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  1. Mon honorable interlocuteur aura mal compris l'article qui faisait référence non pas à une interview mais des écoutes téléphonqiues capturés par les longues oreilles des services secrets. Mon humble et insignifiant avis ne vaut que pour ce qu'il est mais je lui accorde plus de pétales de roses parfumés que des sentences autodidacte venu de nul part. Quant au Chat de j'aipété c'est moins qu'un âne dans sa version actuelle, même Trump ne s'est pas risqué à l'employer pour être élu, il avait un autre mulet en la personne d'Elon Musk pour soutenir son imposant postérieur.
  2. Et bien sûr, si je vous demande les liens d'infos que vous jugez plus pertinent je risque de me trouver du mauvais coté de la Bérésina ! sérieusement si vous avez une preuve que cet article est faux alors montrez le par la preuve, sinon ce sont des paroles en l'air écrite d'une plume d'oiseau.
  3. Trump est un narcissique, mais il oublie qu'à force de refaire lui même les règles, un autre pourrait tout autant décider de modifier la règle électoral pour permettre à un étranger de naissance de se présenter à la présidentielle, ce qu'aurait fait Trump sans hésiter s'il n'était pas né aux USA. il a bien pris d'assaut le Capitol, chose impensable avant lui. Comme tous les apprentis dictateur, Trump s'expose à la trahison de ses proches plus surement qu'aux attaques de ses adversaires et Musk a les dents longue et tranchante.
  4. https://fr.news.yahoo.com/allez-au-diable-infirmière-russe-125155395.html --------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Il était couru d'avance d'avance que les Nord Coréens se feraient globalement rejeter par les russes et que l'huile ne se mélange pas à l'eau, d'autant que le rejet de l'étranger a toujours été de la politique à Poutine, assimilé à des agent de l'extérieur, au point que même les opposants russes sont considérés comme des étrangers par le pouvoir en place, et qu'il y a une grande défiance à l'encontre des asiatiques avec lesquels Poutine a une frontière, même s'ils sont considérés comme des alliées, et je dirais à plus forte raison ils sont vu comme une menace. Les Nord coréens se font traiter comme du bétail à l'abattoir et n'en tireront ni avantage ou remerciement, ils sont dans la continuité de Wagner et des taulards envoyé à la boucherie, certes, cela permet des gains territoriaux mais fait bouillir la marmite au point d'en faire sauter le couvercle comme on l'a vu avec la chevauchée sauvage de Prigojine sur Moscou. Les Nord coréens pourraient bien eux aussi trouver leur sort révoltant.
  5. Les bureaux du gouvernement iranien sont fermés ou fonctionnent à des horaires réduits. Les écoles et les universités ne fonctionnent plus qu’en ligne. Les autoroutes et les centres commerciaux sont plongés dans le noir et les usines sont privées d’électricité, ce qui entraîne un arrêt quasi total de la production. Bien que l’Iran dispose de l’une des plus grandes réserves de gaz naturel et de pétrole brut au monde, il est en proie à une crise énergétique généralisée qui peut être attribuée à des années de sanctions, à une mauvaise gestion, à des infrastructures vieillissantes, à une consommation excessive et à des attaques ciblées d’Israël. « Nous sommes confrontés à des déséquilibres très graves dans les domaines du gaz, de l’électricité, de l’énergie, de l’eau, de l’argent et de l’environnement », a déclaré le président Masoud Pezeshkian dans un discours télévisé en direct à la nation ce mois-ci. « Tous ces déséquilibres sont à un niveau qui pourrait se transformer en crise. » Alors que l’Iran est aux prises avec des problèmes d’infrastructure depuis des années, le président a averti que le problème avait atteint un point critique. Les autorités ont déclaré que le déficit de gaz dont le pays a besoin pour fonctionner s'élève à environ 350 millions de mètres cubes par jour. Les températures ayant chuté et la demande ayant grimpé en flèche, les autorités ont dû recourir à des mesures extrêmes pour rationner le gaz. Le gouvernement était confronté à deux choix difficiles. Il devait soit couper le service de gaz aux habitations, soit couper l'alimentation des centrales électriques qui produisaient de l'électricité. Il a choisi la deuxième option, car couper le gaz aux habitations comporterait de graves risques pour la sécurité et couperait la principale source de chauffage pour la plupart des Iraniens. Vendredi, 17 centrales électriques avaient été complètement mises hors service et les autres n'étaient que partiellement opérationnelles. Tavanir, la compagnie d'électricité publique, a averti les producteurs de toutes sortes de produits, de l'acier au verre en passant par les produits alimentaires et les médicaments, qu'ils devaient se préparer à des coupures de courant généralisées qui pourraient durer des jours ou des semaines. Cette nouvelle a fait déraper les industries publiques et privées. Mehdi Bostanchi, le chef du Conseil de coordination des industries du pays, un organisme national qui agit comme un lien entre les industries et le gouvernement, a déclaré dans une interview depuis Téhéran que la situation était catastrophique et sans précédent dans l’industrie. Il a estimé que les pertes de la semaine dernière pourraient réduire l’industrie manufacturière en Iran d’au moins 30 à 50 pour cent et représenter des dizaines de milliards de dollars de pertes. Il a ajouté que si aucune entreprise n’a été épargnée, les petites et moyennes usines ont été les plus durement touchées. Un facteur moins connu a aggravé la crise énergétique cette année : en février, Israël a fait exploser deux gazoducs en Iran dans le cadre de sa guerre secrète avec le pays. En conséquence, le gouvernement a discrètement puisé dans ses réserves de gaz d’urgence pour éviter des interruptions de service pour des millions de personnes, selon un responsable du ministère du pétrole et M. Hosseini, membre du comité de l’énergie de la Chambre de commerce. M. Pezeshkian, élu président en juillet, a déclaré que son gouvernement avait hérité d’une réserve d’énergie épuisée qu’il n’a pas été en mesure de reconstituer. Le gaz naturel représente environ 70 % des sources d’énergie de l’Iran, un taux bien plus élevé que celui des États-Unis et de l’Europe, selon des études internationales sur l’énergie. Le gouvernement a mis en œuvre un projet ambitieux visant à approvisionner en gaz tous les coins de l’Iran, y compris les petits villages, et aujourd’hui, environ 90 % des foyers iraniens dépendent du gaz pour se chauffer et cuisiner. source : https://www.nytimes.com/2024/12/21/world/middleeast/iran-economy-energy-crisis.html
  6. Si vous envisagez ne serait-ce qu'une seconde de réduire ces 55 milliards par des prélèvements supplémentaire en pleine crise économique et inflation vous iriez au devant d'un écroulement brutal politico-fimancier, naufrageant l'industrie par réduction massive de la consommation des ménages, et du coup c'est le serpent qui se mord la queue, plus vous tentez de réduire le déficit plus il se creuse en causant de nouvelles dépenses non financés, du chômage et une réduction sans fin des cotisations sociales qui deviennent toujours plus insupportable faute de revenus. Vous ne pouvez pas réduire la dette et être compétitif sur le plan économique, c'est totalement contradictoire, celui qui fait ce choix doit en assumer les conséquences de manière prévisionnelle sauf à risquer une révolution.
  7. La règle des 3% est une ineptie qui va à l'encontre des fondamentaux de l'économie dont une des règles de base est de ne jamais, mais alors vraiment jamais, dans aucune circonstance, rembourser la dette quand le déficit se creuse, car cela ne fait qu'accélérer le déficit, et ça se vérifie encore une fois par les faits. L'économie de l'Europe tout entière a toujours été stagnante au mieux. Exonérer les riches et les grosses entreprises de prélèvements est une autre ineptie qui endette l'état bien plus que la part du social. Si le déficit s'aggrave, il faut investir des capitaux dans l'économie et si l'investisseur privé est absent, alors c'est à l'état d'y pourvoir pour recréer de la croissance et de l'emploi. Une dette d'état se rembourse uniquement lorsque la croissance et l'emploi est déjà reparti à la hausse,n quand l'état est en mesure de collecter une part équitable de la richesse produite. La Grèce a subit le passage du FMI comme une invasion de sauterelles qui n'a fait qu'aggraver leur déficit qui continu de flamber. Bayrou est un idéologue qui va tenter de commettre l'irréparable en essayant de nous imposer ce que Barnier voulait, une fiscalité monstrueuse et une charge trop lourde sur le monde du travail et des familles au nom soi disant du remboursement de la dette qui ne sera jamais remboursé de cette manière, tout au contraire elle sera encore creusé, comme l'a fait Macron. Comme Barnier, Bayrou est à peine un éclair dans la nuit qui ne durera guère longtemps, à la première réforme ça pète avec des flammes ! et éberlué retournera sur son autre planête de privilégiés loin du peuple...
  8. Pendant des décennies, l’Iran a investi de l’argent et de l’aide militaire en Syrie, soutenant le régime d’Assad dans ses ambitions d’affrontement avec Israël. Aujourd’hui, de nombreux Iraniens se demandent ouvertement pourquoi. Un ancien député, Heshmatollah Falahatpisheh, a déclaré dans un message sur les réseaux sociaux que les Iraniens devraient se réjouir de la chute de l’allié de longue date de l’Iran, le président syrien Bachar al-Assad. « Personne ne pourra plus gaspiller l’argent de l’Iran pour entretenir une toile d’araignée », a-t-il déclaré. Alors que les opposants au gouvernement se sont depuis longtemps irrités de l’argent que l’Iran a envoyé dans tout le Moyen-Orient, ce sentiment semble désormais s’être répandu. Même certains qui ont combattu au nom de leur gouvernement en Syrie ou ont perdu des membres de leur famille dans la guerre civile dans ce pays se demandent si cela en valait la peine. La réaction officielle de l'Iran a été confuse. Le président Masoud Pezeshkian et le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi ont cherché à éloigner la nation des événements qui se déroulent dans le pays voisin. Le peuple syrien, ont déclaré le président et le ministre des Affaires étrangères, a le droit de déterminer son avenir politique. Le vice-président iranien chargé de la stratégie, Mohammad Javad Zarif, a déclaré que son pays « est prêt à entretenir de bonnes relations avec le futur gouvernement syrien, et nous avons toujours été aux côtés du peuple syrien ». Mais le guide suprême iranien, l’ayatollah Khamenei, dans son premier discours public sur les événements en Syrie, a adopté un ton plus dur mercredi. Il a accusé les États-Unis et Israël d’être responsables de la chute de M. al-Assad, qualifiant les rebelles qui l’ont renversé d’« agresseurs » aux motivations concurrentes et au service de leurs maîtres. Il a également fait allusion au soutien de la Turquie à certains rebelles en Syrie. « Avec la bénédiction de Dieu, les territoires occupés en Syrie seront libérés par les jeunes Syriens courageux », a déclaré M. Khamenei. « Ne doutez pas que cela se produira. » Il a prédit que la « résistance » se répandrait largement dans toute la région et que l’Iran se renforcerait. « Si Dieu le veut », a scandé l’auditoire de plusieurs centaines d’hommes et de femmes assis par terre dans le hall des visiteurs de son complexe. Mais le discours de M. Khamenei a fait fi de la réalité sur le terrain en Syrie, où l’armée s’est rapidement repliée face à l’avancée des rebelles et où les Syriens – jeunes et vieux, hommes et femmes – ont célébré la chute d’un dirigeant tyrannique en dansant dans les rues en scandant « Liberté ». Même le Hamas, les militants de Gaza pour lesquels l’Iran et son allié du Hezbollah au Liban ont pris des risques, a publié une déclaration félicitant les rebelles syriens pour leur victoire et a déclaré qu’il se tenait aux côtés du peuple syrien. Le Hamas a connu une brève brouille avec l’Iran il y a plus de dix ans, lorsque le soulèvement syrien a commencé, parce que chacun soutenait des camps différents. M. Khamenei a semblé outré par ces critiques. Ces commentaires, a-t-il déclaré, étaient « un crime » car ils semaient la peur dans l’opinion publique. Quelques heures plus tard, la justice iranienne a annoncé l’ouverture d’une enquête criminelle sur une liste de personnalités et de médias de premier plan qui ont été à l’origine de ces critiques. Parmi ces personnalités figurait M. Falahatpisheh, l’ancien député qui a révélé que la dette syrienne envers l’Iran s’élevait à environ 30 milliards de dollars. « La Syrie était un élément clé du plan régional de l’Iran, qui consistait à encercler Israël dans un cercle de feu », a déclaré Matthew Levitt, directeur du programme de lutte contre le terrorisme au Washington Institute for Near East Policy, un organisme de recherche. « L’axe de résistance était un tabouret à trois pieds composé de l’Iran, de la Syrie et du Hezbollah, et il ne tient plus. » M. Levitt a déclaré que l’Iran comptait également sur la Syrie sur le plan économique. Ses achats de brut iranien et de pétrole raffiné, malgré les sanctions américaines contre l’Iran, ont aidé Téhéran à financer ses opérations militaires dans la région. Alireza Mokarami, un vétéran iranien qui a combattu pendant la guerre civile en Syrie et qui dirige aujourd’hui un site d’informations locales, a publié un article très largement diffusé sur « l’échec catastrophique » de l’Iran en Syrie. « Pourquoi avez-vous dépensé des milliards de dollars de revenus pétroliers appartenant au peuple iranien pour Assad jusqu’à la fin s’il ne vous écoutait même pas ? » a-t-il demandé. Il a ajouté : « Au moins sur le sujet de la Syrie, arrêtez de mentir et soyez honnête avec le peuple. » Pour le moment, les perspectives de reproduire les liens que l’Iran avait autrefois avec la Syrie semblent faibles. Après le renversement du régime d’Assad, les Syriens ont pris d’assaut l’ambassade iranienne à Damas, arrachant des photos de dirigeants iraniens et en faisant descendre son drapeau. Et Ahmed al-Shara, le chef rebelle islamiste qui a mené l’insurrection, a publiquement fustigé l’Iran. Le régime d’Assad, a-t-il dit, a apporté de nombreux maux à son pays, parmi lesquels celui de transformer la Syrie en « une ferme pour la cupidité iranienne ». source : https://www.nytimes.com/2024/12/13/world/middleeast/iran-syria-assad.html L'Iran subit un terrible affaiblissement et le pouvoir est plus que jamais moribond, à la merci d'une révolution de palais et cette fois ci même le corps des gardes de la révolution islamique semble tanguer et ne plus constituer une protection des élites face au peuple iranien. C'est toujours après des défaites militaire que les tyrans s'écroulent, et je gage qu'après avoir précipité la Syrie dans l'abime, c'est précisément de la Syrie que viendra le changement de régime à Téhéran, je pense également que cela sera pour l'année prochaine quoi qu'il advienne ailleurs.
  9. Le printemps arabe a finalement atteint la Syrie, les massacres et répression d'Al Assad n'auront fait que retarder l'inévitable. La population iranienne peut avoir de gros espoir pour bientôt car c'est l'Iran le prochain sur la liste des vieilles dictature à tomber comme un fruit trop mûre, les Mollahs auront eux même affaibli leur pays en alimentant à l'excès des conflits extérieur qui ont déjà rebondi à l'intérieur comme un boomerang, le reste n'est plus qu'une question de minuterie, quoi qu'ils fassent ça sera le même scénario.
  10. Absolument, et aussi d'une manière moins connu, Tartous a servit à inonder toute l'Afrique et le Moyen Orient des ventes d'armes lourde russe (et aussi à l'époque soviétique) par sa fonction de hub logistique, en alimentant bien des conflits y compris ceux sous embargos, les navires russe transportant ces armes avaient l'habitude de semer leur poursuivant en coupant leur IFF (système d'identification) et en se mettant sous la protection des navires de guerre russe de Tartous pour éviter tout contrôle. Le nouveau pouvoir en Syrie n'a aucun intérêt à poursuivre la présence de cette base russe qui n'a attiré que des inimitiés et même des hostilités avec ses voisins dans la région, Al Assad ayant fini par se fâcher avec tout le monde principalement à cause de cette base et son activité à la limite de la contrebande d'armes qui ne connaissait pas de frontière ni de lois. Je gage qu'en neutralisant cette base il y aura bien moins de guerre sur ce continent et également moins de dictature qui tireront la langue pour trouver des armes. La paix en Syrie est à ce prix.
  11. C'est oublier un peu vite que les Suisses ont fait le choix du F-35, qu'ils ont gelé 7,7 milliards de fonds russe : https://www.reuters.com/world/europe/swiss-have-frozen-88-bilion-russian-assets-2023-12-01/#:~:text=BERN%2C Dec 1 (Reuters) - Switzerland has frozen,to punish Moscow for its invasion of Ukraine. Si les 2 criminels de guerre les plus recherchés au monde se pointent à la frontière suisse ils se feront ramasser par le camion balai et direction le cachot avant le procès devant la Cour Pénal international, la Suisse n'a jamais eu la réputation d'abriter des criminels, leur argent sans doute mais certainement pas eux même en personne, on vous aura mal informé.
  12. Ce qui rejoint au final la conclusion de Picdelamirand-oil sur les grandes ligne.
  13. Moi je crois plutôt que depuis que les rebels se sont emparés des zones ou se trouvaient les moyens anti-aérien syrien le régime d'Al Assad n'avait plus rien pour se défendre contre des frappes aériennes, en dehors des batteries russe qui ne pouvaient pas abattre des avions américain sans se faire annihiler en provocant uen grave crise. De fait faute de radar le F-35 furtif n'avait pas d'utilité là ou les avions classique de 4ème génération bénéficient d'un ciel vide. Même pour attaquer les Houthis au Yemen les américains ont utilisé des avions furtif (B2) https://www.military.com/daily-news/2024/10/17/air-force-uses-b-2-bomber-first-time-combat-2017-sending-message-iran.html Ils n'auraient certainement pas attaqués en Syrie avec des avions de 4ème génération s'il y avait eu la moindre menace contre leurs avions.
  14. Pendant les 13 années de guerre civile en Syrie, les soldats du gouvernement ont combattu les rebelles sur plusieurs lignes de front. Mais des vidéos montrent que lorsque les rebelles ont pris d’assaut Damas, la capitale, dimanche pour mettre un terme à leur offensive éclair à travers le pays, les soldats du gouvernement syrien ont semblé ne pas opposer beaucoup de résistance. Une vidéo prise tôt dimanche montre un poste de contrôle militaire abandonné à Damas. Des chaises vides étaient posées devant et des vêtements jonchaient le sol du petit bâtiment, qui portait toujours une grande affiche du président depuis renversé, Bachar al-Assad. D’autres vidéos non vérifiées ont circulé sur les réseaux sociaux, prétendant montrer des soldats en train d’enlever leur uniforme, certains en pleine nuit. L’Observatoire syrien des droits de l’homme, un observateur de la guerre, a rapporté avoir vu la même chose. Ces scènes ont eu lieu dans le contexte de récits provenant d’autres villes de Syrie, où les soldats n’auraient pas fait grand-chose pour repousser l’avancée des rebelles au cours des 12 derniers jours. L’armée syrienne est composée en grande partie de conscrits réticents, des soldats mal payés qui ont été contraints d’effectuer leur service militaire obligatoire. Même au cours des années passées de guerre civile, quand ils étaient soutenus par les frappes aériennes syriennes et russes – et par l’aide des milices mandatées par l’Iran – beaucoup ont fait défection, refusant de se battre et de mourir pour le gouvernement Assad. Depuis des années, les soldats syriens se plaignent sur Facebook de leurs chefs. Des commandants qui acceptent des pots-de-vin en échange de congés. Des chefs qui ordonnent aux soldats de piller. Des officiers qui volent la nourriture de leurs troupes ou s’enivrent au travail. Après 13 ans d’une guerre civile exténuante qui a dévasté la Syrie, cette corrosion est revenue hanter le régime. Avant l’offensive surprise du 27 novembre, la guerre civile syrienne était en grande partie gelée depuis plus de quatre ans. Selon les analystes, le gouvernement Assad n’avait pas fait grand-chose ces dernières années pour renforcer l’armée, persuadé qu’il avait déjà porté un coup dur à l’opposition. Mercredi dernier, alors que les rebelles envahissaient le nord-ouest du pays, M. el-Assad a ordonné une augmentation de 50 % des salaires de ses forces. Mais il était déjà trop tard. Quelques jours plus tard, M. Assad était parti. Les États-Unis ont commencé à transmettre des messages aux groupes par l’intermédiaire du gouvernement turc, qui a des liens avec eux, après qu’ils ont lancé leur offensive majeure la semaine dernière et avant qu’ils ne prennent la capitale syrienne pendant le week-end, selon des responsables américains et turcs. L’un des responsables a déclaré que les messages initiaux étaient destinés à dire aux groupes « ce qu’il ne faut pas faire ». L’un des messages que les États-Unis ont transmis au gouvernement turc était que les groupes rebelles ne devraient pas permettre aux militants de l’État islamique de participer à leur offensive contre le gouvernement Assad. Les groupes ont répondu par l’intermédiaire des Turcs en assurant qu’ils n’avaient aucune intention de permettre à l’État islamique de faire partie de leur mouvement, selon des responsables américains et turcs informés de ces messages. Les messages ont été transmis aux Turcs par le biais des canaux diplomatiques, des services de renseignement et de l’armée. Les responsables ont parlé sous couvert d’anonymat pour discuter de questions sensibles liées au renseignement et à la diplomatie. Dans ses remarques publiques depuis la Maison Blanche dimanche, M. Biden a déclaré que les États-Unis ne permettraient pas à l’État islamique de profiter d’un éventuel vide de pouvoir après la chute de M. Assad. source (en anglais) : https://www.nytimes.com/live/2024/12/08/world/syria-war-damascus
  15. Je pense qu'il sera plus facile de discuter avec lui qu'avec Al Assad qui était d'une intransigeance de la taupe terré au fond de son bunker et cerné de partout. Bon bien sûr il ne faut pas lui envoyer un ambassadeur qui pense que tout islamiste est un terroriste car on a bien vu le résultat...
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