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je n'ai pas suivi les pertes précisément, mais ce décompte semble indiquer que la rupture du front de Koursk a entrainé des pertes sensibles de matériels ukrainiens, abandonnés ou capturés. D'un autre côté, je ne sais pas s'il devenait très facile de les extraire de l'enclave, une fois que la route de ravitaillement s'est trouvée sous menace permanente des drones russes.
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les houthis ont apparemment un réel savoir -faire pour bricoler, adapter et produire des missiles malgré leur économie moribonde. Tout ne vient pas d'Iran
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2023 Guerre de Soukhot
Akilius G. replied to Titus K's topic in Politique etrangère / Relations internationales
https://www.i24news.tv/fr/actu/analyses/artc-analyse-apocalypse-now-les-dessous-d-une-possible-conflagration-au-moyen-orient-par-raphael-jerusalmy Qu'elle se nomme Armageddon, Gog et Magog ou Apocalypse selon Saint-Jean, elle est l'ultime étape de la lutte du bien contre le mal. Les écrits monothéistes stipulent qu'elle sera marquée par une terrible guerre qui précédera l'émergence d'un monde nouveau et plus juste. Le 7 octobre serait-il le coup d'envoi d'un conflit plus large, titanesque, opposant l'Orient à l'Occident ? [...] Disons-le clairement, un monde qui abandonne à leur sort atroce les otages détenus par les spadassins de la haine ne mérite pas d'exister. Alors, libération de nos otages, cessation des attaques contre Israël et des actes racistes à l'égard du peuple juif. Ou bien, Apocalypse Now ? C'est un article de presse bien singulier que l'on trouve dans la presse juive - pro Nétaniyahou : - c'est la première fois que je vois mentionné la guerre de Gaza comme "coup d'envoi" d'un conflit planétaire opposant Orient et Occident et, ce sur lequel l'auteur se positionne activement (on sent plus l'occasion à ne pas louper, que la consternation de la calamité qui vous tombe dessus) - Et quel est le coeur de ce conflit ? Le "sort atroce des otages détenus par les spadassins de la haine". Comme conséquence, le monde "ne mérite pas d'exister"! C'est une nouvelle fois un article qui tend - sous l'angle de la victimisation des juifs (non contesté pour les otages du Hamas) - à faire subir aux familles des otages le pire positionnement possible : soit ils acceptent de compter leur proches comme perdus quitte à pouvoir se dire victime collatérale de la barbarie (position valorisante j'imagine), soit ils acceptent de devenir les pires idiots utiles de l'Histoire en justifiant au nom des proches à sauver la plus effrayante des guerres humaines.... Mais ce choix est constaté bien froidement par M. Jerusalmy, qui n'estime pas nécessaire de négocier outre mesure le retour des otages. Pour ce journal, c'est un article d'analyse, pas d'opinion... - cet article me semble symptomatique d'une tendance largement présente dans la presse juive : le caractère disharmonieux du rapport de l'individuel (du Je), du collectif (le Nous, du peuple par exemple, mais pas que) et de l'Universel, car l'être humain s'appuie sur ces 3 aspects -
Si un jour cela chauffe en mer de Chine, je.ne pense que des houthis en mode énervé facilitent les passages Méditerranée vers ocean Indien
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les ukrainiens ont réussi à maintenir des équipements lourds dans le nord de l'enclave de Koursk malgré les difficultés logistiques et les drones russes, c'est assez surprenant. Un M1 ou un obusier demandent des volumes logistiques importants
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je me suis mal exprimé : il ne s'agit pas de dissoudre l'identité ukrainienne dans l'Union européenne (ce qui est possible par transfert de population), mais d'accepter dans l'espace européen une militarocratie. ceci n'arrivera pas, c'est contraire aux gènes européens, quelque soit la nécessité pour le pays de maintenir une armée disproportionnée à sa population et son économie.
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Si le scénario 1 est un scénario possible (mais pas le plus plausible), il n'entraine pas nécessairement une base saine pour reconstruire le pays. L'Ukraine devra aussi gagner la paix au risque d'user un slogan facile au regard des sacrifices engendrés par la guerre. Si l'on prend quelques uns des grands défis post-guerre : - démographie : Les ukrainiens ayant quitté le pays peuvent choisir de revenir au pays, ou au contraire être rejoints par d'autres ukrainiens... Dans ce dernier cas, la démographie ukrainienne pourrait atteindre un seuil critique rendant le pays ingérable, avec ou sans financement européen, avant une re-stabilisation 30 ans plus tard. - gouvernance et paix sociale : culture autoritaire, dévalorisation de la représentation populaire, corruption, etc... Les défis sont lourds. Que donnerait l'après guerre ? la chasse aux profiteurs de guerre ? le retour des règlements de comptes en suspens ? le retour à la privatisation de l'Etat par des oligarques ? un élan envers la reconstruction du pays? la recherche de nouvelles solutions institutionnelles? - relations avec la Russie : bien que la Russie soit l'agresseur, c'est quand même l'intérêt de l'Ukraine de trouver une relation apaisée avec son puissant voisin. Actuellement on ne perçoit pas bien, ce qui pourrait en résulter après guerre. Les relations UE-Ukraine ont été chaleureuses en 2022 puis sont devenues plus distantes ou prudentes en 2023. Des études paraissaient sur le sujet des ukrainiens réfugiés, on voit moins de choses passer. La conférence sur la reconstruction en 2023 ne semble pas avoir poser de bases visibles pour la période post guerre. Je ne pense pas qu'il faille trop critiquer l'UE, je pense qu'elle ne voit pas bien quel fil tirer pour améliorer la situation.
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Ce sondage semble en effet montrer une population qui conçoit peu d'alternative entre ces deux alternatives, ce qui ne veut pas dire qu'elle n'est pas capable d'en accepter une compte tenu du volume des indécis sur de nombreuses questions. La quasi unanimité sur la puissance militaire du pays pose des questions plus complexes : d'un côté elle marque la volonté respectable des ukrainiens de se défendre, d'un autre elle sème le doute sur la capacité du pays à atteindre des objectifs par des moyens plus civils et par extension sur la capacité du pays à se fondre à moyen terme dans une Europe libérale.
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l'idée d'une force présumée neutre (le "Sud global" pour utiliser un raccourci de langage) du point de vue russe est astucieuse. Pas moyen pour les russes de les attaquer sans remettre en cause tout son positionnement géopolitique... Néanmoins, je pense que les pays en question n'ont pas spontanément l'intention d'y participer et que russes ont la possibilité d'empêcher cette force d'apparaître sans coût géopolitique majeur. Zelenski n'a pas du tout cherché un positionnement de l'Ukraine favorisant cette alternative, alors qu'en 3 ans il avait la possibilité d'atteindre des résultats : son positionnement pro-occidental est un pari risqué. Je pense que les russes ont perçus bien mieux que les ukrainiens les risques qu'ils encourraient d'un positionnement ukrainien moins occidental.
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bilan de La Vigie parue dimanche : - assez peu d'analyse sur l'aspect militaire. Le chroniqueur rappelle ses doutes sur l'intérêt initial de l'offensive vers Koursk "S’ils y parviennent, il faudra alors s’interroger sur le sens de l’initiative ukrainienne, au sujet de laquelle nous n’avons jamais caché nos doutes sur son sens militaire, réservant à l’avenir sa signification politique." - Conclusion très pessimiste pour l'Ukraine sur l'aspect diplomatique (voire pour l'Europe) : Les Européens s’agitent mais ne pèsent pas. Malgré toutes les déclarations, ils feront peu et ce soutien réduit ne suffira pas à l’Ukraine pour continuer le combat. En fait, ils retiennent surtout la fragilisation du lien transatlantique et beaucoup oublient les promesses faites à l’Ukraine. On aperçoit des revirements à l’œuvre. Peu de pays se réunissent pour promettre une aide militaire à l’Ukraine à l’issue d’un accord. Les divergences s’affichent déjà et beaucoup souhaitent négocier avec Trump pour maintenir un minimum de garanties. La question transatlantique domine la question européenne qui domine la question ukrainienne. Dans ce grand chamboule-tout, l’Ukraine paraît la victime ultime de cette guerre où elle aura quasiment tout perdu, trahie par les Américains et les Européens. Si les combats peuvent encore durer quelque temps, la question se pose de savoir à quoi ils servent encore.
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https://www.twz.com/news-features/houthi-weapons-arsenal-remains-a-mystery-to-the-u-s les etats Unis n'arrivent pas à estimer précisément les stocks d'équipements houthis. Par ailleurs, il semble qu'une partie des missiles sont produits localement..
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il y a le neuf pur et la restauration de vieux blindés en stocks, avec dans certains cas de possibles modifications assez lourdes. La restauration des vieux blindés s'impose dans les circonstances actuelles : à la fois, car c'est un peu la dernière guerre pour valoriser les stocks, car c'est moins onéreux et plus rapide que de produire du neuf, et probablement car la capacité à produire du neuf n'est pas si forte que cela. S'agissant de l'après guerre contre l'Ukraine, je ne suis pas certain que les russes ont une idée très nette de ce vers quoi ils veulent aller côté format et équipement militaire, et s'ils ont une idée qui se précise, qu'ils ont intérêts à la dévoiler trop vite. Répondre aux besoins de la présente guerre est une chose, préparer la suivante une autre chose. Nous avons tendance à faire une continuité de l'une à l'autre, ce n'est peut être pas si simple..
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pour faire le lien avec le sujet "format de l'armée russe en 2030", les objectifs de cette vente peuvent être multiples : - économique, il faut financer la guerre quitte à limiter le renforcement de l'armée (c'est le moteur destiné aux chars neufs si j'ai bien compris); - diplomatique avec l'Inde ; - stratégique à l'égard de l'occident : on ne souhaite pas montrer une armée russe qui se renforcerait de manière agressive