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Concernant la brochure de CTA effectivement, il faudra qu'ils relisent le concept de la densité des feux, de la répartition de la fragmentation ou celui de la zone meurtrière à l'impacte d'un obus d'artillerie. Bizarre cette approche marketing, serait-on en train de séduire la ménagère de - de 50 ans ?
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Je me permets un petit HS suite aux propos un peu plus haut de scarabé. Donc oui Scarabé, l’arme de l’artilleur est toujours (mais pas seulement d’aujourd’hui) le projectile, qu’il s’agisse de la « tète active » de la fusée, de l’obus tiré du canon,…ect… Sans vouloir m’avancer, je pense aussi que certains ici ont compris la notion de troisième dimension. Par contre, la perception et l’exploitation des objectifs par la troisième dimension dans l’artillerie, ça date un peu. Et de beaucoup. Non ? Effectivement les VOA, comme pas mal d’autres équipements, sont en train de disparaître du DUO des formations d’Artillerie. Mais ne nous trompons pas, c’est aussi tout simplement les bouches à feu qui disparaissent des dotations, faisant ainsi fondre l’ensemble de notre puissance de feu. L’AUF1 va commencer à se fossiliser dans la masse, le TRF1 va être mis sous perfusion de-ci de-là et une poignée de CAESAR vont devoir seuls assurer la relève. Je mets de coté les MO120mm pour les puristes de la couleuvrine de tranché (je plaisante). Ah si, j’oubliais les « 12 » LRU… A l’heure ou nous n’avons jamais été aussi près de la « perfection » sur les tirs d’efficacité déclenchés d’emblée, sur la puissance/portée/précision dès les premiers coups et sur la contre batterie, nous faisons donc le choix de notre avenir avec principalement un canon automoteur asservi à la main sans casemate tournante fermée (donc sans protection) et un tracté biflèches. Je pense sincèrement que ce choix implique une irréversibilité car si le savoir reste gravé (comme tu le dis nous sommes à « l’heure du numérique ») les savoir-faire, eux, vont se réduire comme peau de chagrin. Ce qu’il reste de l’arme n’a ni les moyens ni le temps d’entretenir ces savoirs faire. D’abord sur les pièces car le MEC/ARTI n’aura aucune imputation budgétaire au titre III pour du matériel dormant (réserve ministérielle), ensuite sur l’instruction et la formation des servants (qui si elle devait avoir lieu serait au mieux en dynamique autour des tabourets de chambre et au pire au tableau noir) et enfin sur la formation des cadres. Il est à craindre que les examens BMP1 er BMP2 des sous officiers Artilleurs soient significativement refondus et l’on cherche actuellement la nouvelle doctrine pour la matrice des OAEA. J’occulte volontairement les crédits temps et munitions nécessaire au Drill. Résumons-nous, pas de logistique allouée (MEC, RAV et SAN) L’heure du numérique n’a rien à voir avec la puissance de feu. L’accroissement des liaisons et synergies avec les moyens de la chaîne renseignement ne justifie nullement la fonte du parc d’artillerie. Il s’agit de crédit. Attention aussi à la monté en puissance continue des liaisons rens, qui elle a commencé déjà depuis la dotation des premiers moyens de surveillance du champ de bataille et d’acquisition des objectifs (instruments d’observation à vue, appareils de repérage au son et aux lueurs) Fin du HS artillerie. PS: DUO ; Document Unique d’Organisation (ce que l’on a officiellement en dotation pour remplir sa mission) Imputation budgétaire du titre III ; les crédits alloués pour le « fonctionnement » des forces MEC/ARTI ; Maintien En Condition (entretien)alloué à l’artillerie BMP1 et BMP2 ; Brevet Militaire Professionnel du premier et second degré OAEA ; Officiers d’Active des Ecoles d’Armes MEC ; Maintien En Condition RAV ; Ravitaillement SAN ; Sanitaire
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ça fume dans la lande Bretonne, "cela introduit la notion de système de systèmes (SdS) info-valorisé dont on ne spécifie pas le contenu mais les performances globales". J'aime bien le concept, simple et net.
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Il nous restera les traditions Philippe ;) . Quoique Draguignan ne dispose plus d'énormément de place pour l'Arme... Effectivement Lambert, l'artillerie d'assaut restera peut-ètre sous cocon (au mieux), il faut dire qu'elle a bien du mal actuellement à justifier les qq crédit nécessaires à son entretien.
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Franchement et même si l’étude de masse devra être contenue prioritairement (avec gabarit routier à 2,55m de large), je ne comprends pas pourquoi une tourelle équipée d’un canon de 105mm doit être mise aux oubliettes. CMI Defense a conçu une tourelle légère pour un 105mm de chez Cockerill d’une masse d’environ 4000kg en …2004 (position angulaire de 42°…). J’entends bien le dogme du devis de masse (40 à 45% du poids de l’engin est dédié à la protection, répartition glacis/tourelle, protection ventrale et additionnelle, rapport flanc/arrière, compartimentage, compacité…ect…) allié à l’impératif de projection, mais quand même. Entre l’ensemble des savoirs et savoir-faire de notre industrie de défense en 2013, l’absence (quasi) de crédit au titre V de la rue St Do’ et le profit du secteur privé, il y a des péréquations à faire, non ?
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sur ce topic je note "THe 90mm gun was very accurate with indirect fire out to just under 18,000m". Dommage qu'il n'y est rien de plus que le "very accurate". Thanks a lot Sovngard.
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Effectivement, 11000m de portée... Si tu as qq données de la précision sur le carreau (notament des écarts de planimétrie), je suis curieux, très curieux. Au dela de la strict performance, je reste réservé sur la somme de la "puissance/porté/précision" d'un tel résultat en tir indirect. De mémoire d'artilleur, l'augmentation de la portée ne peut se faire seule, surtout pas au détriment de la puissance ou de la précision. Aussi me vient une autre question, quelle valeur opérationnelle (ou crédit) doit-on accorder à ce type de résultat sur cible masquée ?
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Oui g4lly, c'est assez simple à comprendre, en effet. Mais indépendamment du choix des critères de mobilité terrestre, je rejoins totalement Jojo sur la religion du 105mm en ces temps de disette. Ce pis aller me semble d'ailleurs le meilleur compromis face à tous ce que je lis et entend sur le 40mm.
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Un grand bravo et merci à vous les gars! Chapeau pour le boulot effectué, AD tourne une page pour notre plus grand plaisir. Thanks a lot !
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Vostok : Missions de renseignement au coeur de la Guerre froide
max a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Roland Pietrini a un gros vécu au sein de la MMFL, ça aide a être "fiable" sur le sujet ;). Acteur rompu de cette mission, il reste honnête et simple (Cerise sur le gâteau, il est ouvert d'esprit). J'apprécie fortement (par rareté) ces hommes là dont l'humilité demeure présente et pour qui les sommets n'embrument pas la proximité. Alors oui Kiri, tu peux "vas-y" avec ce livre. -
Sujet dont on a déjà débattu il y a peu… La seule dispo connexe actuelle sur le parc serait l’AMX30D ou son cousin en version EBG aisément adaptable. Pour le quotidien du NTI 1, le CLD prend le relais en manœuvre de force (à grand renfort de mouflages pour compenser ses minces capacités) et utilise son triangle lourd pour l’évacuation. Le premier échelon continue d’utiliser sa seule ressource interne, le VBCI avec élingues…
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Force française au Mali ,présent et futur .
max a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
La formation VBCI pour les personnels AEB et AEG (Auto Engins Blindés et Auto Engins Génératrices) est donnée à l'ESAM (École Supérieure et d'Application du Matériel, maintenant appelé EMB/Ecole Militaire de Bourges). Il s'agit d'un module à deux niveaux, l'un de trois semaines pour les CT1 et l'autre plus complexe et plus long pour les CT2. -
vraisemblablement une version pour la marine...
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Version génie du Bergepanzer Greif, le Pionierpanzer 4KH7FA-Pi
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Poulie 1 réa et 2 réa en front de caisse, bras de manutention hydro, châssis Saurer (le même que le SK-105), das ist ein Bergepanzer Greif en version A1. L'accès au treuil, pas pratique, est derrière la lame. Un petit Panzer ELI bien sympas comme on aimerait en voir un peu plus.
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Patiente deux secondes, Tancrède arrive.
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I'll be back ;)!
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ça va être coton comme réponse Sovngard.
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Je ne connais pas beaucoup de véhicules ou d’engins dépassant les 5 tonnes actuellement en dotation pour lesquels l’accessibilité moteur est aussi aisé que celle du VAB. La compacité particulière du VAB incluant son GMP dans un compartimentage démontable est, selon moi, justement une aubaine pour les maintenanciers. Certes, les reliefs de repas et autres paquetages perso sont à enlever pour avoir accès au compartiment moteur. Mais alors ensuite quelle place ! Rarement, une fois enlevé les cloisons à démontage rapide, l’accès aux sous ensembles moteurs a été aussi facile. On travail au niveau du moteur, sans plonger dans un labyrinthe inaccessible ou purger un circuit ou changer un filtre devient un challenge souvent pénible. Assis le cul parterre, on a deux coté du moteur à l’air(sans aucun obstacle) et l’on se paie même le luxe de briquer le sol du compartiment en savourant de l’autre main l'excellente pâte de fruit des rations de combat. Changer une PI ou un alternateur s’effectue sans posséder un brevet de contorsionniste et pulvérise le temps d’intervention. L’accessibilité au MAN ou à l’MIDS est vraiment facile. D’ailleurs, autre bon point, toute cloison ou trappe de maintenance (moteur, descente de mouvement, couloir…) du VAB est verrouillé par une clé carré standart ¼ de tour. Il n’est pas nécessaire de se trimballer avec sa caisse à clou pour avoir accès à l’ensemble des points d’interventions MEC. Seule la dépose/repose moteur nécessite une petite pirouette pour rentrer l’avant du GMP (en fait la prise de mouvement étagé) dans son logement, pour le reste toute intervention moteur( NTI1 et NTI2) est exempte de pénibilité d’accès. Un indice de mécano, le stage VAB dispensé actuellement à l’ESAM est un module de seulement une semaine ( et encore, en vidéo conf’ assis sur un gradin sans mettre les mains dedans)… Il y a plein de chose à reprocher au VAB, surtout au chapitre du MEC, mais pas son accessibilité moteur.
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Les spécialistes confirmeront (ou pas), mais il me semble que ce sont des MG15 de sabord.
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Date d'entree en service des postes radio TRPP-13 dans les forces francaises
max a répondu à un(e) sujet de Service de semaine dans Matériel
On a essayé de m'inculquer le réglage de la BLU en 1980 sur l'ANGRC9 au 92 à Clermont (avec PM et brelage cuir...). Christophe, tu déterres des souvenirs Paléontologiques ;)! -
Je ne pense pas. Les sculptures sont à saturation (dégagement neutre) et rien ne permet d’affirmer qu’ici le sol a une densité supérieure sur une profondeur de qq centimètres. Il semble que la texture molle du terrain à cet endroit ne soit pas superficielle. Hélas le bas de caisse droit est au contact, en solo c’est foutu (je ne suis pas un adepte de la plaque PSP au dessus de 20t). Le deuxième VBCI, s’il est sur une portion plus stable, doit élinguer en direct pour dégager de l’ornière et permettre une sortie en traction directe (solution la plus rapide et la moins fatigante). D’ailleurs peut-être que le type à genou est en train de préparer la chape. Sinon c'est treuil. Cela dit la trainée de l’ornière est longue de plusieurs dizaines de mètres, ça devait patiner depuis qq temps déjà…
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Une lame basse sur un engin de dépannage est essentiellement dédiée à stabiliser le point fixe que doit assurer celui-ci pour les manœuvres de forces (treuillage simple ou composé). Après les actions de nivellement ou autre sont un plus, rien d’autre. Ce sous ensemble fait toute la différence pour permettre une utilisation optimale de la force d’un treuil sur terrain instable. Aussi, et par exemple, un CLD reste t-il un outil limité pour de la traction en manœuvre de force, malgré sa force au treuil (même en sortant ses quatre jambes de force pour augmenter les appuis). Lui, sa pertinence reste son moyen de levage.
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Excellent Chimère, tu me coupes ma réplique ! ;)
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Merci Yoannc, si tu en as d'autres, n'hésite pas ! Je ne parle pas Russe et Panzer35.ru pour un Français, c'est un peu hard ... O0