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Suisse : politique intérieure et extérieure


Messages recommandés

Voici la ''Grande Suisse'' en question  :O :

Image IPB

La, il s'agit d'une attaque en règle contre l'Union Européenne, de quoi revigorer l'idée de défense commune  :oops:

Quoi il y a pas Lyon ?

Moi je trouve la propositon tentante, allez les gars un petit effort, incluez le Rhone et le Dauphiné tant que vous y etes.

Je vous le dit: Rhone, Ain, Jura,Savoie, Dauphiné, et je vois qu'il y a l'Alsace aussi, vous faites une affaire.

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Je ne sait pas si quelqu'un se rappelle une histoire courte parue dans le Reader Digest's en 1978.

La Suisse qui en marre de la morgue française lance une offensive surprise en 1978 sans effusion de sang en utilisant les autoroutes françaises pour atteindre en quelques heures Paris et le plateau d'Albion, les douaniers et les gendarmes des autoroutes médusés ne peuvent qu'assisté à un tel déboulé (bien que l'armée suisse se permet de réglé aux péages) et les blindés arrivent à l'Elysée au petit matin et capture le gvt. Le Redoutable, n'ayant pas reçu d'ordre décident de voguer vers les Etats Unis, l'amiral De Gaulle demandant de l'aide aux Anglais se fait rembarrer, et Georges Marchais qui fait la même démarche à Moscou idem tant la la planète rigole devant cette pacifique invasion et un peu plus tard Giscard et le président helvétique préside la mise en œuvre d'une confédération franco-suisse dont la capitale est Domrémy, la ville de Jeanne d'Arc, qui se situe à mi chemin entre Berne et Paris  :lol:

Je n'arrive pas à trouver le texte, qui faisaient une demi douzaine de pages si je me rappelle bien, sur internet, et je ne souvient plus du nom de l'auteur  :rolleyes:

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Moi je suis pour que les Tordus de l'UDC essaient !

Comme ça on aura une bonne raison de réouvrir le bagne de Cayenne .. Et les Suisses seront probablement content qu'on les débarasse de ces personnes .

Franchement c'est hallucinant qu'un membre d'un parti officiel ose dire ça .

Ils veulent piquer 11 millions d'Allemands aussi ^^ .

Ceci dit, ils ne pourraient probablement pas être nukés, trop près de nous ou de nos alliés ..

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  • 3 weeks later...

Le petit truc de ces "sondages", outre le fait qu'ils varient selon qui est le commanditaire, c'est qu'ils ne reflètent qu'une réflexion de quelques secondes/minutes des sondés, mais aussi et surtout leur ignorance; une Suisse qui tenterait ce coup là se prendrait des rétorsions massives en contrepartie, qui ne rendraient plus sa situation économique si enviable, ni sa position de "petit pays" (qu'elle ne serait plus du tout), proportionnellement toujours avantageuse. Elle entrerait dans le jeu beaucoup plus contraignant des grands Etats, la moindre de ses décisions serait nettement plus porteuse de conséquences, donc contrée par d'autres pays, et donc complexe, le mode de gouvernement, donc de gouvernance, en serait fatalement changé.

Sans compter qu'avec un tel accroissement démographique et géographique (temps et distances ne sont pas neutres, même aujourd'hui),  qui plus est avec de nouvelles populations différentes dans leurs cultures et habitudes, la démocratie directe ne serait plus aussi possible.

Dernier point, dans le domaine des rétorsions, une Suisse qui boufferait de l'espace comme ça devrait se prononcer sur l'UE: l'intégrer, avec les contraintes que ça suppose, ou ne pas le faire, avec cette fois des Etats non disposés à lui maintenir le statut intermédiaire actuel dont elle bénéficie grandement.

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  • 1 month later...

Pour ma part habitant en Haute-Savoie, je suis conscient que la Suisse a peut être beaucoup à offrir mais ce n'est pas pour autant que j'accepterais que mes montagnes deviennent Suisse, je me sens largement plus Français que Suisse, rien que pour cette raison, je refuse toute annexion, je me battrais s'il le faut !  O0

Je trouve quand même cette motion farfelu, je doute fortement que l'Allemagne accepte de se faire amputer de plusieurs millions d'habitants de même pour la France et les autres pays concernés, à moins que j'ai mal compris la chose ! il y a très très peu de chance, je dirais même aucune que cette motion passe au conseil Suisse, même si elle passait, les Gouvernements concernés devraient donner leurs accords et ici aussi j'en doute fortement !

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Les Suisses tombent vraiment mal: avec toute l'expérience ramenée d'Afghanistan, nos unités sont fin prêtes pour une guerre en montagne  :lol:. Ils vont saigner de l'emmenthal par tous les pores de la peau, ça va être sauvage >:(! Qu'ils envoient leurs commandos-raclettes suicides, ces talibans helvètes! De toute façon, faire flipper les Suisses, c'est facile: mener des psy-ops pour salir simultanément plusieurs villes devrait leur faire perdre les pédales. Parachutage massif de cailleras derrière la ligne de front pour aller foutre plus de bochson et de tags qu'ils ne peuvent en gérer, de touristes beaufs plein de papiers gras pour les zones rurales.... Tout pour faire une guerre sale au pays du tout net.

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Très bien, en représailles c'est:

1) mise en ligne de l'ensemble des comptes bancaires de citoyens français, en particulier si ceux-ci sont connus et au pouvoir.

2) impôt exceptionnel de 75% sur l'ensemble des avoirs de citoyens français, pour nettoyer les cochonneries de vos touristes.

3) impôt de 95% sur les salaires de frontaliers français, au même titre. Avec la promesse que si leur département devient suisse, cet impôt tombera.

4) juste pour faire chier à Nicolas: embargo sur la vente de Rolex aux citoyens français.

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on en rit mais mine de rien une étude sur le bien fondé de cette proposition  était sorti il y 7 ou 8 ans,

et pour ce que je m'en rappelle leurs conclusions étaient qu'il y a encore 15 ou 20 ans  si l'on demandait cela les gens riaient aux nez des sondeurs.

Alors qu'aujourd'hui  les frontaliers( du moins une bonne part des sondés) seraient enclins  a devenir suisses pour échapper a l'europe qui selon les sondés envahit trop leur quotidien ( sentiment que les normes , lois, subventions  ne sont pas décidés par eux)  et la suisse parait un pays viable, unit et moins  "chiant" que les bureaucrates de bruxelles pour ce qu'il en était ressorti.

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Comme je l'ai dit plus haut, ce genre de sondage est un commentaire à un instant T, sans la moindre réflexion. Plus encore, il ne raisonne pas en termes dynamique: changement d'échelle veut dire changement de logique et, si ça se faisait, rien de ce qui fait le fonctionnement de la Suisse actuelle (et donc des avantages apparents pour les sondés) ne survivrait et tout devrait changer. Le raisonnement "la même chose en plus grand" est une chose superficielle qui ne tient pas la route même une seconde.

Et le commentaire d'il y a 15 ou 20 ans ne vaut d'ailleurs pas mieux: dans un sens ou dans un autre, ça ne reflète rien de pertinent.

1) mise en ligne de l'ensemble des comptes bancaires de citoyens français, en particulier si ceux-ci sont connus et au pouvoir.

2) impôt exceptionnel de 75% sur l'ensemble des avoirs de citoyens français, pour nettoyer les cochonneries de vos touristes.

Cool, le fric des planqués reviendra en France et nombre de corrompus sauteront :lol:: merci pour le coup de main! Les Suisses peuvent être sympa comme adversaires  :lol:.

4) juste pour faire chier à Nicolas: embargo sur la vente de Rolex aux citoyens français.

Enfin! Empêchez l'invasion de cette marque de mauvais goût avec un nom même qui sonne "nouveau riche beauf"  :lol:! Tant que les Bréguets restent importables :P.

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Cool, le fric des planqués reviendra en France et nombre de corrompus sauteront :lol:: merci pour le coup de main! Les Suisses peuvent être sympa comme adversaires  :lol:.

Je vois plutôt la chose comme cela:

Soit le gouvernement français plie (et même si l'argent est retiré, les traces restent, donc le chantage reste présente...), et si jamais cet accord se sait, c'est la révolution assurée.

Soit il ne cède pas, et dans ce dans ce cas aussi , c'est la révolution assurée, vu le scandale qui se produira lors que les noms seront diffusés.

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on en rit mais mine de rien une étude sur le bien fondé de cette proposition  était sorti il y 7 ou 8 ans,

et pour ce que je m'en rappelle leurs conclusions étaient qu'il y a encore 15 ou 20 ans  si l'on demandait cela les gens riaient aux nez des sondeurs.

Alors qu'aujourd'hui  les frontaliers( du moins une bonne part des sondés) seraient enclins  a devenir suisses pour échapper a l'europe qui selon les sondés envahit trop leur quotidien ( sentiment que les normes , lois, subventions  ne sont pas décidés par eux)  et la suisse parait un pays viable, unit et moins  "chiant" que les bureaucrates de bruxelles pour ce qu'il en était ressorti.

Je suis frontalier et je suis absolument contre cette annexion. Quoi qu'il en soit arrêtons de spéculer, cela n'arrivera jamais, tous simplement parce qu'aucun pays concernés ne sera d'accord.

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Je suis frontalier et je suis absolument contre cette annexion. Quoi qu'il en soit arrêtons de spéculer, cela n'arrivera jamais, tous simplement parce qu'aucun pays concernés ne sera d'accord.

Ca ne pourrait se faire que d'une seule façon: par un mouvement populaire et/ou politique dans les régions concernées ET en Suisse. Etant donné qu'aucune des dites régions n'a jamais fait partie de la Suisse, il n'y a aucune base historique, juridique ou même culturelle pour établir une raison quelconque. Et la Suisse n'a pas vraiment les moyens d'un coup de force. Il n'y a donc que l'option séparatiste, conjointe à une volonté suisse d'absorber ces zones.

Problème: si ça devenait un débat, les conséquences évoquées plus haut seraient prises en compte et évoquées, pour ceux qui ont répondu favorablement au sondage. Et les avantages qu'ils espèrent seraient facilement sortis du domaine des possibles, parce qu'un tel changement modifierait en profondeur la nature même de la Suisse. Rien que pour ce fait: les populations concernées renverraient les Suisses "historiques" au rang de minorité forte dans leur propre -et nouveau- pays; et les différences culturelles, politiques et sociales ne tarderaient pas à mettre au jour qu'un "fond" germanique, francophone ou italien commun ne rapproche qu'un peu, tout comme la proximité géographique et les relations frontalières. Etre bons voisins ne veut pas dire que la collocation ou la copropriété ont leurs chances.

Et quel serait le débat même en Suisse, dès lors que les conséquences concrètes seraient évoquées? Rétorsions des Etats voisins, changement d'attitude de l'Europe vu le changement de taille de la Suisse, changement inévitable de nature des systèmes politique, économique et sociaux suisses, bouleversement culturel.... En plus: ne pas oublier de multiples petits détails, comme par exemple le fait que ces régions, en se séparant, amèneraient des trucs comme leur portion de dette nationale, leurs propres problèmes divers et variés (immigration, criminalité....), leur implication dans des circuits économiques et géographiques donnés qui correspondent à un état institutionnel présent (et le bouleversement radical qui va avec le changement de frontière créerait des problmèmes économiques lourds au moins de court terme), une masse de problèmes juridiques eu égard, par exemple, à la propriété foncière (notamment la Savoie, zone de vacance et pleine de résidences secondaires), mais plus encore à la façon de voir et percevoir la vie publique, les comportements....

Bref, une masse de problèmes pour les Suisses et de désillusions annoncées pour les partisans non-suisses de la chose: pas sûr que le sondage de trottoir fait à la va vite implique ces facteurs.

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Ca ne pourrait se faire que d'une seule façon: par un mouvement populaire et/ou politique dans les régions concernées ET en Suisse. Etant donné qu'aucune des dites régions n'a jamais fait partie de la Suisse, il n'y a aucune base historique, juridique ou même culturelle pour établir une raison quelconque. Et la Suisse n'a pas vraiment les moyens d'un coup de force. Il n'y a donc que l'option séparatiste, conjointe à une volonté suisse d'absorber ces zones.

Problème: si ça devenait un débat, les conséquences évoquées plus haut seraient prises en compte et évoquées, pour ceux qui ont répondu favorablement au sondage. Et les avantages qu'ils espèrent seraient facilement sortis du domaine des possibles, parce qu'un tel changement modifierait en profondeur la nature même de la Suisse. Rien que pour ce fait: les populations concernées renverraient les Suisses "historiques" au rang de minorité forte dans leur propre -et nouveau- pays; et les différences culturelles, politiques et sociales ne tarderaient pas à mettre au jour qu'un "fond" germanique, francophone ou italien commun ne rapproche qu'un peu, tout comme la proximité géographique et les relations frontalières. Etre bons voisins ne veut pas dire que la collocation ou la copropriété ont leurs chances.

Et quel serait le débat même en Suisse, dès lors que les conséquences concrètes seraient évoquées? Rétorsions des Etats voisins, changement d'attitude de l'Europe vu le changement de taille de la Suisse, changement inévitable de nature des systèmes politique, économique et sociaux suisses, bouleversement culturel.... En plus: ne pas oublier de multiples petits détails, comme par exemple le fait que ces régions, en se séparant, amèneraient des trucs comme leur portion de dette nationale, leurs propres problèmes divers et variés (immigration, criminalité....), leur implication dans des circuits économiques et géographiques donnés qui correspondent à un état institutionnel présent (et le bouleversement radical qui va avec le changement de frontière créerait des problèmes économiques lourds au moins de court terme), une masse de problèmes juridiques eu égard, par exemple, à la propriété foncière (notamment la Savoie, zone de vacance et pleine de résidences secondaires), mais plus encore à la façon de voir et percevoir la vie publique, les comportements....

Bref, une masse de problèmes pour les Suisses et de désillusions annoncées pour les partisans non-suisses de la chose: pas sûr que le sondage de trottoir fait à la va vite implique ces facteurs.

Il vrai que cela engendrerais pas mal de problème. Je me demande comment aux 21 siècles, certaines personnes pensent pouvoir annexer des départements étranger comme cela.

Je peux donc dormir sur mes 2 oreilles, aucun risque d'invasion Suisse pour cette nuit.  =)

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Le territoire national, nul n'en dispose: ni l'Etat, ni le gouvernement, ni le peuple. En supposant que les suisses soient pour et que l'on modifie la constitution encore faudrait-il que le peuple français donne son accord (en se basant sur la libre détermination). Le peuple français, pas le peuple frontalier. La Savoie (pour prendre cet exemple) n'appartient pas aux savoyard, c'est un bout de France in-di-so-ciable. Je sais bien que le droit n'est valable que tant que l'on le respecte, mais il a son poids propre, faudrait pas l'oublier.

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  • 1 month later...

:lol:

Ahhh ... La la la la .... Ou plutôt Houla la la la .... Eternel et très vaste sujet que l'identité savoyarde !  =)

Quasi mille ans d'histoire (plus que la Suisse et autant que la France), la Savoie (1032 > 1860 "vendue" en monnaie d'échange sur l'autel de l'avènement de l'état Italien), les 3 croisades dont la dernière avec Richard coeur de Lion, portiers des Alpes, flotte de guerre (vaisseaux et galères de combat, aussi un corsaire avec quelques navires au port fortifié de Villefranche), vainqueur des turcs à Rhodes pour sauver le roi de Chypre et son armée, ...

Infos pour tous, et p'tite piqure de rappel aux savoyards quand-à leur histoire (très résumé) :

Berceau d'un Etat, la Savoie mêle ainsi son histoire à celle de la Bresse, de la Suisse romande, du Dauphiné, du Val d'Aoste et du Piémont. Il n'est pas toujours simple de distinguer en elle la province de l'Etat ni ce qui lui revient en propre dans l'évolution de la mosaïque de terres qui, du comté au duché, puis au royaume de Sardaigne, allait voir flotter l'étendard à croix blanche de sa dynastie de Chambéry à Turin, à Florence, à Naples, à Venise et à Rome ...

La Savoie conserve, dans la conscience de ses habitants, une identité fortement perçue. Elle exprime globalement l'appartenance à l'ancien duché, mais recouvre une série de variétés locales.

Quand on observe les composantes fondamentales de l'histoire savoyarde, c'est l'ouverture vers l'extérieur qui l'emporte sur le repli. L'émigration saisonnière, remède au surpeuplement, est un puissant véhicule de dépaysement et d'idées. La grande diaspora savoyarde peuple de ses marchands la Suisse, l'Alsace, la Franche-Comté et l'Allemagne méridionale ...

Le caractère savoyard selon l'historien Paul Guichonnet :

Le profond enracinement dans le terroir s'est combiné avec l'usage du monde et la séculaire appartenance à un Etat à cheval sur les Alpes pour donner au Savoyard une psychologie dont les caractères différentiels le distinguent vigoureusement de ses voisins.

Individualiste, mais passionné de la chose publique ; humoriste plutôt que gai ; accueillant, mais d'abord réservé ; soldat courageux, c'est un esprit positif et juridique, davantage porté vers les sciences exactes et les affaires qu'enclin à la création artistique. Mais le trait distinctif de sa personnalité fut sans doute - et demeure - l'attachement au catholicisme, d'une tonalité salésienne, à la fois intransigeant dans sa rigueur morale et pragmatique dans les contingences de la vie.

Les origines :

Implantée au sud du lac Léman, la famille des comtes de Savoie, en rivalité avec les comtes de Genève et avec les dauphins, remonte au Xe siècle. C'est en 1003 qu'une première mention de la tige de la maison de Savoie, Humbert (« comte », sans autre précision), apparaît dans une concession faite par son parent l'évêque de Belley. Comte de Belley, principal conseiller de la reine de Bourgogne Ermengarde, possessionné depuis 1014 dans le comté de Savoie (terre entre Conflans et le lac du Bourget), comte d'Aoste depuis 1023, comte de Viennois, Bugey et Sermorens depuis 1025, comte de Chablais en 1032 avec autorité sur l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune, Humbert soutient l'empereur Conrad II lors de la guerre de succession du royaume de Bourgogne et, en 1033, la maison de Savoie se rattache au Saint Empire romain germanique.

Devenu également comte de Maurienne entre 1039 et 1043, Humbert Ier (aux Blanches Mains, selon des chroniques du XVe siècle) édifie une principauté de grande taille (entre le lac Léman au nord, la vallée de l'Arc au sud, le sillon rhodanien à l'ouest et la haute vallée du Pô à l'est) et s'assure la maîtrise des grands cols alpins (Grand et Petit Saint-Bernard, mont Cenis). Néanmoins, cet important ensemble de terres ne comprend pas encore le vaste Faucigny, le Genevois et toute la Tarentaise, mais, en 1045, Odon, le fils cadet de Humbert Ier (1003 - vers 1048), épouse Adélaïde de Suse qui apporte en dot le marquisat en Piémont et fonde, en 1064, l'abbaye de Sainte-Marie de Pignerol, future base de l'expansion savoyarde en Italie. Ainsi, l'empereur Henri IV, qui a épousé Berthe de Savoie en 1066, peut-il franchir les Alpes sans difficulté pour se rendre à Canossa. En effet, « le seigneur de Savoye est comme empereur en ses estats ».

Les successeurs d'Humbert Ier aux Blanches Mains - notamment, jusqu'au XVe siècle, les grands souverains Pierre II, Amédée V le Grand, Amédée VI le comte Vert, Amédée VII le comte Rouge, Amédée VIII le duc-pape - accroissent le patrimoine familial. Sans supplanter le titre usuel (jusqu'au XIIIe siècle) de comte de Maurienne et marquis en Italie, le seul titre de comte de Savoie est mentionné, pour la première fois, par Amédée III dans une donation en 1143.

Au XIIIe siècle, la capitale se fixe à Chambéry tandis que les comtes de Savoie, qui obtiennent le titre de vicaire impérial pour l'Italie du Nord, acquièrent la Bresse, le pays de Vaud, et étendent leur domination sur le Piémont et le Valais. Au siècle suivant, les comtes, désormais princes d'Empire, contrôlent le Canavais, conquièrent le pays de Gex et le Beaujolais d'Empire, et constituent le grand Chablais savoyard.

Mais la progression territoriale, due surtout à la maîtrise des cols et de la route d'Italie que les souverains ne cessent de monnayer, est freinée par la puissance de la France et de l'Empire habsbourgeois.

Après la signature avec le roi Jean II le Bon des traités de Paris (1354 - 1355), où la Savoie cède le Viennois en échange du Faucigny et du pays de Beaufort, l'expansion savoyarde s'oriente vers l'Italie.

L'achat du comté de Nice en 1388 donne aux Etats de Savoie un débouché maritime. Amédée VIII, qui a acquis le Genevois en 1401, obtient de l'empereur l'érection du comté de Savoie en duché (1416), domine Saluces et Montferrat, et incorpore définitivement (1419) le Piémont à ses Etats qui connaissent leur apogée au XVe siècle.

Sceau du comte de Savoie, XIII ème siècle :

Image IPB

Histoire de la Savoie, tome II : La Savoie de l'an mil à la Réforme, Ouest-France, 1984 :

"Durant plus de deux siècles (de la fin du XIIe au milieu du XVe siècle), la Savoie a eu la chance exceptionnelle d'être dirigée par une lignée presque ininterrompue de chefs d'Etat de valeur. Par-delà les différences des tempéraments entre les fougueux (Pierre II, Edouard) et les calculateurs (Philippe, Amédée VIII), il est stupéfiant de constater combien est assurée la continuité politique sans laquelle rien de sérieux ne se réalise. Hommes d'Etat, les Humbertiens utilisent continuellement les ressources du droit féodal pour assurer leur suzeraineté sur les seigneurs et, en même temps, ils prennent appui sur les communautés rurales et urbaines, tout en mettant en place un encadrement administratif lui-même très contrôlé. Chefs de guerre, ils savent mener avec discernement une politique de fortification très dense et ils conduisent au succès des troupes combatives, entraînées et disciplinées, soit en refoulant leurs adversaires, soit en mettant leur épée au service de souverains moyennant finances. Diplomates, ils usent avec virtuosité de la politique traditionnelle des alliances : ils se font reconnaître comme les représentants de l'empereur (vicaires impériaux), mais ne négligent pas les relations avec la papauté ; ils soutiennent politiquement et militairement les Plantagenêts ou les Valois, mais rééquilibrent alors les alliances en Italie ; ils donnent priorité à l'Occident médiéval, mais songent à une politique de l'Orient vers Byzance. Ainsi obtiennent-ils les droits et les fonds qui permettent la grande expansion territoriale. Il serait donc simpliste de croire qu'ils attendent passivement les occasions. Ce sont des hommes énergiques qui se dépensent beaucoup pour assurer leur fortune et celle de tous ceux qui les suivent, et surtout pour rallier un nombre croissant de dépendants dans toutes les Alpes occidentales et dans les avant-pays situés de part et d'autre, voire dans le Jura. Ce sont des hommes prudents, agissant lorsque le droit coutumier ou romain le permet, s'arrêtant lorsque les inconvénients l'emportent sur les avantages ou lorsqu'un voisin devient trop dangereux. Ce sont enfin des hommes de terrain d'une façon qui va même au-delà des habitudes des princes médiévaux."

La devise de Savoie, FERT :

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La devise des comtes, puis ducs de Savoie, associée à la croix d'argent sur champ de gueules, est custodibus istis (« A ces gardiens-là »). Fert (« Il porte, il supporte, il remporte ») est la devise de l'ordre de l'Annonciade créé en 1362 ou 1364 par le comte Amédée VI sous le nom d'ordre du Collier ou du Lac d'Amour et renouvelé sous son nom moderne en 1518 par le duc Charles III, puis en 1869 par le roi Victor-Emmanuel II.

Fert est considéré comme un acronyme, en tout cas à partir de 1392 où Boldù y voit la contraction de Fortitudo Ejus Rhodum Tenuit (« Sa vaillance a sauvegardé Rhodes »). Cette interprétation fait référence à l'attitude valeureuse d'Amédée V dit le Grand qui, apprenant que Rhodes était sur le point d’être enlevée aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem (les chevaliers de Rhodes) par le sultan ottoman, vola au secours de cette île et força les Turcs à se retirer.

Cependant, comme Albèri fait observer que le terme Fert se trouve gravé sur les tombeaux de princes de Savoie antérieurs à Amédée le Grand, tel celui de Thomas 1er dans la cathédrale d'Aoste, Favin et Guichenon pensent qu'il serait la devise d'un ancien ordre du Lac d’Amour et que ses quatre lettres signifieraient : « Frappez, Entrez, Rompez Tout », ce qui semble plus conforme à l’esprit de l’ancienne chevalerie, mais paraît peu probable, car, à coup sûr, ces mots n’étaient pas en français. Aussi d'autres significations ont-elles été envisagées : Fides Est Regni Tutela (« La foi est la protectrice du royaume ») ou Foedere Et Religione Tenemur (« Nous sommes tenus par l'alliance et la religion »). Toutefois, avant la fin du XIVe siècle, Fert (« Il porte, il supporte, il remporte ») n'était peut-être pas un acronyme...

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Les conflits avec Genève et la France :

La pression française s'accentue au temps de Louis XI et l'orientation de la dynastie vers l'Italie entraîne la création d'un parti savoyard et d'un parti piémontais.

Presque entièrement occupée par la France lors des guerres d'Italie (1536 - 1559), la Savoie revient, en 1559, à Emmanuel-Philibert (1553 - 1580) qui restaure l'Etat savoyard après avoir taillées en pièces les armées du roi de France à la tête des armées de Charles Quint, en poussant jusqu'aux portes d'Orléan.

Paris fut alors sauvé du savoyard par Charles Quint qui demanda à Emmanuel-Philibert de stopper, soucieux de ne pas bouleverser les rapports de force européens, entre autres ...voir ici

La capitale est définitivement transférée à Turin en 1562. Dans le même temps, le développement de la Contre-Réforme (avec saint François de Sales, évêque de Genève) provoque une guerre avec Genève dont la Savoie reconnaît officiellement l'indépendance en 1603.

Les conflits avec la France se poursuivent au XVIIe siècle. Après l'annexion par Henri IV des pays entre Saône et Rhône (Bresse, Bugey et pays de Gex) [1601] en échange du marquisat de Saluces, la Savoie abandonne à la France la forteresse de Pignerol (1631) et le pays, entré dans les coalitions formées contre Louis XIV, est occupé à deux reprises (1690 - 1696 et 1703 - 1713) par les Français.

Durant cette période, le Prince Eugène de Savoie à la tête des armées de l'Empereur d'Autriche, vint au secours de Turin (où siège le Duc de Savoie) menacé par un énorme corps expéditionnaire français envoyé par Louis IV pour prendre le Piedmont et la Lombardie. Fin stratège, son action combinée avec les défenses de Turin brisa le corps expéditionnaire français, et le mis en déroute. Se fut la fin des ambitions de Louis IV sur la Savoie et le Piedmont, dont cette mauvaise opération vida les comptes du royaume de France un certain temps.ici

...

Les titres des ducs rois de Savoie (qui pourraient résumer les 1000 ans d'histoire !):

- Duc de Savoie, de Gêne et du Montferra, prince du Piedmont, roi de Sardaigne, de Chypre et de Jérusalem.

- ordre de l'Annonciade (comme La Table Ronde, sauf que là ce n'est pas une légende !)

- ordre de la Toison d'Or

Pour info, en passant, saviez vous que :

- la Coix de Savoie (croix d'argent sur fond de gueule, ou sur fond de braises) fut choisie par le comte de Savoie comme armes pour la première croisade, et remplaça dès lors l'aigle noir sur fond d'or originel.

- le 1er duc de Savoie, Amédée VIII, à été aussi le dernier Pape en Avignon après avoir abdiqué, pendant le chisme, et oeuvra pour la réunification de la papauté au Vatican

- l'expression "faire ripaille" viendrait de la résidence de celui-ci, le château de Ripalle au bord du Léman à Thonon, où était organisées de somptueuse fêtes, où la gastronomie, les arts et les lettres étaient dûment célébrés

- le (censé être) linceul du Christ était propriété des comtes et ducs de Savoie et gardé dans la chapelle royale du château des ducs de Savoie de Chambéry pendant des siècles, avant d'être déménagé à Turin, puis d'être offert au Vatican. (il a été acquis peut de temps après les croisades je crois, en tous cas en rapport avec celles-ci)

- le terme "savoyard" n'apparut qu'au milieu du XIXème siècle. Avant cela et depuis toujours l'habitant de la Savoie se nomme tout simplement ... savoisien ! Ouvrez les livres d'histoire ... Napoléon III tout comme le dernier roi de Savoie Victor Emmanuel II nommaient les savoisiens "savoisiens". Ceci n'a rien d'idéologique ou quoi que ce soit, juste le terme "savoyard" est apparut comme un sobriquet au XIXème, comme "parigau" en somme ... Mais c'est depuis lors resté.

- l'Accadémie scientifique Savoisienne Florimontane fondée par St.François de Sales, et qui se porte très bien (l'accadémie !!), est antérieur à l'Accadémie de France : Richelieu jaloux de cette société savante qui rayonnait dans l'europe des sciences et des arts, créa à Paris la sienne : l'Accadémie de France (et qui se porte elle aussi très bien !!)

- l'école Polytechnique de Paris fut conjointement crée par un savoyard de renom, Louis Berthollet (inventeur et chimiste de profession)

- le 1er régiment d'infanterie de France porte les couleurs de la Savoie : hommage du roi de France aux savoyards dont le comte et son armée aguérrie permirent à la France de remporter alors les Pays Bas (aujourd'hui le sud de la Belgique)

- la mère de François 1er était une princesse de Savoie

- l'épouse d'Henris IV était aussi une princesse de Savoie

- les armées révolutionnaires françaises envahirent la Savoie pacifiste et paisible (et souveraine) alors. Dans les montagnes la résistance (comme dans les années 40), s'organisa et lutta. Après des combats sanglants, à 1 contre cent la résistance fut écrasée, et les exécutions publiques (y compris les femmes) furent employée pour dissuader les plus résistants d'entre eux, et à accepter de force l'ordre révolutionnaire

- parralèllement, et très pardoxalement "La Légion des Allobroges" le 31 juillet 1792 à l'Assemblée, vit le jour du fait de deux docteurs (Amédée Doppet et Joseph-Marie Dessaix de Thonon, le futur grand général d'Empire de Bonaparte) avec le soutient du général Montesquiou, chef des armées des Alpes. Il y aura aussi dès le début Pierre-Louis Dupas d'Evian, le futur général "Z'en avant"

- le 1er colonel de la Légion des Allobroges fut un (!) vaudois (canton de Vaud, Suisse), né à Moudon en 1766, Jacques-Louis Busigny

- ce sera le neveux du général Dessaix, Joseph Dessaix, qui écrira (plus tard) l'hymne de la Savoie : "Les Allobroges", joué encore à ce jour devant les monuments aux morts tous les 11 novembre en Savoie, avant la Marseillaise

- le 22 août 1792 avant de quitter Paris et de faire marche, à la barre de l'Assemblée législative, Doppet pris la parole au nom de ses cammarades de la Légion des Allobroges et tous firent, devant les législateurs, le (fameux) serment de "vivre libres ou mourir" ... Serment qui restera le serment des savoyards, et qui sera toujours la devise des Chasseurs Alpins du 27ème BCA et du Lt Théodose "Tom" Morel et du Cpt Anjau chefs du Maquis des Glières ...

Cette devise est inscrite à jamais dans le coeur de tous les savoyards, les savoyards de coeur justement, ceux qui n'oublient pas leur histoire ...

Avec ces 1000 ans d'histoire d'une nation, durant lesquels la Savoie s'est battu aux côtés de la Fance, et contre la France, durant aussi lesquels la France a annexé par trois fois la Savoie, au terme desquels il ne s'est passé que 150 ans depuis la dernière où la Savoie a été "sacrifiée" de sa souvereineté suite au marchandage entre Victor Emmanuel II et Napoléon III, lors des tractations secrètes de Plombières entre Cavour et l'Empereur des Français, alors même que les savoyards alors ne se doutaient pas un seul instant que leur destin était déja tout tracé, on avait décidé pour eux, "raison d'état" dirons nous ...

La souvereineté de la Sabaudiae fut coulée dans les fondations de l'Italie actuelle, et le Mont Blanc devint le toit de la France, et Nizza la bella la promenade des anglais, non pardon des français !

Bref, ne me dites pas que l'on demmanda l'avis des savoyards avec ce "réferundum" d'avril 1860 !

Comprenez donc qu'il puisse y avoir parfois des petites "crises identitaires" lorsque leur histoire est occultée ou pire bafouée, ne serait-ce que par l'innocente ignorence qui fait parfois bien du mal ...

Tout ceci n'est qu'un constat des faits historiques. Mais celà peut vous expliquer, peut-être, l'attitude pouvant vous sembler quelques fois bizarrement "farfelue" de certains savoyards.

Autrement personnellement, au service de la Savoie :

- un ailleul maître d'armes à la Brigade de Savoie, tué en s.,Pignerol (1590)

- un ailleul général des Capucins, Annecy puis Turin (1680)

- un ailleul sergent, tué durant la campagne de Crimée, au côté du corps expéditionnaire français

- un ailleul hôtelier à Annecy (hôtel d'Angleterre) qui reçu Napoléon III (!) dans son établissement lors de sa visite avec l'Impératrice durant les festivités célébrant l'annexion en septembre 1860

Et comme toutes les familles françaises, au service de la France (déja dès 1870) :

- un arrière arrière grand-père, levé pour la guerre de 1870

- un arrière grand-père, sergent 1er BCA Bourg St.Maurice 1890 au début des bataillons Alpins

-un grand-père, sergent au 27ème BCA (Cie des mitrailleuses), campagne de France de 40, bataillon taillé en pièces dans la forêt des Ardennes, 3 survivants dans la Cie dont lui-même caché sous les cadavres, rentra en Savoie en chipant une traction aux allemands qu'ils avaient eux-même récupéré aux français ... Véhicule remis au quartier Galbert du 27 BCA à Annecy à l'issue. Sa femme, seule et affaiblie, (ma grand-mère) mourut pendant qu'il était au combat, ma mère avait moins d'un an

- un grand-père employé au P.L.M. (chef triage Annecy), "résistant du rail" RS et coups de mains dans les environs proches

- un grand-oncle Chasseur aussi au 27 BCA, parti aux côté des anglais pour l'opération sur "Narvik" en Norvège (usine de fabrication d'eau lourde nazie), 1ère victoire alliée de la guerre de 40, bléssé et fait prisonnié, rentra handicapé et atteind psychologiquement à la fin des hosilités, ne parlera jamais plus

- un oncle Fusillier-Marin s'embarquera pour l'Indochine

- mon père fera 28 mois de guerre d'Algérie dans l'Infanterie Coloniale ("La Colo", aujourd'hui l'Infanterie de Marine), y perdra à 20 ans de ses amis à côté de lui, et sera dans le combat dans l'obligation de tuer lui aussi

- mon frère servit dans l'Armée de l'Air

- moi je servis comme sergent dans les Chasseurs Alpins à Varces, et nous avons eu tout deux la chance de servir durant une période paisible, ce qui n'était pas le cas de toutes les générations précédentes depuis 1860 ...

jojo.

Le territoire national, nul n'en dispose: ni l'Etat, ni le gouvernement, ni le peuple. En supposant que les suisses soient pour et que l'on modifie la constitution encore faudrait-il que le peuple français donne son accord (en se basant sur la libre détermination). Le peuple français, pas le peuple frontalier. La Savoie (pour prendre cet exemple) n'appartient pas aux savoyard, c'est un bout de France in-di-so-ciable. Je sais bien que le droit n'est valable que tant que l'on le respecte, mais il a son poids propre, faudrait pas l'oublier.

Heu, dis voir .... Tu vois ce que je veux dire ??  :lol:

Et à l'autre frontalier (se reconnaitra) qui dit n'importe quoi : la haute Savoie pas pareil que la Savoie ... Toi aussi, tu vois ce que je veux dire ??  :lol:

Enfin, en bon français qui se respecte, moi j'ai apris l'histoire de France.

SVP, soyez gentil avant de dire n'importe quoi sur la Savoie et ses savoyards/savoisiens : Si non apprenez, au moins intéressez vous à son histoire avant de porter quelque jugement que ce soit à son propos. D'avance, merci ....

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