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Messages posté(e)s par FAFA

  1. Il y a 11 heures, Paschi a dit :

    Et il y a ça aussi

    L'armée suisse pourrait renoncer aux drones israéliens à force de retards et de pannes

    https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/drones-israeliens-de-l-armee-suisse-le-ddps-envisage-l-abandon-du-projet-28934200.html

    Stopper le projet d'acquisition de drones de reconnaissance de fabrication israélienne pour l'armée est la "pire des options", estime le chef de l'armement Urs Loher. Il entrevoit deux autres possibilités.

    https://www.swissinfo.ch/fre/l'abandon-de-l'achat-de-drones-est-la-"pire-option"/89636063

    Je me demande si ces drones seraient vraiment très utiles à la Suisse. L'achat a été décidé avant la guerre en Ukraine et il me semble qu'il devait aussi pouvoir épauler les organisme civiles pour certaines missions spécifiques.. Au vue de ce qui se passe en Ukraine, on peut douter des capacités de ce genre de drones durant un conflit de haute intensité. Des pays comme la Pologne peuvent avoir une grande utilité pour de tels drones car même en temps de paix ils sont capables de rester chez eux et de regarder par dessus la frontière pour savoir se qui se passe chez leurs voisins agressifs. En Suisse, en temps de paix, il n'est pas très utile de savoir se qui se passe chez nos voisins qui sont tous considérés comme des pays amis.

    Le problème, c'est que ce programme est tellement avancé qu'il est difficile de prendre une décision rationnelle. (Au pire, on pourrait enlever les équipements de reconnaissance, les remplacer par une charge explosive et en et en faire des drones kamikazes à usage unique :biggrin:).

     

    Dans un autre registre, l'armée porte désormais un grand intérêt pour les satellites de communication. Il me semble que ce serait une bonne idée, d'autant plus que la Suisses disposent de plusieurs entreprises qui produisent des satellites :

    Voici un article paru il y a quelque temps qui parle de cela. (ne pas tenir compte du dernier paragraphe qui n'est plus d'actualité):

    https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/l-armee-se-prepare-a-utiliser-une-constellation-de-satellites-100-suisses-28693967.html

    Le fait de ne pas dépendre de Space X pour lancer les satellites est également abordé dans cet article:

    "Bientôt un Starlink made in Switzerland? L’armée suisse veut mettre en orbite ses propres satellites

    En collaboration avec la société suisse WISeKey, l’armée suisse dispose d’un satellite en orbite basse pour effectuer des essais de communication cryptée. L’entreprise établie à Genève, qui collabore avec l’armée, va en lancer un second en juin.

    La guerre qui fait rage en Ukraine a démontré l’importance de Starlink, société de SpaceX, qui exploite plus de 6000 satellites placés en orbite basse. Installé dans une zone jusqu’à 2000 km d’altitude, ce réseau offre à l’armée ukrainienne les connexions internet pour la conduite des drones militaires et les télécommunications. Mais la grande crainte, c’est de voir coupé ce précieux signal dont le bouton est en mains d’Elon Musk, proche d’un Donald Trump dont les humeurs vis-à-vis de l’Ukraine sont changeantes, comme on l’a vu en mars lors de l’arrêt momentané de l’aide américaine.

    Voilà qui fait réfléchir les états-majors du monde entier, y compris en Suisse. Mettre en place un réseau satellitaire propre pour l’armée suisse? Le projet est sur les rails. Selon nos sources, un «document sur l’espace» est actuellement en phase finale de rédaction et devrait être présenté par Armasuisse au Conseil fédéral cet été. La grande muette est plutôt discrète sur le sujet, le domaine étant sensible. «Une fois que le document aura été soumis au Conseil fédéral, il est prévu d’informer en conséquence», promet Kaj-Gunnar Sievert, chef de la communication d’Armasuisse.

    Cellule espace active

    Ces derniers mois, les discussions se sont intensifiées entre WISeKey, une firme établie à Genève spécialisée dans la cybersécurité appliquée aux transmissions par satellite, et les autorités suisses, notamment le Département fédéral de la défense (DDPS) et Armasuisse, qui pilote depuis 2018 une «cellule espace». L’objectif de cette collaboration consiste à développer une stratégie de souveraineté numérique et spatiale. Pour remplir sa mission, WISeKey a recruté plusieurs experts suisses spécialisés dans les satellites militaires, dont certains issus de l’armée.

    Dans le cadre du «centre spatial» de l’armée suisse, une petite entité comptant une dizaine d’officiers, ces spécialistes travaillent aujourd’hui activement à un projet concret. «Ensemble, nous développons une infrastructure souveraine et sécurisée, capable de répondre aux besoins stratégiques du pays», explique Carlos Creus Moreira, CEO de WISeKey. «Ce partenariat public-privé vise à garantir que les technologies déployées respectent les plus hauts standards de sécurité et de confidentialité, tout en restant 100% contrôlées depuis la Suisse.»

    Le lancement a eu lieu en janvier à bord d’un lanceur Falcon 9 de SpaceX, dans le cadre d’une mission «rideshare», sorte de covoiturage spatial qui permet de réduire les coûts de lancement »

    Des tests à l’échelle 1 sur 1 sont en cours. En ce début d’année, un satellite fabriqué par WISeKey a atteint son orbite grâce à une fusée SpaceX. «Le lancement a eu lieu en janvier à bord d’un lanceur Falcon 9 de SpaceX, dans le cadre d’une mission «rideshare», sorte de covoiturage spatial qui permet de réduire les coûts de lancement», confirme Carlos Creus Moreira. «Ce satellite fait partie de notre constellation WISeSat. Space, dédiée aux communications IoT (internet des objets, ndlr) sécurisées.» Depuis son placement en orbite basse, il fonctionne parfaitement. Plusieurs tests de connexion ont été réalisés avec succès, y compris avec les infrastructures du centre spatial de l’armée suisse.

    Nouveau test en juin

    Les tests réalisés jusqu’à présent ont permis de valider en conditions réelles la capacité à établir des communications sécurisées entre le satellite et des équipements terrestres protégés. «Forts de ces résultats, nous préparons actuellement un nouveau lancement prévu pour juin, dans le but d’étendre la couverture et de renforcer la redondance du système», annonce le CEO de WISeKey.

    L’entreprise suisse a d’ores et déjà réservé six prochains lancements avec SpaceX, ce qui lui assure une continuité opérationnelle à court terme. «En parallèle, nous avons signé des partenariats stratégiques avec deux nouveaux opérateurs de lancement: PLD Space en Espagne et SkyRoot en Inde», ajoute le CEO. Ces accords offrent une plus grande flexibilité en matière de fenêtres de lancement et d’insertion sur des orbites spécifiques. Les performances de la constellation et la garantie des services à haute disponibilité sont à ce prix.

    Cet ambitieux projet pourrait-il amener l’armée suisse à acquérir une autosuffisance en couverture satellitaire pour ses opérations militaires de défense? C’est un peu tôt pour le dire mais selon le CEO de WISeKey, le dispositif prévu constitue une base technologique solide pour la construire. «Grâce à l’intégration d’experts issus du domaine militaire et à la collaboration avec le centre spatial de l’armée, nous avons pu adapter nos technologies aux exigences de souveraineté, de cryptographie et de résilience opérationnelle», assure-t-il. «En développant une constellation souveraine de nanosatellites, la Suisse pourrait disposer d’un réseau de communication crypté, totalement contrôlé depuis le territoire national.»

    Relocaliser en Suisse

    Des satellites «100% suisses» pour l’armée? Encore faut-il les fabriquer au pays. «Un point clé est la relocalisation de la production: en plus de l’ingénierie, nous préparons activement la fabrication en Suisse des prochaines générations de satellites, pour garantir une traçabilité totale des composants», ajoute Carlos Creus Moreira. Par ailleurs, le CEO compte sur les accords de lancement avec SpaceX, PLD Space et SkyRoot, pour ajuster les déploiements orbitaux en toute autonomie sans dépendre d’un seul acteur international. Une «pluralité stratégique» qui, selon le directeur, renforce considérablement la souveraineté opérationnelle.

    En avril, WISeKey a mis en place un centre d’opération à Genève et est également en train d’établir un autre centre à Berne qui devrait être opérationnel cet été, dédié à l’armée.

    «Une constellation à 50 millions de francs»

    Installer en orbite basse un dispositif sécurisé pour l’armée suisse nécessiterait une centaine de satellites miniaturisés dont le prix a considérablement baissé.

    D’origine espagnole et citoyen suisse, Carlos Creus Moreira a commencé sa carrière comme expert en technologies de l’information auprès des Nations Unies, à Genève. En 1999, il a fondé WISeKey avec pour mission de créer un internet plus sûr et respectueux de la vie privée. Aujourd’hui, le CEO et président de l’entreprise basée à Genève emploie environ 250 personnes au niveau international. Il supervise l’ensemble des stratégies technologiques, incluant la cybersécurité, la blockchain, les identités numériques, les puces post-quantiques et les satellites.

    Ce scientifique a siégé au sein de plusieurs conseils du Forum économique mondial (WEF), notamment dans les domaines de la cybersécurité et de l’internet des objets (IoT). Il est également chargé de recherche au Massachusetts Institute for Technology (MIT) Media Lab, où il travaille actuellement sur le développement de technologies d’avenir, principalement dans le domaine de l’intelligence artificielle.

    Par ailleurs, le CEO a introduit deux entreprises au NASDAQ, bourse de valeurs américaines: WISeKey et SEALSQ. Il est aussi fondateur de la fondation suisse OISTE.ORG, qui œuvre pour la gouvernance éthique des technologies numériques au service de l’humanité.

    Combien coûterait un système de couverture satellite militaire propre à la Suisse?

    Carlos Creus Moreira: Le coût dépend fortement de l’ambition du projet. Toutefois, les prix des satellites ont fortement diminué au cours des cinq dernières années. Les petits satellites en orbite basse (LEO) sont aujourd’hui capables d’accomplir de nombreuses missions autrefois réservées à des satellites plus gros, plus coûteux, et technologiquement dépassés. Ces nouveaux satellites, plus compacts, sont mieux équipés avec les dernières avancées technologiques.

    « En moins de six mois, nous prévoyons également de connecter des téléphones sécurisés directement aux satellites »

    Carlos Creus Moreira·patron et fondateur de WISeKey

    Et si l’on fait les calculs?

    Nous avons calculé qu’une constellation d’environ 100 satellites de nouvelle génération WISeSat suffirait pour assurer une couverture nationale avec une latence de seulement quelques minutes sur tout le territoire suisse. Le coût estimé pour cette constellation serait de l’ordre de 50 millions de francs. Cette estimation repose sur un modèle «satellite-as-a-service», dans lequel les clients paient pour un accès au temps satellite, ce qui permet de financer l’infrastructure de manière durable. C’est un investissement stratégique et abordable, en particulier si l’on considère l’importance de garantir une souveraineté numérique et une résilience nationale dans un monde de plus en plus interconnecté et géopolitiquement tendu.

    Dans quel délai une couverture satellitaire propre à la Suisse pourrait-elle être mise sur pied?

    Forts de notre expérience tirée d’un ancien programme, nous lançons actuellement une nouvelle génération de satellites plus robustes, plus grands et capables de rester opérationnels plus longtemps en orbite. Avec seulement 6 à 12 de ces nouveaux modèles, il serait déjà possible d’assurer une couverture nationale. Un premier noyau fonctionnel pourrait être mis en place en moins de 24 mois. Un déploiement complet, incluant une redondance nationale et une interconnexion sécurisée avec les forces armées, pourrait être réalisé en 3 à 5 ans. Bien entendu, toute accélération du processus – via un soutien institutionnel ou une coordination renforcée – serait particulièrement bénéfique pour la souveraineté numérique du pays.

    Techniquement, comment se ferait la communication via ces satellites aux troupes au sol?

    La communication s’appuie sur des terminaux IoT (internet des objets, ndlr) militarisés capables de crypter les échanges à la source. Les données transitent via des nanosatellites vers une station terrestre sécurisée, où elles sont ensuite redirigées vers les centres de commandement. Les liaisons peuvent aussi être relayées par un réseau blockchain privé afin de garantir la traçabilité, l’intégrité et la confidentialité des transmissions.

    L’armée suisse pourrait-elle utiliser des téléphones portables cryptés pour converser via ce réseau satellitaire?

    Oui. En moins de six mois, nous prévoyons également de connecter des téléphones sécurisés directement aux satellites, ce qui élargira considérablement les possibilités de communication indépendante.

    L’armée suisse a acheté des F-35, dont les systèmes sont américains. Y a-t-il un risque que la communication avec ces avions puisse être piratée via ces équipements made in USA?

    En principe, les systèmes embarqués dans les F-35 sont conçus pour que les accès à distance («backdoors») soient désactivés ou rendus inopérants pour les pays utilisateurs. Toutefois, dans une logique de précaution et de souveraineté numérique, il est conseillé de renforcer la sécurité en y ajoutant des couches technologiques suisses indépendantes. Cela inclut des systèmes de chiffrement nationaux, des pare-feu souverains, ou encore des technologies post-quantiques. Ces dispositifs permettent de garantir que les systèmes militaires et les communications stratégiques restent entièrement sous contrôle suisse, quelles que soient les technologies importées.

    Starlink d’Elon Musk dispose de ses propres lanceurs avec SpaceX

    Géant de la connexion internet militaire via satellites, l’américain Starlink impose une sorte de domination des Etats-Unis. Mais des concurrents se profilent.

    Les satellites militaires frappés de l’arbalète de Guillaume Tell se feront-ils une place dans un espace fortement disputé par les grandes puissances? Starlink a montré sa capacité à fournir une connectivité robuste en situation de conflit en Ukraine. Cela dit, d’autres systèmes satellitaires, comme ceux de OneWeb, Eutelsat ou même certains projets asiatiques, sont en développement ou en déploiement, avec des spécificités différentes.

    «Pour des opérations militaires, il est important de distinguer entre couverture massive et sécurité des communications», éclaire Carlos Creus Moreira, CEO de WISeKey, entreprise établie à Genève active dans les transmissions sécurisées par satellite. «Dans certains contextes, un réseau plus restreint mais entièrement contrôlé et chiffré offre une meilleure résilience stratégique.»

    Pour le directeur, il est également probable que les grandes constellations comme Starlink se décentralisent progressivement, les pays prenant conscience que l’espace doit lui aussi être considéré comme un domaine de souveraineté. «C’est dans cette logique que s’inscrit notre initiative «Switzerland in Space», qui vise à transposer les atouts de la neutralité suisse dans l’espace en créant une infrastructure satellite neutre, fiable et sécurisée, fidèle à nos valeurs nationales», affirme Carlos Creus Moreira.

    La clef sera la spécialisation: plutôt que d’imiter Starlink, les acteurs alternatifs développeront des niches comme la cybersécurité, l’identité numérique ou l’intelligence artificielle embarquée

    Il n’en reste pas moins que Starlink exploite jusqu’à 6000 satellites, et que son patron Elon Musk possède aussi le numéro 1 des lanceurs, le Falcon de SpaceX. Est-ce un combo imbattable ou une concurrence sérieuse peut-elle être envisagée en dehors de ce mâle dominant? «Il est vrai qu’Elon Musk bénéficie d’une intégration verticale unique: conception des satellites, fabrication et lancement via SpaceX», concède le CEO de WISeKey. «Cela lui donne un avantage compétitif évident. Toutefois, cette domination a suscité une prise de conscience mondiale et accéléré la mise en œuvre de projets alternatifs. La concurrence viendra probablement de coalitions publiques-privées, avec une mutualisation des ressources, comme c’est le cas en Europe ou en Inde.»

    La clef sera la spécialisation: plutôt que d’imiter Starlink, les acteurs alternatifs développeront des niches comme la cybersécurité, l’identité numérique ou l’intelligence artificielle embarquée. «C’est précisément notre modèle: nous ne construisons pas de constellations, mais des satellites ultrasécurisés, neutres, opérés en mode «satellite-as-a-service», déclare Carlos Creus Moreira. «A chaque lancement, nous agrégeons les dernières technologies.»

    Avec cette approche, le dirigeant de WISeKey, actuellement en cours de collaboration avec l’armée suisse, veut se démarquer des mégaconstellations de satellites dont Starlink est leader."

    https://www.laliberte.ch/articles/suisse/armasuisse-a-teste-avec-succes-un-satellite-militaire-1033230?srsltid=AfmBOooyJupJ2ZbejP2yDC1LI2EJ_coY7AyA0pE0zyQ7yPC3STUgDvqT

  2. il y a 4 minutes, scrat s16 a dit :

    Priorité à l’Ukraine : Washington remet à plus tard la livraison des systèmes Patriot commandés par la Suisse

    https://www.opex360.com/2025/07/18/priorite-a-lukraine-washington-remet-a-plus-tard-la-livraison-des-systemes-patriot-commandes-par-la-suisse/

    Je pense que ces retards touchent aussi d'autres pays, mais que certain communiquent moins facilement sur ce genre de questions. Si le retard n'est pas trop long, cela ne sera pas très grave. 

    La question qui pourrait se poser avec l'achat du Patriot, c'est le développement d'un nouveau système de détection qui permettra de détecter des cibles sur 360°, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Avoir ce nouvel équipement serait probablement plus cher mais cela permettrait de disposer d'un système encore plus efficace.

  3. il y a 1 minute, clem200 a dit :

    Certes mais en quoi est-ce réellement  problématique ?

    Cette décroissance ne va pas rendre des milliers d'hectares de terres arables aux agriculteurs pour alimenter le pays

    Je ne connais pas le système Coréen mais je pense par exemple au nombre d'actifs qui financent la retraite des personnes âgées, au rentrée d'impôts etc...

    Par contre pour ce qui est de l'agriculture ou tout simplement de la nature c'est très bénéfique.

  4. il y a 46 minutes, collectionneur a dit :

    Pour rappel :

    https://www.silvereco.fr/la-coree-du-sud-face-a-une-crise-demographique-sans-precedent/

    Le taux de fécondité en Corée du Sud a atteint un niveau historiquement bas en 2023, avec seulement 0,72 enfant par femme. Ce chiffre est bien en dessous du seuil de remplacement de 2,1 nécessaire pour maintenir la population. La tendance à la baisse s’observe depuis plusieurs décennies : alors que le pays enregistrait encore 640 000 naissances en 2000, ce nombre est tombé à 230 000 en 2023.

    En 2024, on compte 238 300 naissances, taux de fécondité 0,75

    Economiquement c'est problématique, mais la densité de population de la Corée du Sud est énorme et doit atteindre environ 520 habitants au km2 (à comparer avec les 110 habitants au km2 de la France)

  5. il y a 58 minutes, pascal a dit :

    @FAFA

    Je me demande si le choix suisse n'est pas aussi à rapprocher des rumeurs relatives à un rapprochement de la Confédération avec l'OTAN ...

     

    Aujourd'hui je dirais c'est possible, bien que les tribulations de Super Trump nuisent fortement au F-35 dans l'opinion publique.

    Toutefois, le choix de l'avion a été fait avant la guerre en Ukraine et il me semble qu'à cette époque, même si la Suisse désirait collaborer avec ses voisins comme elle le fait par exemple depuis une vingtaine d'années avec ses F-18, elle ne souhaitait pas du tout se rapprocher de l'OTAN.

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  6. il y a 12 minutes, herciv a dit :

    On n'est pas en train de dériver on parle depuis le début de la MCO en temps de guerre. Moi je soutiens que la MCO du f-35 est déjà à bout de souffle avec les israéeliens. @FAFA sur ce point a parfaitement remarqué que la MCO est très dépendante des capacités industriels. Et c'est là qu'on a commencé à parler de la MCO des verrières et donc de la différence entre industrialiser la fabrication de verrières complètes et de bouts de verrières. On est en plein dans le sujet.

     

    Pas tout à fait. La MCO est dépendante des stocks que tu dispose chez toi. Si tu as 1000 verrières de réserve en Amérique mais que tu en as besoin d'une au Danemark. Il faudra la commander, attendre que ta commande soit réceptionnée, organiser un transport qui à mon avis doit être un transport spécial, le combiner avec un autre envoi car tu ne vas pas mobiliser un avion pour une pièce, et espérer que l'un des intervenants clé ne soit pas malade. Bref c'est une usine à gaz. Un général américain disait dernièrement que peu importe la pièce qui te manque. Que ce soit une vis ou un élément important du moteur, si tu ne l'a pas sur place la conséquence sera la même. Ton avion ne pourra pas voler.

  7. il y a 8 minutes, herciv a dit :

    Il me semble que c'est un ou deux ! Pourtant le veillissement de ce moteur est très largement connu. La conséquence de cette sous évaluation est qu'on sait déjà que la MCO suisse est sous évaluée aussi.

    A mon avis, cette information n'a jamais été publiée. Dans le document "FMS" il était question de 46 moteurs pour 40 avions mais étant donné que le nombre d'avions est passé à 36, je ne sais pas.

    Par contre, les besoins au niveau de la maintenance n'ont pas été forcément sous évaluée mais ils ont simplement été fait à une période durant laquelle un conflit HI semblait impossible en Europe. Toute les forces aériennes s'adaptent à cette nouvelle situation et ceci quel que soit l'appareil qui est utilisé.

    il y a 17 minutes, bubzy a dit :

    Je veux pas dire de bêtise, mais l'enveloppe budgétaire ne couvre que la livraison des avions ainsi que les opérations jusqu'à 10ans après leur achat. Donc comme le contrat a été signé en 2021, c'est jusqu'en 2031. Or à cette date, les avions en seront au début de leur vie opérationnelle. Tu confirmes ces faits @FAFA ?

    Je ne sais pas et je n'ai pas envie de rechercher dans la montagne de documentation disponible.

  8. il y a 17 minutes, FATac a dit :

    On est quand même d'accord que dans le cas d'espèce, comparaison n'est pas raison ?

    On a, d'une part, un déploiement (prévu, planifié, opérationnel, avec une équipe de remise en oeuvre - minimale, peut-être - et des moyens techniques adaptés) et d'autre part une escale impromptue sur un terrain imprévu, avec une panne inopportune que les premiers moyens déployés n'ont pas permis de résoudre.

    Si le second est un incident qui ne mérite pas d'être monté en épingle et érigé en généralité, le premier n'est simplement comparable en rien à la situation à Kerala, non ?

    Oui, tu as raison. Avec tous ces messages j'avais fait une mauvaise interprétation. Alors prenons mon message comme une information qui dit que le F-35 effectue régulièrement des déploiements sur d'autres bases que la sienne.:smile: 

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  9. il y a 21 minutes, bubzy a dit :

    Il n'y a pas de 1 et de 0 dans cette histoire. 

    les avions livrés en TR1 sont incapables de combattre

    les avions livrés en TR2 et qui ont la version logicielle 30R08 ont des capacités de combat. Mais aussi des tares qui font que ces capacités sont sérieusement impactés par des criticités de niveau 1, des problèmes de disponibilité, des problèmes de refroidissement et de stabilité de ses systèmes logiciels. Tu t'imagines en plein combat aérien et devoir redémarrer ton systèmes, perdre tes pistes, ton appréciation de la situation tactique, alors que tu es en plein territoire ennemi et que tu zigzag entre les défenses sol-air et avions ennemis ? 

    Les avions livrés en TR3, depuis 1 an, n'ont AUCUNE capacité de combat. Le portage du code logiciel sur le TR3 a beaucoup trop merdé. Il n'y a pas eu de portage comme à l'époque du block 3i lorsqu'ils sont passé de TR1 à TR2. résultat, les avions sont limités à l'entrainement, et l'USAF ne prends plus livraison que d'un minimum d'avions. 

    Et ce n'est pas prêt de s'améliorer. C'est la raison pour laquelle aussi le DOD a rajouté 1 milliards de budget dans le dev du block 4. Il faut comprendre qu'ils ne repartent pas de zéro, mais de bien pire. Ils se sont donné pour objectif de rajouter des fonctionnalités logicielles tous les ans (le fameux processus C2D2) sur la base d'un logiciel qui ne fonctionne pas. Or, comment faire ? 

    A moins d'une décision drastique, les problématiques d'instabilités ne peuvent faire que s'accentuer. Le DOT&E l'a dit, et comme d'habitude, ils n'ont pas été écouté. Tout ce que le JPO fait, c'est de demander aux équipes d'avancer. Sauf qu'ils sont au bord du gouffre. 

    Alors je suis le premier à dire que les Américains ont clairement merdouillé. Sur ce point il n'y a aucun doute. Mais pour moi le point principal, c'est qu'aujourd'hui des F-35 qui ne sont pas aux derniers standards font déjà la guerre et apparemment avec succès.

    il y a 25 minutes, herciv a dit :

    Mais on est bien d'accord sur ce point. Combien la Suisse a prévu de moteurs de SPARE ? Rappels-moi j'ai un trou de mémoire ?

    ça, je n'en sais rien. Par contre, il ne faut pas oublier que lorsque la Suisse a commandé cette avion les Russes n'étaient pas passés à l'action dans le Donbass. Désormais les choses ont changé et pas que pour la Suisse, mais pour toute l'Europe.

    il y a 28 minutes, herciv a dit :

    Petit détail c'est pas les stocks qui sont important en temps de guerre mais les capacités industrielles de fabrication de pièces détachées. C'est pas un doublement de capacité qu'il va falloir mais beaucoup, beaucoup plus. 

    Tu vois une guerre se dérouler et tu en fais une généralité. S'il y a une guerre de haute intensité eu Europe tu as vraiment intérêt à disposer de stock de pièces répartis sur différents sites et de préférence dans des lieux protégés. Aujourd'hui l'Ukraine est alimentée en armes par les occidentaux. Dans cette guerre les occidentaux ne sont pas directement impliqués et leur sites de production sont par conséquent intouchables. Dans un scénario de conflit Europe contre Russie je pense que les grands sites de productions fabriquant des moteurs ou des pièces essentielles deviendront des cibles prioritaires (bombardement classiques, attaques cyber ou même sabotages).

    On ne fabrique pas un avion comme ont fabrique un drone à 10'000 dollars avec une imprimante 3D.

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  10. il y a 29 minutes, herciv a dit :

    KErala n'est pas un mythe. Mais sûrement tu es capable de dire pourquoi ce f-35 est toujours analysé par les 25 ou 30 ingénieurs envoyés sur place ? Sûrement tu est capable de me dire pourquoi un simple véhicule de remorquage a mis 3 semaines à arriver sur place ? Sûrement que le f-35 devait rester pour prende la pose plus longtemps ?

    Je te montre des déploiements sur des bases d'appoint en Finlande, et sur les bases de deux pays qui ne possèdent pas d'aviation et toi tu me réponds par un cas bien spécifique, qui certes n'est pas très glorieux, mais qu'il ne faudrait pas transformer en généralité.

  11. il y a 17 minutes, Ciders a dit :

    Quel est le rapport entre le F-35 et le J-20 ? Ils sont furtifs donc identiques ?

    Ils ne sont pas identiques, mais ils sont furtifs.

    il y a 18 minutes, Ciders a dit :

    Nous parlons du F-35 ici, appareil sur lequel presque tout l'Occident a misé sans contrepartie ni alternative. 

    Ben oui, en occident à part pour les Américains il n'y a pas d'autres alternatives et il est bien là le problème. Chinois, Russes et Américains produisent des chasseurs furtifs alors qu'en Europe, on discute...

     

    il y a 22 minutes, Hirondelle a dit :

    A moins que.??

    Vu d'où je suis, assez peu intéressé par le pigeon et pas du tout maniaque de la performance commerciale de Dassault, ce "à moins que" me titille depuis un bail.

    Au café du Commerce j'en ai déduis qu'à moins que:

    -les forces équipées parient qu'il finira bien par marcher le bidule (d'ailleurs il semble déjà bien marcher pour les israeliens par exemple)

    -quand un rafale avec du pétrole à suffisance et quelques armes se transforme en sapin de noël, faut-il rappeler que le pigeon a une soute et une furtivité de forme qui est peut-être encore très d'actualité, et pour quelques décennies? Combiner cette furtivité avec un système d'arme très intégré conçu nativement pour communiquer avec les autres systèmes tazus, ça doit ouvrir de capacité tactiques inédites et inaccessible aux appareils concurrent. Notre F5 ne fera t il pas la part belle à cela également?

    -naturellement, on doit constaté que si Donnie inquiète le monde, personne n'est prêt à se passer des États Unis et de l'OTAN, même si c'est un peu en se bouchant le nez

    -il n'y a guère de concurrents pour l'instant, ou ils sont chinois...

    Au final : on est très fier de la fusion des capteurs du Rafale et de la qualité des sitacs qu'il peut afficher. Celle offerte par le F35 est peut-être encore meilleur, l'appareil étant qui plus est plus apte à fonctionner en mode passif. My 2 cents...

    Me vient à l'esprit une remarque de François Lemainque à JumpSeat qui mentionnait que le F15 (ses F100) fonctionnait mal à très haute altitude. Curieux et surprenant pour moi. Mais je constate que l'appareil approche ses 50 ans avec de nouvelles versions et que tout le monde a fini par s'adapter à cette faiblesse surement relative puisque sauf erreur, les versions Ex n'hériteront pas d'un nouveau réacteur plus performant lorsque les molécules s'étirent

    Patron ?! Sa petite soeur s'il vous plait !) Et un Coc@ !))

    Je n'ai rien contre le Rafale et j'ai toujours dit que j'aimais bien cet avion. Je pense qu'aujourd'hui il fait partie des meilleures. Par contre je pense aussi que même s'il est modernisé à outrance, il est désormais sur la pente descendante. Par contre les pays majeurs dans le domaine de l'aviation de combat se sont tous lancés dans les avions furtifs de forme et ils en possèdent. En Europe on devrait y arriver, mais pas avant 2040 dans le meilleurs des cas.

    Ce n'est que mon avis, mais je pense qu'en 2040 les nouvelles productions devraient de moins en moins être des plates formes pilotées, mais des drones capables par exemple de faire de la défense aérienne de façon autonome qu'auront plus besoin de collaborer avec des avions pilotés et qu'on pourra par exemple leur donner comme mission de détruire tous les aéronefs qui s'introduiraient dans un certain périmètre. Je parle bien de guerre HI, pas de PO.

  12. il y a 13 minutes, herciv a dit :

    ATé s'est exprimé sur les qualité en vol du f-35. Moi je m'exprime sur les qualité de MCO du f-35. Encore une fois avoir un avion de la xième génération ne sert à rien si tu n'est pas capable de le faire voler. 

    Ben ouais, mais c'est tout de même essentiel. Après, encore une fois, si tu veux avoir une bonne disponibilité, il faut avoir le stock de pièces de rechange adéquat. Tu ne résoudras pas tout mais en tout cas une grande partie du problème. Tu peux beaucoup faire voler tes avions si tu y mets les moyens. DEFA l'avait clairement expliqué en d'autre temps.

    il y a 16 minutes, herciv a dit :

    Ah et pourquoi LM recevrait de nouvelles commandes tu t'ai posé la question ? Je croyais que cet avion pouvait faire la différence dans les quantité actuels tellement il est un game chnager ?

    Pour continuer de remplacer le parc de leur F-16 vieillissants.

  13. il y a 26 minutes, herciv a dit :

    EN face nous avons le F-35 qui doit attendre un mois sur un aéroport classique bien visible de tout le monde pour recevoir une simple analyse de solution de dépannage et avoir un véhicule de remorquage compatible !

    Encore un mythe que tu entretiens bien soigneusement :

     

    https://www.opex360.com/2021/05/01/otan-pour-la-premiere-fois-des-f-35a-vont-assurer-des-missions-de-police-du-ciel-au-profit-des-pays-baltes/

    il y a 17 minutes, FATac a dit :

    Je n'ai pas souvenir d'avoir lu ça.

    Si si, moi je l'ai lu.

    • Haha (+1) 1
  14. Il y a 6 heures, g4lly a dit :

    Ce n'est pas ce qu'ArmaSuisse à déjà fait ?

    Oui, et les données actuelles sont que même en payant 1.3 milliard de plus que prévu, le F-35 est encore moins cher que ses concurrents. Par contre, je n'ai pas l'intention de partir dans ce débat.

    Il y a 2 heures, pascal a dit :

    Je ne suis pas sûr que ce critère ait été déterminant dans le choix d'un certain nombre de pays européens ... D'autant que sous certains angles il convient de rappeler cet avion n'est guère plus furtif que les autres sans parler de sa signature IR ...

    Je pense que la furtivité n'est pas le seul élément, mais que cela reste un atout essentiel.

    Il y a 2 heures, bubzy a dit :

    On est d'accord que la Suisse ne voulait pas spécialement un avion furtif ?

    On est d'accord, mais la furtivité donne de gros avantages, même dans les missions air-air. Lorsque tu évalue l'avion, tu dois t'en rendre compte assez rapidement. D'autre part, je ne parle pas de l'acquisition suisse, mais de celles des pays européens en général.

    Il y a 2 heures, herciv a dit :

    C'est marrant ce "ils". Cà veut dire que toi tu analyses comment ces rapports officiels provenant de multiples pays parlant d'une dispo catastrophique et de coûts devenu totalement incontrôlables ? On peut regarder le cas australien c'est le mieux documenté dans le temps.

    es autres pays ne mettent pas les rapports officiel sur l place publique et pourtant cela pourrait être très intéressant.

    Il y a 2 heures, herciv a dit :

    Dis-moi seulement si on peut compter sur les F-35 anglais pour venir nous aider. Perso j'ai de gros doutes. On peut trouver toutes les raisons du monde pour dire que c'est pas les f-35 mais ce sont les anglais et leur armée. Moi je suis bêtes et basique. Peut-on compter sur les F-35 anglais, italiens , ou sur les F-35 norvégiens ou sur les US pour faire la guerre avec nous ?

    Penses-tu réellement que les US ne sont pas capables de faire la guerre avec leur F-35 !!!!!!

    Il y a 2 heures, herciv a dit :

    Ont-ils correctement dimensionner leur MCO pour être en mesure de durer ? Ou est-ce que les F-35 israéliens seront prioritaires comme actuellement, laissant les autres sans rechanges ?

    C'est l'un des problèmes majeurs. Mais ça c'est une décision de stratégie. C'est la même chose que si tu ne disposes pas d'assez de missiles. Disposer d'un stock de pièces de rechange suffisant sur les différentes bases et ne pas fonctionner en flux tendu est la solution. Ce plus cher au départ, ce n'est pas ce que souhaite LM, mais c'est la meilleure solution et c'est ce que préconisent de plus en plus de généraux américains.

    il y a 35 minutes, herciv a dit :

    Ah ok donc les utilisateurs disent qu'ils n'arrivent pas à utiliser leur matériel plus de 7,5 heures par mois en temps de paix et tu crois qu'ils ont confiance dans le matériel pour faire la guerre ?

    Ce qui est incroyable, c'est que tu parviens à t'auto convaincre de ce que tu racontes. Par contre pour commenter ce que dit un ancien pilote de Rafale à propos du F-35 et des avantages que ses caractéristiques procurent dans différents types de missions, il n'y a plus personne.

    Pour expliquer pourquoi Américains, Russes et Chinois ont tous misés sur des avions furtifs et qu'ils en ont actuellement en service, il n'y a pus personne.

    Lorsque des responsables militaires de pays qui n'ont encore aucun contrat et aucune obligation envers LM affirment des choses positives à l'égard du F-35 (Espagne, Portugal), on affirme que soit ils sont au mieux incompétents et au pire corrompus. 

    Cela fait tout de même beaucoup de gens.

    Tiens, toi qui adore publier les articles de "Zone bourse", c'est étrange que tu n'as pas relayé celui-ci !

    https://ch.zonebourse.com/cours/action/LOCKHEED-MARTIN-CORPORATI-13406/actualite/Lockheed-Martin-pourrait-recevoir-davantage-de-commandes-de-F-35A-selon-une-proposition-de-financeme-50502984/

  15. il y a une heure, Ciders a dit :

    Ca fait quand même beaucoup d'éléments qui ne vont pas dans le sens du F-35. Si l'appareil était si bon que ça, on n'aurait pas eu besoin de faire durer les A-10 ou de mettre au pot pour le Super Hornet. Même si la mafia A-10 a joué finement, il faut le dire.

    il y a une heure, Ciders a dit :

    Combien sont véritablement opérationnels ? On ne va tout de même pas devoir se coltiner maintenant, à une heure pareille, les rapports de la GAO ou le pourcentage d'appareils utilisables immédiatement ? 

    Le F-35 a beaucoup de problèmes dans sa mise au point, dans ses coûts, etc... Il a un défaut majeur, c'est d'être américain. Par contre, passer son temps à dire qu'il est nul sans tenir compte des nombreux avantages qu'il procure n'est pas très objectif. Je t'invite à regarder la vidéo d'Ate Chuet qui parle du F-35. 

    il y a une heure, Ciders a dit :

    Pourquoi ? Parce que tu as l'impression que j'accuse les décideurs suisses de corruption ? Ce n'est pas le cas. Mais entre les promesses du X-35 et aujourd'hui, j'ai eu le temps de voir venir. Et je me rappelle très bien de nombreux cas où "des gens" avaient dit que alors qu'en fait non.

    Non, pas pour cela. C'est simplement du Bashing. Le problème avec le F-35 c'est que l'on parle constamment de son coût mais que personne n'est capable de donner le véritable coût des trois chasseurs européens dans leur dernière version, avec radar AESA, nacelle de désignation ou de reconnaissance et autres équipements associés. On finirait pas croire que ces avions sont bon marchés ce qui est très loin d'être le cas et si on avait un véritable comparatif on pourrait avoir de grosses surprises.

  16. Il y a 1 heure, Alberas a dit :

    Mais c'est bien ce qu'on leur reproche. Malgré les belles paroles pro Europe, les miltaires sont fascinés par la technologie US et les gouvernements ne veulent pas que leur pays dépende d'un autre européen. Question de fierté.

    A force d'acheter des F35, des Patriot, des P8, des CMS AEGIS, de se connecter sur STAR LINK, etc etc qu'est ce qu'il reste en Europe: les chars allemands et les coques de bateau?

    Ma réponse va être très simple.

    Pour les avions furtifs, les US ont mis en service :

    - Dans la première moitié des années 1980, le F-117

    - Dans la deuxième moitié des années 1990, le B-2

    - Au milieu des années 2000, le F-22

    - Dans la deuxième partie des années 2010, le F-35

    - Ils ont le prototype du B-21 qui vole déjà

    - Le F-47 est sur les rails

    Je ne compte pas tous les projets de drones furtifs qui sont en développement et qui vont progressivement s'insérer des les différentes armes.

    Pour les Russes :

     Le Su-57 a possiblement été pénalisé dans son développement et dans sa mise en service par les conséquences de la guerre en Ukraine, mais les forces russes disposent tout de même de plus en plus d'appareils de ce type. Il est difficile de savoir quel est le niveau de furtivité de cet appareil, mais les Russes savent faire des avions et on peut probablement classer le Su-57 dans les "furtifs".

    Je ne compte pas le drone russe S-70 dont je ne connais pas le stade de développement, mais dont le prototype a déjà volé.

    Pour les Chinois :

    - Dans la deuxième partie des années 2010 le J-20

    - Le prototype J-35 vole.

    - Le prototype du J-36 (pas certain de la dénomination) vole

    - Le prototype du J-50 (pas certain de la dénomination) vole aussi

    Il me semble que j'en oublie

    Il y a probablement une pléthore de drones furtifs qui sont en développement.

    Europe : 

    Il semble que deux équipes vont développer un avion. Il semble qu'il n'y a pas de coordination entre les deux équipes qui permettrait de développer des avions complémentaires. Il semble que si les deux projets aboutissent ils se feront concurrence. Il semble que certains partenaires ont beaucoup de peine à se mettre d'accord en ce qui concerne le leadership par rapport au projet. Il semble que le meilleur délai possible serrait 2040 mais à voir la façon dont les choses évoluent, c'est loin d'être garanti !

    Pour ce qui est des drone, le démonstrateur Neuron a volé dans la première moitié des années 2010.

    Si tu es européen et que tu souhaites un avion furtif, tu achètes quoi ?

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  17. il y a 1 minute, Ciders a dit :

    Ça l'est dans le sens où ils ont réduit drastiquement les commandes envisagées, que le A-10 est toujours là et qu'on a poussé les AV-8 jusqu'au bout de leur potentiel. Et que depuis, le F-15EX a fait son apparition.

    Le A-10 est toujours là pour des raisons politiques. Pour l'AV-8B il est vrai que le programme F-35 a du retard. Pour ce qui est du F-15EX, ils n'en ont pas commandé de grandes quantités.

    il y a 4 minutes, Ciders a dit :

    Pour le F-16, la cellule a certainement atteint la fin de son potentiel, sauf à revenir vers le modèle XL. Ou à surcharger le tout de réservoirs conformes. On se moquait du MiG-21SMT mais les dernières variantes émiraties, c'est une malle normande, pas un avion pour le combat tournoyant.

    Je suis plutôt d'accord.

    il y a 5 minutes, Ciders a dit :

    Oui, l'avion est super. Super hors de prix, super en retard, super non abouti, a tué toute la concurrence, a asséché et assèche chaque année davantage les budgets,

    Et pourtant il fait la guerre !

    il y a 7 minutes, Ciders a dit :

    entre en service en quantités homéopathiques et n'a pas tant d'armement certifié que ça. 

    Plus de 100 par année, à part les Chinois, qui dit mieux ?

    il y a 8 minutes, Ciders a dit :

    Mais il y a des faisans dorés qui l'aiment bien. Sûrement une coïncidence. 

    La dernière phrase est du bashing de très bas niveau.

  18. il y a 28 minutes, Ciders a dit :

    Ceci étant dit, quelle est l'alternative américaine au F-35 ? A part les dernières variantes du F-15. 

    il y a 18 minutes, Tonton Charlie a dit :

    Ils n'ont pas vraiment d'alternatives à l'heure actuelle.

    Ont-ils besoin d'une alternative ? 

    Personne pour relayer ceci ? :

    "Selon ses propos, rapportés par le site spécialisé espagnol InfoDefensa, l’amiral López a clairement indiqué que « le F-35 fait la différence ». Ainsi, a-t-il dit, « nous n’avons évidemment pas d’autre solution pour un avion de cinquième génération doté d’une technologie furtive vraiment avancée. C’est la réalité ».

    Si l’Espagne n’achète pas de F-35, alors « nous devrons faire avec les avions de quatrième génération dont nous disposons et attendre l’arrivée du SCAF un jour », a poursuivi le JEMAD. « Le problème, c’est que nous devrons attendre de nombreuses années », a-t-il insisté.

    Pour autant, a-t-il continué, « cela ne veut pas dire que nous manquerons d’avions. Mais nous ne disposerons pas de la technologie furtive qui s’avère extrêmement utile dans certains conflits actuels », a-t-il conclu."

    https://www.opex360.com/2025/07/13/pour-le-chef-detat-major-espagnol-le-f-35-est-un-chasseur-bombardier-qui-fait-la-difference/

    Bon, ce n'est qu'un Amiral espagnole qui le dit alors cela ne doit pas être vrai. Les Espagnoles sont-ils pro américains au point de perdre la tête ? Pourtant ils ne sont pas tout à fait d'accord avec Monsieur Trump !

    " Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a été le seul à refuser d'augmenter les dépenses militaires de son pays à 5% du PIB lors du dernier sommet de l'Otan, suscitant l'ire de Donald Trump.

    https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/l-espagne-refuse-d-augmenter-ses-depenses-militaires-defiant-trump-et-l-otan-28929198.html

    "Tiens, il y a aussi le général portugais qui aimerait bien des F-35. Apparemment les opérationnels souhaitent cet appareil alors que les politiciens hésitent. 

    En avril, le chef d’état-major de la FAP, le général João Cartaxo Alves, a assuré que « le Portugal n’avait pas d’autre alternative que d’acquérir des F-35 » car les « avions européens, comme le Rafale et l’Eurofighter, sont moins avancés. »

    https://www.opex360.com/2025/06/24/lockheed-martin-prepare-la-vente-de-f-35a-au-portugal-en-se-rapprochant-des-industriels-locaux/

    Je précise que ce n'est pas moi qui tiens ces propos, mais un Amiral espagnole et un Général portugais mais c'est tout de même intéressant de constater que des hauts gradés de pays qui ne sont pas impliqués dans ce programme souhaitent se doter de cet avion.

    Pour ce qui est de trouver une alternative, les Américains pourraient très bien acheter des F-16 ou des F-18E incorporant les dernières technologies. A noter que le F-18E est contemporain du Rafale ! A noter aussi que le F-47 coûtera nettement plus cher que le F-35 (environ 3 fois plus cher en fonction des différentes sources)

    il y a 54 minutes, Tonton Charlie a dit :

    En revanche, on peut tout de même noter que la Navy a poussé jusqu'au bout l'achat de Super Hornet et que l'Air Force a recommandé des F-15, alors que le F-35 est censé prendre la place de ces deux appareils. Les Américains semblent gratter les fonds de tiroir pour combler les lacunes du F-35.

    Ce n'est pas exact. Aux États-Unis, le F-35 est destiné à remplacer plusieurs types d'avions de combat, notamment le F-16 Fighting Falcon, l'A-10 Thunderbolt II, ainsi que les F/A-18 Hornet (pas le F-18E Super Hornet) et l'AV-8B Harrier II de l'US Navy et du Corps des Marines. 

  19. il y a 46 minutes, Alberas a dit :

    Alors je pense à ce pauvre F35B de la royal navy qui est resté 3 semaines sous la pluie de mousson . Ils ont intérêt à bien le sécher :biggrin:

    Sinon, ne m'en veux pas, mais à force de lire tous ces rapports critiques sur le F35 j'ai du mal à comprendre l'obstination des pays à vouloir l'acquérir et surtout l'abscence de réaction des pays utilisateurs qui, pourtant, ont des presses libres.

    Et le plus amusant, c'est que même s'ils en commandent moins, les Etats-Unis continuent d'en commander. Ils sont vraiment cons ses Américains ! A moins que ?

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  20. il y a une heure, Patrick a dit :

    Merci de me soutenir mais je n'arrive décidément pas à retrouver ce passage exact citant nommément les "80%" de "pièces de Rafale dans le démonstrateur du NGF"...

    Dans Google lorsque tu mets en recherche "80 % pièces de rafale pour le démonstrateur", l'IA répond ceci :

    "Le démonstrateur du futur avion de combat européen (SCAF) devrait utiliser environ 80% de pièces du Rafale. Cela signifie qu'une grande partie de la technologie et des composants du Rafale seront réutilisés dans la conception et la construction du SCAF, ce qui permettra de gagner du temps et de réduire les coûts. 

    Voici quelques points clés à retenir : 

    Réutilisation de la technologie Rafale:

    Le SCAF intégrera des éléments clés du Rafale, notamment certains composants, systèmes et logiciels.

    Gain de temps et de coûts:

    Cette approche permettra d'accélérer le développement du SCAF en tirant parti de l'expérience et des connaissances acquises avec le Rafale.

    Partage de la base industrielle:

    La collaboration entre les entreprises impliquées dans le Rafale et le SCAF permettra de maintenir et de renforcer la base industrielle de défense européenne.

    En résumé, le recours à des composants du Rafale dans le SCAF est une stratégie qui vise à optimiser le processus de développement et à garantir la réussite du projet, tout en tirant parti des acquis de l'industrie française. "

    C'est peut-être cela que tu cherches ?

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  21. il y a 33 minutes, SLT a dit :

    L'envie ? Ça n'est pas le cas.

    Le besoin ? Nos intérêts vitaux dans et en dehors de nos territoires. La protection de nos citoyens hors-sol (comme la Suisse, mais plus nombreux) et une histoire assez complexe qui a laissé des relations particulières avec beaucoup de pays dans le monde (et rarement facile à gérer de nos jours).

    L'intervention au Mali, c'était à la demande du Mali (et de ses voisins), pour rappel. Idem pour l'opération au Liban après l'explosion du silo près du port.

    Défendre ses intérêts vitaux et avoir envie de faire la guerre ce n'est pas tout à fait la même chose et je te ferais remarquer qu'il était écrit n'a pas envie de faire la guerre.

    D'autre part, l'Allemagne n'a pas envie de faire la guerre, ni l'Autriche, ni la Belgique etc... Et Pourtant ces pays augmentent leurs capacités militaires. Si la Suisse ne le faisait pas, très vite ses voisins pleurnicheraient pour dire qu'elle compte sur ses voisins pour assurer sa propre défense.

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  22. il y a une heure, Alskandre a dit :

     

    Au passage, il est d'autant plus facile de "tenir son budget" en matière de défense que l'on n'éprouve pas vraiment le besoin, ni l'envie, de faire la guerre ...

     

    Pourquoi, la France éprouve l'envie de faire la guerre ?

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  23. il y a 24 minutes, MeisterDorf a dit :

    Ah oui, la "fameuse" production de T-90M "ouske" personne ne sait combien UVZ en produit annuellement en neuf mais "ouske" tout le monde (ou presque) a sa propre idée (avec l'estimation qui va bien) sur la question sans pour autant étayer ses propos.  

    (Rien de perso dans le propos, FAFA :smile:)

    Non, mais justement, cela m'intéresse beaucoup. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai mis info ou intox ? Peut-on dire qu'aujourd'hui les Russes misent encore beaucoup sur les MBT pour gagner du terrain en Ukraine ?

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