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Bataille de Leipzig, un échec pour les alliées ?


Charles XII

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A l'issue de la campagne de 1813 les 4 armées alliées sont parvenues à enfermer Napoléon dans Leipzig, ils disposent d'une supériorité numérique importante, ils ont donc la possibilité de détruire l'armée française, mais au lieu de ça ils se contentent de lancer une série d'assaut frontaux qui échouent les uns après les autres avec des pertes importantes, à la fin de la bataille Napoléon devra songer à la retraite en raison de la trahison des troupes saxones mais aussi à cause du manque de munitions, il n'a donc pas été battu.

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Ce n'est pas une victoire décisive, mais ça reste un succès allié d'attrition (ils peuvent se permettre les pertes qu'ils ont chopées, les Français non), et surtout une défaite stratégique pour Napoléon qui ne peut plus que repasser le Rhin et, aussi grave, abandonner d'importants effectifs dans les garnisons d'Allemagne.

Que sur le terrain proprement dit, ce soit un revers plus qu'une défaite, n'a rien à y voir.

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Ce n'est pas une victoire décisive, mais ça reste un succès allié d'attrition (ils peuvent se permettre les pertes qu'ils ont chopées, les Français non), et surtout une défaite stratégique pour Napoléon qui ne peut plus que repasser le Rhin et, aussi grave, abandonner d'importants effectifs dans les garnisons d'Allemagne.

C'est une bataille sans véritable vainqueur, pour Napoléon ce fut un succès tactique et une défaite stratégique mais il me semble qu'il avait déjà prévu la retraite avant d'engager la bataille.

Que sur le terrain proprement dit, ce soit un revers plus qu'une défaite, n'a rien à y voir.

Et bien si Napoléon avait subi une défaite décisive comme Waterloo, la guerre se serait sans doute terminée là.

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La bataille de leipzig entraine beaucoup plus grave que des pertes sèches pour napoleon (dans la bataille et la retraite qui suit):

- Entrée de tous les contingents allemands ex-alliés dans la coalition contre la France (Bavière, Wurtenberg, etc).

- Désertions massives des contingents allemands, hollandais et belges de la grande armée venant de la "France" étendue.

- Pertes définitive des ressources en hommes et en approvisionnement allemandes.

C'est à partir de ce moment que Napoleon ne peut plus l'emporter numériquement et est contraint au mieux à un retour aux frontières de 1789, dans l'espoir que l'usure de la guerre et l'épuisement favorisera le camp de la paix dans la coalition.

La politique d'assaut frontaux de la coalition est délibérée, le but est d'empêcher napoleon de manoeuvrer en immobilisant toutes ses réserves. Les coalisés ont appris à ne pas chercher à vaincre napoleon sur son terrain, la manoeuvre. La gestion de la bataille est un échec pour napoleon qui aurait pu bien mieux exploiter sa position centrale et les lignes intérieures qui vont avec pour concentrer ses forces sur un des secteurs alliés comme il savait le faire.

Notamment il est resté trop passif après le premier jour de la bataille. Le choix des maréchaux commandant les différents corps est également très discutable, comme toujours avec lui à cette période.

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La bataille de leipzig entraine beaucoup plus grave que des pertes sèches pour napoleon (dans la bataille et la retraite qui suit):

- Entrée de tous les contingents allemands ex-alliés dans la coalition contre la France (Bavière, Wurtenberg, etc).

- Désertions massives des contingents allemands, hollandais et belges de la grande armée venant de la "France" étendue.

- Pertes définitive des ressources en hommes et en approvisionnement allemandes.  

La fidélité des contingents allemands était déjà douteuse avant la bataille, Ney a Dennewitz et Oudinot à Gross beeren avaient déjà été lâchés par les troupes allemandes.

La gestion de la bataille est un échec pour napoleon qui aurait pu bien mieux exploiter sa position centrale et les lignes intérieures qui vont avec pour concentrer ses forces sur un des secteurs alliés comme il savait le faire.

Peu probable, acculé par 300 000 hommes avec 150 000 sur un terrain étroit, les alliées avaient la supériorité partout, il ne pouvait que défendre ses positions ( je parle de la journée du 18 ) .

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Notamment il est resté trop passif après le premier jour de la bataille. Le choix des maréchaux commandant les différents corps est également très discutable, comme toujours avec lui à cette période.

Faut jamais juger trop facilement ce genre de truc, surtout avec le recul historique et plus encore en ne regardant que le côté militaire des choses: surtout à ce stade, les choix se font aussi sur le degré de confiance envers les dits maréchaux, pas seulement de compétence. Ou encore selon les besoins qu'on peut avoir de certains ailleurs, toujours pour des motifs de confiance et de compétence. Que Napoléon se soit séparé de Davout avant Waterloo n'a rien à voir avec quelque chose dont il avait envie, et c'est encore moins du à l'ignorance du besoin qu'il aurait pu en avoir sur le terrain.

Après, pour la bataille elle-même, rappelons aussi que coordonner une masse pareille sur une telle étendue, avec les moyens de l'époque, est juste impossible, à moins de déléguer totalement et de mener plusieurs batailles peu ou pas coordonnées, ce que les Coalisés ont plus ou moins fait et qui explique à la fois leur mauvaise efficacité globale (si on les analyse comme un seul adversaire) et la contrainte de l'attaque frontale à laquelle ils obéissent, pas seulement parce que le nombre le leur permet ou en raison des leçons apprises, mais aussi parce que c'est la seule vague "coordination" qu'ils peuvent opérer.

Napoléon continue à opérer de manière plus ou moins centralisée, mais ne peut faire avec ces effectifs là ce qu'il sait réaliser avec 60 à 100 000h (et là c'est déjà limite avec 100 000h): les communications, la coordination, le travail d'EM.... Tout cela n'autorise pas une temporalité satisfaisante pour de telles masses sur une telle surface, avec les moyens de l'époque.

En soi, Leipzig préfigure ce que seront les batailles du XIXème jusqu'à la 1ère GM: trop de monde, pas assez de moyens (fiables en plus) de contrôle et de communication, une chaîne de remontée, traitement et redescente de l'info trop insuffisante.... Par rapport à une bataille qui va plus vite et qui tue plus vite dans tous les secteurs, assez éloignés les uns des autres. Et les réserves ne peuvent faire l'ajustement de façon satisfaisante.

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Je sais pas mais se qui compte c'est quand même la victoire stratégique des Coalisés.

Après chipoter sur des détails n'avancent à rien: Napoléon était au pied du mur et l'ennemi sur le point de fouler leurs pattes sur le sol français.

De mon avis personnel; Napoléon n'avait plus rien à espérer après la catastrophe de 1812.

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