Chris. Posté(e) le 13 mars 2011 Share Posté(e) le 13 mars 2011 Bien sûr. Même si le F-35 devait ne pas voir le jour, cela a permis de développer des tas de nouvelles technologies, qui pourront être intégrées aux Super Hornet, aux Eagle ou même aux Raptor Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jérôme Posté(e) le 13 mars 2011 Share Posté(e) le 13 mars 2011 quel quand soit l'issue il sont fait un sacrée cout de maître ils ont développer des tas de nouvelles technologies grasse au généreux donateur qui ont participé au programme :Ppas con les mecs :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 13 mars 2011 Share Posté(e) le 13 mars 2011 Des technologies qui ne semblent pas fonctionner plus que ça, sinon l'avion serait déjà en service. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chris. Posté(e) le 13 mars 2011 Share Posté(e) le 13 mars 2011 le problème c'est qu'on assemble des tas de technologies à peine mature ou pas encore tout à fait mature, en plus sur une cellule censée être capable de remplacer à peu près tous les appareils des forces armées US... (Super Hornet et Raptor mis à part)Si on n'en intègre que certaines sur une base éprouvée (genre Super Hornet, Eagle ou Raptor), il devrait déjà y avoir beaucoup moins de problèmes... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 14 mars 2011 Share Posté(e) le 14 mars 2011 Depuis les années 80, il n'y a plus que la France qui soit arrivée a produire un avion de combat de premier plan avec le Rafale. L'Angleterre, hormis pour les motorisations, n'est plus un acteur majeur et indépendant de la recherche dans ces domaines. La chute a commencé avec Le BAC TSR2 et elle ne s'en est jamais relevée. L'Allemagne n'a plus l'industrie néscessaire pour produire ce type d'avion seule depuis longtemps, tout comme l'Italie et l'Espagne. Beaucoup d'inexactitudes et d'incompréhensions dans ce sujet. =) On conçoit et produit un avion de combat pour être indépendant dans l'utilisation et indépendant pour le renouvellement ou l'acquisition des futurs matériels.Donc pour avoir une armée souveraine. En effet, il est impossible de mettre en œuvre un avion de combat moderne doté de logiciels complexes et encryptés, sans le soutien du pays fournisseur qui peut clouer au sol ta flotte si bon lui semble. La France n'a pas hésité à brandir (efficacement) cette menace contre l'Australie dans les années 60 pour empêcher l'utilisation des Mirage III au Vietnam.Et pourtant à l'époque, il était plus facile de copier à l'époque de l'électromécanique.Les Australiens s'en souviennent et leurs députés en ont parlé dans les débats pour refuser la prise en compte du Rafale (vu qu'ils interviennent au côté des Américains). Évidemment, la plupart des pays OTAN qui ont confié leur défense au USA, se moque de cette dépendance puisque par hypothèse les Américains combattront à leurs côtés et eux ne combattront pas sans les Américains à leur côté.Ils n'ont aucune velléité d'intervention hors Europe sans les Américains qui assurent (théoriquement) leur protection nucléaire en sus. Alors pour avoir cette indépendance, soit on conçoit tout seul, soit on conçoit dans une coopération équilibrée ou tout le monde a accès aux plans, codes sources etc...... et ou personne ne peut interdire l'utilisation à un des coopérants (dépendance mutuelle). En Europe, la France a continué seule avec le Rafale pour avoir cette indépendance (en plus le Rafale sert à la dissuasion), faute de pouvoir coopérer dessus en le développant au travers du programme Eurofighter (les renoncements pour nous auraient été trop grands sur les moteurs). Pour concevoir un avion, il faut en maîtriser les technologies de base (R&T), puis les savoir-faire spécifiques avions. On estime qu'il y a à peu près 150 lignes technologiques afférentes à l'avion de combat: cela va des alliages pour aubes de turbine HP, aux composants MMCI bande X radar en passant par les matrices thermodurcissables pour composites carbone ou même du savoir-faire nécessaire à la fabrication d'une verrière. En Europe: les Français, Britanniques, Allemands, maîtrisent l'ensemble des technologies nécessaires, les Italiens l'essentiel et les Suédois pas mal. Pas les Espagnols. Cependant maîtriser l'ensemble des technologies ne signifie pas le faire au niveau des Américains.Chaque pays a un retard plus ou moins grand par ligne par rapport à l'état de l'art mondial qui est représenté par les Américains. Les Français sont à égalité ou en avance sur les Américains sur 1 à 2% des lignes seulement d'après la DGA (source assemblée nationale). Mais les Français, Britanniques, Allemands sont tous capables de faire un avion furtif qui n'aurait que 10 ans de retard technique sur les Américains, avec plus ou moins de vicissitudes (et de surcoûts et retards) durant le développement.Si un de ces pays décidait de faire un équivalent F22 ou F35, il y arriverait pour 2020. ;) Surcoûts et retards car quand on ne fait pas souvent un avion, on perd en savoir-faire d'où le surcoût par exemple de l'Eurofighter. Mais ça lui coûterait extrêmement cher en coût fixe de R&D et d'industrialisation : au moins 10 milliards d'euro en coûts fixes. Donc répartis sur 200 appareils par exemple, cela augmente de 50 m€ le prix marginal de chaque appareil. Faute d'accord et de synchronismes des feuilles de route, et aussi faute de volonté stratégique commune, aucun de ces pays n'a décidé de faire un chasseur furtif succédant au Rafale ou à l'Eurofighter. Les Américains leurs ont promis le F35 et ceux-ci ont acceptés...sans s'assurer réellement que les Américains accepteraient le transfert de technologie intégral permettant la mise en œuvre souveraine.Ils ont considéré que ceci était implicite en participant au co-développement et de toute manière ceci dépend d'une décision du congrès américain. Mettre ce problème ouvertement sur la table était aussi avouer publiquement que les pays qui n'ont pas cet accord dans l'Europe, n'ont aucune indépendance militaire ce qui déplairaient aux opinions publiques. Certains militaires s'en foutent d'ailleurs étant plus intéressés à avoir le meilleur avion que de se soucier de l'indépendance militaire de leur pays vis à vis des Américains. Et patatras, ce qui devait arriver (et était évident sauf à être naïf), est arrivé. Les Américains refusent le transfert de technologie donc de souveraineté...y compris à leur soi-disant meilleur allié c'est à dire le RUGB. Évidemment, ces pays ne peuvent désormais avoir une solution de substitution dans les temps et qui leur coûterait la peau des fesses (sauf peut être les Allemands ou les Français qui n'ont pas d'urgence à remplacer). Un autre danger, est qu'on coupe dans la R&T sous prétexte qu'il n'y a pas de programme en vue (la France est particulièrement menacée car elle a tendance à lier sa R&T aux programmes contrairement aux Anglais ou Allemands) et que donc on perde le savoir faire technologique et là, c'est irrattrapable. ;) Alors ils essaient encore (les Britanniques et Italiens) de négocier avec les Américains en menaçant de réduire leur commande, ou par des moyens qui ne sont pas divulgués (on peut par exemple menacer de se retirer d'Afghanistan). Pour les petits pays genre Belge, Néerlandais, Polonais, Danois etc.... qui n'ont pas les moyens et ne les ont jamais eu, et ont toujours été dépendants de la protection directe ou indirecte d'un grand pays, tout cela n'a aucune importance. Ceci pose d'ailleurs un problème général en Europe, puisque ces pays sont majoritaires en nombre, ce qui explique notamment que la politique de l'UE ne décolle pas en matière de défense. Si les Américains ne cèdent pas, et maintiennent leur volonté d'hégémonie sur l'aviation de combat qui rappelons le, est la première capacité de combat conventionnelle haute intensité, alors on peut imaginer que certains pays décident de se lancer malgré le coût. Il faut sans doute au moins deux partenaires pour partager les coûts...et que ceux ci soient synchrones sur le besoin. Mais on peut être sur que les politiciens qui sont inconscients des enjeux dans ces pays (genre les Verts, des socialistes peu portés sur la chose militaire, mais même des libéraux de droite), monteront au créneau pour critiquer et stopper l'investissement.Et malheureusement, même des militaires acquis aux Américains qui préfèrent avoir plus d'avions et les meilleurs possibles (donc USA), que de les avoir souverains et moins performants. Surtout que personne ne veut mettre publiquement et franchement sur la table le problème pour faire appel à l'opinion publique par peur de casser l'alliance (à part peut être en France quoiqu'avec la rentrée dans l'OTAN...). Les Américains jouent sur du velours et pourquoi s'en priveraient-ils eux qui investissent sans faiblir? Est-ce leur faute si les autres démocraties sont composées de personnes non concernées et sans volonté de combattre quand nécessaire? Quand tu es une grande puissance, tu as tendance à rechercher l'hégémonie car sinon à quoi cela servirait de dépenser? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 31 mars 2012 Share Posté(e) le 31 mars 2012 La Norvège, vient de dévoilé son nouveau «livre blanc de la Défense» (« Defense white paper »), pour la période 2013-2016 et confirme son choix en faveur du F-35 avec notamment une volonté de renforcer temporairement le budget de Défense de 7% sur la période, afin de pouvoir acheter sa nouvelle flotte de d’avion de combat F-35. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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