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Le Mindef/Minarm - Successeurs - Nomination - bilan et actions


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Messages recommandés

Tant qu'à faire, j'aurais préféré Ministère des Armées.

Ministère de la Guerre  >:(

Le but est de faire rentrer dans la tête des civils que la défense n'est pas QUE le fait des militaires.

Ben désolé Serge, mais Ministre des Armées, cela fait vraiment exclusif et ça met un peu de côté de fait la DGA et l'industrie de défense.

L’appellation de Ministre de la Défense me semble regrouper ces aspects-ci et pas seulement "les combattants", pour reprendre l'expression hollandaise, et le soutien militaire ... Bon, en même temps, ce n'est que mon point de vue ...

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Sauf que la défense intègre tous les ministères fondamentalement.

Finance, economie, interieur, affaires étrangères, justice. Tous ces ministères sont concernés. Les transports aussi. La défense n'est surtout pas l'exclusivité des militaires. C'est l'exclusivités des citoyens.

Même la culture. Je comprends pourquoi on fait vivre des artistes sans talents à coups de subvention; ça dissuade de nous envahire.

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Ministère de la Guerre  >:(

Ça fait plus sérieux et moins faux cul  :oops:

+1

Surtout qu'à part les forces nucléaires, notre armée (notre outil de défense, notre outil militaire ou ce que vous voulez) est bien plus orienté pour la guerre (en OPEX) que pour la défense (ou alors on parle de la défense de nos intérêts, de ceux des autres, face à une future attaque potentielle ...)

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http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120525trib000700375/l-alternance-reveille-les-ambitions-inavouees-des-industriels-de-la-defense-.html

Y aura-t-il une recomposition de l'industrie de défense comme cela semble promis avec l'arrivée de la gauche au pouvoir ? En tout cas, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, devra trier entre tous les projets souvent rivaux des uns et des autres. "latribune.fr" a scanné les plus importants.

L'arrivée de François Hollande à l'Elysée va probablement rebattre les cartes d'une partie de l'industrie de défense française, voire européenne. C'est ce qu'espèrent toutes les directions des stratégies des groupes qui bouillonnent d'idées et, parfois, travaillent déjà sur des projets. Pour rester, ou  revenir, au centre de la recomposition du secteur. Soit pour échapper à un prédateur promis et donc à une tutelle encombrante. De prédateur à cible ou de cible à prédateur, tous les groupes, à l'exception bien sûr d'EADS, peuvent changer de statut. « latribune.fr » répertorie la plupart des scénarios possibles, qui trottent dans la tête des capitaines des grands et des petits groupes de l'industrie de la défense, prêts à se lancer dans la partie.  "Nous ne dirons jamais à quel groupe nous nous intéressons, car le dire nous met déjà en position de demandeur, donc de faiblesse par rapport à celui qui se vend ou vend une activité. Cela fait augmenter le prix de l'acquisition et, en bonus, compliquent les négociations", explique l'un d'eux.

EADS reviendra-t-il au centre du jeu ?

A tout seigneur, tout honneur, EADS, le géant endormi mis sur la touche lors du dernier quinquennat. A quoi rêve-t-il aujourd'hui, lui qui a été interdit de façon brutale par Nicolas Sarkozy de surenchérir sur l'offre de Dassault Aviation sur Thales en 2008? S'il ne se fait pas trop d'illusions sur la possibilité d'un rachat du groupe d'électronique, il est à nouveau attentif à ce qui s'y passe. Le curseur est passé à alerte orange. Il est évident que si le gouvernement Ayrault lui proposait le dossier, il sauterait sur l'occasion les yeux fermés. Le futur président exécutif d'EADS, Tom Enders, qui se veut très pragmatique, et le directeur général en charge de la stratégie et de l'international, Marwan Lahoud, deux des hommes forts du futur EADS, ne rateraient pas l'opportunité de faire croître ses activités de défense regroupées dans Cassidian, dont ils jugent qu'il n'a pas la taille critique. L'avenir de la filiale défense est en suspens avec l'arrivée de Tom Enders à la tête du groupe et une probable redistribution des principales activités dans les différentes filiales d'EADS. Mais pas question de vendre Cassidian.

Certains chez EADS préconiseraient même de s'intéresser à l'avenir de DCNS. Le groupe naval pourrait effectivement profiter de l'arrivée de la gauche au pouvoir pour s'émanciper de la tutelle conjointe de Thales et Dassault Aviation que sa direction juge déjà trop pesante. A suivre. En revanche, EADS ne passerait pas à côté d'une prise de contrôle à 100 % du leader européen des missiles MBDA, dont il détient déjà 37,5 %. L'italien Finmeccanica, englué dans une crise sans précédent et qui cherche du cash désespérement via la vente d'actifs, pourrait vendre ses 25 %. EADS détient une option prioritaire si l'italien vend, tout comme d'ailleurs le britannique BAE Systems (37,5 % de MBDA). Mais le groupe européen veut les 100 %... car détenir 62,5 % ne lui donnera pas le contrôle du missilier. Un dossier très, très difficile, d'autant que Londres, après longtemps délaissé le secteur des missiles, est en train de réinvestir dans ce domaine.

Enfin, sur le plan industriel EADS ne désespère pas de prendre sa revanche dans les drones, qui ont été confiés à Dassault Aviation et Thales. Ce qu'il avait très mal vécu.

MBDA sera-t-il le grand gagnant des nombreuses rectifications de frontières?

Présidé par Antoine Bouvier, le missilier, qui ne voit pas d'un bon œil le renforcement de l'un de ses trois actionnaires - ce qui signifierait beaucoup moins d'indépendance qu'actuellement -, rêve lui aussi de grossir en s'offrant les activités missiles de Thales, très présent dans l'Air Defence (les missiles sol-air notamment). Avec une telle acquisition, il accéderait enfin au statut à part entière de systémier, qu'il n'a pas aujourd'hui, à l'exception du missile surface-air SAMP/T. MBDA doit en outre finaliser le dossier de la bombe guidée AASM, développée par Sagem (filiale Safran). En 2008, Sagem a signé un accord avec le missilier pour que celui-ci commercialise l'AASM à l'export. Depuis plus rien, alors que l'objectif de MBDA était de racheter ce programme à Safran.

Par ailleurs, MBDA aimerait achever la consolidation à l'échelle européenne en mettant la main sur l'allemand BGT, détenu à 80 % par le groupe Diehl. Mais le rêve absolu d'Antoine Bouvier, c'est de faire de MBDA un acteur de taille critique au Etats-Unis. Et puis le missilier aimerait bien rectifier les frontières avec Astrium pour lui croquer certaines activités pour se renforcer dans la défense anti-missile balistique, un secteur porteur d'avenir.

Safran sera-t-il le nouveau pivot de la consolidation industrielle ?

C'est indéniablement Safran qui a le plus gros appétit. En premier lieu, il vise Thales, un dossier pas loin de l'obséder. Présidé par Jean-Paul Herteman, le groupe, issu de la fusion Snecma-Sagem et longtemps dans le viseur de Thales, avait déjà, avant l'été 2011, tenté de racheter la participation de Dassault Aviation comme l'avait révélé « La Tribune ». Discrètement, Safran continue de travailler sur ce projet stratégique pour le groupe et plaide pour une fusion avec l'électronicien. Il a d'ailleurs mis tous ses atouts de son côté en faisant un intense lobbying depuis le début 2012 auprès des responsables socialistes, aujourd'hui au pouvoir, pour les convaincre de la pertinence de cette opération. Un travail qui a fait son chemin dans les esprits puisque cela fait partie des pistes encore très exploratoires, qui pourraient être mises en œuvre si la volonté de marginaliser Dassault Aviation au sein de Thales se concrétisait.

L'équipementier n'a pas perdu non plus de vue Zodiac, qui aurait pu s'offrir à Safran si ce dernier avait été un peu plus brutal dans sa volonté de s'en emparer, explique-t-on aujourd'hui à « latribune.fr ». Safran reviendra-t-il à l'attaque ? Pas impossible. Enfin, le motoriste Avio (2 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2011), un vieux rêve des années 2000 de Snecma, reste dans le viseur de Safran, très intéressé. Cette opération n'est pas dans le haut de la pile des dossiers prioritaires mais il est surveillé comme le lait sur le feu si Thales échappait encore à Safran. Pour cela, il faudra convaincre le fonds d'investissement Cinven, qui détient 81 % d'Avio.

Enfin, dernier dossier mais de moindre ampleur pour Safran, qui a finalisé après douze ans d'efforts en mai 2012 la consolidation de la propulsion solide avec la création d'Herakles : Roxel. L'équipementier souhaiterait prendre 100 % du spécialiste de la propulsion de missiles tactiques (130 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011) dont il détient déjà 50 % (MBDA a les 50 % restants). A Roxel, on est plutôt contre puisque MBDA assure 70 % de son chiffre d'affaire. Ce que le missilier ne serait peut être plus tenu de faire une fois Roxel sorti de son giron. D'autant que MBDA détient 100 % de Bayer Chemie, concurrent de Roxel.

Dassaut Aviation restera-t-il le BAE Systems à la française ?

Hier gagnant de la recomposition de l'industrie de défense, le BAE Systems (Dassault Aviation-Thales) à la française est inquiet des projets de la gauche qui souhaite limiter leur influence. Le célèbre avionneur de Saint-Cloud, qui aurait peut être aimé se renforcer dans le capital de Thales sous la présidence de Nicolas Sarkozy, vise aujourd'hui ni plus, ni moins que le statu quo. A savoir garder le contrôle de Thales (26 % du capital), dont le PDG, Luc Vigneron, aimerait lui un peu s'émanciper - un rêve absolu qu'il n'avouera jamais -, et via le groupe d'électronique, de DCNS (35 % du groupe naval) et de Nexter (armements terrestres), dont l'opération était dans les cartons de l'ancienne équipe ministérielle.

Sinon Thales aimerait bien s'incruster chez MBDA, voire plus si affinités. Ce qui est peu probable tant les deux groupes se livrent une guerre impitoyable, notamment dans l'Air Defence. Le groupe d'électronique suit également avec beaucoup d'attention les déboires de son rival et parfois partenaire Finmeccanica. Les activités de Selex (électronique de défense) ne le laisseraient pas insensible si elles étaient mises en vente par Finmeccanica. Mais le dossier jugé prioritaire par les équipes de Thales reste l'acquisition des activités d'optronique (optique et électronique combinées) de Safran. L'électronicien est resté sur sa faim avec le pacs (une JV commerciale) qu'il a conclu avec Safran. Loin du vaste échange d'actifs imaginé au départ. Thales n'a pas non abdiqué le rachat de toute la partie défense de Safran.

DCNS et Nexter parviendront-il à redevenir indépendants ?

De son côté DCNS, qui rêve de retrouver son indépendance, viserait les activités sonar de Thales. Tout comme il ne serait pas contre de racheter la filiale de Finmeccanica spécialisée dans les torpilles Wass, qui enregistre une centaine de millions d'euros de chiffre d'affaires. S'agissant de Nexter, qui aimerait bien rester indépendant, se verrait bien comme le pivot de la consolidation des petits acteurs industriels français de l'armement terrestre (Panhard, Renault truck Défense). Ce qui n'est pas au goût de ces derniers. Panhard, qui a proposé à l'Etat de racheter Nexter, est en train de se rapprocher tout doucement de RTD.

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  • 2 weeks later...

[dailymotion=640,390]<iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xranfx"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xranfx_extrait-point-de-presse-du-30-mai-2012-mindef_news" target="_blank">extrait - Point de presse du 30 mai 2012 - MINDEF</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/unsadefensebrest" target="_blank">unsadefensebrest</a></i>[/dailymotion]

euh comment on insère une video dailymotion ?

http://www.dailymotion.com/video/xranfx_extrait-point-de-presse-du-30-mai-2012-mindef_news?start=10

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euh comment on insère une video dailymotion ?

http://www.dailymotion.com/video/xranfx_extrait-point-de-presse-du-30-mai-2012-mindef_news?start=10

Tu ne places que dans ce que j'ai mis en gras à savoir après le /les 5 lettres minuscules xranfx

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Une interview du MinDef

http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/06/06/m-le-drian-hostile-a-une-vision-uniquement-comptable-de-la-defense_1713600_823448.html

Avec la crise, la France va-t-elle maintenir son effort de défense ?

On ne peut pas engager la prospective budgétaire uniquement en termes comptables en ce qui concerne la défense. C'est pourquoi le président de la République a arrêté une méthode, en deux temps. D'abord, établir un Livre blanc qui définira notre stratégie de défense, les nouvelles menaces, les missions des forces armées et les priorités que la France doit élaborer, seule ou avec d'autres.

C'est un moment essentiel. Les Livres blancs correspondent à un moment particulier de notre défense : en 1972, c'était la dissuasion, en 1994, l'après-guerre froide, en 2008, la mondialisation après le 11-Septembre. Le prochain doit intégrer un contexte qui a considérablement évolué depuis. Il faut compter avec les "printemps arabes", la crise financière mondiale, les rigueurs budgétaires, le blocage de l'Union européenne, la nouvelle politique américaine vers l'Asie, l'après-Afghanistan. Une nouvelle donne. De la fin du mois de juin à la fin de l'année, cet exercice sera élaboré de manière sereine et transparente. Le Parlement et l'état-major seront associés, de même que des experts et des partenaires européens.

Avez-vous déjà des priorités ?

Sans préjuger du contenu du Livre blanc, des préoccupations sont à mettre en avant. Au-delà de la dissuasion, sur laquelle le président a tranché [pour le maintien des deux composantes aéroportée et sous-marine], il nous faut assurer les moyens de renseignement propres à garantir notre autonomie d'appréciation et de décision. Cela veut dire des drones, des satellites. Il nous faut ensuite avoir les moyens de protection et d'action des forces aéroterrestres susceptibles d'intervenir dans les crises. Cela veut dire tirer les leçons de ce qui s'est passé, avec, par exemple, les moyens de ravitaillement en vol, les hélicoptères. Troisièmement, les moyens de la sécurité maritime sont essentiels.

Il y aura ensuite la loi de programmation militaire, qu'il faut adopter pour l'été 2013, pour que la préparation budgétaire 2014-2019 soit cohérente.

Pour la première secrétaire du PS, Martine Aubry, il y a "des économies à faire dans la défense"...

Certains voudraient qu'on augmente, d'autres qu'on diminue. Je m'en tiens à la ligne affichée par le président de la République. Nous sommes dans une période de rétablissement des comptes publics, chacun doit y contribuer, la défense dans les mêmes proportions que les autres missions de l'Etat. Ni plus ni moins. Il faudra faire des choix, que nous assumerons.

Les objectifs de la précédente loi de programmation ne sont pas respectés, cela devait augmenter de 1 % par an à partir de 2012, ce ne sera pas le cas. La Cour des comptes me dira la réalité de la situation fin juin. Je rendrai publiques alors les conséquences sur la défense. Mais cela ne se fera pas en termes comptables. Je veux une démarche réfléchie. Pour le budget 2013, ma référence sera la programmation en cours dont ce sera le dernier exercice.

Faut-il revoir le contrat des armées, qui prévoit de projeter 30 000 hommes dans une opération extérieure majeure ?

Ce contrat a été mis en œuvre en fonction des objectifs de 2008. Il a été plus ou moins respecté. On a pu constater que notre ensemble de défense était "au taquet" et qu'on ne pouvait pas poursuivre plusieurs opérations en même temps, quand on était à la fois en Afghanistan, en Côte d'Ivoire et en Libye. On était à un point extrême. Mais les missions étaient remplies, grâce à l'effort important des armées, à qui nous devons le respect. Le nouveau Livre blanc devra redéfinir le contrat en fonction de l'appréciation des menaces et du rôle que la France doit jouer.

Y aura-t-il moins d'opérations extérieures ?

François Hollande a dit à plusieurs reprises que la France doit être présente quand des initiatives sont prises dans le cadre du Conseil de sécurité de l'ONU. Elle doit tenir sa place à ce moment-là.

Vous voulez l'Europe de la défense, comment faire ?

Pour l'Europe de la défense, c'est le moment de la relance. La nécessité l'impose. L'Europe doit devenir productrice de sécurité, au sens où elle assume sa propre sécurité. Sur ce sujet qui n'a pas avancé depuis quelques années, il émerge une conviction partagée. Au sommet de l'OTAN de Chicago, il s'est dit des choses qui ne s'étaient jamais dites avant sur l'importance d'une défense européenne plus forte et plus performante. Cette nécessité devient encore plus incontournable avec les nouvelles positions américaines, qui sont, de ce point de vue, incitatives.

Il faut déjà réaliser ce qui a été prévu avec le Royaume-Uni ?

Nous allons prendre des initiatives. D'une part, auprès de la Grande-Bretagne, pour que l'application du traité de Lancaster House se fasse. Nous l'assumons, mais il faut l'ouvrir à d'autres partenaires. Nous avons été ensemble dans la crise libyenne, cela crée des synergies et un esprit commun. Faisons l'inventaire point par point. La décision britannique de renoncer au système des catapultes sur ses porte-avions est regrettable, mais elle ne met pas en cause l'objectif d'avoir en 2020 un groupe aéronaval à la mer en permanence entre les deux pays.

D'autre part, nous travaillerons autour du couple franco-allemand et du triangle de Weimar avec nos amis polonais, en y associant tous ceux qui veulent contribuer.

Il faut d'abord recréer l'esprit, il n'existe plus. Puis établir les points concrets de mise en œuvre. Cela peut donner lieu à une spécialisation des tâches, un renforcement de capacités communes, une programmation d'équipements futurs... Nous ne voulons pas d'une forme d'abandon. Si nous ne prenons pas les initiatives, qui le fera ? Par ailleurs, il serait opportun de relancer l'idée d'une stratégie européenne de sécurité, pour qu'il y ait une doctrine commune sur les intérêts et les objectifs.

Vous revenez d'Asie du Sud-Est, où la France a des débouchés pour ses entreprises de défense. Comment articuler alliances et politique d'exportation devenue vitale pour l'industrie ?

A Singapour, j'ai dit que nous devons tenir notre place en Asie du Sud parce que les enjeux stratégiques y sont essentiels pour nous. Nos intérêts propres sont aussi ceux des acteurs de cette région. Le terrorisme, la sécurité maritime, voilà des réalités qui nous sont communes. Sur le reste, nous avons déjà avec ces pays des relations économiques, industrielles, significatives. Il faut les poursuivre, sous la forme d'un partenariat, différencié selon les pays. Je ne me promène pas avec un catalogue. Le commercial, c'est aux acteurs industriels de le faire.

Il n'y a plus de "war room" à l'Elysée ?

J'en ai le sentiment. Notre rôle est d'accompagner, de faire en sorte qu'il y ait un partenariat industriel. Nous avons un très grand savoir-faire industriel qui est respecté par tous, en termes d'armement comme de capacités d'innovation. Nous ne sommes pas des marchands mais des partenaires. Ce n'est pas une figure de style.

Faudra-t-il choisir, faute de moyens : l'Asie plutôt que l'Afrique, une région du monde plutôt qu'une autre ?

Cela ne se pose pas en ces termes. Le dispositif français en Afrique sera une question pour le Livre blanc. Nous sommes très préoccupés par la situation au Sahel. Il y a des risques majeurs qu'il devienne un nouveau sanctuaire du terrorisme, avec, en plus, la dislocation du Mali. Il faut retrouver les principes de l'intangibilité des frontières, de l'intégrité du pays. Mais nous n'avons pas l'intention de revenir aux traditions d'ingérence. Il est indispensable que les organisations africaines agissent. C'est une fois qu'un mandat des Nations unies, sollicité par les organisations africaines, sera décidé, que nous apprécierons la manière dont la France, qui ne doit pas fuir ses responsabilités, s'associera militairement. Il est souhaitable que des initiatives soient prises rapidement. L'idéal serait que l'ensemble soit accompagné par l'Europe, ce serait une forme de responsabilisation vis-à-vis de l'Afrique.

La présence de ses otages ne risque-t-elle pas d'entraîner la France dans des actions militaires ?

C'est à partir du moment où il y aura un mandat que nous pourrons agir et activer nos éléments de soutien sur place.

A-t-on sous-estimé la menace d'Al-Qaida au Maghreb islamique ?

On n'a pas assez mesuré les conséquences qu'aurait la disparition de Kadhafi et de certains de ses soutiens, les acheminements d'armes qui s'ensuivent et la disponibilité de certains acteurs. Cette évaluation-là n'a pas été au centre de nos préoccupations et, aujourd'hui , il y a une réalité difficile.

Interviendra-t-on en Syrie ?

S'il y a intervention militaire, la France tiendra sa place. Je ne préjuge pas du type d'intervention possible. La Syrie a une configuration complexe et une défense antiaérienne solide. Il faut un mandat du Conseil de sécurité.

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le voila  moi le bilan il est tout trouvé : sarkosy prix nobel de la paix comme ca on aura bouclé la boucle

"""Eric Raoult, député UMP de Seine-Saint-Denis, a proposé lundi la candidature de Nicolas Sarkozy pour le prix Nobel de la Paix, pour que soit "reconnue la part essentielle de (son) action internationale durant son quinquennat pour le maintien de la paix dans le monde""".

source http://lci.tf1.fr/politique/il-propose-le-prix-nobel-de-la-paix-pour-sarkozy-7334164.html

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  • 2 weeks later...

un interview de JYLD dans les Echos:

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202129155341-jean-yves-le-drian-il-faut-une-nouvelle-relation-entre-le-ministere-de-la-defense-et-les-pme-335968.php

QQ remarques de bon sens sur les PME et les partenariats stratégiques (Inde, Brésil)

et ceci qui va faire plaisir aux troupes:

"D'une manière générale, j'ai trouvé un ministère bien tenu, aux personnels compétents, tous républicains, et d'abord au service de la nation."

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le voila  moi le bilan il est tout trouvé : sarkosy prix nobel de la paix comme ca on aura bouclé la boucle

"""Eric Raoult, député UMP de Seine-Saint-Denis, a proposé lundi la candidature de Nicolas Sarkozy pour le prix Nobel de la Paix, pour que soit "reconnue la part essentielle de (son) action internationale durant son quinquennat pour le maintien de la paix dans le monde""".

source http://lci.tf1.fr/politique/il-propose-le-prix-nobel-de-la-paix-pour-sarkozy-7334164.html

Un coup a s'étrangler en buvant son café, failli en mettre partout !

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quelque news

Le ministre ne remet pas en cause les décisions prises en matière de défense et annonce qu’il conduira à terme la Loi de

Programmation Militaire 2009-2014. En réponse aux différentes informations faisant état d’une ponction supplémentaire des effectifs Défense pour équilibrer les promesses électorales, création de 60000 postes dans la fonction publique, le ministre s’en tient aux chiffres

initiaux de l’actuelle loi de programmation militaire 2009-2014 : 54923 agents de la défense (civils et militaires) seront rayés des

effectifs du ministère de la défense.

http://www.unsadefense-brest.fr/wp-content/uploads/2012/06/communique-bilat%C3%A9rale-ministre-de-la-d%C3%A9fense.pdf

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  • 3 weeks later...

François Hollande lance l'élaboration du livre blanc sur l'avenir de la défense

François Hollande doit s'exprimer lors de la réception qui précède la fête nationale, devant un public très militaire.

http://www.lepoint.fr/politique/francois-hollande-lance-l-elaboration-du-livre-blanc-sur-l-avenir-de-la-defense-13-07-2012-1485281_20.php

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  • 1 month later...

En 2013, l'armée de terre aura 105 jours de "préparation opérationnelle". 

Le ministère de la défense a tranché : l'armée de terre disposera l'an prochain des crédits lui permettant d'assurer à ses troupes 105 jours de préparation opérationnelle. Au cours de l'été, des hyptohèses de travail fixant ce chiffre à moins de 90 heures avaient été évoquées ! Le sujet est très sensible, surtout dans une armée dont le nombre d'hommes en opex se réduit à cause de la fin de l'Afghanistan. Ces jours de préparation opérationnelle sont les jpériodes pendant lesquels les militaires s'entrainent dans les camps ou avec leurs matériels.

Lors de son audition par les députés de la commission de la défense, le 24 juillet, le général Bertrand Ract Madoux, chef d'état-major de l'armée de terre (emat) expliquait que "l’armée de terre ne dispose plus totalement des ressources nécessaires à une préparation opérationnelle de qualité. Le réalisme l’avait conduite à accepter une dégradation des conditions d’entraînement en ramenant l’objectif des 150 jours de préparation opérationnelle, fixés par la loi de programmation militaire, à 120 jours. Pourtant, avec 111 jours en 2012, voire moins à l’avenir, je pense que l’armée de terre est passée en dessous d’un seuil plancher qui fait peser un risque sur la préparation opérationnelle, la réussite de la mission et donc sur la vie de nos soldats."

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/En-2013-l-armee-de-terre-aura-105-jours-de-preparation-operationnelle_a731.html

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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...
  • 2 months later...

Pour le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, nommé le 16 mai 2012, c'est déjà la fin de l'état de grâce. De grosses tensions se sont fait jour avec la hiérarchie militaire. Alors que le Livre blanc promet des lendemains difficiles, que confirmeront très vite la loi de finances 2014 et la future loi de programmation militaire, la gouvernance du ministère est mise en cause, de même qu'un gros programme de réformes structurelles....

Suite :

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/le-torchon-brule-entre-le-drian-et-les-chefs-militaires-03-01-2013-1608161_53.php

Aaarghhh ! c'est quoi ces conneries encore !  >:(  C'est déjà pas assez le bordel ?

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C'est pas forcément et par essence un mal: la liberté d'expression est si limitée dans les forces armées, et les hautes instances militaires si veules et asservies depuis des décennies (toute l'histoire de la république en France montre qu'un juste équilibre n'a quasiment jamais été trouvée), le politique ayant souvent eu tendance à sélectionner des officiers calibrés pour certains impératifs tout sauf militaires, qu'il faut bien que le torchon brûle un peu ouvertement une fois de temps en temps plutôt que de poursuivre éternellement sur un mauvais équilibre. Une équipe ministérielle pas trop mal intentionnée et connaissant un peu son affaire pourrait (je dis bien pourrais) produire un choc, aussi petit soit-il, pas forcément néfaste, voire même salutaire à bien des égards pour changer des habitudes. Historiquement (hors révolution, occupation et petits détails circonstanciels de ce type), on n'a jamais procédé autrement, et tout changement militaire significatif s'est toujours fait CONTRE l'establishment militaire existant, de la chevalerie aux généraux de 40 (voire ce qui est arrivé au corps des officiers généraux à chaque début de conflit très mal engagé: l'immense majorité y est toujours passée, de 1791 à 1914).

Evidemment, c'est pas tous les jours qu'une bonne équipe met les pieds Bd St Germain, mais le Drian n'a pas la réputation d'un nul dans ces domaines, il a l'immense avantage d'avoir des mains plus libres que la plupart de ces prédécesseurs des dernières décennies (des nominations souvent plus politiques qu'autre chose, avec un président qui était le vrai ministre, et pas politiquement incliné à faire de vraies choses) ET l'oreille du président (ce qui vaut du poids dans la décision).

Faut pas nécessairement considérer que les hauts gradés savent exactement ce qui est bon et comment tout bien faire, et le politique par essence ne fait que mal et ne veut faire que du mal à l'armée. La question budgétaire à part (et de toute façon elle se posera ou se reposera bientôt), de même que ce qu'elle entraîne comme contrainte, cet aspect des choses est à voir pour savoir quoi faire de ce qui reste. Et là, il peut falloir passer sur le corps.... Des officiers.

Plus précisément, poursuit le ministre, "il est désormais indispensable que l'effort ne porte plus pour l'essentiel sur les unités opérationnelles, au détriment, qui plus est, de leur efficacité. (...) Les travaux engagés doivent aboutir à recentrer le plus possible les administrations centrales dans un rôle de conception, d'animation, d'orientation, d'évaluation et de contrôle." Aux yeux du politique, le pouvoir lui revient sur la gestion quotidienne des armées, de leurs opérations et de leurs hommes. Et doit concrètement quitter les mains du CEMA pour rejoindre celles du SGA (secrétaire général pour l'administration du ministère de la Défense), actuellement le contrôleur général des armées Jean-Paul Bodin.

Il ne faut pas interpréter ce genre de choses forcément comme le coup de grâce aux armées, ou un prétexte "du politique" (en général) pour pouvoir encore plus se servir sur la bête ou asservir des putschistes et assassins en puissance, quoiqu'évidemment il peut y avoir un peu de ça côté politique: il y a bien des raisons aussi de faire le ménage dans la façon de voir au sommet de la hiérarchie militaire. En tout cas, trancher de façon manichéenne et prendre facilement parti dans cette question est une fausse réponse. Qu'on se réfère, cas plus caricatural, au récent exemple de la réforme russe où là aussi ça a été "politiques versus militaires".
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Oula ! la muette qui râle ! y a un gros désaccord.

la situation peut se résumer de manière simple : les réformes conduites sous Nicolas Sarkozy pour renforcer le rôle et la fonction du chef d'état-major des armées (CEMA) se sont traduites par une forme de prise de pouvoir du premier des militaires français.

L'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major des armées, n'est pas attaqué personnellement ; mais l'exercice de sa fonction définie par les décrets de 2005 (Décret n° 2005-520 du 21 mai 2005) et 2009 (Décret 2009-869 du 15 juillet 2009) est mise en cause : "Le CEMA se voit comme un aubergiste qui "hébergerait" le ministre dans ses murs, entend-on chez Le Drian. Ce n'est pas notre conception."

Le décret de 2009 précise par exemple les points suivants : "Sous l'autorité du ministre de la Défense, le chef d'état-major des armées est responsable :

1. de l'organisation interarmées et de l'organisation générale des armées ;

2. de l'expression du besoin en matière de ressources humaines civiles et militaires des armées et des organismes interarmées. Il participe à la définition de la politique des ressources humaines du ministère. Au sein des armées et des organismes interarmées, il est responsable de la mise en oeuvre de cette politique, de la condition militaire et du moral."

Or il est aujourd'hui très clair que, sur ces points, Le Drian et ses hommes veulent prendre la main. Et pas sur des détails...

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On a mis des décennies à avoir un CEMA qui n'inaugure pas les chrysanthèmes et puisse préparer l'outil qu'il dirigerait si la guerre éclatait, et hop Le Driant veut rétablir la primauté du politique (qui n'a jamais été remise en cause...) et renvoyer le CEMA à sa fonction passée où il ne commandait rien. Belle manœuvre...  =| On boira le calice jusqu'à la lie avec ce gouvernement.

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Il semble quand même y avoir une volonté claire de réforme notamment de diminuer le nombre d'officiers car nous sommes en situation mexicaine (il suffit de comparer le nombre de généraux et colonels de très loin supérieur au nombre de brigades, régiments et postes d'EM) - héritage de l'armée de conscription- et ce sureffectif est nuisible à l'efficacité générale de l'armée (et au budget). Voilà au moins un bon point. C'est de là que vient de gel du tableau d'avancement (bien sur maladroit si fait sans compensation), le mieux aurait été une loi de dégagement de cadre et la disparaition de la 2ème section (un reliquat obsolète de l'armée de conscription) mais j'imagine que le politique n'a pas eu la marge de manoeuvre pour le faire passer.

En tout cas ce n'est pas aux généraux (ou à quelqu'un qui en dépend) que Le Drian va demander de s'auto-licencier massivement, de bien vouloir arrêter leurs secondes carrières chez les industriels, de secouer les chapelles en place, au moins le SGA est indépendant et personne hors le ministre ne peut le menacer de sanctions.

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de bien vouloir arrêter leurs secondes carrières chez les industriels

Difficile de leur en vouloir pour ça.... Ou même de le leur interdire: pour quelle raison ce serait fait? Y'a des mesures à prendre dans certains cas, certainement, mais l'interdire? Faut pas non plus abroger la constitution pour qui porte ou a porté l'uniforme.

En tout cas ce n'est pas aux généraux (ou à quelqu'un qui en dépend) que Le Drian va demander de s'auto-licencier massivement

de secouer les chapelles en place

Rien que pour ça, y'a besoin d'un choc dur et méchant, qui fait pas le détail.

nous sommes en situation mexicaine (il suffit de comparer le nombre de généraux et colonels de très loin supérieur au nombre de brigades, régiments et postes d'EM) - héritage de l'armée de conscription- et ce sureffectif est nuisible à l'efficacité générale de l'armée (et au budget).

On a des ordres de grandeur? Des moyens à peu près fiables de comparer besoin réel et disponibilités? Parce que ce qui est certain, c'est qu'il y a du trop plein, une tendance à l'hypercéphalie, au planquage de cul, à la multiplication de bureaux où y'a un besoin soudain de gradés, surtout des hauts gradés (et par là à la multiplication de bureaux tout court), à l'usage de MDR pour des tâches de service (jadis bien utilement confiées aux appelés.... Et c'était déjà scandaleux dans beaucoup de cas).... Mais à quel point c'est vrai? A quel point c'est cher? A quel point ça alourdit/ralentit des processus de décision, des services? A quel point les logiques internes de préservage de copains, factions, groupes et chapelles nuisent à l'armée? Et à quel point il y a omerta sur la chose?

Le gouvernement actuel n'est sans doute pas le plus favorable à la défense (aucun des bords politiques ne l'est), mais n'en est-on pas au point (et tant qu'à faire, conjoncture budgétaire oblige, au moment) de crise où il FAUT un choc, quel qu'il soit, tant "en temps normal", ça ne bouge que peu et ça ne se remet pas tant en cause que ça (plus facile de fermer des unités que des bureaux)? Pour moi, outre des tendances naturelles à toute organisation importante (et non concurrentielle, par essence, heureusement dans ce cas), dont certaines sont plus accentuées en France (la culture hiérarchique et "du diplôme/du statut" notamment), les institutions et le fonctionnement de la Vème République sont en cause dans beaucoup de problèmes de l'armée, de même que l'absence totale de liberté de parole et de débat interne réel (quand ça parle dans le feutré, "entre égaux du haut", ça observe et ça remarque; quand ça parle haut, ça se met le nez dans le caca, et c'est là que les résultats ont plus de chances d'arriver).

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