Tancrède Posté(e) le 1 octobre 2010 Auteur Share Posté(e) le 1 octobre 2010 Ben ça, ça fait justement partie de toutes ces choses regroupées sous l'étiquette de "soft power". Mais ce n'est pas nécessairement, dans ce cas là, quelque chose d'automatique et de passif, qui marche parce que les USA sont ce qu'ils sont; y'a aussi du boulot dans ce registre (lobbying, publicité, communication, politique d'image en général). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 2 octobre 2010 Share Posté(e) le 2 octobre 2010 Colonie, non. Mais en revanche les élites américaines nous considèrent comme des états clients, ou des vassaux, mais certainement pas comme des alliés égaux.Quant à cette rhétorique débile sur "les vilains zimmigrés nous envahissent" cher à l'extrême droite depuis des lustres (avant les "bougnoules", il y avait, les "ritals", les "portos" les "éspingouins", eux aussi paresseux et voleurs qui prenaient le travail des vrais français de souche), c'est juste un écran de fumée pour cacher les vrais problèmes, que le populo s'occupe de boucs émissaires faciles au lieu de s'intéresser aux vrais problèmes, qui demandent un peu plus de jugeote. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fenrir Posté(e) le 2 octobre 2010 Share Posté(e) le 2 octobre 2010 Colonie, non. Mais en revanche les élites américaines nous considèrent comme des états clients, ou des vassaux, mais certainement pas comme des alliés égaux. Quant à cette rhétorique débile sur "les vilains zimmigrés nous envahissent" cher à l'extrême droite depuis des lustres (avant les "bougnoules", il y avait, les "ritals", les "portos" les "éspingouins", eux aussi paresseux et voleurs qui prenaient le travail des vrais français de souche), c'est juste un écran de fumée pour cacher les vrais problèmes, que le populo s'occupe de boucs émissaires faciles au lieu de s'intéresser aux vrais problèmes, qui demandent un peu plus de jugeote. Les élites US ont cette image car c'est nous qui l'avons construites en nous entre-tuant durant deux guerres mondiales fratricide et en demandant de l'aide durant la Guerre Froide. Il n'y aurai pas eu les deux guerres mondiales, la donne aurait été sensiblement différente. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 2 octobre 2010 Share Posté(e) le 2 octobre 2010 Les élites US ont cette image car c'est nous qui l'avons construites en nous entre-tuant durant deux guerres mondiales fratricide et en demandant de l'aide durant la Guerre Froide. Il n'y aurai pas eu les deux guerres mondiales, la donne aurait été sensiblement différente. je suis d'accord sur se point ,indirectement les Européens on a poussé à se niveau à l'émergeance des USA qui avant se contenté de son pré-carré (et peut-être des visés sur le pacifique ). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
French Kiss Posté(e) le 2 octobre 2010 Share Posté(e) le 2 octobre 2010 Ce qui a contribue a rattacher l'europe aux basques des US, c'est la presence de bases militaires US un peu partout apres-guerre (Angleterre, France, Pays Bas, Allemagne , Italie, Autriche entre autres), ils ont amene leur musique, leur cinema, leur pate a macher, leur sourire ultra-bright, leurs voitures, etc... tout cela a laisser une empreinte durable dans nos societes (surtout en Angleterre et en RFA a l'epoque), mais le pouvoir d'attraction de la culture US est enorme par ailleurs. Au debut des annees 60, l'Europe se retrouvait peu a peu, l'influence US commencait a se tasser et on assistait meme a un rapprochement franco-allemand tangible, De Gaulle et Adenauer signant le traite d'amitie franco-allemande, toute premiere pierre de l'edifice europeen a mon sens. Aux temps fort de la guerre froide, alors que le ciment du Mur est a peine sec (j'exagere a peine), Kennedy en profite, se rend a Berlin en 1963 et lache son fameux "Ich bin ein Berliner", ralliant a lui la sympathie de tout le peuple de RFA et torpillant par la-meme les efforts de De Gaulle et d'Adenauer, en sapant l'aura de ce dernier au profit de Willy Brandt, maire de Berlin alors, qui deviendra 6 ans plus tard le premier chancelier social-democrate apres-guerre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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