
SLT
Members-
Compteur de contenus
1 445 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
SLT a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Désolé d'avoir ri en réaction, mais ce genre de déclaration, c'est typiquement la propagande anti- française qu'on a vu débarquer après le choix de Naval Group pour les sous-marins australiens. Ça a déjà été expliqué (et bien mieux que je ne pourrais le faire) plus tôt, donc je ne vais pas retourner dessus (merci @ARMEN56 ou @Patrick il me semble) Je vais juste prendre ce même argument, et l'utiliser justement contre le choix des solutions HEU. Il est assez connu que les réacteurs LEU sont rechargeables, car leur durée de fonctionnement en continu en moindre que celle des réacteurs HEU. Aucun problème avec ça. Les deux types de sous-marins nécessitent cependant le même nombre de visites de contrôle et de remise en état régulière (des IPER? Il me semble?) qui ne sont pas liées au type de réacteur mais au design du sous-marin. Donc, aucun impact sur leur disponibilité. Au contraire, c'est généralement lors de ces arrêts que tu recharges les réacteurs, ça te force juste à bien planifier. Ensuite, le fait que les réacteurs LEU soient rechargeables, ça permet aussi (et c'est là que c'est très drôle quand on parle de l'Australie) de dépasser la durée de vie prévue initialement, vu qu'il est justement possible de recharger plusieurs fois le réacteur... passer de 30 à 40 ans, c'est possible avec un LEU, mais avec un HEU, qui n'est pas vraiment conçu pour, je ne dis pas que ce n'est pas possible, mais c'est très compliqué et très coûteux. Je ne crois même pas que tu puisses le faire sans retirer tout le réacteur ou toute la section de coque autour. Donc, un coût énorme. Et uniquement pour doubler la durée de vie du sous-marin, enfin, de son réacteur. Parce que le reste vieillit aussi et finit par morfler un peu à force. Donc, tu as un réacteur sur un sous-marin qui a 30-35 ans, qui est comme neuf, mais sur un sous-marin qui n'ira pas facilement jusqu'à 60 ans... Le calcul est... ambitieux, dirons-nous. Et pour la dernière petite blague, observons les capacités de planification de l'Australie pour ses achats militaires, en particulier pour sa marine. Ses sous-marins Collins, qui devait finir leur service en 2025, suite au projet de remplacement de 2016, vont devoir été prolongés, initialement pendant 5 à 10 ans selon AUKUS, mais au final, annoncé jusqu'à possiblement 2048, avec des refontes nécessaires pour plusieurs d'entre eux. (Article Navalnews de 2021, cité sur la page Wikipedia, en anglais) Imagine si cette classe était effectivement des sous-marins à propulsion HEU... Tu avais le choix entre payer "très beaucoup" (c'est le terme technique dans le domaine ) pour augmenter la durée de vie des sous-marins et de leur réacteurs, sans le choix de "juste" les recharger une ou deux fois de plus dans le cas de réacteur LEU; reconstruire des sous-marins de cette nouvelle classe (à grand prix vu que les lignes sont arrêtées depuis 2003); ou abandonner l'idée d'avoir des sous-marins... Pas très réjouissant comme QCM. Moralité, dans les faits, quand tu n'es pas le constructeur, le LEU est une solution plus intéressante que le HEU, en plus de ne pas risquer de violer les traités de non-proliferation sur les armes nucléaires (accessoirement) ... -
Fair enough, indeed. En effet, cela peut leur apporter un petit plus et accélérer certains recherches. Mais pas toutes à mon avis (ce ne sera qu'un seul type de matériaux, voir un seul matériel). Ça reste un plus, donc merci pour l'explication. Je n'avais pas vu les choses sous cet angle ni avec ce genre d'opportunités pour l'Italie et ses étudiants.
-
Alors, ce n'est pas vraiment de l'hostilité contre l'avion, mais plutôt contre le fait que le programme ne tient pas encore ses promesses, et que le plupart de ses clients l'ont acheté alors qu'il n'existait que sur présentation PowerPoint. Nous sommes bien plus critique que hostile envers cet avion et les pays qui le prennent (d'ailleurs, c'était dans certains cas le meilleur choix, surtout parce que c'était le seul, comme les pays qui doivent remplacer leur flotte de Harriers: F-35B ou .... ben pas grand chose d'occidental) On est plutôt très sceptique que vraiment hostile envers cet avion, mais forcément, les clients le prennent très mal dès qu'on ne dit pas du bien de leur choix. C'est comme si on comparaît des marques de voitures et qu'on te disait qu'on préfère Alpine à Ferrari. On n'a rien dit de mal sur Ferrari, mais tu vas quand même le prendre comme une petite attaque contre ton pays, et donc par extension contre toi (alors que non, on a juste exprimé une préférence personnelle).
-
Ben il y a quand même eu ça: Dassault Mirage III V — Wikipédia https://share.google/nsT3e4EKjgyHwloHW Il y a eu des prototypes qui ont volés. Ça date autant que l'expérience de certains des autres pays en plus... (en dehors des USA et du F-35B)
-
Ah ? Comment ça ? Les italiens ont développé des compétences sur les matériaux spécifiques "furtif" et leur architecture dans un avion ? Ils produisent eux-même les matériaux ? Ils ont fait des études de R&D poussées et pointues dans le domaine ? Ou bien ils assemblent juste des briques qui leurs sont fournies comme des gros Lego? Je sais que les italiens peuvent être très bons dans pleins de domaines, ils ont même de très bonnes universités et sont toujours très friands de mécaniques, mais là j'ai peur que non, tu imagines qu'être assembleur d'un avion permet de gagner des connaissances particulières qui pour moi ne sont accessibles qu'avec le processus de recherche (c'est à dire trouver ce qui marche, et surtout aussi ce qui ne marche pas, et pourquoi) Peut être ai-je tort, mais je ne vois pas du tout ça comme une façon de réduire les délais dans certains domaines, surtout à propos de la furtivement, ou de gagner en expérience dans la conception et le design d'un avion à très faible SER.
-
J'ai toujours eu du mal avec cette appellation et son concept. Je trouve ça très maladroit et contre-productif, ça donne l'impression que chacun peut travailler de son côté alors qu'en vrai, il s'agit d'un grand projet où tout doit travailler de concert et parfaitement ensemble à la fin. Il y a une partie d'autonomie dans chacune de ses parties, idéale pour que chacun puisse travailler de son côté pour avancer, mais il m'est inconcevable d'avoir des piliers aussi séparés et convenus en avance de phase, sans se dire qu'en fait il faudrait de toute façon savoir en détail qui fait quoi et en est à quel point, pour espérer ensuite tout rassembler si les "piliers" n'ont pas été conçus en commun et pour être justement complémentaires et compatibles. Soit je n'ai pas compris le concept des piliers de ce projets, soit je n'ai pas l'habitude des projets aussi massifs et complexes et que c'est déjà ce que tout le monde fait (très probable), soit ça a été mal conçu dès le début. Quelqu'un sait comment on en est arrivé à une telle séparation des sujets et à la création des piliers ?
-
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
SLT a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Ces pays ont des connaissances dans le domaine de la propulsion nucléaire ? -
Merci @Manuel77, c'est extrêmement intéressant et instructif. Vielen Dank!
-
Bien vu, je corrige. Trop tôt pour mon cerveau ce matin (Je n'ai même pas réagit en l'écrivant, c'est dire...)
-
3,77 milliards millions d'euros, dans un programme de satellites militaires états-uniens (j'imagine de basse ou très basse orbite vu qu'ils parlent de communications et de bande passante)... Donc absolument pas de gain de compétence pour la Belgique, pas non plus de travail en plus pour eux ou en Europe, et un signal au caïd de la cours de récrée que plus il monte le ton, plus il récupère de sous... J'ai du mal à voir en quoi ceci est un "investissement", vu qu'il n'y aura pas de retour sur investissement, en dehors d'une capacité sur un temps limité. Ça ressemble plus à un abonnement Netflix dans l'idée... C'est beau l'Europe de la défense .
-
Joli en effet. La seule autre interprétation que j'ai réussi à imaginer (et ce n'est pas beaucoup moins tiré par les cheveux) est que Dassault demande 80% de plus de pouvoir décisionnel, pour devenir de facto le leader qu'il est censé être sur le programme. En effet, si on considère une répartition équitable du pouvoir de vote, on obtient 33,3% pour Dassault (la France) et 66,7% pour Airbus D&S (33,3 pour l'Allemagne, et 33,3 pour l'Espagne, et 0,1 d'arrondi parce que ce sont des tiers, évidemment) Si on augmente la part de Dassault de 80%, on obtient (33,3x1,8) quasiment 60% (59,94) de pouvoir de vote, ce qui laisse 40% pour les entités Airbus D&S (en gros 20% pour l'Allemagne et 20% pour l'Espagne. Et donc pour prendre des décisions, ce serait bien la France qui serait le leader, et ça empêcherait Airbus de supprimer l'option d'une version navale de l'avion par exemple. Ça reste une interprétation, c'est très "capilotracté", mais ça expliquerait cette histoire de 80% en plus pour la France (en mélangeant les idées de pouvoir décisionnel et de responsabilité industrielle, de la part de la source allemande) (Bon, après, si on aime vraiment se poser des questions, on peut se demander pourquoi montrer à 60%, et pas juste à 50% de pouvoir de vote, ce qui laissait 25% à l'Allemagne, et 25% à l'Espagne. Pour ce faire, il suffisait d'augmenter le pouvoir décisionnel de la France de moitié, parce que ⅓+⅙, ça fait ½...)
-
Ben en fait, je suis d'accord avec l'idée qu'il faut attendre le conclusion de la commission d'enquête. Si les résultats sont bien expliqué, alors tout le monde aura gagné dans l'histoire, le projet sera plus transparent et nous les méchants Frouzes n'auront plus grand chose à dire que le sujet (et d'une certaine façon, enfin me direz-vous... Ou du moins jusqu'au prochain scandale sur des promesses pas tenues ou les délais encore plus rallongés) Si par contre les conclusions sont fumeuses, pas clairs du tout, ou ne sont simplement pas révélées, alors chers amis suisses il faudra de votre côté comprendre que vous vous êtes effectivement fait Berner (désolé, trop tentant) et que votre gouvernement refuse au final de vous expliquez ce qu'il fait avec votre argent, malgré les mises en garde d'un bon nombre des citoyens. C'est quand même aussi l'un des objectif de cette grande histoire: que les citoyens suisses soient respectés par le CF et que celui-ci justifie l'allocation des budgets énormes qui lui ont été accordé avec confiance lors de la votation sur l'achat des avions, non ?
- 6 758 réponses
-
- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
D'accord, merci de l'explication. Donc l'idée c'était de dire que si vous décidiez d'annuler le contrat F-35, vous pourriez vous prendre des droits de douanes augmentés, encore plus qu'actuellement. Donc c'était bien un lien indirect en fait. Ce n'est pas tellement lié au contrat en soi, mais plutôt à la réaction de Trump en réponse à l'éventuelle annulation. Merci, c'est plus clair. Ça ne veut pas dire que ça aurait été le cas (même si on est d'accord que ça semble très probable), ni que vous ne vous prendrez pas une augmentation plus tard de toute façon... Je trouvais le message : "ça va mettre des dizaines de milliers de Suisses au chômage" un peu exagéré, mais je me disais que j'avais peut être raté quelque chose de critique sur le sujet.
- 6 758 réponses
-
- 1
-
-
- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Alors désolé d'insister, mais ça ne répond pas à ma question. Ou alors tu sautes une étape dans ton raisonnement que je n'ai pas. Donc je reformule ma question. En quoi l'annulation du contrat F-35 mettrait tous ses postes et industries en danger ? Quel est le lien entre les deux ?
- 6 758 réponses
-
- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Je vais être honnête, je ne comprends absolument pas ce point. Et je sais que ça a déjà été mentionné avant, mais il me semble absolument fallacieux. Les entreprises en questions travaillent-elles déjà sur le F-35 et ses pièces, et est-ce leur principal revenu ? Si ce n'est pas le cas, alors pour l'instant ça ne fera aucune différence pour elles, et elles pourront même être mises à profit lors d'un éventuel achat d'un autre avion (sauf le Gripen probablement, vu les pièces ITAR...). Si c'est le cas, alors je doute quand même qu'elles ferment d'un coup et que la Suisse se retrouve avec plusieurs dizaines de milliers de chômeurs en plus (ça voudrait dire que plus de 70% de leurs revenus venait d'un avion conçu aux États-Unis et fabriqué en partie déjà en Europe, mais pas encore massivement en Suisse ? Ça paraît plus qu'improbable...) Et, vous avez vraiment plus de 10 000 personnes qui travaillent dans le domaine uniquement pour le F-35 ?... Donc soit j'ai très mal compris ton commentaire, soit j'ai raté quelque chose de très important sur le sujet.
- 6 758 réponses
-
- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :