alpacks Posté(e) le 18 février 2014 Share Posté(e) le 18 février 2014 Tu as l'air de différencier "chimique" de "nucléaire" en distinguant les phénomènes qui se passent purement dans le nuage électronique ou non. Est-ce la définition en vigueur de nos jours ou bien est-ce une simplification? Je vois très bien ce que tu veux dire mais je butte sur la terminologie. De plus, comme tu le dis, l'atmosphère solaire interragit différemment suivant qu'on a affaire à des rayons gamma, X, UV, visible, IR, neutrinos et autres particules. Ce sont les 2 a la fois, simplification car on est pas la pour causer science a très haut niveau, et il faut que ça reste accessible a tout le monde ... Les réactions nucléaires au coeur d'une étoile comme le soleil produisent massivement de la chaleur, mais aussi des photons a diverses énergies, mais il y a une chose a bien comprendre avec ces rayonnements nucléaires seuls les X et neutrinos parviennent vraiment a sortir du soleil (X car ils ont le niveau d'énergie adéquate pour "passer", neutrinos car eux sont tellement neutre qu'ils passent partout même dans la matière la + dense de l'univers comme dans du beurre, Les gamma il doit bien y en avoir mais je pense qu'ils sont a quantité négligeable dans l'histoire) ... La lumière de faible énergie de longueur d'onde et infrarouge produite par le coeur nucléaire solaire a un mal énorme a sortir du soleil lui même sous cette forme a cause de la densité du milieu (densité de niveau métallique dans le manteau de l'étoile, densité de niveau quasi naine blanche dans le coeur de l'étoile ... Ces photons ne font que ricocher et se dissipent en chaleur, la plupart n'ont pas l'énergie pour espérer passer une telle densité de matière supérieure a celle des manteaux métallique des géantes de gaz il ne faut pas l'oublier ça ! Les rayons X eux peuvent en parti en sortir car ont le niveau d'énergie pour forcer le passage, les neutrinos quoi qu'il arrive eux ils passent, ils passeraient même dans un trou noir sans sourciller ... Et quelques rares photons infrarouge ou du domaine visible a moyenne énergie ou encore UV parviennent a passer mais après avoir ricoché pendant un million d'année (le temps évalué si un photon en ricochant avait la chance de sortir du coeur du soleil combien de temps il mettrait ...) Mais par contre, une énergie qui malgré la densité se transmet très bien, par mouvement de convection de la matière dense qui bouge comme un fluide, normal ... C'est l'énergie thermique qui elle n'a pas vraiment de mal a remonter en surface ... Elle se transmet par convection aux couches les + hautes du manteau solaire, et c'est la dernière couche qui elle va émettre des photons d'origine chimique du fait que c'est un plasma très fortement ionisé ou il y a malgré tout toujours quelques électrons disponibles (après tout c'est qu'un plasma a 6000°c la dernière couche de surface, a cette température un plasma n'est jamais vraiment totalement dépouillé de ses électrons, seulement en parti) et ce seront ces électrons liés aux ions de cette couche de surface qui vont émettre des photons par le jeu classique de relachage d'énergie thermique ... 99,9999% de la lumière émise par le soleil provient de cette dernière couche, quasi aucune lumière sauf quelques rayons X qu'on voit venir du soleil ne provient en réalité de réactions venant du centre, les réactions elles ne transmettent qu'un niveau d'énergie thermique qui lui circule très bien 1 millions d'années a ricocher contre la matière dense du coeur et du manteau de l'étoile, il faudrait pour qu'un photon normal puisse espérer sortir du coeur du soleil, 1 million d'années a faire ça il a 100% de chance de se dissiper en thermique ... Car les photons peuvent traverser loin et longtemps dans le même état a conditions qu'ils ne ricochent pas trop sur de la matière ou pas du tout ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
proxima Posté(e) le 18 février 2014 Share Posté(e) le 18 février 2014 Ce sont les 2 a la fois, simplification car on est pas la pour causer science a très haut niveau, et il faut que ça reste accessible a tout le monde ... Tu me rassure, je pensais avoir atteint l'age canonique où mes connaissances scolaires étaient écartées comme de vulgaires superstitions moyen-ageuses :-) Ces variations temporelles du flux solaire observable en fonction du niveau d'énergie doivent être incroyablement utiles pour sonder la structure même des étoiles et comprendre notamment leur périodicité. A vrai dire, je ne serais pas étonné si l'étude de l'activité solaire d'une étoile lointaine ne permette de déduire la présence de planètes: En quelque sorte une nouvelle méthode de détection d'exoplanètes qui n'utiliserait ni l'effet doppler, ni les méthodes de transit. L'étude de ces cycles solaires pourrait être longue certes, mais ne demanderait pas de matériel très performant. En contre-partie on pourrait observer de très vastes secteurs du ciel et ainsi construire une grande base de donnée d'étoiles "candidates" à une observation plus fine. Je sais que Corot était prévu à la base pour faire de l'héliosismographie sur une courte période et dans un angle très limité, et pas forcément de la recherche de planètes. Peut être qu'il serait judicieux de lancer un satellite simplifié capable de rester 15/20 ans en orbite pour dresser une carte des systêmes solaires qui se comportent vaguement comme le notre, puis de vérifier la présence de planètes autour. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 18 février 2014 Share Posté(e) le 18 février 2014 (modifié) Non, a ce niveau la, la physique est catégorique au vu du fait qu'on observe.... Il y a quand même un soucis avec le fait qu'on doivent ajouter de la matière noire à hauteur de 85% de la masse des galaxies pour faire fonctionner les modèles! C'est d'autant plus ennuyeux que personne ne l'a jamais vu (cette matière noire) et que des expériences sur lesquelles les astrophysiciens fondaient de grands espoirs dernièrement ont encore fait choux blanc. Pour ajouter au "bricolage": il semblerait qu'il faillent ajouter de la matière noire en périphérie des galaxies pour faire tourner les modèles selon "les lois de la physique qui sont catégorique", mais il faut, au contraire, inventer une "énergie noire" toute aussi invisible au coeur de galaxie pour faire fonctionner ces lois de la physique immuable. Désolé mais on a un problème... Modifié le 18 février 2014 par c seven 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 19 février 2014 Share Posté(e) le 19 février 2014 (modifié) En fait, en tant que gros lecteur de SF, je ne peut pas imaginer qu'on puisse découvrir des planètes extrasolaire à gogo et qu'on soit condamné à ne jamais pouvoir y aller. Ca c'est inconcevable. Même pas la peine de discuter :) C'est totalement contraire à tout ce qui a fait l'humanité dans le sens le plus philosophique du terme. Et pourtant l'exo-planète potentielle la plus proche est à 12 années lumière, autant dire que c'est cuit si on s'en tiens là. Mais voila: comme il est inconcevable qu'on ne puisse jamais y aller, il faudra bien qu'il y ait une rupture quelque part... ... et c'est là qu'intervient la matière noire. Ca ne tiens pas la route le bricolage pour faire tenir à tout prix des constantes via la matière noire. Ces constantes qui deviennent tellement "catégorique" que ça en devient une sorte de sacralisation. A tel point que c'est suspect cette affaire. Ca serait quelque % je dit pas mais 85% de la masse des galaxies... Tout ces 85% inconnus et invisibles rajoutés d'un côté de l'équation uniquement pour ne pas à remettre en question le modèle actuel. On a même un phénomène où les contradicteurs sont cloués au pilori par "la communauté scientifique" et ça c'est pas bon signe là comme ailleurs. Mais heureusement finalement! Ils sont dans les choux avec leur matière noire mais ça veut dire qu'il y a autre chose et si actuellement c'est cuit pour les planètes extra-solaire, rien ne dit que cette "autre chose" ne permettra pas des ouvertures au bout du compte. Donc voila, l'espoir subsiste... Modifié le 19 février 2014 par c seven Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 20 février 2014 Share Posté(e) le 20 février 2014 Le problème c'est surtout que la matière noire explique très bien ce qu'on voit actuellement. Le problème c'est qu'on a pas de moyens vraiment valables pour la détecter. Et sinon, non les lois de la physique ne sont pas catégoriques, ce sont des théories scientifiques. Les modèles tournent convenablement actuellement mais on a clairement pas encore tout les éléments du puzzle. Bref en science on va avancer selon les découvertes ou la non découverte dans certains domaines. Il y a d'autres théories, mais c'est pas que les scientifiques sont cloues au pilori mais simplement qu'elles sont moins solides que la théories la mieux accepte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 20 février 2014 Share Posté(e) le 20 février 2014 Article très très intéressant : http://autourduciel.blog.lemonde.fr/2014/02/20/des-exoplanetes-plus-habitables-que-la-terre/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jérôme Posté(e) le 20 février 2014 Share Posté(e) le 20 février 2014 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 20 février 2014 Share Posté(e) le 20 février 2014 Si on peut arriver a 10-15% de la vitesse de la lumière, on pourrait envoyer des sondes et des colons selon les résultats obtenus . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 21 février 2014 Share Posté(e) le 21 février 2014 Si on peut arriver a 10-15% de la vitesse de la lumière, on pourrait envoyer des sondes et des colons selon les résultats obtenus . Peu probable. Je pense que tu aurais de gros soucis de communication avec ta sonde. Et comme on en avait déjà discute. Des voyages aussi long sont extrêmement problématiques pour l'homme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zarth Arn Posté(e) le 21 février 2014 Share Posté(e) le 21 février 2014 (modifié) 10% de la vitesse de la lumière ça permet déjà de visiter notre système solaire allègrement.. le temps d'accélération au départ puis le temps de décélération à l'arrivée ca pose aussi problème sur la durée d'un parcours (pour passer de 0 à 30.000 km/seconde et inversement) il faut du temps c'est loin d'être négligeable. Bon il risque plus qu'à trouver les fameux trous de vers qui se cachent au sein de la matière noire (?) voire de les créer .. allez, au boulot ! Modifié le 21 février 2014 par Zarth Arn Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 21 février 2014 Share Posté(e) le 21 février 2014 10% de la vitesse de la lumière ça permet déjà de visiter notre système solaire allègrement.. le temps d'accélération au départ puis le temps de décélération à l'arrivée ca pose aussi problème sur la durée d'un parcours (pour passer de 0 à 30.000 km/seconde et inversement) il faut du temps c'est loin d'être négligeable. Bon il risque plus qu'à trouver les fameux trous de vers qui se cachent au sein de la matière noire (?) voire de les créer .. allez, au boulot ! Il a encore plusieurs planète naine a découvrir dans notre système solaire =) Sinon pour arrivé a 30 000km/s j'imagine qu'on devrait se limite a 2-3g d'accélération. soit 30m/s2 donc 11 jour d'accélération constante si mes calculs sont bons et donc 11 jours pour ralentir d'autant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bramos Posté(e) le 21 février 2014 Share Posté(e) le 21 février 2014 Ces exoplanètes "habitables" qui intéressent l'Europe En 2024, une mission européenne va être chargée de repérer des exoplanètes, ces planètes situées en dehors de notre système solaire. Peut-on imaginer y découvrir de la vie? Le point avec Fabio Favata, directeur de la planification des programmes scientifiques à l'Agence spatiale européenne. La suite http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/ces-exoplanetes-habitables-qui-interessent-l-europe_1494020.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jérôme Posté(e) le 22 février 2014 Share Posté(e) le 22 février 2014 (modifié) Exoplanètes : voici venu le temps de l’imagerie http://www.science-et-vie.com/2014/02/21/exoplanetes-voici-venu-le-temps-de-limagerie/ NASA : Le télescope spatial Kepler reprend du service http://www.generation-nt.com/nasa-telescope-spatial-kepler-reprend-service-actualite-1851692.html Modifié le 22 février 2014 par jérôme Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kovy Posté(e) le 23 février 2014 Share Posté(e) le 23 février 2014 10% de la vitesse de la lumière ça permet déjà de visiter notre système solaire allègrement.. le temps d'accélération au départ puis le temps de décélération à l'arrivée ca pose aussi problème sur la durée d'un parcours (pour passer de 0 à 30.000 km/seconde et inversement) il faut du temps c'est loin d'être négligeable. Bon il risque plus qu'à trouver les fameux trous de vers qui se cachent au sein de la matière noire (?) voire de les créer .. allez, au boulot ! A ce sujet, l'épisode de cosmos sur les voyages spatio-temporels est un bon point de départ pour ceux que ça intéresse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 24 février 2014 Share Posté(e) le 24 février 2014 Ces exoplanètes "habitables" qui intéressent l'Europe En 2024, une mission européenne va être chargée de repérer des exoplanètes, ces planètes situées en dehors de notre système solaire. Peut-on imaginer y découvrir de la vie? Le point avec Fabio Favata, directeur de la planification des programmes scientifiques à l'Agence spatiale européenne. La suite http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/ces-exoplanetes-habitables-qui-interessent-l-europe_1494020.html Si ils croivent qu'ils peuvent dévier sur de la découverte ou non de preuves de la vie sur des exoplanètes avec des mini téléscopes grand champ spécialisé pour regarder de grande quantités d'étoiles sur le plan galactique ils font une belle erreur ... Alors qu'il faudrait un téléscope spatial spécialisé dans les exoplanètes basés sur une architecture rigoureusement inverse a Plato par exemple : Miroir très large, point focal et champ spécialement orienté sur les courtes et moyennes distances pour faire de la spectrométrie a moins de 200 Al et le reste l'ignorer complêtement Plato n'aura pas la possibilité d'observer si une exoplanète a un cycle de méthane ou non par exemple, bien que le sujet est en train de poser grandement question avec Mars car on commence a se demander quel méthane l'orbiter a bien t'il pu voir la dernière fois pour qu'au final on en retrouve pas la moindre trace avec Curiosity alors qu'au départ on pensait que Curiosity allait valider ces niveaux de méthane détectés .. Le sujet mérite vraiment débat, dans le sens que si on avait plutôt investi dans un téléscope spatial a pouvoir grossissant "honorable" (je pense un bon 3-4m de diamètre) et des instruments au top en occultation stellaire qui est le point critique pour vraiment observer correctement une exoplanète dont la réfléxion de lumière est noyée dans une source près d'un milliard de fois supérieure : Mais bon on commence a y arriver sur Terre avec des téléscopes d'environ 1 a 2m de diamètre qu'on a spécialisé dans l'exoplanétologie, aucun problème donc d'espérer avoir de bien meilleur résultat avec un téléscope spatial faisant + du double en diamètre, un très fort pouvoir en collecte de lumière, une capacité d'occultation au moins aussi importante et un spectromètre couplé au CCD des + sensibles et partir a la chasse aux objets déja connus qui auraient les + hauts potentiels de pouvoir abriter la vie et commencer a faire de l'exobiologie et de l'exo-géologie digne de ce nom avec enfin un instrument taillé pour ... Et en parallèle pouvoir faire aussi avec, une campagne de découverte d'exoplanète sur les système ou c'est impossible a se prononcer encore comme ceux les + proches, comme par exemple Alpha Centauri qui réclamerait presque un engin spécifique a ce système et qui l'observerait en permanence ou pas loin Et les résultats obtenus par ce téléscope spatial la, conditionnerait alors la décision de construire un téléscope spatial géant avec capacité de collecte de lumière monstrueuse (un équivalant 200m de diamètre ou + réalisé sur des miroirs en réseau) avec interférométrie : Soit en poste lagrange, soit ben a construire sur la Lune pour y coller au fur & a mesure des instruments toujours + puissant, le problème après avec la Lune c'est la nécessité d'avoir de l'optique adaptative vu que le ciel de la Lune même s'il n'a rien a voir a celui terrestre est malgré tout impure et donc déformant, campagne si on le voulait réalisable a partir de 2050 ... Un tel télescope spatial optimisé pour les champs non profond, mais proche aurait aussi l'avantage de pouvoir observer avec une précision étonnante des petits objets du système solaire : Pouvoir imager (et donc prospecter ...) des astéroïdes, comètes éteintes et les nouvelles planètes naines, serait un bon moyen de faire de la science a forte retombées pour l'Europe ... (je parle du premier téléscope proposé) On a bien eu Herschell mais hélas il était au niveau focal et champ optimisé pour de l'observation de 500 Al a environ 300 millions d'Al (soit en gros nébuleuses dans la galaxies, formations stellaires massives, astro-chimie dans ces nuages, et observation en IR des structures poussièreuses des galaxies globalement dans notre super amas) A noter par exemple qu'un engin comme Hubble même dans sa fin de carrière la + optimum possible n'a toujours pas réussi a avoir mieux en images de Pluton & Cérès qu'une définition faible et floue qui permet juste de discerner des terrains majeurs divers pas de la même couleurs et ça ne va pas plus loin ... Bon certes Pluton & Cérès dès 2015 on va avoir des réponses directes quand a quoi ressemble ces mondes avec 2 sondes spatiales chacune en train de s'y rendre pour l'été 2015 environ (encore 16 mois a attendre pour le grand spectacle donc) Mais il va y avoir des nouveaux défis ou ce téléscope spatial optimisé pour l'espace proche donc va pouvoir s'exprimer : Im(ager de façon nette et définie les nouvelles planètes naines découvertes, et en découvrir d'autres (je pense qu'elles sont encore plusieurs dizaines a être bien cachées entre Kuiper & Oort, peut être 100-200 planètes naines !) et la on aura pas de campagne de sondes spatiales pouvant les explorer via des passages avant je pense le siècle prochain car il faudrait des porteurs lourds lachant des dizaines de sondes a la fois une fois la ceinture de Kuiper dépassée pour s'y rendre (du mono-mission devenant multi-mission en somme) une sorte de portes drones lourds quoi ... Explorer de manière nette la ceinture d'astéroïdes, la ceinture de Kuiper ... Mais aussi tout les groupes d'astéroïdes en point Lagrange de l'orbite de Jupiter (ils sont très nombreux) ceux en orbite solaire de la Terre (ils sont aussi nombreux et quasi invisibles et potentiellement importants pour le développement spatial futur), commencer a avoir des images qui seront surement floues d'objets sombres du nuage de Oort ect ect ect ... Rien que pour tout ça, l'intérêt en science et exploration serait énorme ! Je comprends même pas pourquoi il y aurait a hésiter ... En comparaison en retombées pour le futur, la couse a l'échalote statistique d'exoplanètes a plusieurs milliers d'AL en observant le plan galactique n'apportera que peu et aura 1000 occasions d'être fait par d'autres, il faut en finir avec cette course a l'observation ou dès qu'une puissance fait une performance d'observation sur des objets lointains comme Kepler par exemple, on a pas mieux comme idées de les dépasser dans le domaine alors qu'on a JAMAIS lancé un jour un téléscope spatial spécialisé dans l'observation des objets proches et moyennement lointain pour obtenir des images qu'on aura jamais tant qu'on s'y attelle pas Et pour James Webb y a rien a en attendre malgré son énorme miroir de 6m50 : Il est totalement dévoué a l'observation ultra lointaine, et "lointaine" ... Au meilleur des cas JW fera des images correctes d'objets a 1000 Al en dessous il sera probablement un veau dont le champ et la focale pas adaptés Je pensais l'Europe un peu + maline que de faire du simple suivisme, des missions comme Plato je pense il serait mieux de laisser cela a des puissances spatiales comme l'Inde qui pourraient très bien le faire en collaboration avec l'ESA : A couts moindre, tout aussi performantes et permettant a cette nation de se faire la main dans l'exploration spatiale de science ... Pour tout les projets qu'on pourrait qualifier de "suiviste" (qui font suite a des générations d'appareils américains qui ont permis une rupture de science a leur époque d'exploitation) il faut porter une réflexion sur l'intérêt de long terme a vouloir faire "mieux" ... Dans le cas de Plato on ne fera que des stats et bybye circuler y a rien a voir Il existe des domaines ou aller + loin qu'un petit frêre US né + tot apporte quelque chose : Comme le cas d'Herschell qui a permis de faire de la science que n'a pas pu faire Spitzer notamment dans le domaine de l'astrochimie des globules de Bok, formation des étoiles massives et leurs mécanismes ... Et même astrochimie de disque stellaire d'étoiles jeunes il y avait une vrai rupture qualitative et quantitative de science générée par ce téléscope spatial qu'on pourrait dire un jumeau évolué de Spitzer en faisant tout ce qu'il n'a pas pu faire en gros du fait de son miroir + petits et de ses instruments ne pouvant pas observer dans autant de domaines divers IR et de manière générale un système permettant de récolter et envoyer + de données ... Une usine a science donc Plato ne fera lui que rallonger une liste d'exoplanètes qui a déja dépassé depuis un bon moment les plusieurs milliers d'objets connus, les grands apports au final seront simplement statistiques : Est ce que cela en vaut la dépense, la ou un autre type de téléscope spatial pour a peu près le même coup offrirait 1000x + de retombées comme celui que j'évoque depuis le début ? On peut se poser la question ... Et en manière d'exoplanète, il est + pertinent d'avoir un outil qui affine nos connaissances sur celles potentiels proches de nous, que dans toutes la galaxie qui ne seront jamais tellement utiles a l'humanité même dans 1000 ans Au début j'étais enthousiaste a l'idée de Plato puis au fur et a mesure je me rend compte qu'en fait c'est une course a l'échalote qui a un faible potentiel de science en termes de retombées par rapport a d'autres types de projets bien + pertinents ... Qu'apporte vraiment le projet a part d'avoir été capable de dire qu'en découvertes d'exoplanètes très lointaines on a finalement une quéquette + grosse que les USA ? Bien entendu y aura toujours du potentiel de science, je vais dire non plus qu'il y en a pas ... Mais c'est bien faiblard en apport : Entre 2025 et 2030 les nations qui enverront des téléscopes spatiaux faisant des moissons d'exoplanètes telluriques et d'exolunes ça sera de la petite science a peu de frais, d'ou pourquoi on ferait mieux d'y laisser a des nations qui en ont + besoin pour se faire la main en sondes et téléscopes, et nous aller la ou il y a de la rupture en science a décrocher : Soit un téléscope spatial spécialisé dans le domaine du prochaine et des distances stellaires petite a moyennes : _ Relancer l'imagerie d'objets du système solaire qui nous seront longtemps inaccessibles ... _ Pouvoir observer des exoplanètes proches a moins de 200 Al, et même révéler des systèmes entiers avec précision Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TMor Posté(e) le 24 février 2014 Share Posté(e) le 24 février 2014 Sinon pour arrivé a 30 000km/s j'imagine qu'on devrait se limite a 2-3g d'accélération. Sur un équipage entrainé, l'accélération linéaire peut monter à environ dix fois plus. J'avais le chiffre de 30 G que j'avais vu il y a fort longtemps et que j'avais attribué à la Nasa, mais à défaut, ici, un article qui explique que certains ont survécu à 46 G : http://www.popsci.com/science/article/2011-04/future-travel?page=0%2C4 Ici : http://csel.eng.ohio-state.edu/voshell/gforce.pdf Il est évoqué un bonhomme qui a toléré jusqu'à 35 G Par contre, 14 G en accélération latérale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kovy Posté(e) le 24 février 2014 Share Posté(e) le 24 février 2014 (modifié) Sur un équipage entrainé, l'accélération linéaire peut monter à environ dix fois plus. J'avais le chiffre de 30 G que j'avais vu il y a fort longtemps et que j'avais attribué à la Nasa, mais à défaut, ici, un article qui explique que certains ont survécu à 46 G : http://www.popsci.com/science/article/2011-04/future-travel?page=0%2C4 Ici : http://csel.eng.ohio-state.edu/voshell/gforce.pdf Il est évoqué un bonhomme qui a toléré jusqu'à 35 G Par contre, 14 G en accélération latérale. A 1g il ne faut théoriquement que 354 jours pour atteindre la vitesse de la lumière, ou 1 mois pour 30.000 km/s. Une paille . Est que ça vaut vraiment la peine de s'embêter avec des accélérations plus fortes ? Modifié le 24 février 2014 par Kovy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TMor Posté(e) le 24 février 2014 Share Posté(e) le 24 février 2014 Je suppose que ça dépendra des voyages envisagés ! ^-^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormshadow Posté(e) le 24 février 2014 Share Posté(e) le 24 février 2014 Au vu de la durée de l'accélération (mois) on ne peut dépasser 1g. En plus 1g d'accélération ça veut dire que l'équipage a une gravité artificiel dans le vaisseau. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 24 février 2014 Share Posté(e) le 24 février 2014 Une personne bien portante peut-être s'habituer à 2g, si on choisi des gens de faible de stature 50-60kg, ça leur donne du 100-120 kilos alors ils doivent pouvoir continuer à vivre presque normalement Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kovy Posté(e) le 24 février 2014 Share Posté(e) le 24 février 2014 (modifié) Une personne bien portante peut-être s'habituer à 2g, si on choisi des gens de faible de stature 50-60kg, ça leur donne du 100-120 kilos alors ils doivent pouvoir continuer à vivre presque normalement Si on parle bien de vivre plusieurs dizaines de jours dans ces conditions, le résultat serait : Un équipage constamment épuisé : vous avez déjà passé une journée à travailler tout en portant un sac équivalent à votre masse ? (sans parler des effets physiologiques) Des risques de blessure/casse plus importants (tout corps tombe 2 fois plus vite que sur terre donc arrive au sol avec une énergie cinétique 4 x plus grande) Pour quelques heures, ok. pour plusieurs jours, je ne suis pas convaincu ??? Modifié le 24 février 2014 par Kovy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 24 février 2014 Share Posté(e) le 24 février 2014 (modifié) Le problème c'est surtout que la matière noire explique très bien ce qu'on voit actuellement. Le problème c'est qu'on a pas de moyens vraiment valables pour la détecter. Et sinon, non les lois de la physique ne sont pas catégoriques, ce sont des théories scientifiques. Les modèles tournent convenablement actuellement mais on a clairement pas encore tout les éléments du puzzle. Bref en science on va avancer selon les découvertes ou la non découverte dans certains domaines. Il y a d'autres théories, mais c'est pas que les scientifiques sont cloues au pilori mais simplement qu'elles sont moins solides que la théories la mieux accepte. Vis à vis de la matière noire: le consensus en ce genre de domaine n'a que peut de valeur. Si on prend le cas des exoplanètes: avant 1985 il y avait un quasi consensus sur le fait que le système solaire et son système planétaire était unique... Et des cas comme ça il y en a des tonnes dans l'histoire de la physique. A chaque fois on se fait avoir et pourtant on tombe dans le piège à chaque fois. Face aux évidences de maintenant on a tendance à penser que les anciens étaient vraiment des "demeurés" sans même réaliser que nous sommes les "demeurés" de nos successeurs. Bref: la matière noire était une solution pour équilibrer les équations tout en respectant les lois de la physique bien validées qui permettent - c'est totalement vrais - de prévoir des phénomènes jusqu'à la n-ième décimale avant même qu'on les observe. Mais le fait qu'on n'arrive pas à observer cette matière noire bien qu'elle représente 85% de la masse des galaxies; et malgré des instruments de plus en plus pointus, fini pas poser un sérieux problème même au physicien les plus orthodoxes. Toutefois la matière noire n'était pas la seule solution pour "équilibrer les équations". C'était la solution la plus probable à l'époque car c'était celle qui perturbaient le moins des lois de la physique vérifiées encore et encore jusqu'à la n-ième décimale. Il y a une autre solution qui nous arrangerait beaucoup plus ici - càd: pour aller voir les exoplanètes - c'est de diminuer les distances (on obtiens le même résultat avec la loi de gravitation F=m1*m2/d^2 en augmentant la masse ou en diminuant les distances) Alors bien sur: les distances ne correspondraient plus du tout à ce qu'on observe mais bon... ils ont bien mis 85% de masse en matière noire et on est pas à ça prêt... Et puis ce qu'on observe c'est de la lumière après tout. Avec la vitesse de la lumière comme mètre étalon pour mesurer les distances. Mais dans la vitesse, celle de la lumière en occurrence, il y a la distance, le temps... le temps où il se passe des chose bizarre en physique.... Qui dit qu'à 300000km/s les distances ne continuent pas à augmenter mais c'est le temps qui se met à déconner (le 's' de km/s) pour donner une illusion de 300000km/s dans notre référentiel? Je fais le pari qu'on se rendra compte un beau jour que leur mètre étalon est plutôt "élastique" au bout du compte et que les planètes extrasolaires ne sont pas si loin que ça au bout du compte. Plus exactement elles sont très loin comme on les observe et la vitesse de la lumière est bien une constante mais les graduations du mètre de mesure de tout ça subissent des perturbations encore inconnues dans les immenses espaces intersidéraux entre les étoiles et si ça se trouve on peut les traverser plus facilement qu'on ne le pense. ... et alors on passera pour des "demeurés" avec notre "matière-noire-qui-représente-85%-de-la-masse-des-galaxies-LOL" vis à vis de nos successeurs... Bon par contre les trous de vers et autre de la SF j'y crois moyen. ...et puis tout ça c'est dit avec un esprit SF: je ne suis pas astrophysicien. Modifié le 24 février 2014 par c seven Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 24 février 2014 Share Posté(e) le 24 février 2014 10% de la vitesse de la lumière ça permet déjà de visiter notre système solaire allègrement.. le temps d'accélération au départ puis le temps de décélération à l'arrivée ca pose aussi problème sur la durée d'un parcours (pour passer de 0 à 30.000 km/seconde et inversement) il faut du temps c'est loin d'être négligeable. Bon il risque plus qu'à trouver les fameux trous de vers qui se cachent au sein de la matière noire (?) voire de les créer .. allez, au boulot ! 30 000 km/s pour se balader dans le système solaire au vu de nos connaissances et technologies actuelles et celles prévisibles qui vont évoluer avec certitudes (et pas des technologies qui ne reposent que sur de faibles théories ou de simple imagination ...) c'est bien trop rapide et dangereux ... Je pense que la carlingue d'un vaisseau ne peut probablement pas encaisser une telle vitesse de pénétration dans le faux vide relativement dense du système solaire ou il y a de l'apport gazeux et de micro-poussières constant (dégazages des grands corps et planètes, comètes, vent solaire sous forme de noyau d'hélium sans électrons) A ces vitesses la carlingue doit se dégazer en plasma a vitesse grand V et subir des usures très importantes, sans parler de l'intense rayonnement X généré Je pense sincèrement qu'une vitesse raisonnable et sécuritaire dans le système solaire c'est au meilleur des cas vers les 5000 km/s et probablement avec une usure notoire des matériaux extérieur de l'engin mais gérée ou les "aérodynamique auront leur importances" même si ça parait incongru ... Mais au vu de ce qui sera probablement disponible au niveau des propulsions : Probablement guère au de la de 1500-2000 km/s ce qui est déja des vitesses honorables ... Je me rappel avoir fait quelques calculs par exemple a 1500 km/s Jupiter c'est environ 48h par la depuis la Terre, la traversée du système solaire de part en part (de la ceinture de Kuiper extérieur a son antipode) : Un petit mois voir un peu moins, 3 semaines peut être ... Et a peu près 15j pour rejoindre par exemple une planète naine en position éparse genre Sedna ou au peu au de la des objets épars : Eris ... Soit donc au final une vitesse tout a fait acceptable au vu des délais raisonnables qu'elle impose Théoriquement une propulsion a fusion nucléaire simple + ion, permet aujourd'hui d'espérer entre 150 et 300 km/s de vitesse de croisière pour un engin de quelques milliers de tonnes (la plupart des designs calculés depuis les années 70) mais il n'y a pas de progrès net qui ont été fait entre temps pour la simple bonne raison qu'il faudrait réaliser de premiers engins avec ce type de propulsions confrontés aux réalités techniques pour dégager les marges de progression réalistes ... Mais il ne me parait pas improbable de pouvoir améliorer la fusion nucléaire pour en multiplier son effiacité en propulsion par 10 et taquiner dans les 1500 km/s, mais bon pour cela on aura un besoin impératif : Coloniser des Lunes comme Callisto pour y réaliser des bases relais et de production de carburant et profiter de Jupiter dans l'immédiat au départ après avoir repris la route pour une belle assistance gravitationnelle avec en + un gros coup de pied dans le derrière a propulsion max (problème éventuel de trop de G en encaisser) Comme le projet HOPE désigné par la NASA voyait les choses pour les voyages dans le système solaire lointain Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 24 février 2014 Share Posté(e) le 24 février 2014 (modifié) 30 000 km/s pour se balader dans le système solaire au vu de nos connaissances et technologies actuelles et celles prévisibles qui vont évoluer avec certitudes (et pas des technologies qui ne reposent que sur de faibles théories ou de simple imagination ...) c'est bien trop rapide et dangereux ... Je pense que la carlingue d'un vaisseau ne peut probablement pas encaisser une telle vitesse de pénétration dans le faux vide relativement dense du système solaire ou il y a de l'apport gazeux et de micro-poussières constant (dégazages des grands corps et planètes, comètes, vent solaire sous forme de noyau d'hélium sans électrons) A ces vitesses la carlingue doit se dégazer en plasma a vitesse grand V et subir des usures très importantes, sans parler de l'intense rayonnement X généré Il y aurait pas moyen de repoussé ce quasi vide avec un champ magnétique ? Les planètes en ont un quasi naturellement alors ça doit pas être si compliquer a mettre en œuvre ??? Modifié le 25 février 2014 par Divos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kovy Posté(e) le 25 février 2014 Share Posté(e) le 25 février 2014 (modifié) Il y aurait pas moyen de repoussé ce quasi vide avec un champ magnétique ? Les planètes en ont un quasi naturellement alors ça doit pas être si compliquer a mettre en œuvre ??? ionisation au laser + champ magnétique, c'est la méthode proposée dans la video de la page précédente ;) Modifié le 25 février 2014 par Kovy 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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