'art opératif, d'une façon "théorique". Comme la phalange macédonienne, la légion romaine ou la panzerdivision, ce n'est pas l'alpha et omega de la guerre. Rien de plus et rien de moins. Fin de la discussion pour moi -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans les deux cas, c'était une main dans le dos, mais qui les poussait, non ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis loin d'être un expert en polémologie mais je trouve ton assertion assez aventureuse. Il me semble que l'attaque russe de 2022 était très loin d'avoir respecté les principes très méthodiques d'une opération telle que la décrit Svetchine. À ce compte-là, autant enterrer l'art opératif dès les contre-offensives soviétiques brouillonnes et hasardeuses de l'hiver 1941-42 ! -
Le YEMEN en voie de "Somalisation"
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Les lignes bougent au Yémen : https://www.lemonde.fr/international/article/2025/12/12/au-yemen-le-fragile-equilibre-du-gouvernement-mis-a-mal-par-la-poussee-des-separatistes-sudistes_6657100_3210.html?search-type=classic&ise_click_rank=1 Au Yémen, le fragile équilibre du gouvernement mis à mal par la poussée des séparatistes sudistes La coalition de groupes politiques et de milices réunis au sein du Conseil de transition du Sud (STC) a pris le contrôle de tout le territoire de l’ancien Yémen du Sud, avec l’assentiment des Emirats arabes unis. Par Louis Imbert A la faveur d’une avancée éclair, les séparatistes du Yémen du Sud ont pris le contrôle, depuis début décembre, de l’ensemble du territoire qui constituait l’ancienne République populaire du Sud, du temps de la guerre froide, jusqu’à la réunification du pays en 1990. Ils se sont emparés des deux grandes provinces de l’Est, l’Hadramaout et Al-Mahra, se rendant maîtres, au passage, de sites pétroliers et de 600 kilomètres de frontière avec l’Arabie saoudite comme de l’ensemble de la frontière avec Oman. Le gouvernement de coalition, mis en place par l’Arabie saoudite en 2022, a été contraint de quitter Aden, la grande ville du Sud, après ses protecteurs saoudiens. Ce nouvel équilibre s’est établi en bonne part sans combats et demeure mouvant, mais la carte du pays s’en trouve déjà bouleversée, tout autour de l’Etat que les houthistes bâtissent dans la capitale, Sanaa, et le nord du pays. L’occasion serait tentante pour les séparatistes, une coalition de groupes politiques et de milices réunis au sein du Conseil de transition du Sud (STC), de déclarer l’indépendance immédiatement après cette victoire inattendue. Mais ils ne semblent pas pressés. Est-ce pour ne pas embarrasser leur parrain du Golfe, les Emirats arabes unis ? Selon nos informations, ceux-ci ont donné le feu vert à l’assaut, l’ont suivi pas à pas et surveillent leurs rares prises de parole. « Au minimum, les Emirats n’ont pas dit non à leurs protégés, sans quoi jamais ils ne se seraient lancés dans une telle conquête », estime pour sa part Thomas Juneau, de l’université d’Ottawa (Canada), chercheur associé au Centre de Sanaa pour les études stratégiques. Humiliation saoudienne Les Emirats entraînent et équipent les séparatistes depuis 2016. Ils ferraillent depuis une décennie au Yémen contre le parti Al-Islah, issu des Frères musulmans, mouvement islamiste transnational que l’administration Trump a entrepris de classer comme « organisation terroriste ». Abou Dhabi affirme demeurer dans la ligne saoudienne de « soutien à un processus politique » censé régler le conflit yéménite, et réaffirme sa neutralité sur la question de l’indépendance du Sud. L’Arabie saoudite soutenait pour sa part les chefs d’Al-Islah dans leur bastion de l’Hadramaout. Riyad subit donc une humiliation dans cette province qui n’est au fond qu’une extension du territoire saoudien dans l’esprit de ses dirigeants. Un défi de sécurité nationale se pose désormais à eux. C’est une conquête à la yéménite qui a eu lieu ces derniers jours : peu de combats, peu de morts, des soldats prévenus de l’avancée des troupes ennemies qui désertent leurs points de contrôle sur les routes et qui tombent prestement l’uniforme ; des changements de drapeaux aux mâts des bâtiments officiels, en attendant que les grandes familles des provinces s’arrangent entre elles. Au moins 10 000 hommes, équipés de blindés légers et d’artillerie, ont fait route à travers le vaste plateau désertique de l’Hadramaout, qui s’étend sur plus d’un tiers du pays et demeure peu peuplé, en direction de la ville de Seyoun. Cette cité du nord, nichée à l’abri de ses falaises dans une longue vallée qui s’étend vers la frontière omanaise, est le fief de l’ancien vice-président Ali Mohsen, en exil en Arabie saoudite, et de la 1re brigade de l’armée nationale yéménite. Ces hommes tenaient dans la vallée un important réseau de contrebande, qui contribuait à alimenter les houthistes en armes – des membres de mêmes familles, voire des frères, occupent de hautes fonctions dans les deux camps. L’armée dialoguait aussi avec les djihadistes d’Al-Qaida, présents dans la vallée. Combien de militaires saoudiens y étaient stationnés à la veille de l’assaut : quelques centaines ou plus d’un millier ? Le fait est qu’ils se sont évanouis dans la nature. Quelques heures avant l’assaut sur Seyoun, le vice-gouverneur de la région, Amr Ben Habrish, un cheikh tribal lié à Riyad, avait conclu non loin, à Al-Masila, un accord d’apaisement entre les deux partis. Les séparatistes ont passé outre, s’emparant rapidement de l’aéroport, des bases et des dépôts d’armes. Huit vice-présidents indépendants Des chefs de la 1re brigade ont trouvé refuge dans la grande ville de Marib, qui ouvre la route des hautes montagnes où règnent les houthistes. C’est la dernière province du Nord qui échappe à l’emprise de ces rebelles. Les autorités locales y sont proches du parti Al-Islah, mais tribales avant tout. Les séparatistes n’ont jamais pleinement joué le jeu du gouvernement collégial mis en place sous la tutelle de l’Arabie saoudite en mars 2023. Doté de huit vice-présidents indépendants, cet organe mal financé, et miné par les accusations de corruption, se déchire aujourd’hui. Sa capitale temporaire, Aden, est le laboratoire de son échec : la population a doublé, atteignant plus de 3 millions d’âmes durant la guerre, les services y sont inexistants, la couverture électrique parcellaire. « Deux semaines avant sa fuite, le président Rachad Al-Alimi me disait ne plus voir la moindre issue », raconte Bashrahil Hisham Bashrahil, patron du quotidien Al-Ayyam d’Aden. Les séparatistes ont contribué à cet échec. Leurs chefs militaires se sont taillé de petits fiefs dans Aden et captaient les ressources de son port. Ils contrôlaient aussi des provinces alentour, mais demeuraient eux-mêmes faibles. « Leur coalition paraissait au bord de la dissolution ces derniers mois, avant leur avancée militaire », rappelle M. Bashrahil. Leur chef, Aidarous Al-Zoubeidi, est critiqué au sein même du mouvement séparatiste, comme le petit clan de militaires qui l’entourent, issus de sa province d’Al-Dhale. M. Al-Zoubeidi va et vient entre les Emirats et la résidence présidentielle d’Al-Maachiq, juchée sur une éminence d’Aden, dont il a désormais seul la charge. En discussion avec Israël Dans ces conditions, « on peut se demander comment les séparatistes pourront tenir et administrer un territoire qu’ils ont soudain tant élargi », s’interroge M. Juneau. Le STC est peuplé de cadres figés dans les heures glorieuses de la guerre froide. Leurs affiliations sont largement locales et claniques, même s’ils ont intégré de nouveaux membres, diversifiant leurs rangs ces dernières années. « Ils ambitionnent de prendre le contrôle effectif des ministères et d’étendre leurs capacités à travers les provinces pour construire l’indépendance dans les deux ou trois prochaines années », devine M. Bashrahil. Riyad les laissera-t-il faire ? Un officier saoudien, Mohammad Al-Qahtani, l’argentier du royaume au Yémen, se trouve depuis quelques jours dans l’Hadramaout. Il exhorte les séparatistes à se retirer. Mais les plus hautes autorités du royaume se font remarquablement discrètes. Depuis mars 2023, Riyad a maintenu une trêve dans la guerre civile yéménite, négociée directement avec les houthistes afin de sécuriser sa frontière. Les rebelles au pouvoir à Sanaa peuvent s’inquiéter de voir se fermer dans l’Hadramaout une importante voie d’approvisionnement en armes. Mais ils n’ont pas de raison de rompre la trêve. Leur attention demeure concentrée au-delà des frontières, vers Israël et la bande de Gaza. Ils ont besoin de temps pour reconstituer leurs stocks de missiles pour viser de nouveau l’Etat hébreu, si le cessez-le-feu conclu en octobre avec le Hamas dans l’enclave palestinienne venait à s’écrouler. L’armée israélienne, pour sa part, a visé les installations militaires et des chefs des houthistes avec plus de précision depuis cet automne. Selon nos informations, les séparatistes ont noué, eux, un dialogue discret avec l’Etat hébreu. Leur chef, Aidarous Al-Zoubeidi, a annoncé au printemps que l’Etat du Yémen du Sud pourrait rejoindre les accords d’Abraham et reconnaître Israël, lorsqu’il renaîtrait de ses cendres. -
On peut dire ce qu'on veut de D. Trump, mais il fait vraiment TOUT pour décourager l'immigration !!!!!
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Quelques réflexions de Paul Krugman sur la récente baisse des taux de la FED et sur la volonté de Trump de dominer l'institution traditionnellement indépendante : https://paulkrugman.substack.com/p/of-maga-and-monetary-policy "Hier, la Réserve fédérale américaine a réduit d'un quart de point le taux des fonds fédéraux, c'est-à-dire le taux d'intérêt appliqué aux prêts au jour le jour entre banques, qu'elle contrôle effectivement. Il y a quatre choses à savoir à propos de cette baisse : · Bien que Donald Trump ait crié sur la Fed pour exiger des baisses importantes des taux, il n'y a en réalité aucune raison impérieuse de les baisser pour le moment · D'un autre côté, cette baisse ne devrait pas avoir d'effets néfastes. · En réalité, la politique de la Fed au cours des prochains mois n'aura pratiquement aucune importance. · Les questions importantes sont désormais d'ordre politique : Trump va-t-il détruire l'indépendance de la Fed et faire avec la politique monétaire ce qu'il a fait avec la politique de santé, c'est-à-dire la confier à des charlatans et à des excentriques ? Pourquoi est-ce que je dis qu'il n'y a pas de raison impérieuse de baisser les taux ? La Fed a un « double mandat » : elle est censée rechercher à la fois la stabilité des prix et le plein emploi. Pour remplir ce mandat au mieux, la Fed baisse normalement les taux d'intérêt lorsque le marché de l'emploi est faible et les augmente lorsque l'inflation est forte. À l'heure actuelle, cependant, le marché de l'emploi et le taux d'inflation envoient des signaux contradictoires. Le chômage est relativement élevé (4,4 % contre une moyenne de 4 % l'année dernière) et d'autres indicateurs, tels que le temps nécessaire aux travailleurs pour trouver un emploi, affichent une certaine faiblesse. D'autre part, l'inflation s'établit à environ 3 %, soit au-dessus de l'objectif de 2 % fixé par la Fed. Il est donc possible de défendre ou de critiquer la décision prise hier. En effet, la déclaration officielle de la Fed concernant la décision sur les taux d'intérêt a souligné cette ambiguïté, en soulignant les risques des deux côtés et en justifiant sa décision par une référence prudente à la hausse des « risques de ralentissement de l'emploi ». Pour les amateurs de détails techniques : nous pouvons être plus précis sur le double mandat en invoquant la règle de Taylor, élaborée par l'économiste John Taylor dans les années 1990, qui propose une formule pour fixer le taux des fonds fédéraux en fonction du chômage et de l'inflation. Ou plutôt, je devrais dire les règles de Taylor, au pluriel, car il existe plusieurs variantes. La Fed d'Atlanta propose un « utilitaire de la règle de Taylor », qui vous permet de choisir parmi les variantes ou de créer la vôtre. Mais la plupart des versions indiquent que le niveau actuel des taux est plus ou moins correct. Voici à quoi ressemble une comparaison : D'un autre côté, personne ne pense que ces estimations soient précises, et comme le suggère la déclaration de la Fed, certaines données indiquent que le marché du travail s'affaiblit. Une baisse de 25 points de base est donc également défendable. Mais tout cela n'a pas beaucoup d'importance. Les taux d'intérêt à court terme, comme le taux des fonds fédéraux, ont très peu d'impact sur l'économie réelle. Quant aux taux à long terme, qui ont beaucoup plus d'importance que les taux à court terme, en particulier pour le logement, ils reflètent principalement les anticipations du marché concernant la politique de la Fed pour les prochaines années, et non pour les prochains mois. Par conséquent, les taux à long terme et les taux à court terme peuvent diverger. Ils peuvent même évoluer dans des directions opposées. La Fed a entamé son cycle actuel de baisse des taux en septembre 2024. Depuis lors, le taux des fonds fédéraux a considérablement baissé, mais le taux d'intérêt de référence à 10 ans est passé d'un niveau bas de 3,6 % à son niveau actuel, légèrement inférieur à 4,2 % : Qu'est-ce que cela signifie ? Comme la Fed tente de remplir son double mandat, elle s'efforce généralement de fixer des taux d'intérêt ni trop élevés, ce qui peut entraîner un chômage inutile, ni trop bas, ce qui peut conduire à une inflation excessive. À mon avis, la Fed devrait appeler son objectif le « taux Goldilocks ». Malheureusement, on l'appelle généralement, de manière peu poétique, r* ou r-star. Le r-star ne peut être observé directement, seulement estimé. Et depuis l'année dernière, de nombreuses estimations du r-star ont été revues à la hausse, pour au moins deux raisons. Premièrement, les réductions d'impôts prévues dans le One Big Beautiful Bill entraîneront une augmentation des déficits budgétaires — non, les recettes douanières ne compenseront pas la différence, même si la Cour suprême autorise le maintien des droits de douane clairement illégaux imposés par Trump. Et ces déficits exerceront une pression à la hausse sur les taux à long terme. Deuxièmement, l'essor de l'IA a entraîné des dépenses considérables de la part des entreprises technologiques, en particulier dans les centres de données, ce qui exerce également une pression à la hausse sur les taux à long terme. Ainsi, si la Fed continue à fonctionner normalement, c'est-à-dire sans ingérence politique, les fluctuations de r-star seront le principal moteur des taux d'intérêt futurs. En particulier, les taux à long terme baisseront si l'IA est une bulle et que cette bulle éclate. Mais la Fed continuera-t-elle à fonctionner normalement ? Ou la politique monétaire, comme tant d'autres choses aux États-Unis ces derniers temps, finira-t-elle par être dictée par les caprices de Donald Trump ? La semaine dernière, j'ai écrit un article sur Kevin Hassett, le candidat probable de Trump au poste de président de la Réserve fédérale, que j'ai décrit comme une « recrue idéologique DEI » intellectuellement et moralement inapte à occuper ce poste. Il s'avère que je ne suis pas le seul à partager cette opinion, même si j'utilise peut-être un langage inhabituellement direct. CNBC interroge régulièrement des experts financiers pour connaître leur opinion sur les questions liées à la Fed. Selon leur dernière enquête, présentée dans le graphique en haut de cet article, presque tous leurs experts pensent que Hassett obtiendra le poste, mais presque aucun d'entre eux ne pense qu'il devrait l'obtenir. Et même si Hassett n'obtient pas le poste, celui qui l'obtiendra sera presque certainement totalement soumis à Trump. Et cela aura un impact négatif sur l'économie. Premièrement, si Trump parvient à contrôler la politique monétaire, il pourra mettre en œuvre une politique selon ses caprices, qui sont à la fois incohérents et dangereux. Il exige des baisses massives des taux d'intérêt alors même qu'il insiste sur le fait que l'économie est A+++++ — dans ce cas, pourquoi ces baisses sont-elles nécessaires ? On ne peut pas non plus s'attendre à ce qu'il se préoccupe réellement des conséquences inflationnistes de baisses importantes des taux, étant donné qu'il continue d'affirmer que les prix globaux sont en baisse, ce qui est tout simplement faux. Deuxièmement, même si Trump ne parvient pas à prendre le contrôle total de la politique monétaire grâce à son choix pour la présidence de la Fed, les effets resteront négatifs. Comme je l'ai souligné dans ma critique de Hassett, en temps de crise, le président de la Fed doit être capable de faire preuve de leadership et de sérieux, ainsi que de gagner la confiance. Étant donné que la tâche future de la Fed a été rendue particulièrement difficile par les politiques chaotiques de Trump, une inflation plus élevée que souhaité, un marché de l'emploi en déclin, des déficits futurs très élevés et un dollar en baisse, nommer un partisan de Trump à la présidence de la Fed signifierait faire face à toute crise future sans aucune des réserves de crédibilité qui nous ont permis de traverser la crise financière mondiale de 2008 et la crise du Covid en 2020. Quelle que soit l'issue, c'est donc la politique qui importe désormais pour l'avenir de la Fed, et non pas le fait d'avoir une ou deux baisses de taux en 2026." Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Non, maloin. "Ni Français ni Breton, Maloin suis", fière devise de Saint Malo. -
Israël et voisinage.
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est sidérant à un point inimaginable... -
Israël et voisinage.
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
En effet. Une petite question d'ordre juridique, toutefois : peut-on être gracié avant d'avoir été condamné en bonne et due forme au terme d'un procès ? Il me semble qu'au moins en droit français, ça ne fonctionne pas de façon préventive. -
Paul Krugman est un prix Nobel d'économie qui ne cache pas ses opinions "liberal" et ne manque pas une occasion pour tomber à bras raccourcis sur les paroles et les actions de Trump. Ses opinions n'enlèvent toutefois rien à ses compétences et j'ai trouvé intéressantes ses dernières réactions aux propos d'un milliardaire ci-devant soutien de l'actuel POTUS. Il s'agit de l'évolution du cours de l'or, qu'en bon keynésien il considérait comme une "relique barbare" ; il va ici dans le sens du cheval de bataille d' @herciv quant à la signification de l'appétence croissante du public pour le lingot. Le lien vers l'article du blog, avec les graphiques : https://paulkrugman.substack.com/p/ingots-we-trust et un extrait de sa conclusion : "Revenons à mon thème principal. Comme le dit Griffin, les cours de l'or ont récemment grimpé en flèche. Pourtant, comme vous pouvez le voir sur mon deuxième graphique, les taux d'intérêt réels sont en hausse, et non en baisse. Qu'est-ce qui influence les taux d'intérêt ? Probablement une combinaison de déficits budgétaires importants, aggravés par le One Big Beautiful Bill, et le boom de l'IA, ainsi que la crainte que Trump politise la Fed et attise une inflation persistante. Mais ces taux d'intérêt réels plus élevés devraient faire baisser les cours de l'or, et non les faire monter. Que se passe-t-il donc ? L'explication la plus plausible, qui semble corroborer les propos de Griffin, est qu'un nombre croissant d'investisseurs, notamment les banques centrales étrangères, se tournent vers l'or parce qu'ils ne considèrent plus la dette américaine comme un actif sûr. Il est difficile de déterminer avec précision ce que craignent les investisseurs, peut-être parce qu'ils ne le savent pas eux-mêmes []. Mais de nombreuses possibilités auparavant inconcevables sont désormais tout à fait envisageables compte tenu du radicalisme de l'administration Trump. Une inflation galopante masquée par des statistiques officielles truquées ? L'expropriation des réserves des gouvernements que Trump n'aime pas ? La conversion forcée des actifs étrangers en obligations à 100 ans ? Compte tenu du bilan de l'administration jusqu'à présent, dans quelle mesure êtes-vous sûr qu'aucune de ces choses ne pourrait se produire ? Comme je l'ai dit au début de cet article, je ne m'intéresse généralement pas beaucoup à l'or, qui ne joue pas un rôle important dans l'économie moderne. Mais je pense que la récente flambée des cours de l'or nous envoie un message, à savoir que le monde perd confiance en l'Amérique."
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Il y a quand même des perles dans les traductions automatiques Moi, ça m'évoque "la compagnie des glaces" de GJ Arnaud : pas trop en congruence avec le réchauffement climatique, mais après tout, puisqsue ça vient de Trump...
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Oui, bien sûr, comparaison n'est pas raison ! Mais par les temps qui courent, j'aime autant prévoir toujours le pire, ça me préserve des désillusions. Et la manière dont évolue la politique américaine ne laisse pas de m'inquiéter, comme beaucoup.
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Espérons que le petit père du peuple américain ne réagisse pas à ce meurtre de la même façon qu'un certain Géorgien moustachu l'avait fait après l'assassinat de Kirov.
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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Ils veulent y croire : https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20250914-pacte-aukus-l-australie-va-investir-6-8-milliards-d-euros-dans-un-chantier-naval-pour-sous-marins-nucléaires "L'Australie va investir l'équivalent de 6,8 milliards d'euros (12 milliards de dollars australiens) pour rendre le chantier naval Henderson, non loin de Perth, capable de construire une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire, a annoncé, dimanche 14 septembre 2025, le gouvernement de ce pays." -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
RAB, je trouve ça un peu désinvolte comme désignation [Ne me cherchez pas, je suis déjà trèèèès loin] -----> -
OK, merci, je ne m'en souvenais plus et trouve ça tout aussi choquant. Si le parlement européen respecte une minute de silence pour tous les faits divers sanglants qui se produisent aux USA, les députés ne vont pas discuter de grand chose (qui a dit "ça vaudrait mieux"? (ironie, je précise)). Caché car tout à fait HS:
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Heu... Le parlement européen a réellement proposé une minute de silence pour le meurtre de Kirk? WTF ?!? Edit: en effet, je viens de vérifier que cette proposition n'avait pas été acceptée. Voilà qui me rassure un peu. Aussi tragique soit-elle, cette affaire relève strictement de la politique intérieure américaine et ne justifie aucunement une telle réaction de la part du parlement européen.
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Israël et voisinage.
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est ce que semble montrer la réception du récent livre de Peter Beinart, "Being Jewish after the destruction of Gaza". Je renvoie à l'intéressante analyse critique du site "la vie des idées": https://laviedesidees.fr/Israel-et-la-fin-du-liberalisme-d-apres-guerre#nh6 Pas de nouveauté transcendante, mais une synthèse bien amenée qui témoigne de l'érosion croissante de l'image d’Israël dans la communauté juive américaine. L'article est trop long pour être reproduit, je me contente d'un ou deux extraits: "Dans un retentissant article publié par la New York Review of Books en octobre 2003, l’historien Tony Judt ne craignait pas d’affirmer que l’État d’Israël était un anachronisme, un rejeton déplacé de la volonté des peuples, au XIXe siècle, de former des entités nationales ethniquement homogènes [1]. En plein XXe siècle, la création de l’État d’Israël était un projet séparatiste typique du siècle précédent, dans un monde qui, disait Judt, « avait évolué, un monde de droits individuels, de frontières ouvertes et de lois internationales ». Dans la première moitié du XXe siècle, l’entité politique couvrant le territoire de la Palestine mandataire avait encore tout d’une société multiculturelle mais, à contre-courant de l’évolution des États modernes vers un pluralisme ethnique et une déconnexion entre identité politique et identité religieuse, l’État qui s’y est implanté en 1948 revendique son recours à des critères ethnoreligieux pour définir et classer les personnes sur lesquelles il exerce son autorité. En réservant une série de droits à ses seuls citoyens juifs, concluait-il, l’État d’Israël était « ancré dans un autre temps », le temps du nationalisme ethniciste [2]. [...] "Dès 2003, Judt n’entrevoyait donc que deux issues, soit un Grand Israël ethniquement pur qui supposait l’élimination de la population arabe, soit un État binational [3]. La première issue, disait-il, ne serait qu’une fuite en avant dans un anachronisme insoutenable en sorte que la seconde représentait à ses yeux la seule possibilité pour assurer la pérennité de la présence juive au Moyen Orient. "En 2003, les positions de Tony Judt lui avaient valu d’être accusé de promouvoir l’antisémitisme et d’être ostracisé au sein de la communauté juive américaine. La même accusation est aujourd’hui formulée contre Peter Beinart, mais les réactions à ses prises de positions sont moins hostiles car les choses ont changé. Une partie de la communauté juive américaine ressent une aliénation croissante à l’égard de l’État d’Israël et Peter Beinart – membre actif de cette communauté – peut soutenir une position qui va au-delà des affirmations de Tony Judt sans s’exposer à la même unanimité dans la condamnation. Il soutient en effet que l’État doit cesser d’être un État juif pour devenir l’État de l’ensemble de ses citoyens, tout en affirmant demeurer sioniste puisque, pour lui, l’idée centrale du mouvement sioniste ne devrait pas consister à instaurer une entité politique mais à faire vivre, en Palestine, un foyer d’existence juive de nature religieuse et culturelle qui n’aurait pas une forme étatique." "[...] Ces analyses ne sont pas nouvelles, mais l’antisionisme juif connaît aujourd’hui un regain aux États-Unis [6] – en particulier chez les plus jeunes – et le livre de Peter Beinart atteste que le consensus dans le soutien à Israël tend aujourd’hui à se fissurer de nouveau, comme c’était le cas dans les années qui ont entouré sa création. Cependant même les membres de la communauté juive qui ressentent un certain éloignement par rapport à l’État d’Israël entretiennent un « récit » qui leur interdit de condamner sans réserve les actions du gouvernement israélien. Ce récit affirme que les juifs sont les éternelles victimes, que l’histoire du monde est l’histoire d’un peuple qui a réussi à survivre aux tentatives pour l’éliminer de la surface de la Terre et que, en conséquence, les massacres qui sont perpétrés en son nom relèvent de l’auto-défense." -
USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
Au delà de toute spéculation plus ou moins tordue, ce n'est jamais que le rappel de son rôle constitutionnel. Un rôle constitutionnel qui se limite d'ailleurs là. Depuis le début du mandat Trump 2, je suis surpris par la forte présence médiatique et politique de Vance. Je ne suis pas un grand connaisseur des USA, mais il me semble que les vice-présidents restaient auparavant beaucoup plus dans l'ombre du titulaire du mandat. -
USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
J'y suis ! J'ai tout compris ! Il va restituer l'Alaska à la Russie en échange du retrait russe d'Ukraine !!! America great again, quoi J'ai bon ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Certaines personnes en Russie seraient bien avisée de ne fréquenter que des maisons de plain pied... -
Birmanie
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
À l'ère Trump, rien ne saurait étonner. -
Groenland et Arctique : actifs strategiques très convoités
Hibernatus a répondu à un(e) sujet de Janus dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a quelque chose de surréaliste là-dedans. Un pays soutient un de ses alliés contre les visées impérialistes d'un autre allié commun ; pendant ce temps le pays soutenu continue à acheter des armes particulièrement sensibles (F35) à cet autre allié menaçant. Les historiens du futur verront peut-être leur discipline comme apparentée à la comédie. À moins que le comique ne vire finalement au tragique...- 816 réponses
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