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[Rafale Marine]


Philippe Top-Force

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il y a 6 minutes, Salverius a dit :

Peut on revenir en arrière ? Je ne suis pas convaincu: le financement du N avait son sens en début de programme, moins au milieu.

Peut être avec l'aide des indiens? Encore faudrait il qu'ils choisissent le Rafale.

Si on prend le Retex indien, le MiG-29K fait son premier vol en 82 et il est mis en service en 2010. Le Rafale M pourrait débuter sa carrière en Inde vers 2025 au plus tôt, un développement du Rafale N ne serait plus choquant.

Le successeur du Rafale ne sera pas en service avant 2040 voir 2050. C'est possible que pour l'export les Rafale soient produits encore plus longtemps. Le Rafale M est à peine à mi vie de production et il devrait donc rester en service encore des décennies.

Si on regarde les effectifs, il n'y a eu que 48 Rafale M et il est reste probablement bien plus à produire. L'Inde en prévoit 26 et devrait vite passer à 57 si elle veut disposer de 2 GAN. Et la France va bientôt devoir remplacer ses plus vieux Rafale et peut-être même compléter sa dotation pour équiper le PANG. Le Rafale M n'est pas en fin de carrière, développer des Rafale N reste pertinent (enfin s'il a une utilité... d'après LM, ça ne sert plus à rien les biplaces)

Il y a 2 heures, Fusilier a dit :

Note. L'Escadron de transformation Rafale 3/4 Aquitaine est une unité de combat de l'armée de l'air française volant sur Dassault Rafale actuellement stationnée sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier.  Il a pour mission principale la formation des pilotes ainsi que des navigateurs de l'Armée de l'air et de la Marine nationale sur l'avion Rafale B.

Il y a aussi des Rafale C et M dans cet escadron. Et le simulateur doit beaucoup contribuer.

Il y a 2 heures, Fusilier a dit :

Je crois me souvenir que la MN n'en voulait pas du B en version navale, ça lui faisait perdre le canon entre autres... 

Perte du canon, moins de carburant, doublement du personnel naviguant pour des missions pas forcément dans les habitudes de la MN (le SuE ne pouvait pas voler plus de 6 Heures par manque d'huile et il devait rarement trouver assez de ravitailleur pour tenir 6 heures...) ça représente un coût et une perte capacitaire pour pas grand chose.

Maintenant, on ne parlerait d'équiper qu'une (demi ?) flottille de Rafale N ou juste quelques biplaces par flottilles. Donc la perte capacitaire associée à la perte du canon sera négligeable vu qu'il y aura souvent un monoplace de disponible pour la mission. Il est même possible d'avoir des patrouilles mixtes de Rafale M/N. La réduction du volume de carburant pourrait être atténuée par la présence d'un A330MRTT qui vient d'une base lointaine (avec des capacités nettement plus importante que celles des KC135 pour ce type de mission) l'objectif du Rafale N serait d'envisager des missions de plus 10 ou 12 heures. Le surcoût en personnel naviguant sera limité à une dizaine de Nosa (juste une petite flottille qui sert aussi à la formation à l'appontage... même sans NOSA la MN aurait l'utilité de quelques biplaces, elle voulait bien 6 biplaces pour ses 40 F-8FN)

Je n'ai pas l'impression qu'on soit dans la même situation qu'au début du siècle avec l'abandon du Rafale N.

Enfin... il faudrait déjà que l'Inde souhaite du Rafale N. À part les propagandistes de Boeing, je ne sais pas qui a dit que l'Inde souhaite du biplace

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Il y a 23 heures, HK a dit :

@wagdoox Alors… par où commencer. Désolé je réponds rapidement donc un peu brut:


1) Porte hélicoptères « nucléaire »: un non-sens pour cette mission vu le rapport coût-bénéfice… même l’USN ne peut pas se payer une telle folie

2) Porte-hélicoptères blindé: encore un non-sens au niveau technique… blinder contre quoi? Les blindage ne marchent pas contre les missiles ou torpilles

3) De toute façon à ce stade la reflexion d’état major porte d’abord sur les moyens, jamais sur les solutions techniques… donc n’importe qui qui parle de propulsion nucléaire, blindage etc est en train d’inventer

4) Répétition de la lubie que pour le prix d’un gros porte avions (+ son escorte) on peut se payer plusieurs petits porte avions

5) Délires techniques qu’un porte hélicoptères de taille moyenne pourrait opérer des Rafale ou des SCAF de manière  efficace et en nombre suffisant pour avoir un intérêt tactique

6) Gros amalgame que la raison qu’on a perdu le contrat australien c’est qu’on n’avait pas assez de moyens militaires (et surtout d’aviation) dans nos confettis du Pacifique Sud, et qu’avec quelques porte hélicoptères nous serions plus présents et donc « respectés ». Alors que la réalité c’est que ce qu’il nous manque c’est la capacité de peser dans une confrontation frontale musclée avec une escadre chinoise là où elle aura lieu, c’est à dire dans le Pacifique Nord. Or pour ça ce n’est pas des porte-hélicoptères qu’il nous faut, mais des gros PA et des SNA

1) le terme porte helico est peut etre inapproprié, porte drone peut etre et on retrouve ce concepte 

2) par blindé là c’est purement moi, disons plutot aux normes mili et non civiles. 
 

3) la reflexion va de paire, tu parles de capacites qui sont forcement techniques. Il me semble que l’exemple du pang qui devait etre conventionnel promis craché le montre bien. 

4) c’est pas ce qui est dit mais c’est effectivement ce que je pourrais laisser entendre. L’idee c’est plus d’avoir une grosse fregate avec beaucoup d’endurance pour rester en asie pacifique. Et toujours cette idee de lancer des drones. 
 

5) ca reste a voir

6) pas d’accord, la guerre c’est aussi pouvoir durer dans le temps. Et encore plus dans un cadre de guerre froide (j’ose esperer qu’une guerre avec la chine ira pas audela). Pour le contrat aussie, tu as temoignage d’officier qui disent le contraire dans « collimateur ». 
 

je pense que tu n’as retenu que la partie tres haut de la fourchette annoncé ou que je me suis mal exprimé. Mais je balaierai pas tout ca d’un revert de main perso apres je le repete c’est la prospective avec tout et son connaitre (comme dit originellement). 

 

Il y a 11 heures, ARPA a dit :

En effet, tu dis tout et son contraire :biggrin:

 

Je donne le pour et le contre. Et le contre me parait quand meme plus realiste ;)

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5 minutes ago, wagdoox said:

L’idee c’est plus d’avoir une grosse fregate avec beaucoup d’endurance pour rester en asie pacifique. Et toujours cette idee de lancer des drones

Effectivement ça c’est peut être intéressant et plusieurs chantiers navals ont travaillé sur des concepts de frégate ou bâtiment mère porte drones dans ce sens. Mais pas besoin de nucléaire pour avoir beaucoup d’endurance et c’est très différent du machin capable de lancer des Rafale que tu décrivais dans ton poste.

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il y a 25 minutes, HK a dit :

Effectivement ça c’est peut être intéressant et plusieurs chantiers navals ont travaillé sur des concepts de frégate ou bâtiment mère porte drones dans ce sens. Mais pas besoin de nucléaire pour avoir beaucoup d’endurance et c’est très différent du machin capable de lancer des Rafale que tu décrivais dans ton poste.

Ca depend des interpretations de chacun. J’ai aussi parlé de bases locales. 
tres different ca depend du poids de ce que tu veux lancer j’ai parle de mq9 comme de rafale soit de 4 a 24 tonnes. Bref j’ai donné un eventail tres large. 
apres on est d’accord qu’au vu la facture ca a peu de chance de se concretiser. 

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5 hours ago, wagdoox said:

ca depend du poids de ce que tu veux lancer j’ai parle de mq9 comme de rafale soit de 4 a 24 tonnes

Tout dépend de la mission. Il y a des drones tactiques à aile fixe de <1 tonne comme le Bayraktar TB2, le MQ-1 Predator, le Heron Tactical, Hermes 450 etc. qui sont largement suffisants pour faire de la surveillance maritime de zone multi-capteurs (avec même un armement très léger). L’avantage de ces drones c’est qu’ils peuvent décoller de pistes très courtes y compris (en théorie) d’une frégate aménagée d’un pont d’envol.

Le MQ-9B est dans une catégorie supérieure plutôt optimisé pour les missions à plusieurs centaines de kilomètres (genre chasse au barbus en Afrique et Asie Centrale). C’est une grosse bête donc il faudrait un gros porte hélicoptères genre Mistral… ce qui mobilise beaucoup de moyens pour un intérêt opérationnel qui reste à définir. Ce serait beaucoup plus logique de le baser à terre de façon ponctuelle.

Edited by HK
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18 minutes ago, HK said:

Le MQ-9B est dans une catégorie supérieure plutôt optimisé pour les missions à plusieurs centaines de kilomètres. C’est une grosse bête donc il faudrait un gros porte hélicoptères genre Mistral… ce qui mobilise beaucoup de moyens pour un intérêt opérationnel qui reste à définir. Ce serait beaucoup plus logique de le baser à terre de façon ponctuelle.

Le machin fait pas loin de 5t au décollage ... et probablement 2.5t à l’atterrissage ... alors même s'il peut voler à à peine plus de 100km/h seulement ... ça semble compliqué à lancer d'une simple frégate.

Même un genre de trimaran "independant class" ne suffirait probablement pas à héberger une "piste" assez longue. Il faudrait probablement un "drone carrier" plus spécifique genre "NG Ocean Avenger".

Et la question se pose effectivement est ce que ce genre de "drone carrier" à vocation à promener des drones à vraiment longue endurance ... à mon sens pas forcément.

Naval-Group-Ocean-Avenger.jpg.webp

Naval-Group-Ocean-Avenger-2.jpg.webp

 

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Il y a 7 heures, ARPA a dit :

Il y a aussi des Rafale C et M dans cet escadron. Et le simulateur doit beaucoup contribuer.

Oui, il y a des M dans cet escadron et les simulateurs doivent aider. Aujourd'hui je pense un seul, mais je ne suis pas tout à fait certain. Cela ne contredit pas le fait que une partie de la transformation se fait sur B et que la formation des pilotes aéronavale se fait aux USA depuis longtemps et n'a rien à voir avec le Rafale.  

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La prospective et l'imagination, c'est bien. Mais, le "réalisme" c'est mieux.  Il faut  commencer par définir les besoins dans le Pacifique, voir dans l'Indo-Pacifique. Dans le cadre d'une confrontation majeure,  c'est la flotte métro, c'est-à-dire le GAN  ou de frégates intégrées dans un  GAN US ou autre qui vont s'y coller, ainsi que des sous-marins.  Pour en être vraiment capables, il faut plus de frégates, plus de sous-marins, un deuxième PA. C'est aussi simple que ça, le tout est de savoir comment on finance ( et la RH off course) Notez qu'en termes de GAN, ça peut être que l'on tient la barque ailleurs, pendant que les GAN US se frottent aux chinois (dans cette hypothèse) 

Si la question est celle des forces de présence, disons dans la gestion courante. 1°  Le Nord Indien & Golfe, c'est à la charge de la flotte métropole, la limite c'est le nombre de frégates disponibles (cf nombre de frégates) et bien sur des sous-marins. 2° le Sud Indien à la charge de la Réunion, à terme deux frégates outremer NG (FONG) deux POM NG, un BSAOM, 1 Polaire + affaires maritimes et GenMar; je ne vois pas de gros pb, mis à part une sous-utilisation des îlots du Canal du Mozambique. 3° L'Océan Pacifique, la question est un peu plus complexe, sans être hors de portée. 2 FONG, 4 POMNG, 2 BASOM, c'est peu pour l'immensité de  cet océan et de nôtre zone de responsabilité. Les réponses n'ont pas forcement un coût démesuré.  31) transfert d'une FONG Antilles vers le Pacifique, coût marginal, remplacement aux  Antilles  par un POM (quelques dizaines de millions d'euros)  tenant compte que les Caraïbes sont à portée de la métro en quelques jours. 32) Créer une PATMAR en sus des AVISMAR, là les drones d'endurance peuvent jouer un rôle (plutôt basés à terre) 33) présence régulière d'un sous-marin (notez que je pense qu'il serait plus raisonnable de faire quelques soums diesels, mais...) 34) créer une "task force" permanente, genre LSVP + frégate de 1er rang (notez que le LSVP peut être porteur de drones...) sans doute une capacité guerre des mines  ne serait pas inutile...  Tout ça peut être renforcé, périodiquement, par des éléments métro, GAN,  projection Rafale ADAE,  groupe amphibie, frégates, soums.  La MN veut intégrer des drones aéro et de surface, ça va se faire et y compris des drones armés.  Donc, pour retomber sur nos pieds et sur les roues du Rafale, on ne s'en sortira pas par des impasses ou de pseudo solutions "guerre des étoiles" .. :biggrin:  

NB et oui je sais, "torpilles atomiques" , "missiles supersoniques" ou plus,  avions furtifs,  drones pour tirer dans les coins, etc, comme d'habitude...

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Pourquoi vouloir déplacer une base (le PANG) alors qu'on a des infrastructures terrestres dans les DOM TOM ?

L'objectif des exercices de l'AAE (Heifara Wakea etc...) est de démontrer la faisabilité d'un déploiement rapide de moyens pour protéger nos territoires outre mer.

Selon moi il serait plus opportun d'avoir des SNA en plus à envoyer sur zone pour interdire les approches maritimes que d'avoir un GAN en plus à envoyer là bas.

Edited by Titoo78
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Il y a 1 heure, Fusilier a dit :

La prospective et l'imagination, c'est bien. Mais, le "réalisme" c'est mieux.  Il faut  commencer par définir les besoins dans le Pacifique, voir dans l'Indo-Pacifique. Dans le cadre d'une confrontation majeure,  c'est la flotte métro, c'est-à-dire le GAN  ou de frégates intégrées dans un  GAN US ou autre qui vont s'y coller, ainsi que des sous-marins.  Pour en être vraiment capables, il faut plus de frégates, plus de sous-marins, un deuxième PA. C'est aussi simple que ça, le tout est de savoir comment on finance ( et la RH off course) Notez qu'en termes de GAN, ça peut être que l'on tient la barque ailleurs, pendant que les GAN US se frottent aux chinois (dans cette hypothèse) 

Si la question est celle des forces de présence, disons dans la gestion courante. 1°  Le Nord Indien & Golfe, c'est à la charge de la flotte métropole, la limite c'est le nombre de frégates disponibles (cf nombre de frégates) et bien sur des sous-marins. 2° le Sud Indien à la charge de la Réunion, à terme deux frégates outremer NG (FONG) deux POM NG, un BSAOM, 1 Polaire + affaires maritimes et GenMar; je ne vois pas de gros pb, mis à part une sous-utilisation des îlots du Canal du Mozambique. 3° L'Océan Pacifique, la question est un peu plus complexe, sans être hors de portée. 2 FONG, 4 POMNG, 2 BASOM, c'est peu pour l'immensité de  cet océan et de nôtre zone de responsabilité. Les réponses n'ont pas forcement un coût démesuré.  31) transfert d'une FONG Antilles vers le Pacifique, coût marginal, remplacement aux  Antilles  par un POM (quelques dizaines de millions d'euros)  tenant compte que les Caraïbes sont à portée de la métro en quelques jours. 32) Créer une PATMAR en sus des AVISMAR, là les drones d'endurance peuvent jouer un rôle (plutôt basés à terre) 33) présence régulière d'un sous-marin (notez que je pense qu'il serait plus raisonnable de faire quelques soums diesels, mais...) 34) créer une "task force" permanente, genre LSVP + frégate de 1er rang (notez que le LSVP peut être porteur de drones...) sans doute une capacité guerre des mines  ne serait pas inutile...  Tout ça peut être renforcé, périodiquement, par des éléments métro, GAN,  projection Rafale ADAE,  groupe amphibie, frégates, soums.  La MN veut intégrer des drones aéro et de surface, ça va se faire et y compris des drones armés.  Donc, pour retomber sur nos pieds et sur les roues du Rafale, on ne s'en sortira pas par des impasses ou de pseudo solutions "guerre des étoiles" .. :biggrin:  

NB et oui je sais, "torpilles atomiques" , "missiles supersoniques" ou plus,  avions furtifs,  drones pour tirer dans les coins, etc, comme d'habitude...

Le président de la République doit intervenir à Toulon le 8 Novembre. Nous aurons probablement des annonces sur un nouveau format de nos armées.

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Pour faire simple, rapide et pas cher l'idéal c'est effectivement de multiplier les pistes d'éparpillement dans les atolls polynésiens, avec stocks sur place donc capacité de stockage pour drones, chasseurs, patmars...

Côté Marine ça impose alors des moyens logistiques pour déplacer tous les "auxiliaires" d'une telle politique : hommes, énergie, nourriture, eau, pièces de rechange, moyens BTP, moyens de contrôle et de protection (système Mamba), etc. tout en poursuivant les missions as usual.

Ça signifie que le format actuel est taillé trop juste  et qu'il manque à minima 1 auxiliaire (BSAOM), 2 patrouilleurs et 1 frégate prepositionnés à temps plein sur place. Les moyens aériens peuvent arriver de métropole en moins d'une semaine, la flotte il faut plus d'un mois.

Concernant les sous-marins je ne vois pas comment en avoir 1 sur place en permanence tout en maintenant les autres missions avec seulement 6 coques et des A/R plutôt longs.

Idem pour les frégates de 1er rang, seules aptes à dissuader une force navale "symétrique" de trop s'approcher. Et là on ne parle pas d'intervention en coalition en pacifique nord.

Pour finir il manque un gros supply porte-drones (et les drones qui vont avec) pour la surveillance sous-marine des immensités ultra-marines.

Deja la mise à niveau des pistes d'éparpillements ça coutera un bras.

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Le problème des bases insulaires dans le Pacifique c'est qu'elles sont fixes et très isolées sur une surface particulièrement vaste ... Elles risquent fort de se retrouver sous le feu de MdCN par exemple sans pouvoir bénéficier d'un soutien mutuel.

Une action dans le Pacifique semble assez compliquée à envisager

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il y a 8 minutes, pascal a dit :

Elles risquent fort de se retrouver sous le feu de MdCN par exemple sans pouvoir bénéficier d'un soutien mutuel.

C'est tout le problème de cette région, et c'est pourquoi il faut plusieurs pistes d'éparpillement même si le gros du dispositif (A 400 - MRTT) est bloqué sur aéroport civil facile à cibler, donc défense AA indispensable (et là aussi les stocks actuels sont bas).

Après l'avantage d'avoir peu de moyens, c'est qu'il y a peu d'aéronefs à diluer. Comme tu le disais dans ton précédent post, le but avec peu de marins, de moyens, et très loin de la maison-mère, c'est pas d'intervenir comme belligérant mais de tenir la position pour les copains qui vont à la baston...

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il y a 23 minutes, Beachcomber a dit :

Pour faire simple, rapide et pas cher l'idéal c'est effectivement de multiplier les pistes d'éparpillement dans les atolls polynésiens, avec stocks sur place donc capacité de stockage pour drones, chasseurs, patmars...

Côté Marine ça impose alors des moyens logistiques pour déplacer tous les "auxiliaires" d'une telle politique : hommes, énergie, nourriture, eau, pièces de rechange, moyens BTP, moyens de contrôle et de protection (système Mamba), etc. tout en poursuivant les missions as usual.

Ça signifie que le format actuel est taillé trop juste  et qu'il manque à minima 1 auxiliaire (BSAOM), 2 patrouilleurs et 1 frégate prepositionnés à temps plein sur place. Les moyens aériens peuvent arriver de métropole en moins d'une semaine, la flotte il faut plus d'un mois.

Concernant les sous-marins je ne vois pas comment en avoir 1 sur place en permanence tout en maintenant les autres missions avec seulement 6 coques et des A/R plutôt longs.

Idem pour les frégates de 1er rang, seules aptes à dissuader une force navale "symétrique" de trop s'approcher. Et là on ne parle pas d'intervention en coalition en pacifique nord.

Pour finir il manque un gros supply porte-drones (et les drones qui vont avec) pour la surveillance sous-marine des immensités ultra-marines.

Deja la mise à niveau des pistes d'éparpillements ça coutera un bras.

Les problèmes logistiques d'un déploiement pour assister les US sur la durée ont été traité par la marine en 2018. C'était l'une des faces de la mission du GAN quand il est parti en Indo-Pacifique. 

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il y a 3 minutes, herciv a dit :

Les problèmes logistiques d'un déploiement pour assister les US sur la durée ont été traité par la marine en 2018. C'était l'une des faces de la mission du GAN quand il est parti en Indo-Pacifique. 

Le GAN autour du CDG n a jamais dépassé Singapour :dry:

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il y a une heure, Titoo78 a dit :

Pourquoi vouloir déplacer une base (le PANG) alors qu'on a des infrastructures terrestres dans les DOM TOM ?

L'objectif des exercices de l'AAE (Heifara Wakea etc...) est de démontrer la faisabilité d'un déploiement rapide de moyens pour protéger nos territoires outre mer.

Selon moi il serait plus opportun d'avoir des SNA en plus à envoyer sur zone pour interdire les approches maritimes que d'avoir un GAN en plus à envoyer là bas.

Partir d'un principe "simple": la mer domine la terre; et c'est encore  plus vrai dans le Pacifique. Étudiez les campagnes du Pacifique lors de la 2e WW, vous verrez que c'est la marine qui fait la différence; les atolls fortifiés ce sont faits bouffer un après l'autre, sans parler de la coupure des communications japonaises. 

Aujourd'hui,c'est encore plus vrai, si j'ose dire, les bases fixes, ce sont des cibles (pour les missiles) dont l'existence dépend de la capacité à tenir la mer. Regardez, cherchez à comprendre ce que veut dire la nouvelle organisation/ tactique que les US Marines cherchent à mettre en place. Elle découle de l'exposition des bases fixes. D'où l'idée de "bases avancées mobiles" au positionnement aléatoire; on saute d'un îlot à l'autre et si possible avant que l’adversaire y prenne pied. C'est, au même temps, une stratégie d'interdiction / contre-interdiction intégrée dans la manœuvre aéronavale et c'est dans ce sens qu'elle "prend sens".  Le principe est simple: dans le Pacifique sans marine, vous n’existez pas.  Tout le reste, je le dis comme je le pense, ce sont des balivernes.  

Ces discussions sur la marine française,  sa place, son importance,  n'ont rien de nouveau depuis Louis XIV (pour ne pas remonter aux Croisades...) Les épisodes où des gouvernements avisés ont construit des flottes remarquables, que les suivants ce sont dépêches de foutre en l'air, c'est une presque constante depuis Colbert. Assez drôlement, les arguments sont presque toujours les mêmes, aux subtilités près des techniques de chaque époque... 

Edited by Fusilier
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Le déploiement d'un GAN a dû être étudié même si là on parle d'un déploiement aérien sur long terme (qui sera expérimenté en 2023).

La présence durable d'une "flotte d'interdiction" sur place c'est de mon point de vue 2 frégates locales + 2 venues de métropole + tous les patrouilleurs disponibles sur place et en métropole  + ce qu'il y a ponctuellement à fournir, dont un SNA chaque fois que possible - avec moyens satellitaires et aériens de détection et de protection (on va dire 20 chasseurs + 2 patmars + 4 surmars + 4 gros porteurs et 4 petits porteurs, mais c'est de la grosse louche pour l'aérien)

Le GAN pourrait rester jusqu'à 4/5 mois sur place, ensuite entre fatigue du simple équipage et arrêts techniques obligatoires, avec des infrastructures sur place insuffisantes et l'immobilisation impensable en zone de conflit, ça tient pas.

L'éparpillement de la flotte c'est plus simple : il est naturel et le besoin en points d'appuis ne nécessite que peu d'infrastructures supplémentaires, étant donné que les navires militaires sont moins imposants que les navires marchands.

C'est alors tout l'intérêt de navires simples, rustiques et endurants pour ces zones. Les FDI seront évaluées mais elles me semblent correspondre au profil souhaité.

Edited by Beachcomber
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Il y a 1 heure, Titoo78 a dit :

Pourquoi vouloir déplacer une base (le PANG) alors qu'on a des infrastructures terrestres dans les DOM TOM ?

L'objectif des exercices de l'AAE (Heifara Wakea etc...) est de démontrer la faisabilité d'un déploiement rapide de moyens pour protéger nos territoires outre mer.

Selon moi il serait plus opportun d'avoir des SNA en plus à envoyer sur zone pour interdire les approches maritimes que d'avoir un GAN en plus à envoyer là bas.

Pour éviter sans doute ce type de désagrément :

Autour du blocus de Djibouti, Les Actualités Mondiales - 16.01.1942 

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/afe85000661/autour-du-blocus-de-djibouti

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il y a 11 minutes, Beachcomber a dit :

La présence durable d'une "flotte d'interdiction"

Doit être envisagé en coopération notamment pour assurer une continuité de la présence et des efforts. Les partenaires naturels sont les US et les UK.

Je fais remarquer à ce sujet que la dernière ribote du CDG a été suivi immédiatement par la ribote du QE. Je n'y voit aucun hasard ou compétition.

Quand à l'US navy ils ont déjà confié les rènes à un GAN français et l'interopérabilité est très poussée.

Edited by herciv
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il y a 42 minutes, Fusilier a dit :

Partir d'un principe "simple": la mer domine la terre; et c'est encore  plus vrai dans le Pacifique. Étudiez les campagnes du Pacifique lors de la 2e WW, vous verrez que c'est la marine qui fait la différence; les atolls fortifiés ce sont faits bouffer un après l'autre, sans parler de la coupure des communications japonaises. 

Pas mieux j'avais cet exemple en tête en écrivant mon post ... de novembre 1943 Galvanic à la préparation de Coronet et Olympic en 1945 la progression US dans le Pacifique est une succession de débarquements et de grignotage

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il y a 1 minute, herciv a dit :

Doit être envisagé en coopération notamment pour assurer une continuité de la présence et des efforts. Les partenaires naturels sont les US et les UK.

Je fais remarquer à ce sujet que la dernière ribote du CDG a été suivi immédiatement par la ribote du QE. Je n'y voit aucun hasard ou compétition.

Quand au US ils ont déjà confié les rènes à un GAN français et l'interopérabilité est très poussée.

Oui c'est un tout. Et l'Australie est une base arrière naturelle dans la région (comme la Nouvelle-Zélande d'ailleurs).

Et depuis peu les pilotes s'entraînent ensemble sur place, et ça va continuer. Et ces mêmes forces alliées seront contentes de trouver sur nos territoires ultramarins des bases d'appui, de repli, de secours, etc.

Ca n'empêche pas la nécessité de monter en puissance pour une simple question d'autonomie, et pour éviter le ridicule d'envoyer un BSAOM au RIMPAC comme seul représentant...

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il y a 17 minutes, herciv a dit :

Doit être envisagé en coopération notamment pour assurer une continuité de la présence et des efforts. Les partenaires naturels sont les US et les UK.

Je fais remarquer à ce sujet que la dernière ribote du CDG a été suivi immédiatement par la ribote du QE. Je n'y voit aucun hasard ou compétition.

Quand à l'US navy ils ont déjà confié les rènes à un GAN français et l'interopérabilité est très poussée.

Ribote ?

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