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  1. Oui, ATO a raison, je suis pas un spécialiste mais je crois comprendre que le principe de fonctionnement du FAMAS nécessitait un niveau de qualité sur la douille. Pour le modèle qui sera retenu, en faisant le tour des frontières de la France, Brésil compris, on trouvera finalement la nationalité de l'arme retenue. A moins, n'excluons rien, que l'arme en question soit développée chez nous, mais il faudrait faire vite...
  2. a lire certaines réactions, je comprends qu'un post récent suscite un certain scepticisme chez certains d'entre vous (pour rester politiquement correct). Je rappelle au passage que je suis journaliste, et ne suis pas le communiquant d'un industriel : sur ce blog, comme ailleurs, la précision est peut-être utile, et j'encourage tous les participants de ce forum à pratiquer la même transparence. Passées ces précisions utiles, revenons à nos moutons. Les faits sont têtus. Quand j'ai évoqué des soucis de munes l'an dernier, à l'époque cela faisait beaucoup ricaner. Aujourd'hui, cela ne fait plus ricaner personne, notamment, et je pense, les victimes des soucis de... munes évoqués par le CEMAT lui-même devant les élus. On les évacue un peu vite. A la même époque, j'avais évoqué l'achat en urgence de 1.800 FA HK416 : là aussi, ca faisait rigoler sous les tonnelles, comme le projet d'achat de Sig en 1978 devait faire sourire les ardents partisans du FSA et de la MAT (je ne rappelerai pas ce qui s'est passé ensuite). Ca ne me gêne que mes écrits fassent sourire, seulement je n'anime pas un famasthon (ni un fantasmathon). Je constate juste que l'évaluation de la STAT va plus loin, en voulant comparer les mérites des uns, et des autres, pour une quantité qui sera bien plus importante. Vu que la MSO du Scar a été prononcé, que d'autres concurrents sont apparus depuis, on peut désormais faire une compétition, aujourd'hui. Je vous laisse à vos conclusions, et vous souhaite une très bonne soirée.
  3. Ah non, rien de neuf, on ne vous signifie rien dans ces cas-là. Enfin il suffit de lire mon blog pour comprendre que je n'ai pas passé mon temps dans les salons parisiens ces derniers temps. Ceci dit, comme en décembre devant la base de Villacoublay, les fauteurs sont un peu embêtés pour justifier leur position apparemment, on ne les entend pas beaucoup... Dans quelques jours on parlera "d'excès de zèle" (comme en décembre), c'est une expression très à la mode actuellement.
  4. pour rebondir sur ce que dit "service de semaine", je ne peux qu'abonder : les vrais héros sont en général très discrets sur leurs mérites ; Dac devait être du lot. Certains héros n'ont jamais été récompensés, ou il a fallu tractionner pour avoir quelque chose. En Ecosse, en 2004, nous étions une dizaine de journalistes, autant de commandos marine, et autant de Kieffer Boys de 1944, qui avaient débarqué à Ouistreham, pour découvrir le camp où ils s'étaient entraînés, à partir de 1942. A table, un vétéran lorgna sur la rouge épinglée au revers de veste d'un collègue. On lui demanda ce qu'il en était, et il lâcha que ses frères d'armes n'avaient jamais été médaillés. Les journalistes le notèrent, et tous les dirent, dans leurs papiers. En s'en étonnant, évidemment. Le 6 juin 2004, le dernier vétéran recevait la légion d'honneur, des mains de Jacques Chirac, devant ses enfants et petits-enfants : certains découvraient que leur grand-père était un héros, il n'en n'avait jamais parlé. Il est mort quelques mois plus tard. Cette petite digression pour rappeler que même quand l'évidence crève les yeux, certains ne veulent pas la voir. Et que les papiers qui fâchaient à Paris la veille, était une vérité à Ouistreham, le 6 juin. La raison finit toujours par triompher. Faut juste l'aider un peu.
  5. @Babou : j'avoue avoir du mal à comprendre : on peut relayer la propagande de l'insurgé, narguer la famille des morts français, mais par contre, si on file de la grosse info du genre le chef porte une barbe et ils portent tous des "kalach", l'armée française oublie tout? Je comprends pourquoi j'ai du mal alors, je suis pas cablé pour calculer, à tous les sens du terme, de cette façon... Idem sur la galerie de portraits de Spin : quelles suites ? Non babou, changez de station-radio, radio-tricard, c'est comme Radio-Paris, ca ne sent pas bon.
  6. Pour parler bravoure et engagement de soi, il vaut mieux l'avoir en face de soi. De Paris, ce sont des papiers un peu difficiles à écrire. Je constate que les journalistes qui y vont ne répondent pas à cette attente légitime. Par contre, je vous encourage à bien relire vos magazines, et à ne pas vous contenter de ce que vous entendez suir radio-tricard. L'esprit critique n'est pas remboursé par la sécu, mais c'est le meilleur médicament possible contre la somnolence. Quant au débat sur faut-il ou pas en parler, je constate que le matériel évolue plus vite quand on en parle de ses lacunes que quand on n'en parle pas. Et les insurgés n'ont pas besoin de moi pour comprendre ce qu'ils ont sous les yeux. Ils sont moins bêtes qu'on ne le pense. Je ne connais par bien leur propagande, je ne les fréquente pas, contrairement à certains confrères très en vue à l'EMA : curieusement, eux n'ont pas de problème de tricardisation. Bizarre, non? Je ne distribue pas de certificats de patriotisme : peu de gens ont la capacité à le faire. Seuls nos faits et nos écrits restent, ils sont suffisamment parlants, là aussi. Enfin il faut se garder de lancer des anathèmes faciles sur des jeunes offcom féminines. C'est toujours risqué, un anathème. Et même si internet désinhibe beaucoup, il ne permet pas de raconter n'importe quoi. La calomnie, l'injure publique et la diffamation sont aussi condamnables sur internet, comme dans n'importe quel média.
  7. C'est sans doute le calcul : en le privant d'Afghanistan, on le prive d'infos. Si c'était si simple, la presse n'existerait plus depuis longtemps, et moi non plus : en 18 mois de presse, je suis allé... quatre fois sur des théâtres où est déployée l'armée française. Il suffit de lire un peu le blog, et on comprendra qu'il n'y a pas forcément besoin d'aller en Afghanistan pour savoir ce qui s'y passe (ou pas, d'ailleurs). Objectivement, déjà peu de journalistes, encore moins de média s'intéressent au sujet, c'est donc assez étonnant de voir refuser du monde, de surcroît sur une totale absence d'arguments... C'est pour cela, il faut éviter les mots définitifs, banissement, tricard, même si ils ont un côté magique. La raison triomphe toujours, et elle triomphera ici comme elle avait, en quelques heures, triomphé le 2 décembre. Certaines positions sont intenables, et je ne connais pas de forteresse qui n'ait pas été prise. NB : si j'ai mis en ligne cette "couv" c'est que j'en suis particulièrement fier. Je n'enlève pas un mot, pas une photo qu'il contient et si quelqu'un avait quoi que ce soit de fondé à lui reprocher, cela aurait été fait depuis très, très longtemps.
  8. Le fait de ne pas être journaliste ne dispense pas d'avoir un peu de précision dans le pensée et dans l'expression écrite. Prenons un exemple, sans stigmatiser : Rob1 qui nous explique que JMT -c'est moi- fait des raccourcis honteux, je veux bien qu'il écrive précisément ce qu'il a lu. Et on en reparle. On parlera de raccourcis, mais pas des miens. Quant au fait que je terrorise des services de police, sa présentation m'a bien un peu sourire, et cela se passe de commentaires. Je le renvoie à la lettre C. Pour le reste, je constate que les interprétations de l'affaire sont diverses, et c'est très bien, cela nous mènera peut-être à la cause réelle, s'il y en a vraiment une. Merci de vous y intéresser, en tout cas, et à vous relire. Jean-Marc Tanguy
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