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Conflit du Sahara Occidental


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Front Polisario : Mohamed Abdelaziz, jusqu'au dernier Sahraoui

02/01/2012 à 13h:00 Par François Soudan

       

Lors de la célébration de l'anniversaire du mouvement indépendantiste, le 27 février 2011. © Juan Medina/Reuters

Candidat unique à sa succession, Mohamed Abdelaziz, le secrétaire général du Front Polisario, a été réélu à 96 %… pour un onzième mandat.

Le Guinness des records devrait s’en saisir : dans la nuit du 13 au 14décembre, à Tifariti, quelque part dans le no man’s land qui sépare le mur de défense marocain de la frontière algérienne, Mohamed Abdelaziz, 64 ans, a été réélu pour un… onzième mandat à la tête du Front Polisario. Les quelque 1600 délégués réunis dans cette localité fantôme à 90 km à l’ouest de Tindouf ont reconduit à 96 % celui qui est leur secrétaire général depuis trente-cinq ans. Inutile de préciser qu’il était l’unique candidat.

Un peu gêné peut-être par cette inamovibilité politiquement incorrecte en ces temps de révolutions arabes, celui qui est ipso facto, en vertu de la Constitution, le président de la République arabe sahraouie démocratique (fauteuil qu’il occupe depuis 1982) a tenu à préciser dans un discours de remerciement qu’il aurait, « à titre personnel », souhaité s’effacer. Hélas, les congressistes, manifestement rétifs à l’alternance, en ont décidé autrement. « Je m’incline devant votre choix », a conclu le « líder máximo » du Front.

Démocratie populaire

Né à Marrakech, fils d’un sous-officier de l’armée marocaine, ancien étudiant à Rabat, Mohamed Abdelaziz n’a plus remis les pieds dans le royaume depuis 1974, date à laquelle son destin croise celui du fondateur du Polisario, Mustapha El Ouali, auquel il succède en août 1976. Depuis, contre vents et marées, mais avec l’appui constant de ses hôtes algériens, ce Reguibat fait régner dans les camps de réfugiés de Rabbouni une démocratie populaire qui tient beaucoup plus de la résidence surveillée que de la jemaa autogérée.

Ni les défections, ni les frondes tribales, ni les intifadas vite réprimées qui agitent régulièrement les tentes de la hamada de Tindouf n’ont eu de prises sur cette excroissance de la guerre froide algéro-marocaine. Abdelaziz, qui a épousé une Sahraouie algérienne (fille d’un élu deTindouf) et dont deux des frères sont marocains (l’un est avocat à Agadir, l’autre médecin à Casablanca), a fait de la cause indépendantiste l’affaire de sa vie.

En 2011, la chute de Kaddafi et l’enlèvement en plein Rabbouni de trois humanitaires européens par les djihadistes d’Al-Qaïda ont quelque peu fragilisé son leadership. Pas suffisamment pourtant pour que se dissipe le microclimat qui, depuis près de quatre décennies, empêche le printemps de souffler sur cette étrange République en exil

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJA20120102104316/algerie-maroc-mali-electionfront-polisario-mohamed-abdelaziz-jusqu-au-dernier-sahraoui.html

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cette article est une reprise de la presse marocaine habituel

rien que ça le prouve

Né à Marrakech, fils d’un sous-officier de l’armée marocaine, ancien étudiant à Rabat,

Mohamed Abdelaziz a toujours démentie cette propagande , le Maroc a toujours tenter de faire passé le conflit comme étant interne  :lol:

puis en parlant de la presse marocaine

la MAP = Maghreb Arabe Presse (agence officiel marocaine) n'est autre qu'une agence de propagande téléguidé par les services marocains

La MAP au cœur de polémiques : De l'Espagne à la Mauritanie

Image IPB

L’expulsion du chef du bureau de la MAP à Nouakchott n’a pas encore fini de livrer ses secrets. Si l’intéressé dit encore ignorer les raisons de son expulsion, il est déjà qualifié de « journaliste-espion » par certaines parties en Mauritanie. Une nouvelle affaire qui rappelle un autre scandale survenu ces dernières années en Espagne, et mettant en cause des journalistes de l’agence officielle.

Abdelahafid Bekkali (au milieu), lors de son point de presse à Rabat mardi 27 décembre 2011.

Qu’est-ce qui, mercredi 21 décembre, a poussé les autorités mauritaniennes à sommer le chef du bureau de la MAP à Nouakchott de quitter le pays dans les « 24 heures » ? Presque une semaine après avoir regagné le Maroc, Abdelhafid Bekkali qui n’a apparemment rien vu venir, dit tout ignorer des raisons de cette expulsion. Face à la presse ce mardi, le journaliste est revenu sur la manière dont il a été « traité comme un refugié », une fois informé que sa « présence n’était plus désirable » à Nouakchott.

Des sources sécuritaires mauritaniennes avaient laissé entendre que « le journaliste se comportait d'une manière non conforme à sa profession et n'avait pas d'accréditation » alors que la partie marocaine indiquait pour sa part qu’il « est victime d'un lobby qui veut régler, au détriment du Maroc, ses comptes au lendemain du réchauffement des relations entre Nouakchott et Alger». Aucune réaction officielle des deux côtés depuis les faits. Seulement du côté de Nouakchott, on a essayé d’en savoir un peu plus.

Journaliste-espion ?

Plusieurs raisons seraient derrière cette expulsion à en croire des sources mauritaniennes. Le journaliste « servait d’interface pour financer une partie de la presse mauritanienne, pro-marocaine », rapporte un confrère mauritanien. Autre élément, Bekkali serait à la base « d’écrits [dans la presse locale, ndlr] contre la récente visite du président mauritanien en Algérie ». Mais le plus grand reproche concernerait la transmission de « notes confidentielles » vers Rabat par le journaliste, sur des affaires impliquant des proches du président mauritanien. Ces derniers auraient effectué d’importants mouvements de fonds en direction du Maroc où cet argent aurait été investi dans divers secteurs.

Notes d’informations

C’est la goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase, poussant Ould Abdel Aziz à décider en personne de l’expulsion de l’agencier, désormais assimilé à un espion. D’autant plus que ces « notes confidentielles » ne sont, habituellement, pas destinées au public mais à des officiels marocains. « Les correspondants de l’agence dans certaines capitales +sensibles+ comme Paris, Alger, Madrid, Nouakchott…, en plus de leurs papiers, avaient l’habitude de rédiger des notes d’informations dont la lecture est restreinte. Elles sont destinées à des institutions comme les ministères de l’Intérieur et de la Communication », témoigne aujourd’hui un ancien journaliste de la MAP.

Les faits reprochés [officieusement] à Bekkali sont-ils fondés ?  Le principal concerné dégage en touche encore une fois, après avoir été classé en 2010 parmi les agents de renseignements marocains par certains médias. En tout cas, ce nouveau scandale rappelle celui survenu dans le passé avec l’Espagne. Un correspondant de la MAP à Madrid avait alors été expulsé. Les autorités espagnoles le soupçonnaient d'être un agent de la DGED (Direction Générale des Études et de la Documentation, service de renseignement) dont l’actuel patron est d’abord passé par la Maghreb Arabe Presse.

http://www.yabiladi.com/articles/details/8108/coeur-polemiques-l-espagne-mauritanie.html

c'est le deuxième espion marocains découvert et expulsé dans un pays étranger en un an .

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J adore quand tu écris pour ne rien dire  =D si tu connais son père dit moi qui c est et qu est ce qu il fait?

Son père est Khelili Mohamed Salem Rguibi, d ailleurs son vrai nom est Hmatou Ould Khelili Mohamed Salem Rguibi, son père vit toujours au Maroc, et j y été a l hôpital militaire de Rabat quand le père été hospitalise (mai 2010) en plus son grand frere le toubib, Dr Rguibi, un chirurgien exerce a casablanca, et un autre est avocat a agadir. Je connais une autre de sa famille gynecologue a Rabat. Sinon il n y a pas mieux que son père pour savoir ou il est ne  =D

un documentaire, pour voir autre chose que la propagande algérienne

Pour ton fameux journaliste-espion, peut être ce n est qu un <honorable correspondant> parmi des milliers que compte la DGED. Mais pas un espion en sens propre, la DGED comme les autres services d espionnage dans le monde, compte sur des contractuels et des bénévoles partout dans le monde, de domaine et d intérêt différents, Pour les carriéristes c est autre chose assez dit sur la DGED.

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  • 2 weeks later...

"Il est trop tôt pour parler de réconciliation" entre l’Algérie et le Maroc

La visite du chef de la diplomatie marocaine, Saad Eddine Othmani (photo), en Algérie relance les espoirs de détente entre les deux pays. Mais pour la spécialiste du Maghreb Khadija Mohsen-Finan, la brouille est loin d’être terminée.

Par Julien PEYRON (texte)

Les deux pays les plus peuplés du Maghreb seraient-ils sur le point de se réconcilier ? Brouillés depuis deux décennies, l’Algérie et le Maroc semblent s’être engagés sur la voie d’une relative détente, comme l’atteste la visite ce lundi à Alger du nouveau ministre marocain des Affaires étrangères, Saad Eddine Othmani. Celui-ci doit être reçu par son homologue algérien, Mourad Medelci, ainsi que par le président Abdelaziz Bouteflika, pour ce qui constitue la première visite dans le pays d’un chef de la diplomatie marocaine depuis 2003.

Côté marocain on veut croire que le déplacement pourra permettre de "raffermir les liens de fraternité et de coopération" entre les deux pays, selon le porte-parole algérien du ministère des Affaires étrangères. Déjà en juillet 2011, le roi du Maroc, Mohammed VI, avait profité de son discours du Trône pour appeler à un rapprochement avec l’Algérie et à l’ouverture de leur frontière commune, fermée depuis 1994. Un attentat meurtrier perpétré à Marrakech et imputé par Rabat aux services de renseignements algériens, avait alors entraîné la fermeture des postes frontières entre les deux pays.

Mais un autre important sujet de discorde demeure : le Sahara occidental. Ce territoire, annexé en 1975 par le Maroc, jouit aujourd’hui d’une autonomie partielle sous la tutelle de Rabat, tandis qu’Alger soutient le front indépendantiste Polisario. Une médiation internationale, initiée par l’ONU, n’est toujours pas parvenue à résoudre le différent.

Interrogée par France 24, Khadija Mohsen-Finan, spécialiste du Maghreb à l’Université Paris-VIII et ancienne directrice du département Maghreb de l’IFRI estime qu’en dépit de cette visite symbolique, une réconciliation n’est toujours pas d’actualité entre Rabat et Alger.

http://www.france24.com/fr/20120123-trop-tot-parler-reconciliation-entre-algerie-maroc-sahara-occidental-polisario-frontiere

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  • 4 weeks later...

Un Marocain arrêté en Allemagne pour espionnage

Les autorités allemandes ont arrêté un ressortissant marocain âgé de 56 ans soupçonné d'«espionner» des groupes d'opposition marocains installés en Allemagne, a annoncé mercredi le parquet.

L'homme, qui détient aussi la nationalité allemande, est soupçonné de travailler pour les services secrets marocains et d'être tout particulièrement chargé de surveiller le Front Polisario. Ce mouvement sahraoui se bat depuis 1975 pour l'indépendance du Sahara occidental administré par le Maroc. Les policiers ont perquisitionné des appartements et des magasins lors de cette arrestation.

La semaine dernière, la police allemande avait appréhendé deux hommes soupçonnés de travailler au profit des services secrets syriens.

www.20minutes.fr/ledirect/880737/marocain-arrete-allemagne-espionnage

ça commence à faire beaucoup d'espion marocain neutralisé, après celui d'Espagne et de Mauritanie un autre est arrêté en Allemagne, les services secrets marocains n'ont pas l'air très efficace...

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Il y a au moins une chose de juste dans ce que dit le journaliste :soupçonné d'«espionner» des groupes d'opposition marocains

pour une fois Fifou que ta source assimile polisario et "opposition marocaine", je ne peux que m'en réjouir. :lol:

Pour l"efficacité des services, au dela du caractère polémique de ton appréciation, c'est totalement HS ici.

PGM

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Berlinale : Javier Bardem en défenseur du Sahara occidental

L'acteur espagnol Javier Bardem est venu jeudi à la Berlinale présenter un documentaire qu'il a co-produit pour promouvoir le droit à l'autodétermination du Sahara occidental, sous contrôle marocain.

L'acteur espagnol Javier Bardem est venu jeudi à la Berlinale présenter un documentaire qu'il a co-produit pour promouvoir le droit à l'autodétermination du Sahara occidental, sous contrôle marocain.

Dans "Hijos de las nubes, la ultima colonia" (Les fils des nuages, la dernière colonie), le réalisateur Alvaro Longoria reprend l'histoire de cette ancienne possession espagnole, que des milliers de Marocains avaient annexé pacifiquement lors de la "Marche verte", en 1975.

Ce documentaire très didactique est "un voyage pour nous permettre de comprendre la situation. Pendant 4 ans nous avons filmé divers épisodes, que nous avons rassemblés, et voici le résultat", a expliqué Bardem, après la projection.

Outre la chronologie des 40 dernières années, on y voit des membres du Front Polisario, organisation autonomiste sahraouie, des militants, ou des représentants algériens, qui soutiennent ce mouvement.

La diplomatie américaine ou française, comme les anciens ministres français des Affaires étrangères Jean François-Poncet et Roland Dumas, y occupent également une bonne place.

Ces deux pays sont accusés de bloquer toute résolution contraignante à l'ONU contre Rabat, en raison de relations diplomatiques privilégiées.

En 1991, un accord de paix avait été signé entre Rabat qui propose une large autonomie du Sahara occidental sous sa souveraineté et le Front Polisario qui veut l'indépendance.

Ce texte prévoyait l'organisation d'un référendum d'autodétermination qui n'a jamais eu lieu.

De même, la MINURSO (Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental) est probablement la seule mission de l'Onu à ne pas avoir de mandat pour faire respecter les droits de l'Homme, alors que les forces de l'ordre marocaines au Sahara sont très souvent accusées par des ONG de violations graves et répétées.

Et on y voit aussi, bien évidemment, Javier Bardem se démener pour cette cause.

L'une des scènes les plus fortes est peut-être son rire jaune lorsqu'il raconte que l'ambassadeur de France à l'Onu lui a dit, en substance que la France et le Maroc sont comme un vieux couple. Parfois le partenaire fait des choses pas bien, mais on fait semblant de ne rien voir pour rester ensemble.

http://www.lepoint.fr/culture/berlinale-javier-bardem-en-defenseur-du-sahara-occidental-16-02-2012-1432275_3.php

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libération de prison du militant sahraoui Mohamed Ayoubi , il a eu droit a un meeting populaire en plein centre de Laâyoune (partie du sahara occidental occupé par le maroc ) avec des drapeaux de la République arabe sahaoui démocratique (rasd ) et des portraits de son président Mohamed Abdelaziz.

en temps normal tous ces militants auraient étés arrête par les service de sécurité marocain mais avec le printemps arabe le pouvoir marocain fait profil bas pour ne pas risquer qu'une nouvelle révolte n’éclate dans les territoires occupé du Sahara occidental .

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Bis:

J'hésite entre Image IPB et  :lol:

et là, après une tonne de messages provocants d'un coté et deux sarcastiques de l'autre, on va nous dire que certains dépassent les bornes. Serait-il temps de fermer ce topic, ou bien est-on entrain d'attendre que des personnes moins portées sur le second degré et le sarcasme interviennent et que cela s'envenime pour de bon?  =)
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Une caravane de solidarité avec le peuple sahraoui est de passage dans les camps de refugies au sud ouest algériens , le plus souvent ces des caravanes espagnoles et de pays nordiques qui passent.

Sahara occidental

Une caravane française dans les camps des réfugiés

Une caravane française de solidarité avec le peuple sahraoui s’est rendue vendredi de l’aéroport international d’Alger vers les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf pour une mission de quatre jours. La délégation, dont le séjour coïncidera avec la commémoration de l’anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), regroupe 150 membres “représentant la société civile française dans toutes ses composantes et tendances”, a-t-on appris auprès de ses initiateurs. Elle compte également en son sein des parlementaires, des maires, des élus locaux, des personnalités politiques, amis de la RASD en France, en plus de syndicalistes, des mouvements de femmes, des universitaires, des avocats et des militants des droits de l’Homme, des jeunes et des étudiants ainsi que des personnalités du monde de la culture et de la presse activant dans l’Hexagone.

http://www.liberte-algerie.com/radar/une-caravane-francaise-dans-les-camps-des-refugies-sahara-occidental-172846

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<Toons, si tu n'a rien de mieux pour contribuer, abstiens toi, ca evitera de te voir passer pour le troll de service>

Je me demande si l'acte de mettre à la suite des dizaines d'articles clairement partisans tirés de la presse d'une partie prenante du conflit, en les faisant passer pour une information objective, n'est pas le must du "trollisme virtuel"...
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Je me demande si l'acte de mettre à la suite des dizaines d'articles clairement partisans tirés de la presse d'une partie prenante du conflit, en les faisant passer pour une information objective, n'est pas le must du "trollisme virtuel"...

Et bien non

Les articles sont peut etre partisans ils sont argumentés/argumentable, discutables ou refutables si on s'en prend la peine.*Après pour ceux que ca gave sont pas obligé ni de lire, ni de commenter

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Elle l’a déclaré hier à Rabat

Hillary Clinton : l’autonomie du Sahara est une proposition “réaliste”

(...) Lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec les officiels marocains, la secrétaire d’État US a qualifié l’initiative d’autonomie du Sahara Occidental présentée par le Maroc de “sérieuse, réaliste et crédible”, soulignant que cette initiative est de nature à permettre aux Sahraouis de gérer leurs affaires par eux-mêmes.

Dans: liberte-algerie.com

Une position qui va dans le même sens que les avis du Congress et du Sénat... et qui semble déranger vu l'article.
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Sinon, pour sortir de l'actualité et (re)plonger dans les "causes" et "l'origine" du conflit, l'analyse de Bernard Lugan sur le SO:

[dailymotion=640,390]xfh0sk_la-question-du-sahara-occidental_news[/dailymotion]

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Sinon, j'avais lu des interrogations sur le nombre de réfugiés ; voici une liste présentant les différents chiffres selon les revendications, puisqu'aucun recensement des populations n'a eu lieu dans les camps de Tindouf:

- selon le HCR : plus de de 90.000 réfugiés [1]

- selon le CIA World Factbook : 90.000 réfugiés [2]

- selon le Gouvernement marocain : 45.000 à 50.000 réfugiés [3]

- selon le Polisario et le Gouvernement algérien : 165.000 réfugiés [4]

- selon d'anciens membres du Polisario ayant fait défection : 25.000 à 40.000 [5]

Pour plus de détails concernant la controverse sur le nombre de réfugiés, un article de Jeune Afrique retrace l'historique des revendications:

Sahara : combien de réfugiés ? - par François Soudan sur jeuneafrique.com, 21/09/2009

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  • 1 month later...

L'ONU se plaint d'entraves à sa mission au Sahara occidental

NEW YORK (Nations unies) - L'ONU a critiqué mardi le Maroc pour avoir mis des entraves à sa Mission au Sahara occidental (MINURSO), au cours d'une séance du Conseil de sécurité consacrée à ce dossier.

Dans un rapport au Conseil, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déploré que l'évolution des contraintes au fil des années empêche de plus en plus la MINURSO de s'acquitter de son mandat de manière crédible.

Le rapport souligne notamment, sans autre précision, qu'il semble que la confidentialité des communications entre le quartier général de la MINURSO et New York ait été compromise au moins une fois. Ce QG est un ancien hôtel de Laayoune, dans une zone sous contrôle marocain.

M. Ban regrette que la présence de la police marocaine à l'extérieur du complexe dissuade les visiteurs de se présenter à la MINURSO de leur propre chef.

Il critique aussi l'obligation de faire porter aux véhicules de la MINURSO des plaques d'immatriculation diplomatiques marocaines (au lieu d'une immatriculation ONU) et le déploiement de drapeaux marocains autour du quartier général de la MINURSO (qui) créent une apparence qui soulève des doutes quant à la neutralité de l'ONU.

Selon M. Ban, la MINURSO n'est pas en mesure d'exercer pleinement ses fonctions de surveillance, d'observation et de liaison liées au maintien de la paix ou d'endiguer, de sa propre autorité, l'érosion de ses capacités de mettre en oeuvre son mandat.

Le secrétaire général recommande que le nombre d'observateurs militaires soit augmenté de 15 personnes, en plus des 228 existants, pour renforcer les capacités de surveillance.

M. Ban demande au Conseil de l'aider à réaffirmer le rôle qu'il a confié à la mission. Le Conseil doit voter d'ici la fin du mois une résolution pour prolonger d'un an le mandat de la mission.

Selon des diplomates, ce rapport est un des plus critiques des dernières années. Les accusations d'espionnage du QG de la MINURSO montrent notamment la frustration de l'ONU, souligne un diplomate du Conseil.

Une version initiale du rapport a été modifiée à deux reprises par le secrétariat de l'ONU, suscitant une controverse.

L'ambassadeur sud-africain Baso Sangqu a jugé ces changements très déplorables et a estimé que le rapport avait été édulcoré.

Le représentant à l'ONU du Front Polisario Ahmed Boukhari a dénoncé un forcing mené conjointement par le Maroc et la France pour changer ou atténuer la portée de certains paragraphes. Un porte-parole de la mission française a rejeté ces accusations sans fondement.

Le Sahara occidental est une ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc. A la suite d'une guérilla menée par le Front Polisario un cessez-le-feu est intervenu en 1991, que la MINURSO est chargée de surveiller.

Depuis, les deux camps se rencontrent régulièrement sous l'égide de l'ONU mais ces pourparlers n'ont fait aucun progrès sur le fond.

Rabat propose une large autonomie du Sahara occidental avec un gouvernement et un parlement locaux, sous sa souveraineté. Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, rejette le plan marocain et réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination via un référendum.

www.romandie.com/news/n/_L_ONU_se_plaint_d_entraves_a_sa_mission_au_Sahara_occidental31180420120031.asp?

ce rapport est un coup dur pour le Maroc

mais pourquoi le Maroc ne laisse pas la MINURSO faire son travail ? qu'est ce qu'a cacher le Maroc ? normalement quand on est sur  qu'un peuple veut vivre sous l'état marocain, on laisse l'ONU faire son travail et on l'espionne pas...

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