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j'en discutais avec un ingénieur de chez AREVA ce mididu CDG

Laisser refroidir le réacteur dure environ 12h,changer la soupape (a priori pas de découpe mais du boulonnage et de la visserie) dure environ une demi journée ...

Le reste me direz-vous: étude, réalisation, mise en place des procédures de protection contre les radiations des gars qui vont effectuer le changement car évidemment le circuit primaire est hautement radio-actif... confirmation de ce pro de la question

Il faut savoir qu'au début du CdG la Marine a "consommé" beaucoup d'atomiciens et de personnel réacteur. Pourquoi ? tout simplement parce qu'il a fallut déterminer les procédures d'entretien et d'interventions courantes sur les installations nouvelles (ce sont les mêmes réacteurs que les SNLE mais avec des aménagements très différents). Il faut savoir (dixit mon interlocuteur) qu'un technicien du nucléaire ne peut absorber plus de 20 millisievert en 12 mois après il doit partir au vert (ne plus travailler en atmosphère irradiée) ... souvent définitivement. La dose normale c'est 2,4 par an. Bref au début du CdG le temps que que se mettent en place les procédures de nombreux techniciens ont pris les doses maxi et durent être remplacés. Cela coutait très cher en formation primes et autres ... mais c'était nécessaire.

Les techniciens qui vont changer la soupape vont prendre 6/8 milisievert durant l'opération.

Bref si çà dure un mois la quasi totalité du temps sera conscrée àla conception la mise en place et le démontage des mesures de protection radiologique du chantier

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Je pense que ca doit quand même être coton d'accéder à la soupape.

Et pour contourner le pb de la radioactivité, il te faudrait un bras extrêmement long... Dejà qu'en centrale (ou il y a de la place) c'est coton, alors sur le CDG, j'ose même pas imaginer.

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Qui dit nuc, dit systèmes de sureté.

La soupape qui a eu un problème (et son cable dans l'armoire) n'est pas un problème vital car tout les systèmes de sécurité sont doublés (voir triplés) suivant le degré de "danger en cas d'incident".

En cas de conflit, on peut très bien naviguer comme ca et ce, sans aucun souci. Mais étant en temps de paix, on préfère réparer pour être au "top".

On (Pascal ?) l'a déjà dit sur la page avant (ou 2), les normes nuc EN TEMPS DE PAIX impose une sureté qui PEUT être inconvéniente (mais pouvant être shuntée à tout moment ; vous croyez qu'on arrête une centrale nucléaire parcequ'il y a un problème sur une soupape ?).

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On (Pascal ?) l'a déjà dit sur la page avant (ou 2), les normes nuc EN TEMPS DE PAIX impose une sureté qui PEUT être inconvéniente (mais pouvant être shuntée à tout moment ; vous croyez qu'on arrête une centrale nucléaire parcequ'il y a un problème sur une soupape ?).

Une soupape du circuit primaire ? Si j'en crois mes pote qui bossent dans le domaine : Oui, tout de suite. C'est pas pour rien que l'année dernière près d'un tiers des centrales nucléaire française étaient à l'arrêt

Après, il est certain qu'en temps de guerre, j'imagine qu'ils seraient plus souple avec les normes du CDG, mais n est pas en temps de guerre, donc autant faire les choses proprement, ça ne fait jamais de mal, surtout avec du nucléaire.

@+, Arka

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Oui j'aurais du préciser ; "vous croyez qu'on arrête une centrale nuc immédiatement parce..." .

Nos potes doivent pas travailler dans la mêmes centrale xD

Sur le circuit primaire, les organes de sécurités sont triplés. Cela laisse un peu de temps pour voir venir.

Si mes souvenirs sont bons, je crois qu'il y a un arrêt toutes les 3 semaines prévu pour la vérif et la maintenance "lourde".

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D'après ma source le problème avec le nucléaire çà n'est pas tant de savoir ce qui est possible ou pas (en mer par exemple) mais combien çà va coûter de potentiel de vies humaines (irradiation définitives ou létales) parce qu'en fait dans ce secteur c'est l'élément essentiel.

Bref il faut que le jeu en vaille la chandelle et je tiens çà de quelqu'un qui a une expérience difficilement croyable en matière d'interventions (où le plus bénin sur un site industriel classique se transforme en course à la mort -je pèse mes mots- dans le domaine du nucléaire) et encore il ne me raconte pas tout.

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Bref il faut que le jeu en vaille la chandelle et je tiens çà de quelqu'un qui a une expérience difficilement croyable en matière d'interventions (où le plus bénin sur un site industriel classique se transforme en course à la mort -je pèse mes mots- dans le domaine du nucléaire) et encore il ne me raconte pas tout.

J'ai eu les mêmes échos, et pourtant, je doute que ça vienne de la même personne  ;)

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Qui dit nuc, dit systèmes de sureté.

La soupape qui a eu un problème (et son cable dans l'armoire) n'est pas un problème vital car tout les systèmes de sécurité sont doublés (voir triplés) suivant le degré de "danger en cas d'incident".

En cas de conflit, on peut très bien naviguer comme ca et ce, sans aucun souci. Mais étant en temps de paix, on préfère réparer pour être au "top".

On (Pascal ?) l'a déjà dit sur la page avant (ou 2), les normes nuc EN TEMPS DE PAIX impose une sureté qui PEUT être inconvéniente (mais pouvant être shuntée à tout moment ; vous croyez qu'on arrête une centrale nucléaire parcequ'il y a un problème sur une soupape ?).

Hahaha :)

Je t'invite à te pencher sur les raisons de l'accident de Three Miles Island.

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Je ne connaissais pas cet incident, jm'endormirai moins con.

Je viens de lire le suivi d'évenement de cet incident et il ne parle jamais de système redondant :

présence de 3 soupapes de sécurité en parallèle [dans le cas ou une ne s'ouvre pas],

double (je suis pas sur) vanne d'isolement (avec bien sur leur "fin de course" associé) devant chaque soupape [dans le cas ou justement elle ne se ferme pas, les vannes d'isolement bloque l'accès à la soupape],

2 ou 3 pompes sur le circuit de refroidissement,

...

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Vérification faite le CdG est capable de 20kts sur une seule ligne d'arbre ... donc a priori il est pas impossible de continuer a opérer en mode dégradé avec un seul réacteur. 20kts ca doit suffire a lancer les Rafale en config défense de flotte.

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/30/97001-20101030FILWWW00419-le-charles-de-gaulle-a-repris-la-mer.php

Le porte-avions nucléaires Charles-de-Gaulle, immobilisé depuis mi-octobre après une nouvelle avarie, a appareillé ce matin de Toulon pour une "courte phase" d'entraînement avant son déploiement de quatre mois dans l'océan Indien, a annoncé l'état-major de la marine.

Le Charles-de-Gaulle, seul bâtiment de surface français à propulsion nucléaire, "a appareillé ce matin (samedi) à 09H11 (...) pour un entraînement de quelques jours", a déclaré à l'AFP cette source, contactée par téléphone. "C'est une phase très courte de reprise en main du bateau (...), et il prendra la direction du Canal de Suez (Egypte) dès la semaine prochaine", a ajouté l'état-major de la marine.

Le 13 octobre, alors qu'il était au large de Toulon à 24 heures d'un départ en déploiement de quatre mois dans l'océan Indien, le Charles-de-Gaulle avait dû rentrer à quai à cause d'un défaut électrique ayant mis en évidence "un dysfonctionnement sur une soupape de sécurité".

Le ministère de la Défense avait ensuite évoqué un délai de "plusieurs semaines".

"Il semblait plus sage avant une opération de quatre mois" de procéder au remplacement de cette soupape de sécurité, et nous sommes "toujours très prudents sur les délais de réparation", a expliqué samedi la marine française.

Depuis son lancement en 1994 et son admission en service actif en 2001, le Charles-de-Gaulle a connu une série d'avaries. La plus connue reste celle survenue lors d'une série d'essais le 10 novembre 2000 au large de la Guadeloupe, où la cassure d'une pale de l'hélice bâbord l'avait contraint à regagner Toulon.

Au cours des quatre prochains mois, la mission du fleuron de la marine française doit être consacrée à la lutte contre la piraterie et le terrorisme dans l'océan Indien et à l'appui des forces de l'Otan déployées en Afghanistan.

Sa dernière avarie en date repose la question de la construction d'un second porte-avions par la France, seule ou en coopération avec la Grande-Bretagne.

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Par contre aucun mot sur l'Améthyste. C'est le plus capable, avec La Perle, de nos SNA. Il dispose d'une Pompe-hélice (qui a servi à pas mal d'étalonnages pour pouvoir mettre au point le système des Barracudas grâce aux données recueillies) et du système Alamo. Cette longue mission devrait offrir l'occasion d'engranger encore plus d'expérience sur ces systèmes modernisés et expérimentaux.

S'il reste en carène, ce serait assez dommage...

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Un système d'antennes passives de nouvelle génération. Sur le site de DCNS, on peut voir une photo de la Perle équipée de nouvelles antennes de flanc qui sont un élément du projet Alamo. Le système doit garantir une vigie à 360° autour du navire (ca "encercle", d'où le nom...). A terme cela doit permettre de s'affranchir des ETBF "DSU/DUU" remorqués appelés plus communément "nouilles". Ici, encore on retrouve une fusion des capteurs comme ce qui est fait sur d'autres systèmes (comme le Rafale) avec un traitement software très puissant.

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