Bruno Posté(e) le 21 juin 2011 Share Posté(e) le 21 juin 2011 On tape en touche pour 2013 http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Drone-Male-le-dossier-repousse-a-2013_a295.html C'est drôle comme ça ne m'étonne pas de nos p...... de politiques ! :lol: (mode "chieur de service" aux commentaires non-consensuels ON ;)) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 21 juin 2011 Auteur Share Posté(e) le 21 juin 2011 C'est drôle comme ça ne m'étonne pas de nos p...... de politiques ! :lol: (mode "chieur de service" aux commentaires non-consensuels ON ;)) A noter mon Bruno, que ce sont les campagnes d'influence des cabinets consulting et lobbying à tous les étages ....,couloir parlementaire, Brienne, et partout ailleurs.Qui portent ses fruits. ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 22 juin 2011 Share Posté(e) le 22 juin 2011 A noter mon Bruno, que ce sont les campagnes d'influence des cabinets consulting et lobbying à tous les étages ....,couloir parlementaire, Brienne, et partout ailleurs.Qui portent ses fruits. ;) Puisqu'il n'y aura pas de commande de drones MALE "intérimaire" avant 2013 et que du coup ceux-ci ne pourront rentrer en service avant fin 2016, début 2017 (même si c'est le Reaper/Predator de GA, déjà disponible, qui est choisit), je ne vois plus l'intérêt de cet achat "de transition". Mieux vaudra réserver les crédits pour acheter davantage de "Telemos" : ce projet franco-britannique sera probablement lancé en fin d'année 2011, je crois que les leaders de l'opposition de gauche ne sont pas contre (la force du symbole politique + réduction des coûts avec une coopération bilatérale ne leur échapperont pas), puis faut dire que son développement ne se fait depuis zéro comme dans le cas du projet "Talarion" d'EADS, mais sur la base d'une plate-forme déjà testée par BAE, par conséquent il sera très probablement disponible à la même date, c'est à dire 2017 ... Dans tous les cas, cette décision de report d'un achat jugé "urgence opérationnelle" prive nos forces d'un drone MALE performant pendant encore 6 ans. Le "gap" avec nos puissants alliés ricains va persister pendant toute cette durée. "Y a plus qu'à" compter sur les ingénieurs de BAE et Dassault afin que le Télémos ne souffre pas de retards pour cause techniques et soit assez performant pour justifier cette longue attente de nos forces ... En même temps pour le retard pris, cette fois c'est plutôt l'Etat-Major de l'ADA qui doit être incriminé et pas les différents MINDEF qui se sont succédés depuis 10-15 ans. Obnubilés (à juste titre) par le programme des évolutions du Rafale les officiers de l'EM de l'ADA n'ont pas su anticiper dans ce domaine et n'ont pas vu assez tôt l'intérêt que présentent ces engins télé-pilotés, ni le rôle indispensable qu'ils sont amener à jouer dans les conflits de basse et moyenne intensité (puis ensuite au delà de 2020 dans les conflits de haute intensité avec l'apparition de drones furtifs de combat) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chaps Posté(e) le 22 juin 2011 Share Posté(e) le 22 juin 2011 Les anglais ont bien du Reaper et auront du Telemos.C'est un faux débat. Y a juste pas d'argent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 22 juin 2011 Auteur Share Posté(e) le 22 juin 2011 Les anglais ont bien du Reaper et auront du Telemos. C'est un faux débat. Y a juste pas d'argent. Les Anglais nous foutent une tolle au niveau capacitaire dronique et sans retenue. UK = une douzaine de MQ-9 Reaper+99 Watchkeeper Hermes 450B+9RQ-4 Global Hawk, sans compter les Télémos s'ils en commandent. Sinon:Une belle analyse à lire ici http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/06/22/drones.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 22 juin 2011 Share Posté(e) le 22 juin 2011 Les anglais ont bien du Reaper et auront du Telemos. C'est un faux débat. Y a juste pas d'argent. Comme philippe vient de le dire le détail qui change tout c'est que les british ont déjà des Reaper, ce qui leur évite d'avoir cette lacune pour une armée moderne de ne pas disposer de drone MALE armé digne de ce nom ; nous avec une commande qui serait passée en 2013 on les aurait pas avant 2017, soit la date d'entré en service possible du "Télémos". Et justement puisqu'il n'y a pas d'argent pour qu'on se commande 2 modèles différents de drone MALE d'ici 2020, autant donner la priorité à ce projet trans-Manche aux risques technologiques modérés. Puisque la décision relative à la "solution intérimaire" avant l'arrivée des nouveaux appareils ne sera pas prise cet automne comme prévu, je vois pas autre chose en 2013 qu'une modernisation à minima des 4 Harfang pour assurer un semblant de soudure ... A moins bien sûr qu'on ne donne pas suite au projet Telemos pour lui préférer le "Talarion" qui lui ne serait pas prêt avant 2020 (et même 2022 vu qu'EADS n'est plus capable de réaliser un programme sans au moins 2 ans de retard ...). Là oui ça aurait du sens de commander en 2013 quelques Harfang NG ou Heron TP, ou encore des Predator Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 22 juin 2011 Auteur Share Posté(e) le 22 juin 2011 Il y a l'armée de l'air qui veut des Ripère ,il y a les cabinets qui font pression, les 3 ou 4 industriels qui croisent le fer et enfin, les 3 MinDef Morin/Juppé/Longuet qui n'ont pas pris les décisions à temps lors des divers CMI.Bref, là encore sur le terrain les opérateurs et décideurs militaires ne sont pas écoutés.Une escadrille de drone MALE serait plus judicieux au dessus de Sahel, des HALE au dessus du Golfe d'Aden appuyeraient les navires et PATMAR/SURMAR.Une station Reaper pour l'Afghanistan ne serait pas refusée par les US.Mais entre les mecs qui veulent préserver la BITD, ceux qui veulent placer à tout prix leur engin, les vissicitutes françaises démontrent que la France vient de prendre 2 trains de retard, et c'est bien malheureux au pays de l'aéronautique. =) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 22 juin 2011 Share Posté(e) le 22 juin 2011 Esperons que le nEUROn rattrappe tout ca :D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chaps Posté(e) le 22 juin 2011 Share Posté(e) le 22 juin 2011 Comme philippe vient de le dire le détail qui change tout c'est que les british ont déjà des Reaper, ce qui leur évite d'avoir cette lacune pour une armée moderne de ne pas disposer de drone MALE armé digne de ce nom ; nous avec une commande qui serait passée en 2013 on les aurait pas avant 2017, soit la date d'entré en service possible du "Télémos". Les US avaient proposé en 2009 de vendre des Reaper sur chaîne, le délai de livraison était plus court, reste le délai de mise en œuvre (commandé en 2009, ils étaient sans doute en action en 2011) Pour le moment, les seuls responsables du retard sont les autorités françaises. Comme tu le soulignes, il est dans les intérêts des industriels de faire traîner le dossier pour préserver les budgets et rapprocher la date de livraison potentiel du Reaper de la date de disponibilité de leurs propres matériels. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 22 juin 2011 Share Posté(e) le 22 juin 2011 La guerre commerciale entre Telemos vs Talarion me fait penser à la guerre commerciale Rafale vs Eurofighter. On va continuer à se marcher sur les pieds en europe à mener plusieurs programmes concurrents pendant que les USA vendent du Reaper à qui n'en veut ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 23 juin 2011 Share Posté(e) le 23 juin 2011 Les USA, c'est 1 décideur, l'Europe c'est 27 (un peu moins).Tant qu'il y aura autant de monde autour de la table et donc autant de vue différente du futur (et surtout de leur propre interet personnel à court terme), on continuera à se marcher sur les pieds. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 23 juin 2011 Share Posté(e) le 23 juin 2011 Les USA, c'est 1 décideur, l'Europe c'est 27 (un peu moins). Tant qu'il y aura autant de monde autour de la table et donc autant de vue différente du futur (et surtout de leur propre interet personnel à court terme), on continuera à se marcher sur les pieds. Ouaih, c'est pas pour rien que le Général De Gaulle désignait l'Europe par "ce machin" :lol: Ceci dit rien n'empêche les dirigeants franco-britanniques de lancer le "Télémos" dés fin 2011 : il sera prêt au moins 3 ans avant le "Talarion" (surtout qu'EADS et le respect des délais que ce soit pour les programmes civils ou militaires ...). Puis surtout, à 2 avec la Grande-Bretagne on avancera bien plus vite qu'à 4 ou 5, sans l'Allemagne qui sur le programme Talarion comme sur d'autres ferait encore des caprices et simagrées à n'en plus finir afin d'obtenir une part industrielle qui serait le double de sa part financière !! Bref entre les risques technologiques et politiques, y a pas de difficulté à choisir entre les 2 projets Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 23 juin 2011 Share Posté(e) le 23 juin 2011 La guerre commerciale entre Telemos vs Talarion me fait penser à la guerre commerciale Rafale vs Eurofighter. On va continuer à se marcher sur les pieds en europe à mener plusieurs programmes concurrents pendant que les USA vendent du Reaper à qui n'en veut ! Il y a pas trop de rapport en fait. Le Talarion c'est juste un drone que EADS, un industriel, veut nous vendre. Ici pas de question de pays en collaborations ou quoi que ce soit. On a juste plusieurs industriels qui nous proposent leur solution. Et je trouve cela plutôt bien, on a le choix. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 23 juin 2011 Share Posté(e) le 23 juin 2011 Le probleme etant que le montage industriel d'EADS va dependre des choix politiques europeens :/Telemos, c'est juste DA et BAe na ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chaps Posté(e) le 23 juin 2011 Share Posté(e) le 23 juin 2011 Ouaih, c'est pas pour rien que le Général De Gaulle désignait l'Europe par "ce machin" :lol: L machin de De Gaulle , c'était l'ONU pas l'Europe. L'Europe de De Gaulle, c'était avec les Russes "de l'Atlantique à l'Oural" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 26 juin 2011 Share Posté(e) le 26 juin 2011 Dommage que Sagem se soit associé a Stemme pour le Patroller plutôt que de s'être associé à LH aviation dont l'ellipse a des perfo aéro intéressantes entrainant un vol eco en carburant : http://www.lhaviation.com/fr/lh10/caracteristiques-techniques Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 26 juin 2011 Share Posté(e) le 26 juin 2011 Je pense que de ce point de vu la Stemme est plus interessant. Et plus gros. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 26 juin 2011 Share Posté(e) le 26 juin 2011 LA BOMBE dans le monde Français de l'UAV : Un système générique modulaire adaptable tout autant à des plateformes de type UAV qu'à des appareils pilotés pouvant être dronisés : Dépêches ATE-AeroSurveillance Introduces the ARDENT System for Next-Generation Intelligent Aerial Surveillance Solutions Dépèche transmise le 14 juin 2011 par Business Wire ATE-AeroSurveillance Introduces the ARDENT System for Next-Generation Intelligent Aerial Surveillance Solutions NORTH ANDOVER, Mass.--(BUSINESS WIRE)--ATE-AeroSurveillance Inc., a subsidiary of the ATE-Group, announced the introduction of its fully autonomous Airborne Real-time Detection and NoTification (ARDENT™) system. ARDENT includes a high-precision, gyro-stabilized gimbal equipped with a choice of two HD cameras and infrared sensors, a high-performance onboard computer, and a powerful broadband satellite communications system. “Leveraging the ATE Group’s 20-plus years of experience in aircraft integration, mission sensors, and sophisticated image processing, the ARDENT system allows manned and unmanned aircraft to be rapidly upgraded to the next-generation aerial surveillance systems at a very affordable cost” The ARDENT unique software suite allows real-time object detection, registration, tracking, and information dissemination to surveillance operations management. The system is very compact, low weight, and designed for power-sensitive airborne environments; as such, it is specifically suited for oil and gas pipeline surveillance, maritime surveillance, homeland security, and other critical infrastructure applications. This highly autonomous system substantially improves quality of detection and time to information, reducing risk potential and operational costs. The ARDENT system is based on proven sensor, computer, and communications technologies and strictly adheres to Open Architecture standards. Such a portable, open architecture allows the ARDENT system to be installed in a broad variety of manned and unmanned aircraft platforms in a matter of weeks. “Leveraging the ATE Group’s 20-plus years of experience in aircraft integration, mission sensors, and sophisticated image processing, the ARDENT system allows manned and unmanned aircraft to be rapidly upgraded to the next-generation aerial surveillance systems at a very affordable cost,” said Philippe M. Roy, Vice President of Business and Operations for ATE-AeroSurveillance. ATE-AeroSurveillance, through its engineering group, offers complete aircraft integration services and can provide a fully integrated aircraft with all appropriate FAA authorizations, documentation, and pilot training in a matter of weeks. For more information, visit our website at www.ate-aerosurveillance.com, or see us at the 49th International Paris Air Show June 20-26 in Paris-Le Bourget, France, in Hall 4, D78 & D94 and the Static Display area. About ATE-AeroSurveillance ATE-AeroSurveillance is focused on the integration of state-of-the-art airborne surveillance solutions and services for a range of government and commercial applications. As a subsidiary of the ATE Group, ATE-AeroSurveillance leverages ATE’s extensive experience in UAV manned and unmanned platform and advanced mission sensor technologies to deliver open, modular architectures that can be quickly adapted to specific countries and application requirements. ARDENT is a trademark of ATE-AeroSurveillance Inc. Other products mentioned may be trademarks or registered trademarks of their respective holders. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 27 juin 2011 Auteur Share Posté(e) le 27 juin 2011 C'est drôle comme ça ne m'étonne pas de nos p...... de politiques ! :lol: (mode "chieur de service" aux commentaires non-consensuels ON ;)) Finalement ce ne sont pas nos Politiques et décideurs qui sont contre la solution RIPère =) http://www.lepoint.fr/salon-du-bourget-2011/l-armee-des-drones-16-06-2011-1342592_375.php Les pays européens qui s'en sont dotés - Grande-Bretagne et Italie - ont tous opté pour le Reaper, version armée du Predator. Ces drones qui appartiennent à la famille Male (moyenne altitude, longue endurance) sont devenus indispensables. Les États-Unis comptent, en dehors de la CIA, qui possède sa propre flotte, 200 exemplaires de cette famille, dont le quart vole tous les jours au-dessus de l'Irak, de l'Afghanistan, du Pakistan et de la Libye. Pour les militaires français, il n'y a aucun doute : c'est ce modèle-là qu'il leur faut. Tout le monde est d'accord, ou presque. Seuls les députés Jean-Claude Viollet (PS, Charente) et Yves Vandewalle (UMP, Yvelines), auteurs en 2009 d'un excellent rapport sur la question, affichent leur opposition à la solution américaine, jugeant que les intérêts industriels français seraient menacés par un achat aux États-Unis. Pour Jean-Claude Viollet, "nous devons privilégier la coopération avec les Britanniques pour lancer avec eux à moyen terme un drone Male qui pourrait donner naissance à une filière européenne". À ses yeux, le projet franco-anglais Telemos (Dassault et BAE) serait une excellente opportunité. Mais ce projet à 1 milliard d'euros n'est pas lancé ; il se trouve en compétition avec le modèle Talarion proposé par EADS (France, Allemagne, Espagne) et, surtout, il ne sera pas opérationnel avant dix ans. Au moins.. Secret d'État Dans les armées, on ne dit pas non. Mais on veut des drones opérationnels tout de suite, des "gapfillers", comme ils disent. EADS propose d'acheter de nouveaux Harfang israéliens, qui ne peuvent pas être armés. Dassault et Thales se sont associés sur un autre modèle d'IAI, le Héron TP, qu'ils proposent à la France. Histoire de barrer la route à l'adversaire principal, l'américain General Atomics, fabricant du Reaper. Qui n'attend plus que la décision de Nicolas Sarkozy, chaud partisan de cette solution, tout comme son chef d'état-major particulier, le général Benoît Puga. L'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major des armées, y est favorable, ainsi que leur collègue Jean-Paul Palomeros, chef d'état-major de l'armée de l'air. Quant au ministre, Gérard Longuet, il n'a pas fini de réfléchir au sujet, mais veut "accélérer les travaux avec nos amis britanniques". Principal avantage du Reaper : c'est un vrai camion, qui peut emporter 1,5 t de charge utile, 430 kilos dans la soute, plus 1 tonne de bombes guidées ou de missiles. Si les Français le commandaient aujourd'hui, les premiers exemplaires entreraient en service au printemps 2013. Voilà quelques semaines, une lettre d'intention préparée par l'ex-ministre Hervé Morin prévoyait l'achat de deux stations au sol, plus trois ou quatre avions. Ces appareils seraient livrés au standard que la US Air Force doit recevoir à partir de l'an prochain, avec un radar de surveillance Lynx SAR/GMTI et un système de décollage et d'atterrissage automatique. Dans une version ultérieure, les industriels nationaux pourraient "franciser" les systèmes, en les dotant notamment de la transmission par satellite du Harfang. Le prix proposé par les Américains est un secret d'État. Mais les négociations porteraient sur un contrat de 80 à 100 millions de dollars pour quatre avions et deux stations au sol. Sachant que l'Italie a payé, en 2009, 80 millions de dollars pour deux avions et autant de stations au sol Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 28 juin 2011 Share Posté(e) le 28 juin 2011 11h20 : Ca balance pas mal au Bourget Discussion avec un haut gradé au sujet des atermoiements français autour des drones. Gérard Longuet, le ministre de la défense, s'était un peu avancé vendredi dans Air&Cosmos : « Nous annoncerons au Bourget un projet de drone franco-britannique. » Loupé : après avoir plutôt poussé le Talarion d'EADS (2007-2009), puis le Telemos du tandem Dassault - BAE (fin 2010-début 2011), l'Elysée a jugé urgent de ne pas choisir, Nicolas Sarkozy se contentant -sans rire- d'inviter EADS et Dassault à travailler ensemble. « Bon courage », rigole notre interlocuteur. Conclusion : on risque d'attendre encore longtemps le programme européen de drone MALE (moyenne altitude longue endurance), indispensable pour rattraper le retard européen face aux Etats-Unis et Israël, les deux leaders du secteur. Le dilemme d'une solution de moyen terme s'annonce donc redoutable. EADS ne semble plus en première ligne avec sa proposition de modernisation de ses Harfang, ces drones israéliens francisés par EADS actuellement en opération en Afghanistan. Dassault, plus en cour, fait le siège des lieux de pouvoir depuis plusieurs semaines pour dézinguer l'idée d'un achat sur étagères de drones Reaper (ex-Predator) à l'américain General Atomics, solution soutenue par les opérationnels en Afghanistan. Tout en défendant une solution intérimaire basée sur le Heron israélien, probablement en location. « C'est n'importe quoi !, s'enflamme un proche de General Atomics. L'Allemagne a essayé leHeron et s'en est mordu les doigts. Ils vont probablement acheter des Reaper, comme le Royaume-Uni et l'Italie avant eux. On va se retrouver seuls en Europe, avec un drone israélien moins performant que le Reaper, tout ça pour faire plaisir à Dassault !» On l'a compris : les costards sont taillés au millimètre. EADS ? « Ils auraient pu franciser le Reaper, Stefan Zoller et Bernhard Gewert (dirigeants de Cassidian, la filiale défense-sécurité d'EADS) ont refusé. Le Talarion risque de rester un drone germano-allemand. » Dassault ? « Dassault a fait une OPA sur toute l'aéronautique de défense française : ils ont déjà le Rafale et le contrôle de Thales, ils essaient maintenant de dépouiller Safran de son optronique et de flinguer EADS dans les drones, ce qui va déplacer les activités défense d'EADS encore plus en Allemagne. » http://supersonique.blogs.challenges.fr/archive/2011/06/27/les-coulisses-du-bourget-3.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
maminowski Posté(e) le 28 juin 2011 Share Posté(e) le 28 juin 2011 D'un point de vue strictement militaire le Reaper est clairement la solution en attendant un Neuron qui devra être bien plus qu'un démonstrateur, les reste n'étant que politique et pressions d'industriels.Ca fait longtemps que je n'avais pas parlé en bien d'un truc américain. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 28 juin 2011 Auteur Share Posté(e) le 28 juin 2011 D'un point de vue strictement militaire le Reaper est clairement la solution en attendant un Neuron qui devra être bien plus qu'un démonstrateur, les reste n'étant que politique et pressions d'industriels.Ca fait longtemps que je n'avais pas parlé en bien d'un truc américain. Un connaisseur du dossier m'a dit ceci, un jour : Demander à chaque fois la permission aux Américains pour une opération ? On peut se demander où certains ont la tête en pensant qu'on peut acheter américain sans la moindre compensation et accès au système. Les militaires qui font passer un combat corporatiste ou à courte vue avant l'intérêt du pays et de ses armées se trompent de combat. Des propositions d'industriels en France et associant la GB sont en cours. Sans doute se sont-ils réveillé un peu tard pour certains, mais les armées et le politique ne leur ont pas facilité la tâche avec une fiche programme et un budget clair, comme on l'a vu il y a quelques semaines au CESA. Faisons jouer pendant quelques mois la concurrence en Europe pour sélectionner le ou les industriels les plus capables pour une réalisation rapide et à meilleur coût avec des équipements européens sur étagère ! L'achat sur étagère américain est dramatique pour la souveraineté et l'indépendance actuelle et future de nos armées car elle produit un effet d'éviction de crédits sur des matériels sur lesquels nous n'avons aucun contrôle, alors que les Américains ne concèdent rien sur la souveraineté d'utilisation quand le rapport de force est en leur faveur. Les Turcs en ont fait l'expérience récemment en découvrant l'ampleur des systèmes américains capable de désactiver leurs matériels à distance sur leur F16. Secret de polichinelle en réalité (les Américains ont même une loi pour cela depuis 1999 obligeant à la garantie de la préservation des intérêts US quant au contrôle des matériels exportés) mais ça va mieux quand on le constate sur le terrain et qu'on le révèle. L'article sur Flight international devrait être lu par chaque homme politique et militaire en France. Must read : Tell-all interview with Pakistan Viper pilot By Stephen Trimble on June 6, 2011 Le Reaper n'est à la rigueur acceptable que si les Américains en transfèrent la technologie, les logiciels et la fabrication sans restrictions, ce qui veut dire conférer la "design authority". Imagine-t-on de demander à chaque fois la permission aux Américains pour une opération de guerre ou des forces spéciales ? Ce n'est pas ma conception de la politique étrangère ou de défense, et du rôle des armées françaises. Le ministre peut s'informer aussi en direct en dehors de tout corporatisme, ce que certains de ses prédécesseurs n'ont pas fait en restant dans une tour d'ivoire. De plus il n'y a pas que Dassault BAE ou EADS en Europe quand même ! Des GKN, Saab, Thales, Finmeccanica, etc. n'ont pas le droit de concourir ? C'est ça l'Europe de la défense ou les conséquences du traité ? Le monopole ? Un autre abondait dans son sens : Un citoyen taquin le 10/06/2011 à 13:02 Industrie nationale de défense indispensable @Ingénieur et Républicain dans l'âme... Je pense aussi que le Reaper peut être commandé à condition d'en avoir la maîtrise totale. Le projet Telemos est une bonne chose puisqu'il fait appel à deux pôles de compétence : Dassault et BAE. Il s'agit aussi d'éviter un programme paquebot avec de multiples intervenants. Une Défense Nationale ne se conçoit qu'avec une industrie nationale(ou européenne) de défense indépendante. On peut acheter sur étagères de l'accessoire(le Hellfire 2 par ex... ) mais évitons de faire l'impasse sur les grands programmes. Bref, tous grands industriels se flinguent sur le dossier MALE Drone et pendant ce temps-là, ils reportent le CMI ou la décision sur les drones à chaque fois.Car les 4 ou 5 gros DA/Thales/EADS/Sagem/... font du lobbying. Les 4 ... On a un problème fondamental avec le Ripère qui est l'éviction de crédits donc une double atteinte sur la souveraineté d'utilisation sur la période des qu'on achete le ripère de développement de la technologie UAV donc qui nous fait prendre un retard technique peut etre irrattrapable ce qui entrainera la dépendance UK et France même apres 2020. La France perd alors la souveraineté sur un domaine qui prendra de plus en plus d'importance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chaps Posté(e) le 29 juin 2011 Share Posté(e) le 29 juin 2011 En attendant, plus que la souveraineté, la France perd la capacité et la maitrise! Quant au contrôle des drones par les USA, c'est plus du FUD nationaliste qu'autre chose. Ce n'est pas dans les intérêts des Etats-Unis d'emmerder un allié sur un produit vendu à plusieurs des dits alliés alors que des projets concurrents fleurissent. Je propose que pour garantir la souveraineté de la France, on arrête d'utiliser les KC-135, les E-2C et les catapultes du CDG (déverouillées uniquement par du personnel US présent en permanence à bord). Faisons jouer pendant quelques mois la concurrence en Europe pour sélectionner le ou les industriels les plus capables pour une réalisation rapide et à meilleur coût avec des équipements européens sur étagère ! J'aime quand tu mets quelques passages humoristiques dans tes posts, ca aère ta prose... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 29 juin 2011 Share Posté(e) le 29 juin 2011 les catapultes du CDG (déverouillées uniquement par du personnel US présent en permanence à bord). C'est quoi cette histoire ? Quelqu'un peut confirmer ? On à toujours un gus américain sir le cdg ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 29 juin 2011 Share Posté(e) le 29 juin 2011 Traditionnellement, c’est un américain qui veille sur les catapultes (américaines) du porte-avions Charles-de-Gaulle. On raconte que la précieuse graisse servant à la lubrification des équipements serait, régulièrement échangée contre du vin français. Les livraisons n’ont en tout cas jamais défailli, y compris pendant la période difficile consécutive à la brouille irakienne (2003). Actuellement, c'est le Lieutenant Kyle A. Caldwell de l'US Navy qui assure ce rôle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant