
Michel47
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Monsieur le Pacha Philippe, Dans la mesure du possible peux-tu indiquer la date et le lieu des bâtiments au moment de la photo. PS : le BaTRaL est le Dumont D'Urville, troisième d'une série de cinq bâtiments. Mis sur cale 15 décembre 1980, lancé le 27 novembre 1981, il est mis en service le 05 février 1983. A la différence des deux premiers bâtiments, il a été construit aux Chantiers de Grand Quevilly, près de Rouen, et non à la DCN Brest.
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... et pourquoi pas ; Le "SOLEIL ROYAL" OK, Je sors
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Voici un lien qui pourra vous interresser ; http://www.ffsmc.com/modules.php?set_albumName=military&op=modload&name=Gallery_Menalto&file=index&include=view_album.php
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Si toi tu trouve normal de jeter l'argent des contribuables par la fenètre, effectivement ce n'est rien ! Cela représente tout de même 7812 années de SMIG [57] Et pourquoi Thalès n'aurait pas de boulot ? Rien est dit ni figé dans le projet Franco-Français sur les éventuelles entreprises qui auraient des contrats. Une seule annotation pour Thalès 'propulsion) est spécifiée un peu plus bas du message. Les chantiers navals pour la répartition du travail, soit pour le choix d'un, soit dans l'éventualité de faire construire des "blocs" dans les différents chantiers comme cela c'est un peu fait pour les BPC. Je suis pour le PA N°2 franco-français. Pas par chauvinisme, loin de là, mais traiter avec l'anglais ne me plait guère et je ne suis pas le seul à le penser ou le dire. Dans ce cas restons modeste, adoptons Roméo. Ce bâtiment, issu des études développées à partir de février 2004 par DCN (projet Roméo), est de dimensions comparables aux CVF (284 mètres de long pour 60.000 tonnes, contre 283 mètres et 65.000 tonnes). Ses installations répondent, au plus près, aux demandes de la Marine nationale : Déplacement 59.000 tonnes pour 284 mètres de long pour 72 de large, une quarantaine d’aéronefs (32 Rafales, 3 Hawkeye et 5 NH90). Pour sa propulsion (Thales a proposé du tout électrique en partenariat avec Rolls et même des Pods qui lui assurerait une vitesse maximum de 27 nœuds et une autonomie de 10.000 nautiques à 15 nœuds. Armé par 1770 personnes, dont 900 pour le groupe aérien, il pourrait rester en opération pendant 45 jours (vivres), un îlot unique placé sur l’arrière, entre les deux ascenseurs. Encore une fois, les politiques décident au détriment des utilisateurs. Les ingénieurs et architectes français ont aussi planché aussi sur un projet "Charles de Gaulle remis à niveau" : 50.000 tonnes, 4 réacteurs nucléaires, quatre catapultes et 50 aéronefs et dont le cout était inférieur à celui proposé par la coopération Franco-britannique. Pour ce qui est des Barracuda et des frégates AA je suis tout à fait d'accord avec toi. Mais tu sais comme moi que nous ne referons pas le monde, nous sommes trop petit, et qui prendrait en considération nos remarques. C'est le genre de situation que nous pouvons que subir, hélas. Bonne AM à tous et à bientôt [12] .......... sans rancune pour les partisants d'une alliance avec l'anglais, je ne les immolerais pas, soyez sans soucis [28] ... "Y nous ont quand même brulé Jeanne d'Arc, les bougres ...." disait souvent un vieux copain anglophobe décédé (98 ans), marin de surcroit.
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Comme je le disais dans un autre sujet sur le PA2 il est trop tard pour faire machine arrière car le cout serais exorbitant même pour les "autres" candidats à la présidentielle. Il aurait sur le dos un cadeau colossal à l'angleterre de quelques 100 millions d'euros !!!! Donc quand j'entends les opposants au PA2 annoncer l'abandon du projet, il faudra tout de même qu'ils expliquent le pourquoi La France et ses contribuables on fait un cadeau de 100 millions d'euros aux anglais alors qu"eux ne nous en font pas [20]
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La seule et unique raison du maintiend du PA2 Franco-britanique c'est ça : "l'entente cordiale". Jacquouille l'a bien dit lors de l'interwiew du 14 Juillet 2004. Je suis comme beaucoup d'entre vous favorable à un deuxième PAN, qui, comme l'a annoncé DCN, couterais moins cher. Il ne faut pas non plus se baser uniquement sur le prix du baril qui augmente, il y a aussi la flotte de ravitailleurs qui se fait vieillissante : Meuse, admission au service actif, 1980 - Var, admission au service actif, 1983 - Marne, admission au service actif, 1987 - Somme, admission au service actif, 1990. Aujourd'hui on peut faire des ravitailleurs pas trop chers par le biais des achats sur étagère a des constructeurs existants. Mais ce sera au détriment de la modernisation du reste de la Flotte. Mais maintenant il est trop tard pour faire machine arrière car le cout serais exorbitant : Pour pouvoir utiliser les études menées par les industriels britanniques, Michèle Alliot-Marie s'était engagée à verser immédiatement 45 millions d’euros, puis 35 M€ en juillet. Enfin, si Jacques Chirac donne son feu vert au programme, la France versera au Royaume-Uni une troisième enveloppe de 65 M€. Dans le cas contraire, le ministère de la Défense aura dépensé, en pure perte, quelques 100 millions d'euros, incluant les contrats d'études passés à DCN et Thalès.
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Le mat est creux et en matériaux composites donc léger ... 8)
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Lancement de la frégate norvégienne Otto Sverdrup
Michel47 a répondu à un(e) sujet de wielingen1991 dans Europe
Rien est moins sûr sur le quantitatif !!! La guerre d'Irak fait très mal au budget militaire américain. Pour exemple, et c'est une première au US, ils vont découper l'avant d'un SM déclasser pour le "greffer" sur un opérationnel. Tout ça faute d'argent :!: A 2,3 milliards de dollars pièce, le programme DDX prend l’eau http://www.meretmarine.com Le budget alloué au remplacement des destroyers de la classe Spruance gravi des sommets. Le coût unitaire du DDX atteindrait le chiffre astronomique de 2,3 milliards de dollars. L’US Navy prévoit donc de réduire le nombre de bâtiment à une dizaine d'exemplaires, peut être moins, contre 30 initialement souhaités. Le programme ne devrait toutefois pas être arrêté, en raison des investissements colossaux engagés par l’industrie américaine. Northrop-Grumman, Raytheon, Lockheed Martin et les chantiers Ingalls et Bath Iron Works sont notamment associés. L’une des grandes nouveautés du futur destroyer sera l’Advanced Gun System (AGS), une pièce de 155 mm capable de tirer à plus de 180 Kms sur des objectifs terrestres. Extrêmement furtif et consacrant le retour d’une étrave en perce vague pour les grandes unités de combat, le DDX déplacera 14.500 tonnes en charge, pour une longueur de 185 mètres. Outre ses deux canons de 155 mm, le destroyer sera équipé de 80 cellules pour missiles antiaériens, antinavires et anti-missiles balistiques. La mise sur cale du premier, le Zumwalt, doit intervenir en 2009 aux chantiers Northrop-Grumman de Pescagoula. Son admission au service actif est prévue en 2013. Si le programme DDX, hérité de l'Arsenal Ship et du DD 21, aujourd'hui abandonnés, s'annonce mal, l'US Navy devrait mettre l'accent sur le Littoral Combat Ship. Cette frégate polyvalente de 2800 tonnes permettra aux Etats-Unis de mener des actions dans des zones côtières, par fonds très faibles et surtout à très grande vitesse. Dotée de 4 hydrojets, le LCS est en effet conçu pour atteindre 50 noeuds, avec une autonomie de 1150 à 2000 nautiques à 45 noeuds. Menés par Lockheed Martin et General Dynamics, deux projets sont en compétition. Chaque équipe va réaliser deux prototypes et la marine américaine fera son choix l'année prochaine. Le marché pourrait concerner jusqu'à 80 unités. -
Voici les dimensions de la bête : - Déplacement : 5600 tonnes (7050t en charge) – Longueur : 152,87m (141,70m entre perpendiculaires) – Largeur : 20,3m – Tirant d’eau : 5,4m – Tirant d’air : 42,3m
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La position des deux canons de 76 est assée "rigolote". Mais je trouve que ces bâtiments ont tout de même une "Belle gueule". Il y en a qui reproche "l'effet sous-marin" (ne pas voir le jour), mouais, je suis à demi d'accord avec eux car j'ai souvenir de ne pas avoir vu le jour pendant trois jours lors d'un mauvais temps en méditérrannée sur un MSO !!!
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http://www.air-defense.net/index.php?cat=21&num_art=542 La réponse est sur ce site. Je n'ai rien trouvé d'autre sur le 141M.
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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
Michel47 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Hip3rion : C'est pas idiot ta question. Du temps de la guerre froide il y avait la MarNat sur le Rhin. Elle était composée essentiellement de chalands automoteurs et de vedettes. J'ai un copain qui y a fait son SN dans les années 75/80. Mais apparemment elle n'existe plus depuis 1990 il me semble. ;) -
Je ne m'avancerais pas à votre place ... de grosses mesures de restructurations des deux armes (Aéro et AdA) sont en discussion dans les hautes sphères (optimisation des deux armes). Donc je ne serais pas surpris un jour de voir l'Aéro faire de la police de l'air en complément de l'AdA. De plus qu'ils ont un avion commun :!:
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Le Groupe Aérien du PAN°2 se composerait de 32 Rafale, 3 E-2 C Hawkeye et 5 hélicoptères NH 90. Le Groupe Aérien du CdG se compose de 8 Rafale, 14 SEM, 2 SEM version Reco, 2 E-2C Hawkeye, 2 hélicoptères SA-365F Dauphin, 1 ou 2 hélicoptères Super Puma ou Cougar. Démonstrateur de drone de combat Neuron La Suède, l’Italie, l’Espagne, la Grèce, la Suisse et la France ont décidé d’unir leurs efforts pour la réalisation d’un démonstrateur de drone de combat appelé NEURON. Ces pays ont choisi de mettre en commun leurs compétences industrielles et technologiques dans le but de garantir l’autonomie européenne dans le domaine de l’aéronautique militaire, en renforçant les synergies entre les entreprises du secteur. Ce projet a été lancé en 2003 lors du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget par Michèle Alliot-Marie, ministre de la défense. Le projet NEURON est désormais engagé. La Délégation générale pour l’armement, agence exécutive pour l’ensemble des partenaires, vient de notifier à Dassault Aviation la maîtrise d'œuvre - en coopération avec Thales et les industries des différents pays partenaires : Saab, Alenia, EADS Casa, HAI, et RUAG Aerospace - pour le développement et la réalisation de NEURON. Le montant total du contrat est de 405 millions d’euros. Ce marché permet de lancer la phase de conception et de définition du système pendant trois ans, notamment sur les technologies de furtivité. Cette phase sera suivie du développement et de l’assemblage de NEURON pour un premier vol en 2011. Les essais en vol auront lieu en France, en Suède et en Italie. La gestion du programme nEUROn Pour être efficace, la gestion d'un programme de coopération doit obéir à un point unique de décision et un point unique d'exécution. C'est le seul moyen d'éviter les redondances et la dispersion des responsabilités. C'est pourquoi le projet de démonstrateur technologique nEUROn est organisé de la manière suivante : - Une agence d'exécution unique, la Délégation générale pour l'armement (DGA), attribue un contrat principal au maître d'œuvre. - Un maître d'œuvre unique, Dassault Aviation, exécute le contrat principal. Les autorités françaises ont clairement signifié leur volonté d'inscrire ce projet de démonstrateur dans la dynamique de l'Europe de la défense, en l'ouvrant complètement à la coopération. C'est pourquoi la moitié de la charge de travail sera confiée à des partenaires industriels autres que français. En terme de gestion, cette organisation est la garantie d'une efficacité optimale dans le cadre d'un partenariat et d'une coopération pragmatiques entre les différents acteurs. Pour atteindre cet objectif, Dassault Aviation, en sa qualité de maître d'œuvre unique, a mis sur pied une équipe de coopérants européens. De son côté, la DGA, en tant qu'agence d'exécution unique, est en contact permanent avec les représentants des gouvernements européens, afin de mettre en œuvre leur participation au projet. Les échéances du programme : 2004 : signature des accords entre les gouvernements concernant les modalités de participation au projet. 2005 : discussions et signature de protocoles d'accord entre les entreprises européennes relatifs à la répartition industrielle. Entre la notification du contrat principal et 2011, les partenaires concevront, construiront et testeront le démonstrateur technologique. A l'issue des phases d'essais en vol, le démonstrateur sera livré à l'agence d'exécution pour expérimentation. Le défi technologique : Le drone nEUROn doit démontrer sa capacité à accomplir les missions les plus complexes dans les conditions les plus rudes, au sein d'un environnement infocentré (C4I) totalement intégré. Le démonstrateur nEUROn devra pouvoir décoller et atterrir de manière entièrement automatique, accomplir une mission air-sol au sein d'un réseau tactique, atteindre sa cible dans des conditions de furtivité maximales et avec une signature radar et infrarouge minimale. Il devra s'approcher d'une cible désignée par une source d'information extérieure à vitesse subsonique, puis délivrer une ou plusieurs charges offensives depuis une soute interne dans des délais très courts. D'autres charges utiles, telles que des systèmes de reconnaissance, seront validées à un stade ultérieur. En tant que démonstrateur technologique, nEUROn devra permettre l'application, l'intégration et la validation des technologies les plus avancées actuellement disponibles au sein de l'industrie aérospatiale européenne. Ce drone sera le premier aéronef militaire au monde à être entièrement conçu et développé sur un plateau virtuel dont l'environnement PLM (Product Lifecycle Management) permettra à Dassault Aviation et à ses cinq partenaires de cinq pays différents de travailler simultanément en temps réel sur le même projet conceptuel. Les principaux défis technologiques à relever durant la conception porteront sur les formes du véhicule (aérodynamique, structure innovante en composites, soute interne), l'importance accrue des systèmes électriques, et le système de conditionnement. Bien entendu, ce démonstrateur technologique mettra en application toutes les techniques de commandement, contrôle, communication et information (C4I) permettant à un drone de s'insérer dans la bulle aéroterrestre de demain. De même, il devra valider certaines technologies en faisant appel à un système d'avionique modulaire fiable, basé sur des calculateurs modulaires embarqués constitués eux-mêmes de composants sur étagère (COTS), ainsi que sur des logiciels de très haut niveau de productivité, de qualité et de vitesse.
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Michel47 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Désolé, par de MarNat en Espagne en Juillet :cry: -
Pas si sur Philippe ; Pour pouvoir utiliser les études menées par les industriels britanniques, MAM s'était engagée à verser immédiatement 45 millions d’euros, puis 35 M€ en juillet. Enfin, si Jacques Chirac donne son feu vert au programme, la France versera au Royaume-Uni une troisième enveloppe de 65 M€. Dans le cas contraire, le ministère de la Défense aura dépensé, en pure perte, quelques 100 millions d'euros, incluant les contrats d'études passés à DCN et Thalès. :cry: Hum, Bercy gagnant dans l'affaire :?:
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Michel47 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Fabrice, tu crois que j'ai plus de chance .... je serais en vacances dans la région de Sête une semaine après :evil: -
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Michel47 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Tous à vos APN : A Ajaccio : le Commandant Birot fera escale du 13 au 17 juillet. Accueil à bord le 15 juillet de 14h à 17h. En Arles : le Sabre sera en escale du 12 au 17 juillet. Accueil à bord le 13, 14 et 15 juillet de 9h30 à 12h et de 16h30 à 19h ainsi que le dimanche 16 juillet de 16h à 19h30. Vous pourrez y découvrir une quarantaine d’œuvres de peintres officiels de la Marine. Le Sabre sera amarré entre le pont Trinquetaille et le nouveau pont d’Arles A Banyuls-sur-mer : l’Orion mouillera du 13 au 17 juillet. Il vous accueillera le 16. A Cavalaire : le Bougainville fera escale du 13 au 15 juillet. Accueil à bord le 14 juillet (de 9h à 12h et de 14h à 16h). A Grau-du-Roi : le Malin mouillera du 13 au 17 juillet. Accueil à bord les 13, 14, 15 et 16 juillet de 13h30 à 17h. Le trajet jusqu’au bâtiment se fera par vedette SNSM. A Port-la-nouvelle : l’Achéron fera escale du 13 au 16 juillet. Vous pourrez visiter son bord le 14 juillet (15h-18h). L’Achéron sera amarré au quai sud. A Sète : escale du Jean de Vienne, du 13 au 16 juillet. Il vous accueillera à bord les 14 et 15 juillet (10h-12h, 14h-16h). Pour pouvoir visiter le navire contacter le BICM Béziers (téléphone : 04-67-30-49-30) ou la mairie de Sète (04 67 46 21 21) A Théoules sur mer : la Somme sera en escale du 13 au 17 juillet. Accueil à bord le 15 juillet après-midi (14h-19h). A Villefranche-sur-Mer : escale du Jean Bart (13 au 15 juillet). -
23 Juin 2006 : Jacques Chirac lancera-t-il le programme Barracuda le 14 juillet ? Le président de la République pourrait annoncer le lancement du programme des sous-marins nucléaires d’attaque du type Barracuda à l’occasion de son traditionnel discours du 14 juillet. C’est en tous cas ce que croit savoir le journal La Tribune, qui a fait état de cette information dans son édition d’hier. Si, du côté industriel, on semble effectivement attendre une prise de position claire de Jacques Chirac très rapidement, dans les couloirs du ministère de la Défense, la date de la fête nationale est prise avec beaucoup de prudence : « C’est surprenant », a indiqué une source proche du dossier, affirmant que la signature est « prévue en fin d’année ». Déjà, la semaine dernière, Michèle Alliot-Marie avait évoqué une commande à l’automne, provoquant alors une vague d’inquiétude chez les bénéficiaires du futur contrat. DCN et son futur actionnaire, Thalès ; ainsi que Technicatome, filiale d’Aréva, sont chargés de mener à bien les études et la réalisation de ce projet. « Le programme peut très bien être lancé en juillet mais le problème, c’est le temps de latence entre l’annonce et la notification. Or, c’est bien la signature du contrat qui enclenche le processus de réalisation », explique-t-on du côté de l’Industrie, où une commande est toujours souhaitée dans le courant de l’été pour limiter les conséquences du retard sur le plan de charge. Limiter les conséquences sur le plan de charge de DCN : En effet, le glissement dans le temps de Barracuda est déjà bien réel. Livré en 2016, le premier bâtiment ne devrait pas entrer en service avant 2017, soit cinq ans après la date prévue initialement par la marine. Les conséquences pour DCN Cherbourg et DCN Nantes-Indret, qui conduiront l’assemblage de la coque et la réalisation de la partie propulsive, sont déjà palpables : Un creux de charge se profile fin 2007 début 2008 pour les deux sites et leurs 3500 salariés. Les anciens arsenaux espèrent combler cette baisse d’activité grâce au programme des frégates multi-missions et à l’Indisponibilité Périodique pour Entretien et Réparation (IPER) du porte-avions Charles de Gaulle (2007-2008). Malgré tout, « on ne pourra pas reporter indéfiniment et sans conséquence la signature du contrat. Il faut assurer la charge et maintenir les compétences », préviennent les industriels, engagés depuis un an dans d’âpres négociations autour du prix des six Barracuda. DGA et DCN sont soumis à de fortes pressions, les uns arguant du peu de latitudes financières que le budget offre aux armées et les autres des conséquences sociales catastrophiques que pourrait avoir un nouveau contretemps ou une réduction du programme. « Il s’agit d’un projet structurant sur dix voire quinze années pour l’activité sous-marine de DCN (…) s’il venait à être reporté ou décalé, cela entraînerait des décisions industrielles et sociales délicates », a souligné le 3 mai dernier Jean-Marie Poimboeuf, devant la Commission de la Défense de l’Assemblée nationale (Audition de Jean-Marie Poimboeuf, président de DCN. Commission de la Défense nationale et des Forces Armées – Assemblée nationale, 3 mai 2006). Du volume de la commande dépendra le prix : Après une étude de faisabilité remise en 2001 au ministère de la Défense, le programme Barracuda est entré dans sa phase de définition, entre 2002 et 2006. La première offre relative à ce projet a été présentée le 25 juin 2005. Largement au dessus dans ambitions financières de la Délégation Générale pour l’Armement, elle a été suivie d’une seconde proposition, en novembre 2005, après une série de discussions techniques entre la DGA, le CEA, DCN et Technicatome. Nettement plus basse, cette offre n’a, toutefois, pas été jugée suffisamment compétitive. Sur la base d’un ajustement du contenu technique et d’une simplification de l’organisation industrielle, une troisième mouture a donc été remise le 28 avril 2006 et fait, depuis, l’objet de discussions avec la DGA. C’est à l’issue de ces négociations que le ministère de la Défense donnera son accord pour la signature du contrat. L’une des difficultés semble porter sur le périmètre de la commande, c'est-à-dire le nombre de sous-marins notifié. Le gouvernement serait, en effet, tenté de ne pas acheter les six Barracuda en même temps : « Il faut une visibilité. Le prix est variable en fonction du volume. Pour baisser les coûts, il faut pouvoir bénéficier de l’effet de série. Il est évident que la rentabilité n’est pas la même sur 2 ou 6 bateaux ». L’industrie et les marins craignent, avant tout, que le programme ne fasse les frais des restrictions budgétaires ou d’un changement de gouvernement en 2007 et qu’en définitive, le nombre d’unités soit réduit. Pour l’Etat, l’économie ne serait d’ailleurs pas évidente, le coût de conception devant être assumé, quelque soit la quantité de bateaux commandée : « S'il y en a moins, ils seront tout simplement plus chers ». Programme crucial : Destinés à remplacer les SNA du type Rubis, livrés entre 1983 et 1993, les sous-marins de la classe Barracuda seront plus grands (5300 tonnes en plongée contre 2670), plus puissants (20 torpilles et missiles), plus discrets et plongeront plus profondément. Pour DCN, le programme est jugé « totalement crucial » puisqu’il doit assurer l’essentiel de la charge de Cherbourg, d’Indret et de leurs sous-traitants dans les toutes prochaines années. Après l’achèvement du premier exemplaire, la cadence envisagée prévoit une livraison tous les deux ans, jusqu’en 2026. D’un point de vue stratégique, avec les Etats-Unis et la Russie, la France est aujourd’hui la seule nation capable de construire par ses propres moyens des sous-marins nucléaires. Pour se faire, la question du maintien de la compétence est crucial, comme en témoigne les graves difficultés que rencontre la Grande-Bretagne avec les SNA du type Astute. Ayant trop tardé à lancer son programme, Londres n’est pas parvenue à reconstituer ses compétences industrielles sur ce type de produit et a été contrainte de faire appel aux Américains. Cette mésaventure anglaise fait dire, en hauts lieux, qu’avec Barracuda, « il en va de la capacité de la France à conserver sa capacité de construire des sous-marins ». D’un point de vue opérationnel, malgré l’augmentation du taux de disponibilité des bateaux ces dernières années, la Marine nationale est très claire quant au nombre de submersibles dont elle a besoin : « Pour assurer les missions qui nous sont confiées et satisfaire aux ambitions françaises, il nous faut six sous-marins », affirme-t-on rue Royale. Outre les missions traditionnelles de protection des bâtiments stratégiques et des groupes navals et aéronavals, les Barracuda verront leurs capacités renforcées pour les missions de renseignement et les opérations spéciales. Ils disposeront, de plus, d’une arme qui a fait cruellement défaut à la marine ces dernières années : Les frappes en profondeur. C’est pourquoi, aux yeux de l’Etat-major, il est indispensable que les futurs SNA soient non seulement réalisés, mais également équipés du missile de croisière naval.
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D'après les bruits de coursives le modèle du BPC Australien serait une version rallongée.
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Si mais il n'y a pas de "Col Bleu" ... Alors je me suis abonné à "Navires & Histoire" :D WebFabrice, chapeau bas pour ton site que je "fréquente" depuis un bon moment ... surtout pour les phots de nos bâtiments en escale dans la ville de Jean Bart.
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A condition que le marchant de journaux soit près de la mer :evil: :twisted:
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Pour l'anecdote, lors d'un exercice en 2005 avec les ricains, les Rafales du CdG l'on tout simplement coulé .... Les "Sauveurs du Monde" ne les ont pas vu arriver ... :lol:
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Michel47 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Bon allez, pour arrêter la polémique : Sur les centrales nucléaires nous avons une TAG en alimentation élec de dernier secours ... elle est alimentée en GO de l'armée (il est vert et livré par les service combustible de l'armée de terre). Comme le dit Panajim il suffit que la pulvérisation dans la chambre de combustion soit la plus fine possible et ça marche trés bien ;) -
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Michel47 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Les frégates type Georges Leygues possèdent 2 turbines à gaz Rolls-Royce Olympus TM 3B de 28000 CV (dérivées de notre feu Concorde). La difference entre les deux (l'aérienne et la marine), une tournait au Kérozène et celles des frégates au GO.