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Danemark
FAFA a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
- Le Danemark a pris la présidence du Conseil de l’Union européenne le 1er juillet 2025 ! https://sgae.gouv.fr/sites/SGAE/accueil/a-propos-du-sgae/actualites/le-danemark-prend-la-presidence.html#:~:text=Le Danemark prend la présidence du Conseil de l'Union européenne !,-%40Conseil de l&text=Aujourd'hui%2C mardi 1er juillet,jusqu'au 31 décembre 2025. - Proportionnellement à sa taille, le Danemark est le pays qui aide le plus l'Ukraine. "En 2025, selon les données du Kiel Institute, le Danemark est le pays de l'UE qui fournit le plus d'assistance financière à l'Ukraine (2,9 % de son PIB, soit plus de 10 milliards d'euros)." https://www.instagram.com/p/DNyHf0b2jvN/ - Et comme le mentionne @Phacochère , le Danemark va se doter d’armes à longue portée pour dissuader la Russie. Voilà trois raisons qui pourraient expliquer pourquoi le Danemark. -
Danemark
FAFA a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Voilà: "Des drones d'origine inconnue ont été identifiés dans la nuit de mercredi à jeudi au-dessus de quatre aéroports danois." https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/drones-mysterieux-au-danemark-4-aeroports-survoles-trafic-perturbe-29008546.html - Généralement les personnes qui survolent des zones interdites par mégarde, le font durant la journée et pas au milieu de la nuit. - Le fait que les aéroports soient survolés par plusieurs drones suppose une action coordonnée. On pourrait imaginer que ce sont des personnes qui s'amusent en groupe au milieu de la nuit sans vraiment savoir que ce qu'ils font est interdit, mais cela devient tout de même assez difficile à imaginer - Pour que 4 aéroports soient survoler durant la même nuit par plusieurs drones, cela suppose que beaucoup de personnes ont décidé de s'amuser en pleine nuit, en même temps et au dessus d'aéroports différents. Imaginer que ces gens font cela sans intention de nuire et que le fait que ces actes simultanés sont le fruit du hasard devient pratiquement impossible. - Mais admettons que ces survoles ont été effectué par mégarde, avec tout le ramdam médiatique que cela a suscité au Danemark, les personnes qui en sont les hauteurs feraient profile bas et ne récidiveraient pas le lendemain. Je ne sais pas si je t'ai convaincu, mais en tout cas j'aurais essayé. Ce n'est pas fini car la nuit passée de nouveaux survoles ont eu lieu au-dessus de la base de Karup. Des drones "non identifiés" ont survolé la plus grande base militaire du Danemark Des drones non identifiés ont été observés au-dessus de la plus grande base militaire du Danemark vendredi soir, a annoncé samedi la police, après plusieurs survols d'aéroports survenus cette semaine dans le pays nordique. "Je peux confirmer que nous avons eu un incident vers 20h15 qui a duré plusieurs heures. Un ou deux drones ont été observés à l'extérieur et au-dessus de la base aérienne" de Karup, a déclaré un officier de police Simon Skelsjaer. "Nous ne les avons pas abattus", a-t-il ajouté, précisant que la police ne pouvait faire de commentaires sur l'origine de ces drones. La police coopère avec l'armée dans le cadre de son enquête, a-t-il encore indiqué. La base de Karup partage ses pistes avec l'aéroport de Midtjylland, qui a été brièvement fermé, sans affecter le trafic car aucun vol commercial n'était prévu, a encore dit l'officier. Plusieurs survols ces derniers jours Les vols ont été interrompus à l'aéroport de Copenhague lundi soir et mardi matin après la détection de plusieurs drones de grande taille. Cinq aéroports plus modestes, à la fois civils et militaires, ont également été fermés temporairement les jours suivants. La Première ministre Mette Frederiksen a déclaré en début de semaine qu'il s'agissait de "l'attaque la plus grave contre les infrastructures critiques danoises à ce jour". Jeudi, elle a dénoncé des "attaques hybrides" et prévenu que les survols de drones "pourraient se multiplier". Les vols de drones ont commencé quelques jours seulement après l'annonce par le Danemark de l'acquisition pour la première fois d'armes de précision à longue portée, invoquant la menace représentée par la Russie "pour les années à venir". La Norvège enquête aussi En Norvège voisine, l'armée enquête également sur "d'éventuelles observations de drones" tôt samedi matin près de sa plus grande base militaire, Orland, qui abrite ses avions de combat F-35, a déclaré un porte-parole militaire. "Il s'agit probablement de drones, mais l'enquête permettra de déterminer de quoi il s'agissait exactement. Pour l'instant, nous traitons cette affaire comme une observation de drones", a aussi expliqué le porte-parole. https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/drones-mysterieux-survolent-la-plus-grande-base-militaire-danoise-29010747.html -
Danemark
FAFA a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
La plupart des survols de drones sont le fait d'opérateurs privés qui franchissent des périmètres interdits par inadvertance ou qui ne connaissent pas les réglementations en vigueurs. Dans le cas du Danemark, on peut facilement en déduire que c'est un acte volontaire, qu'il y a plusieurs protagonistes, que c'est planifié de façon précise et qu'il y a une volonté de nuire. L'affaire a pris une telle ampleur que les auteurs ne peuvent plus ignorer qu'ils risquent gros s'ils se font arrêter. Cela exclut probablement la catégorie des petits plaisantins qui seraient en mal de sensations fortes. -
Un rapport est paru en Suisse sur les différents moyens et processus destinés à contrer les drones (depuis les sol). On y trouve une description des différentes possibilités avec leurs faiblesses et leurs avantages. J'en mets un petit extrait : 2.2 Défense contre les drones 2.2.1 Processus de lutte contre les cibles Afin qu’un drone puisse être combattu à l’aide d’un système de défense contre les drones, différentes étapes sont nécessaires dans le cadre d’un processus bien défini de lutte contre les cibles. Ce processus de défense contre des drones adverses se déroule en quatre étapes. Le drone doit tout d’abord être détecté et reconnu. Dans un deuxième temps, il est observé, afin de définir des mesures de défense, d’identifier sa trajectoire et, le cas échéant, de localiser le pilote. Il s’agit ensuite d’identifier le drone pour déterminer si c’est un drone ennemi ou ami. Enfin, la dernière étape consiste à le combattre le drone. Depuis la publication du rapport du Conseil fédéral en réponse au postulat 21.3013 La sécurité de la Suisse eu égard à la technologie des drones, l’industrie a réalisé de gros progrès dans le domaine de la technologie de lutte contre les mini-drones. Les systèmes de défense existent aujourd’hui sous les formes les plus diverses, un système pouvant par exemple être installé de manière permanente ou utilisé dans une configuration partiellement mobile. Il existe par ailleurs déjà sur le marché des systèmes portables, que les militaires peuvent porter directement. 2.2.2 Réseau interconnecté et système C2 19 En règle générale, les étapes du processus de lutte contre les cibles (détecter, observer, identifier et combattre) ne peuvent pas être couvertes par un seul système, mais reposent le plus souvent sur un réseau complexe de capteurs et d’effecteurs. Le Command-and-Control System (C2) joue un rôle central à cet égard. Il s’agit d’une plateforme qui intègre les différents capteurs et moyens d’action dans un environnement uniforme de pilotage et de surveillance. Cela permet de reconnaître et d’analyser les menaces émanant de drones en temps réel et de prendre des contre-mesures appropriées. Plus la conception du réseau de systèmes interconnectés inclut de la variété et de la complémentarité entre ses composants, plus la probabilité est grande de pouvoir lutter efficacement contre les drones. En outre, il faut garantir la possibilité d’intégrer en permanence de nouveaux systèmes, en tenant compte de la menace et de l’évolution technologique. 2.2.3 Analyseur de fréquences Un analyseur de fréquences est un capteur passif 20, qui surveille l’espace électromagnétique 21. Il peut détecter la présence de drones à l’aide d’algorithmes et de diverses banques de données qui répertorient leurs fréquences de communication. En plus de la détection, les analyseurs de fréquences avancés peuvent aussi fournir une indication de la direction dans laquelle le drone se trouve. En utilisant en réseau plusieurs analyseurs de fréquences, ces indications de direction peuvent être combinées pour obtenir une position 22. Les analyseurs de fréquences classiques ne sont par contre pas en mesure de donner des indications sur l’altitude de vol d’un drone. Les analyseurs de fréquences équipés de logiciels additionnels ont la possibilité de décoder les signaux réceptionnés, ce qui ouvre de nouvelles options pour localiser le drone, le pilote et sa télécommande. En écoutant les communications entre le drone et la console, il est possible de déterminer à la fois la position et l’altitude du drone. En résumé, selon leur conception et leurs possibilités de mise en réseau, les analyseurs de fréquences sont en mesure de traiter les trois premières étapes du processus de lutte contre les cibles (détecter, observer et identifier), même s’ils ne sont pas adaptés à tous les scénarios d’engagement. Pour qu’ils soient efficaces, il faut en effet que les informations disponibles en amont sur le drone soient suffisantes et que ce dernier soit radioguidé. 2.2.4 Capteurs radar Les capteurs radar émettent activement des ondes électromagnétiques via une antenne, qui sont réfléchies par un objet volant. Plus la surface réfléchissante d’un objet, appelée surface équivalente radar, est grande, mieux celui-ci est visible à l’écran. Un radar peut ainsi connaître la position, l’altitude de vol et la vitesse de vol 23 d’un objet. La surface équivalente radar des drones est faible, non seulement en raison de leur taille, mais aussi et surtout à cause du principal matériau de construction utilisé, à savoir le plastique. Il existe aujourd’hui des radars qui sont capables de faire la distinction entre des drones et d’autres objets volants (également des oiseaux)24. Un radar a toutefois besoin d’une liaison visuelle avec l’objet volant. L’utilisation de plusieurs systèmes radar permet d’obtenir une meilleure couverture des capteurs dans les zones géographiques difficiles. 2.2.5 Capteurs électro-optiques Les capteurs électro-optiques tels que les caméras à lumière visible ou infrarouges transforment la lumière ou les changements de luminosité en signaux électriques. Ils ne peuvent être utilisés pour le repérage et la localisation de micro-drones et mini-drones qu’à certaines conditions, car l’analyse des données d’images est beaucoup plus complexe que celle des données radar. Les capteurs électrooptiques se prêtent en revanche mieux à l’observation et à l’identification des objets de ces catégories lorsqu’ils ont déjà été détectés et suivis par des capteurs radar. L’utilisation de capteurs optiques comme dispositifs de visée pouvant être montés sur les armes est également en cours de développement. Ces dispositifs de visée proposent au soldat une distance de dérive en fonction de la trajectoire calculée du drone. 2.2.6 Brouilleurs En règle générale, les drones communiquent à l’aide d’ondes radio et utilisent les sources d’information de l’espace électromagnétique. Un drone reçoit des instructions de vol et renvoie au pilote des données télémétriques ainsi que des retransmissions vidéo, tout en utilisant des systèmes mondiaux de navigation par satellite (tels que GPS ou GLONASS). Dans le cas des drones COTS, la communication entre le drone et la télécommande s’effectue soit par radiocommunication mobile, soit sur des fréquences sans licence telles que les bandes ISM25 . Les brouilleurs (en anglais jammers) permettent de perturber les bandes de fréquences utilisées par les drones, ce qui peut faire perdre au pilote le contrôle de son appareil. Si le système de navigation du drone est en plus perturbé, il peut en résulter une perte d’orientation qui, selon les circonstances, risque de l’amener à s’écraser. Les brouilleurs spécialement conçus pour repousser les drones permettent de brouiller certaines fréquences de manière ciblée afin de minimiser les effets indésirables sur les autres systèmes présents dans l’environnement. 2.2.7 Cyberattaque Le système take-over exploite les failles du logiciel des drones pour détourner la connexion entre le drone et le pilote. La télécommande du pilote est alors déconnectée de l’aéronef, ce qui fait que le pilote perd tout contrôle sur le drone et ne peut plus recevoir de transmission vidéo. C’est le système qui prend le contrôle et peut forcer le drone à atterrir à un endroit précis. Ce type d’attaque n’a toutefois de chances d’aboutir que si le drone visé correspond à une série d’appareils enregistrés dans le système, ce qui n’est actuellement le cas que pour les drones COTS. De plus, les modifications apportées au système, par exemple par une mise à jour logicielle du fabricant, peuvent empêcher le système de prise de contrôle d’exercer une influence sur le drone. Dans ce cas, il faut que le fabricant du système en question mette également à disposition une mise à jour du logiciel. 2.2.8 Munitions à explosion aérienne Les munitions à explosion aérienne détonnent en l’air à proximité de la cible. Un ou plusieurs éclats d’obus touchent le drone et détruisent ses rotors ou ses composants électroniques sensibles. Cette technologie s’est avérée particulièrement efficace dans la lutte contre des cibles miniatures, rapides et agiles telles que des drones. La mise à feu s’effectue soit par une explosion temporisée, soit par une mise à feu radio, au cours de laquelle la munition explose à une distance de la cible prédéfinie. L’utilisation de munitions à explosion aérienne a toutefois aussi des désavantages. La technologie est complexe et coûteuse, raison pour laquelle elle ne convient pas vraiment à un déploiement étendu contre des attaques de drones en grand nombre. De plus, le déclenchement précis de l’allumage nécessite une technologie de capteurs sophistiquée et une capacité de réaction rapide afin de garantir que les munitions explosent exactement au bon moment. Les munitions à explosion aérienne peuvent être utilisées efficacement jusqu’à une portée de 4 km 26 . 2.2.9 Armes à haute énergie Les armes à haute énergie utilisées pour se défendre contre les drones sont une technologie récente. Ces armes utilisent une énergie dirigée, généralement sous forme de rayons laser ou de micro-ondes, afin de neutraliser les drones. Les armes de ce type sont encore pour la plupart en cours de développement. Diverses forces armées étrangères ont toutefois déjà installé de telles armes sur différentes plateformes, à des fins d’évaluation. Les armes laser utilisées pour se défendre contre les drones ont plusieurs avantages. Elles sont très précises, les coûts par tir sont faibles et le rayon laser atteint immédiatement la cible et la détruit sans explosion. Par rapport aux munitions à explosion aérienne, les armes laser réduisent ainsi globalement le risque de dégâts collatéraux. Il existe toutefois des inconvénients majeurs : les armes laser exigent que la cible reste constamment dans le viseur, ce qui représente un défi lorsque celle-ci est un drone qui bouge rapidement et de manière imprévisible. La performance et la portée sont par ailleurs limitées par une météo défavorable. Les lasers puissants ont également besoin d’une source d’énergie constante et importante. Dans l’ensemble, les armes laser offrent un grand potentiel, mais elles se heurtent à des obstacles techniques et pratiques qui limitent leur utilisation à grande échelle. Les armes high-power microwave (HPM) constituent un moyen efficace de lutter contre les drones, en particulier en essaims. Elles peuvent combattre simultanément plusieurs drones, en détruisant leur électronique au moyen de rayons situés dans le spectre des micro-ondes. Comme les armes laser, les armes HPM n’ont pas besoin de munitions, mais leur précision et leur portée sont moindres et leur approvisionnement en énergie constitue un défi plus grand encore. Des perturbations involontaires peuvent par ailleurs surgir dans des systèmes électroniques voisins. Malgré ces restrictions, la technologie reste prometteuse, mais exige d’autres développements pour optimiser ses applications pratiques. 19 C2 = Command and Control 20 Un capteur passif n’émet aucun signal, mais évalue uniquement les signaux d’autres sources. L’utilisation de capteurs passifs n’augmente ainsi pas le risque d’être reconnu. 21 L’espace électromagnétique englobe le spectre des ondes électromagnétiques utilisé pour la communication, la reconnaissance, la conduite de la guerre électronique et les systèmes d’armes, et représente ainsi un champ d’action déterminant pour les forces armées modernes. Les signaux radio sont un exemple classique de signaux de l’espace électromagnétique. 22 La triangulation est une méthode de localisation qui consiste à calculer la position d’un objet en mesurant les angles formés avec cet objet à partir d’au moins deux points connus. 23 La vitesse peut être calculée à l’aide de l’effet Doppler, qui décrit la modification de fréquence, entre autres d’ondes électromagnétiques, lorsque la source et l’observateur se rapprochent ou s’éloignent l’un de l’autre. 24 Grâce au micro-effet Doppler, il est possible de détecter de petites variations de fréquence additionnelles dans un signal, causées par des mouvements ou des vibrations subtils d’un objet, comme la rotation des pales d’un rotor. L’effet Doppler décrit les mouvements du drone, alors que le micro-effet Doppler décrit les mouvements des rotors ou hélices, ce qui permet de distinguer un aéronef à voilure tournante (par exemple un multicoptère) d’un aéronef à voilure fixe. 25 Les bandes ISM (Industrial, Scientific and Medical) sont des gammes de fréquences spéciales qui sont mises à disposition à l’échelle internationale pour des usages industriels, scientifiques et médicaux et qui sont souvent utilisées aussi pour la communication sans fil, comme le WLAN ou le Bluetooth, sans avoir besoin d’une licence spéciale. 26 Outre les munitions à explosion aérienne, l’utilisation de fusils avec des munitions spéciales peut aussi détruire des parties sensibles des drones. Il s’agit d’une option basique, mais qui ne fonctionne qu’à quelques mètres. Elle ne sera pas davantage expliquée dans le présent rapport compte tenu de sa simplicité
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Danemark
FAFA a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela continue: Au Danemark, des drones non identifiés repérés près de plusieurs aéroports Des drones d'origine inconnue ont été identifiés dans la nuit de mercredi à jeudi au-dessus de quatre aéroports danois. Leur présence a provoqué la fermeture de l'un d'entre eux pendant plusieurs heures, a indiqué la police. Les drones ont été repérés au niveau des aéroports d'Aalborg (nord), Esbjerg (ouest) et Sonderborg (sud) et de la base aérienne de Skrydstrup (sud), avant de quitter les lieux. Lundi, des drones d'origine non identifiée avaient déjà survolé l'aéroport de Copenhague ainsi que celui d'Oslo en Norvège voisine, bloquant leur trafic pendant plusieurs heures. Impossible d'abattre les drones L'infrastructure d'Aalborg a été fermée pendant plusieurs heures avant de rouvrir. "Il n'a pas été possible d'abattre les drones, qui ont survolé une très vaste zone (...) Nous n'avons pas non plus appréhendé les opérateurs" de ces drones, a précisé la police de la région du Jutland du Nord, à propos des faits survenus à Aalborg. Les forces de l'ordre du Jutland du Sud, qui ont communiqué sur les autres lieux visés, ont pour leur part indiqué que les drones avaient volé "avec leurs lumières et été observés depuis le sol", sans que l'on sache de quel type d'engin il s'agissait ni que l'on connaisse le motif de ce survol. La police a dit enquêter en coopération avec les services de renseignements danois et l'armée. Plusieurs intrusions russes depuis septembre La Première ministre danoise Mette Frederiksen avait dénoncé mercredi "l'attaque la plus grave contre une infrastructure critique", affirmant "ne pas exclure" qu'il s'agisse de la Russie. Moscou a de son côté assuré ne pas être impliqué. Le Danemark dénonce une "grave attaque" après le survol de drones d'origine encore inconnue Depuis début septembre, plusieurs pays européens de l'Otan ont dénoncé des intrusions dans leur espace aérien en incriminant la Russie, qui a nié toute responsabilité. Le week-end dernier, des aéroports européens, dont ceux de Bruxelles, Heathrow à Londres, Berlin et Dublin, ont par ailleurs été perturbés par une cyberattaque dont l'origine n'a pas été communiquée. https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/drones-mysterieux-au-danemark-4-aeroports-survoles-trafic-perturbe-29008546.html -
Danemark
FAFA a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Le Danemark dénonce une "grave attaque" après le survol de drones d'origine encore inconnue Les autorités danoises ont dénoncé mardi une "grave attaque" contre les infrastructures du pays après le survol de l'aéroport de Copenhague par des drones d'origine encore inconnue. Ces derniers ont bloqué le trafic aérien pendant quatre heures lundi. Si de nombreuses voix pointent la Russie, le secrétaire général de l’Otan estime qu'il est encore trop tôt pour savoir si Moscou est impliqué. Les aéroports de Copenhague et Oslo ont rouvert tôt mardi matin après le passage de drones qui a entraîné l'annulation ou le détournement de dizaines de vols dans les deux pays. Il s'agit de "l'attaque la plus grave contre une infrastructure critique" au Danemark, a réagi la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, dans un communiqué transmis à l'AFP. "Cela s'inscrit dans l'évolution que nous avons pu observer dernièrement avec d'autres attaques de drones, des violations de l'espace aérien et des cyberattaques contre des aéroports européens", a affirmé Mette Frederiksen. La cheffe du gouvernement fait référence à des intrusions de drones en Pologne et Roumanie et à l'incursion d'avions de chasse russes dans l'espace aérien estonien. Les trois gouvernements avaient mis en cause la Russie, qui a nié toute responsabilité. Le week-end dernier, le trafic aérien avait aussi été perturbé dans plusieurs aéroports européens, dont ceux de Londres, Berlin, Bruxelles et Dublin, après une cyberattaque sur un logiciel fourni par une entreprise pour l'enregistrement des passagers. Démenti russe Après avoir accusé dans un premier temps la Russie de "porter l'entière responsabilité de ces agissements, qui sont de nature à conduire à une escalade, risquent de donner lieu à une erreur d'appréciation et mettent des vies en danger", l'Otan, par la voix de son chef Mark Rutte, a indiqué qu'il était encore trop tôt pour dire si Moscou est impliqué. De son côté, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré que la Russie n'était pas impliquée dans ce survol de drones, évoquant des "accusations sans fondement". Un peu plus tôt, la Première ministre danoise avait dit à la chaîne danoise DR "ne pouvoir exclure que ce soit la Russie". Sur X, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui dénoncé une violation de l'espace aérien danois par la Russie. La police danoise s'est montrée plus prudente, sans rien exclure. Il s'agit d'un "acteur qui possède les outils pour se faire remarquer", a dit l'un de ses responsables lors d'une conférence de presse, insistant sur le professionnalisme des auteurs de ces survols. Le Danemark fait face à une "menace de sabotage importante", ont souligné de leur côté les services danois de renseignement (PET). L'incident a entraîné des perturbations pour quelque 20'000 passagers d'après la direction de l'aéroport, et 31 vols ont été détournés et 100 annulés. Collaboration avec Oslo L'aéroport de Copenhague est situé sur la côte du détroit de l'Oresund, entre la Suède et le Danemark. Il a fermé lundi soir à 20h30 et rouvert peu après minuit. Plus tôt, la police de Copenhague avait déclaré collaborer avec ses homologues à Oslo après que des observations de drones dans la capitale norvégienne ont également entraîné la fermeture de l'aéroport pendant plusieurs heures. https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/drones-sur-copenhague-le-danemark-denonce-une-grave-attaque-29006727.html -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
FAFA a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais alors pourquoi les Russes se sont mis a menacer les quelques pays qui étaient restés neutres, qui avaient drastiquement réduit la voilure en matière d'armement et qui maintenaient des relations de bon voisinage avec tous leurs voisins. Au final, c'est leur attitude agressive qui a en grande partie conduit à une bipolarisation. Juste comme exemple: https://www.opex360.com/2013/04/26/laviation-russe-a-simule-lattaque-de-bases-militaires-suedoises/ -
Pays baltes
FAFA a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Les Russes continuent d'avancer leurs pions. Les avions de l'Otan interceptent trois MIG-31 russes dans le ciel estonien Des avions de chasse de l'Otan ont intercepté vendredi trois MIG-31 russes entrés dans l'espace aérien de l'Estonie, l'Alliance atlantique et l'Union européenne dénonçant une nouvelle "provocation" de la part de Moscou quelques jours après l'intrusion de drones russes en Pologne. Tallinn a fait état vendredi de l'incursion de trois avions de chasse russes dans l'espace de ce pays balte, membre de l'Otan et de l'UE, dans un acte "d'une audace sans précédent". "L'incursion a eu lieu au-dessus du golfe de Finlande, où trois avions de chasse MIG-31 de la Fédération de Russie sont entrés dans l'espace aérien estonien [...] et y sont restés pendant un total de 12 minutes", a précisé le ministère estonien des Affaires étrangères. "La Russie a déjà violé l'espace aérien estonien à quatre reprises cette année, ce qui est en soi inacceptable. Mais l'incursion d'aujourd'hui, impliquant trois avions de chasse [...] est d'une audace sans précédent", a déclaré le chef de la diplomatie estonienne Margus Tsahkna cité dans le communiqué. Selon les Forces armées estoniennes, les MIG "n'avaient pas de plan de vol et leurs transpondeurs étaient éteints". L'Italie, qui assure depuis août pour l'Otan la "police de l'air" dans les pays Baltes, a aussitôt fait décoller ses F-35 pour les intercepter. Sanctions politiques et économiques exigées "De tels actes ne peuvent être tolérés et doivent être sanctionnés par des mesures politiques et économiques rapides", a encore déclaré le ministre sur X. Le ministère estonien a indiqué avoir convoqué le chargé d'affaires de l'ambassade de Russie pour protester contre cette violation. La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a souligné pour sa part que l'intrusion des avions russes marquait une nouvelle violation de l'espace aérien de l'UE en quelques jours et "accroît encore les tensions dans la région". La présidente de la Commission européenne a assuré à cette occasion qu'à chaque "provocation", l'UE allait répondre "avec détermination tout en investissant dans un flanc oriental plus solide". "Alors que les menaces s'intensifient, nos pressions augmenteront également", a insisté Ursula von der Leyen, appelant les 27 à approuver rapidement le 19ème paquet de sanctions dirigé contre Moscou. Chronologie des faits antérieurs Les violations précédentes ont eu lieu le 13 mai, le 22 juin et le 7 septembre. Les pays baltes, tous soutiens fermes de l'Ukraine, mais ne disposant pas de leur propres avions de combat, ont confié la police de leur ciel à d'autres alliés de l'Otan qui assument cette tâche à tour de rôle. Depuis août, la mission est assurée par l'aviation italienne. https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/violation-de-l-espace-aerien-estonien-par-trois-avions-russes-tensions-29003824.html#:~:text=L'Estonie dénonce une violation,par la Russie en 2025. -
@herciv peux-tu mettre la source, car cet article m'intéresse beaucoup.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
FAFA a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu ne veux pas arrêter de troller ! La PO H24 est en fonction depuis 5 ans. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
FAFA a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Des F-16 et des F-35 abattent des drones russes au-dessus de la Pologne Varsovie confirme que des drones russes ont violé son espace aérien pendant la nuit, marquant le premier engagement direct d'actifs russes au-dessus du territoire de l'OTAN. La Pologne a confirmé avoir abattu plusieurs drones russes qui avaient violé son espace aérien dans la nuit du 9 au 10 septembre 2025, lors de la dernière frappe de grande envergure de Moscou contre l'Ukraine. Cet incident sans précédent marque la première destruction de moyens russes au-dessus du territoire de l'OTAN depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en 2022. Selon le Premier ministre polonais Donald Tusk, un nombre considérable de drones russes ont survolé le ciel polonais lors de l'attaque , qui a visé plusieurs régions ukrainiennes. S'exprimant avant une réunion d'urgence du gouvernement à Varsovie, Tusk a qualifié ces incursions de « provocation de grande ampleur » et a souligné que « tous nos alliés prennent la situation très au sérieux ». l a ajouté que les drones, qui constituaient une menace immédiate, ont été neutralisés par des avions de chasse, sans qu'aucune victime ne soit signalée. Les forces de l'OTAN étaient également impliquées, notamment les F-35 de l'armée de l'air royale néerlandaise actuellement déployés sur la base aérienne de Poznan Krzesiny pour la mission de police aérienne de l'OTAN. L'opération de nuit Le commandement opérationnel des forces armées polonaises a confirmé que son espace aérien avait été violé à plusieurs reprises par des drones lors de la frappe coordonnée russe, qui a impliqué des centaines de drones et de missiles à travers l'Ukraine. En réponse, des avions de chasse polonais et alliés ont décollé sur alerte, tandis que les systèmes de défense aérienne et radar au sol étaient en état de préparation maximal. À son apogée, l'opération impliquait à la fois des avions polonais et des moyens de l'OTAN, dont des F-35 néerlandais. Un avion polonais Saab 340 AEW&C (système aéroporté de détection et de contrôle) a notamment été repéré en vol pendant neuf heures pour soutenir les défenses. Un A-330 MRTT de la MMF de l'OTAN était également en orbite dans la zone. Tusk a confirmé que « deux F-35, deux F-16 et des hélicoptères Mi-24, Mi-17 et Black Hawk ont été dépêchés sur la zone d'opérations prévue ». Comme indiqué précédemment, les F-35 appartenaient à la RNLAF, tandis que les F-16 appartenaient à l'armée de l'air polonaise. Un E-550A CAEW (système d'alerte avancée aéroporté conforme) italien a été repéré sur des sites web de suivi de vol alors qu'il volait vers la zone. On ignore toutefois si les événements sont liés, car ces appareils survolent souvent la zone dans le cadre des opérations de surveillance de l'OTAN. Cependant, selon Reuters , citant des sources de l'OTAN, l'avion italien a bel et bien participé à l'opération. Des publications sur les réseaux sociaux affirment que des F-35 américains, italiens et néerlandais ont été déployés en soutien à la Pologne, mais il est impossible de vérifier cette information. En réalité, seule la participation des F-35 néerlandais a été officiellement confirmée. Cette affirmation pourrait provenir de la présence sur les sites web de suivi des vols d'un F-35 américain portant le code hexadécimal Mode-S AF351F, mais il s'agit d'un code générique utilisé par tous les opérateurs de F-35. Quant aux F-35 italiens, ils sont actuellement déployés en Estonie pour la police aérienne des pays baltes et il est peu probable qu'ils aient été impliqués. Les aéroports polonais ont été temporairement fermés, notamment ceux de Varsovie (Chopin et Modlin), ainsi que celui de Rzeszów-Jasionka, plaque tournante logistique majeure pour l'aide militaire à l'Ukraine, et celui de Lublin. Le gouvernement polonais a envoyé des SMS d'urgence aux habitants des régions orientales de Lublin, de Podlachie et de Mazovie, les exhortant à se mettre à l'abri et à signaler toute épave de drone aux autorités. Au matin, l'armée polonaise a confirmé la fin de l'opération et le trafic aérien civil a progressivement repris. Les autorités ont également signalé la localisation de débris de drones abattus dans plusieurs villages, notamment Czosnówka et Cześniki, dans l'est de la Pologne, puis près de Mniszków, dans la région de Łódź. L'ampleur de l'attaque russe L'armée de l'air ukrainienne a annoncé que la Russie avait lancé l'une de ses plus importantes attaques aériennes depuis des mois, déployant 415 drones, 42 missiles de croisière et un missile balistique dans la nuit. Les défenses ukrainiennes ont intercepté la plupart des menaces, mais au moins huit drones de type Shahed ont traversé la frontière vers la Pologne, certains pénétrant l'espace aérien polonais. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié cette incursion de « précédent extrêmement dangereux pour l'Europe », avertissant que Moscou « repoussait les limites du possible » dans son agression. Il a appelé à une réponse internationale plus ferme et à des sanctions plus sévères contre la Russie, ajoutant : « Ce n'est pas un seul Shahed qui pourrait être qualifié d'accident, mais au moins huit drones d'attaque pointés vers la Pologne. » Le nombre de drones ayant pénétré dans l'espace aérien polonais n'est pas encore définitif. Selon les rapports actuels, le nombre de drones pourrait se situer entre 5 et plus de 20, et des photos montrent les débris d'au moins trois drones différents. Tusk a indiqué que 19 violations avaient été enregistrées entre 23h30 et 6h30, heure locale, et que les données étaient en cours de mise à jour. Réactions politiques et militaires Les responsables polonais ont souligné que leur réponse avait été rapide et coordonnée. Le ministre de la Défense, Władysław Kosiniak-Kamysz, a confirmé que la Pologne était en contact permanent avec le commandement de l'OTAN, tandis que des unités de la Force de défense territoriale étaient mobilisées pour participer aux recherches terrestres des débris de drones. Le président Karol Nawrocki, qui dirige le Bureau de la sécurité nationale polonais, a déclaré que « la sécurité de notre patrie est notre priorité absolue ». Selon Reuters , l'OTAN ne considère pas l'incident comme une attaque, mais comme une incursion intentionnelle. La haute diplomate de l'Union européenne, Kaja Kallas, a également déclaré que l'incursion était intentionnelle et non accidentelle. Partout en Europe, l'incursion a été vivement condamnée. Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a qualifié cette violation d'« inacceptable », affirmant que « la Pologne a parfaitement le droit de défendre son espace aérien ». La Lettonie, la Norvège et la Lituanie ont publié des déclarations de solidarité similaires, le ministre lituanien des Affaires étrangères, Kestutis Budrys, avertissant que l'OTAN doit « réagir par la force, et non se contenter de s'inquiéter ». Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a également exprimé son soutien, qualifiant l'incident de « violation inacceptable » de la souveraineté polonaise. Aux États-Unis, les parlementaires ont vivement réagi, soulignant la gravité du survol du territoire de l'OTAN par des moyens aériens russes , le qualifiant même d'« acte de guerre ». Escalade et implications Cet incident représente une escalade significative pour la Pologne, qui jusqu'à présent avait dépêché des avions de chasse et surveillé les activités russes près de sa frontière, mais n'avait jamais directement engagé de drones ou de missiles. Cet incident rappelle des tensions frontalières antérieures, comme la frappe de missile de 2022 qui avait tué deux civils polonais à Przewodów, attribuée plus tard à un intercepteur de défense aérienne ukrainien raté. Contrairement à cet incident, cette fois, Varsovie a explicitement accusé et ciblé des drones d'origine russe. La Pologne a été l'un des membres les plus virulents de l'OTAN face à la menace russe, augmentant considérablement ses dépenses de défense et acquérant de nouveaux avions de combat, chars et systèmes de missiles. Cet engagement de nuit devrait renforcer les appels à Varsovie en faveur d'une coopération alliée encore plus étroite et de mesures de dissuasion renforcées sur le flanc oriental de l'OTAN. Cette incursion met en lumière les risques auxquels sont confrontés les pays voisins de l'Ukraine face à l'intensification des attaques aériennes russes. Kiev a appelé à plusieurs reprises les alliés de l'OTAN à étendre leur couverture de défense aérienne à l'ouest de l'Ukraine afin d'empêcher les drones et les missiles d'atteindre les frontières de l'OTAN. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriy Sybiha, a renouvelé cet appel, affirmant qu'il est « nécessaire de permettre l'utilisation des capacités de défense aérienne des partenaires dans les pays voisins » pour intercepter les menaces avant qu'elles ne pénètrent en territoire allié, selon le média polonais PolsatNews . Un tournant pour l’OTAN ? Bien qu'aucun blessé n'ait été signalé en Pologne, malgré les dégâts causés par les débris à une maison, le danger que représente cet événement est considérable. Il a même démontré que les armes russes utilisées en Ukraine peuvent pénétrer le ciel de l'OTAN, obligeant l'Alliance à intervenir militairement, même défensivement, sur son propre territoire. Cela peut également être considéré comme une confirmation supplémentaire de la nécessité de mettre l'accent sur la défense aérienne intégrée afin de contrer les menaces actuelles et émergentes, telles que les drones d'attaque à sens unique. La Pologne, qui mène actuellement une importante modernisation de ses forces armées, se dit satisfaite de sa réponse à la menace de ce soir. Le Premier ministre Tusk a tenu à rassurer l'opinion publique après les réunions d'urgence, déclarant : « Ce premier test – nos militaires, nos alliés et les procédures préparées pour une telle éventualité – a été réussi. La situation est sous contrôle et il n'y a aucune raison de paniquer. » La suite des événements pourrait dépendre de la manière dont l'OTAN choisira collectivement de réagir à ce que le gouvernement polonais a déjà qualifié de « violation sans précédent de l'espace aérien polonais ». La Pologne évalue actuellement sa réponse, des informations non confirmées faisant état d'un recours à l'article 4 de l'OTAN pour des discussions d'urgence sur les récents événements. L'article stipule : « Les Parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des Parties est menacée. » La dernière fois que cet article a été invoqué, c'était en 2022, lorsque la Bulgarie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Tchéquie et la Slovaquie ont demandé la tenue de consultations au titre de l'article 4 à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine. Depuis la création de l'Alliance en 1949, l'article 4 a été invoqué sept fois . https://theaviationist.com/2025/09/10/russian-drones-shot-down-poland/ -
Pour ceux qui passeraient par Payerne, voici ce que l'on peut voir dans le musée "Clin d'aile" qui se trouve à côté de la base:
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Il me semble que le Bambini a été abandonné avec la mise en service des F-18. L'Anglais est la langue pratiquée par les pilotes et les contrôleurs. A noter également que les pilotes suisses volent fréquemment à l'étranger et pratiquer le Bambini n'a peut-être plus beaucoup de sens.
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Pour le 14 avions, il est vrai que je parlais d'une PO renforcée, c'est à dire en temps de crise avec des avions qui sont souvent en l'air. Par contre, pour le reste, je ne vais pas me lancer dans des calculs savants. Il faut tout de même se rendre compte qu'actuellement chaque année les forces aériennes participent à de nombreux exercices à l'étranger. Par exemple il y a un déploiement qui dure environ un mois et qui se déroule soit en Norvège soit en Grande-Bretagne pour y entraîner le vol de nuit (notamment à basse altitude et parfois en supersonique). Durant ce déploiement entre 8 et 10 F-18 sont envoyé sur place pour participer à l'exercice. Si tu ne possèdes que de 14 appareils en tout, il te sera presque impossible de faire de tels exercices et d'entraîner correctement tes pilotes. (Il me semble qu'en temps de paix il faut compter environ 1/3 de la flotte est en entretien).
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Si, quant même. Déjà seulement pour franchir l'étroit Tyrol autrichien sans passer par l'Allemagne c'est extrêmement compliqué. Ensuite, tu arrives devant le massif montagneux de l'Arlberg. Là, il te reste trois choix: 1 Tu prends le col avec une route très sinueuse qui va te faire monter à 1800 mètres d'altitude. 2 Tu prends le tunnel routier. 3 Tu prends le tunnel ferroviaire. Dans les trois cas mentionnés, il est facile de t'en interdire l'accès en faisant sauter les tunnels ou quelques ponts. Il y a d'autres petites routes qui te permettent de franchir ou de contourner le massif de l'Arlberg, mais c'est encore pire. Si tu parviens malgré tout à franchir ce massif montagneux, il te restera à franchir la Suisse avant d'atteindre la France. En passant par le ciel, c'est une autre histoire. Voici quelques image du col de l'Arlberg : https://www.alamyimages.fr/photo-image-col-de-l-arlberg-96740402.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Vorarlberg#/media/Fichier:Klösterle_Stuben_Vogelperspektive.jpg
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