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Emeutes et évolutions dans le monde Arabe


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Je suis très heureux pour les Tunisiens qui enfin pourront retrouvez un peu plus de liberté et vivre enfin mieux,a condition de ne pas faire du neuf avec du vieux,l'algérie devrais suivre aussi,je ne pense pas que la jeunesse vas lâcher comme cela.

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Je suis très heureux pour les Tunisiens qui enfin pourront retrouvez un peu plus de liberté et vivre enfin mieux,a condition de ne pas faire du neuf avec du vieux ...

Prudence et patience ... ils sont pas sorti de l'auberge, les républuqe démocratique stable naisse rarement en un jour malheureusement, enfin si Bel Ali a été laché c'est probablement pas un hasard.

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Le rôle des USA dans la chute du gouvernement tunisien :

http://www.ttu.fr/francais/Articles/strategie%20%26%20politique/tunisiechutebena.html

Parallèlement à la montée de la pression de la rue et les contestations, les Américains auraient joué un rôle d’accélérateur dans la chute de Ben Ali.

Contrairement aux Européens, et notamment aux Français, qui ont affiché jusqu’au bout une neutralité bienveillante vis-à-vis de son régime, le torchon brûlait depuis quelques mois entre Washington et Tunis — comme l’ont d’ailleurs montré les révélations de WikiLeaks.

Les premiers coups de semonce de l’administration Obama contre le Président déchu remontent à avril 2010, lors de la visite de Kemal Merjane, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Défense. Le général James Jones, alors conseiller du Président pour la sécurité nationale, avait tenu un langage très ferme à cet ancien diplomate, apprécié par les Américains (comme le montre sa nomination dans le tout nouveau gouvernement), stigmatisant la dérive affairiste du régime.

Washington se plaignait notamment de liens entre certains membres du clan Trabelsi et l’Iran, dans des affaires de trafics et de blanchiment d’argent. En outre, les Américains n’appréciaient guère le renforcement de la coopération avec la Syrie dans le domaine de la sécurité. Depuis le début des troubles, le mois dernier, ils n’ont donc rien fait pour soutenir le régime, bien au contraire. Au début de l’année, la 6e flotte américaine a reçu l’ordre d’envoyer des bâtiments au large de Tunis. Washington a finalement porté l’estocade contre Ben Ali, la semaine dernière, par le biais de l’armée.

En effet, les Américains ont fait parvenir un message au général Rachid Ammar, le chef d’état-major de l’armée de terre limogé par Ben Ali (avant d’être rétabli dans ses fonctions, cette semaine), lui demandant de prendre «ses responsabilités pour que le sang cesse de couler». De son côté, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, en tournée aux Emirats arabes unis, refusait de rencontrer Leïla Ben Ali à Dubaï.

A Tunis, constatant que le discours télévisé de Ben Ali n’avait pas suffi à ramener le calme, le général Ammar lui aurait demandé de faire une seconde intervention, dans laquelle il annoncerait son départ. Une demande repoussée par l’intéressé. Mais le sort du Président n’en était pas moins scellé. Ses ultimes manœuvres avant de quitter Tunis ont consisté à armer des milices et à organiser l’évasion de prisonniers de droits communs, afin de créer une situation de chaos. Des manœuvres qui n’ont pas réussi à le maintenir au pouvoir, mais dont les fruits empoisonnés sont aujourd’hui visibles dans le climat de terreur (meurtres, pillages...) qui tend à s’installer dans le pays.

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Mais est-ce qu'en Algérie le pouvoir sera aussi brutal qu'en Tunisie ?

En Algérie l'armée est bien plus impliquée donc ça serait beaucoup plus dur et la répression probablement largement plus brutale. C'est l'Égypte qui doit être le pays dont la situation est la plus proche de celle de la Tunisie.

Pour la main étrangère dans une révolution c'est dur de trouver des révolutions sans, même quand celles-ci sont légitimes une puissance jouera leur carte quand il devient évident qu'il va falloir compter avec ...

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Dans une mosquée rouverte de Tunis, un premier prêche "libre" et déjà contesté

http://www.lemonde.fr/tunisie/article/2011/01/22/dans-une-mosquee-rouverte-de-tunis-un-premier-preche-libre-et-deja-conteste_1469410_1466522.html#ens_id=1245377&xtor=RSS-3208

Tunis, envoyée spéciale - Fermée depuis dix ans, la mosquée du campus universitaire de Tunis, a de nouveau accueilli des fidèles, vendredi 21 janvier. Ils ne sont pas très nombreux, pas plus d'une cinquantaine. Des hommes, plutôt jeunes. Mais c'est un jour-clé, ce vendredi, le premier depuis la chute de l'ancien président Zine El-Abidine Ben Ali où la prière est libre. Ici, plus qu'ailleurs peut-être, ce moment a été attendu. C'est de là, dans cette mosquée considérée par l'ancien régime comme un foyer intégriste, qu'est parti le grand mouvement islamiste des étudiants de la fin des années 1980, durement réprimé. En 2001, le lieu de culte, situé dans la proche banlieue nord de Tunis, avait été totalement fermé.

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Les Etats-Unis en contact avec l'opposition tunisienne.

"Depuis l'ère Bush, déjà, les Etats-Unis ménagaient la chèvre et le chou avec le régime tunisien," souligne Vincent Geisser*, chercheur au CNRS. D'un côté, depuis le 11 septembre 2001, l'administration américaine coopérait sur le plan militaire et sécuritaire, pour éviter toute islamisation du pays. "C'est d'ailleurs à Tunis que les Etats-Unis ont choisi d'implanter en 2002 le Bureau régional de la Middle East Partnership Initiative (MEPI), dont les objectifs philanthropiques (éducation, femmes, développement social, soutien aux ONG, etc.) comportent nécessairement des soubassements sécuritaires, à savoir : créer une zone de stabilité au Moyen Orient." 

Les Etats-Unis avaient depuis longtemps établi des contacts avec la société civile tunisienne, et notamment les forces d'opposition au régime, alors que la France ménageait les susceptibilités du régime. Nombreuses auraient été, selon Vincent Geisser, les invitations d'opposants tunisiens à Washington. Ambassadeur américain à Tunis entre 2006 et 2009, Robert F. Godec aurait plusieurs fois envoyé des émissaires lors des procès impliquant des opposants. Il aurait également reçu au grand jour, dans les locaux de l'ambassade, des adversaires du pouvoir, dont le président du syndicat des journalistes, Lofti Haji. Un chargé de mission de l'ambassade des Etats-Unis à Tunis se serait même rendu personnellement au chevet du leader du Parti Démocratique Progressiste (PDP), Néjib Chebbi, qui avait entamé une grève de la faim en 2005. 

Depuis 2003, les Etats-Unis ont émis des réserves, à plusieurs reprises, vis-à-vis de la politique autoritaire de Ben Ali. L'ancien secrétaire d'Etat, Colin Powell, le président Bush lui-même, puis Condoleeza Rice, qui succéda à Powell au département d'Etat, auraient tous manifesté leur réprobation. En 2009, cette dernière aurait suggéré sans détour à l'ancien chef d'Etat de ne pas se représenter pour un cinquième mandat, indique Vincent Geisser: "Elle a argué du fait qu'une telle candidature pourrait être un facteur d'instabilité pour les années à venir", précise-t-il. Ces propos critiques sont confirmés par les télégrammes diplomatiques de 2008, rendus publics en novembre dernier par le site Wikileaks.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/les-etats-unis-ont-ils-joue-un-role-dans-le-depart-de-ben-ali_955237.html#xtor=AL-447

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Après la tunisie... l'Egypte ?

Trois Egyptiens, dont un policier, sont morts mardi lors de manifestations qui se sont déroulées dans plusieurs villes du pays pour réclamer la fin du régime du président Hosni Moubarak, a-t-on appris de sources proches des services médicaux et de sécurité.

S'inspirant de la révolte populaire qui a chassé du pouvoir le président tunisien Zine ben Ali, 20 000 opposants égyptiens étaient descendus mardi dans les rues.

Fer de lance des critiques contre Moubarak, 82 ans dont 30 à la tête de son pays, ces cyber-activistes entendaient ainsi profiter de cette journée fériée en l'honneur de la police pour protester contre la répression politique et la pauvreté.

Au Caire, selon des témoins, plusieurs milliers de protestataires ont répondu aux appels à manifester. Devant le palais de justice, un millier de personnes se sont rassemblées aux cris d'"A bas Moubarak!" avant de défiler sur une artère centrale de la capitale.

A Ismaïlia, les manifestants scandaient notamment "Où es-tu Liberté?" ou "Gamal, dis à ton père les Egyptiens te haïssent" - référence à Gamal Moubarak, le fils du président qui passe pour son futur successeur, bien que les deux hommes nient une telle perspective.

Dans le nord du Sinaï, des dizaines de protestataires ont barré en brûlant des pneus la route de Rafah, à la frontière avec la bande de Gaza, en réclamant la libération de détenus. La tension est fréquente dans cette zone entre bédouins et policiers.

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Bobos contre prolos

La société tunisienne qui a renversé Ben Ali semble divisée entre des citadins bourgeois prêts à accepter un gouvernement avec des figures de l'ancien régime et tous ceux qui se sont révoltés à cause de la misère et qui refusent toute concession.

http://www.courrierinternational.com/article/2011/01/26/bobos-contre-prolos

Le peuple a réussi à faire chuter Ben Ali. Mais la révolte gronde encore. Depuis une semaine, les manifestations se poursuivent à travers tout le pays. Les revendications des manifestants ? Le départ de Ghannouchi et de tout le gouvernement de coalition qu’il vient de former en attendant des élections libres, qui devraient se dérouler dans quelques mois.

Alors que certains lui accordent leur confiance et attendent de lui qu'il remette le pays sur pied, d'autres le placent sur le même plan que les caciques du régime qui détiennent les ministères régaliens, restes de la dictature. Si on les laissait faire, ils ne tarderaient pas à s’approprier la révolution, faisant main basse sur tous les rouages de la société tunisienne.

Sur le terrain se joue un face-à-face bobos contre prolos : deux révolutions, deux forces en présence. D’une part, la petite bourgeoisie citadine. Ces jeunes et moins jeunes se sont très vite rangés du côté des insurgés. Excédés par la censure, le manque de liberté et la répression, écœurés par la gloutonnerie matérielle des clans Ben Ali-Trabelsi, ils ont saisi l’occasion d’exprimer leur soif d’indépendance et leur haine du régime.

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Un communiqué de Bernard Lugan, un des rares spécialistes de l'Afrique qui sait de quoi il parle, à propos de la Tunisie:

[tt]"Tunisie : la révolution des privilégiés ?

En France, les tartuffes politiques ont applaudi la chute d’une dictature qu’ils fréquentaient assidûment peu auparavant, à commencer par ceux qui voulaient cacher que le RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique), le parti du président déchu était membre de l’Internationale socialiste[1].

.....

Pour le moment, les Tunisiens ont l’illusion d’être libres. Les plus naïfs croient même que la démocratie va résoudre tous leurs maux, que la corruption va disparaître, que le chômage des jeunes va être résorbé, tandis que les droits de la femme seront sauvegardés… Quand ils constateront qu’ils ont scié la branche sur laquelle ils étaient en définitive relativement confortablement assis, leur réveil sera immanquablement douloureux. Déjà, dans les mosquées, les prêches radicaux ont recommencé et ils visent directement le Code de statut personnel (CSP), ce statut des femmes unique dans le monde musulman. Imposé par Bourguiba en 1956, puis renforcé par Ben Ali en 1993, il fait en effet des femmes tunisiennes les totales égales des hommes "[/tt]

J'arrête pour des raisons de copyright, ceux qui veulent lire plus:

http://bernardlugan.blogspot.com

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En France, les tartuffes politiques ont applaudi la chute d’une dictature qu’ils fréquentaient assidûment peu auparavant, à commencer par ceux qui voulaient cacher que le RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique), le parti du président déchu était membre de l’Internationale socialiste ...

Rien que la tournure de phrase identifie le bord politique du personnage ! Enorme !!!

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Le fait que Lugan soit un ethnodifférencialiste de droite conservatrice enlève forcément toute crédibilité à son propos (voire mes propres réserves sur le personnage sur le topic "Afrique")? La révolution a changé les grandes données économiques dont la Tunisie est tributaire? Le mouvement islamiste en Tunisie est fait de calmes gentillets démocrates qui trouvent le statut de la femme tunisienne "naturel" et tolérable selon leurs normes (ah, leurs slogans à eux sont crédibles :P)? L'AKP, son "modèle" est un mouvement comparable à la démocratie chrétienne européenne? le fait de vouloir amener la shariah "lentement" et calmement plutôt que brutalement fait d'un mouvement islamiste une tendance souhaitable pour qui préfère la démocratie?

Y'a un moment où faut arrêter de croire aux images néoromantiques de la "pureté" d'un mouvement populaire: le grand "coup de balai", le "grand soir" et autres fadaises, c'est de la pensée magique, et l'union de ceux qui manifestent dans la rue.... N'existe que dans la rue et à un moment donné. Il n'y a pas "un peuple" qui manifeste, mais des tas de groupes aux vues, griefs, aspirations et intérêts différents (parfois, quelques-uns se rejoignent momentanément). Croire que la société civile tunisienne, comme toute autre même éduquée, est tout à fait mature et capable de dire "niet" en bloc, de s'auto-réguler.... C'est croire au Père Noël. L'Histoire est faite par des mouvements organisés et soudés qui n'ont pas besoin d'être si nombreux que cela, juste d'avoir une volonté forte.

Toute révolution produit un changement de patron, pas un changement d'univers.

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moi le truc qui me fait marré ,s'est que pour les manifs en Egypte ,le gouvernement chinois a dit qu'il aimerait bien que l'ordre soit rétabli en Egypte ...

ils ont peut-être peur d'avoir moins de gens "conciliant" pour le business si pas mal d'état  en Afrique commence à "changer de mains " ...

ils ont peut-être commit une erreur de com sur se coup là .

certes on va me rétorquer qu'il y a eu une bourde avec mme Alliot marie ,mais je pense plus tôt qu'elle a voulu montrer nos capacités à faire du maintien de l'ordre sans tiré dans le tas ,étant donné que personne et de tout bord politique côté Français n'a rien vu venir pour la Tunisie ...

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enfin le monde islamique se reveille expulser les dictateurs soutenu par des puissances etrangere  qui bafouent les droit fondamentaux de ses peuples je ne citerai pas de pays mais tout le monde connait ..... au tour de l'egypte  il doive trembler a la knesset !

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Déjà 7 morts en Egypte : http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=171546&language=fr

De son coté le Roi de Jordanie la joue conciliant parce que lui aussi doit avoir les boules : http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=171550&language=fr

Manifestations aussi au Yémen : http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2453410&rubId=4077

Dans le genre Lugan, je préfère l'article de Philippe Raggi, du même bord manifestement mais au moins on passe en revue les forces en présence : http://philippe-raggi.blogspot.com/2011/01/quelques-reflexions-suites-aux.html

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Le régime de Ben Ali aurait-il tenu sur le chef d'EM de l'armée n'avait pas fait un pas de côté ?

Peut-on appliquer le même raisonnement à l'Egypte de Moubarak ? Si les USA parient sur la stabilité du régime égyptien, l'on peut donc conclure que ses forces armées, partiellement financées par l'Etat américain (seconde aide militaire après Israël je crois) resteront fidèles à Hosni Moubarak ?

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Mohamed El Baradei est probablement envoyé en Egypte par les américains, donc je ne suis pas sur qu'ils vont nécessairement soutenir Moubarak si ils sentent qu'il devient vraiment embarrassant, ils ont placés des pions dans l'opposition au cas ou (faut dire qu'on les imagines mal laisser le champ libre aux frères musulmans ... enfin je lis ça sur la fiche wikipedia "Ils ont également applaudi le discours du président Moubarak au parlement, et sont en contact régulier avec le gouvernement des États-Unis" donc je ne sais plus trop quoi penser :P ).

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EGYPTE : L'ARMEE N'OBEIT PAS.

La chaîne panarabe Al-Jazeera a diffusé vendredi après-midi des images spectaculaires d'un véhicule blindé de l'armée rallié aux manifestants et salué par une foule enthousiaste. Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues dans les principales villes du pays, Le Caire, Alexandrie, Suez, Mansoura et Minia pour exiger le le départ du président Hosni Moubarak.

Le président égyptien charge l'armée d'épauler la police pour faire respecter le couvre-feu décrété sur l'ensemble du pays. Mais des affrontements ont été observés entre la police et l'armée, dans la capitale, laissant présager un retournement de la situation.

Très violents, les affrontements avec les forces de l'ordre ont déjà fait plusieurs morts et des centaines de blessés (Selon une source médicale, cinq manifestants sont morts et huit cents autres blessés rien qu'au Caire !).

le gouvernement égyptien a coupé l'accès à Internet dans tout le pays.  Le groupe de télécommunications britannique Vodafone a indiqué que le gouvernement égyptien avait ordonné à tous les opérateurs de téléphonie mobile de suspendre leurs services "dans des zones choisies" du pays. Les autorités ont imposé le couvre feu dans tout le pays. Deux commissariats ont été incendiés ainsi que le quartier général du Parti national démocrate (PND) au pouvoir.

Paris appelle ses ressortissants à 'limiter' leurs déplacements en Egypte 'à ceux qui sont strictement nécessaires', le secrétaire d'Etat au tourisme, Frédéric Lefebvre, a recommandé aux tour-opérateurs de suspendre les départs de vacanciers prévus samedi pour l'Egypte. L'allemagne, la belgique et les USA ont fait de même.

Ce soir, Egyptair à suspendu tous ses vols. En raison du couvre-feu, l'Associated Press indique que de nombreuses compagnies aériennes dont British Airways et Air France, dont un vol Paris-Le Caire a été détourné vers Beyrouth ont annulé des vols prévus vendredi soir.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé les dirigeants égyptiens à éviter de nouvelles violences, leur demandant de respecter les libertés de rassemblement et d'information et d'être à l'écoute de la population.  Les Américains se sont également déclarés très 'inquiets' de la situation dans le pays. Washington a insisté sur la nécessité d''éviter la violence', de 'respecter les droits' et de 'permettre les communications'.

Les autorités ont assignés à résidence l'opposant et prix Nobel de la paix Mohamed el Baradeï. Des milliers de personnes bravant le couvre-feu au Caire tentent de prendre d'assaut le ministère des Affaires étrangères et le siège de la télévision officielle.

Scène étonnante, des centaines de policiers anti-émeute ont été chassés de la place Tahrir, la plus grande du Caire, par des milliers de manifestants munis de pierres ou encore de bâtons. Plusieurs de ces policiers ont retiré leur uniforme pour rejoindre les protestataires, qui les ont portés en triomphe, selon un reporter de l'Associated Press présent sur les lieux. Les manifestants ont ensuite envahi la place.

A Suez, des manifestants se sont emparés d'armes dans un poste de police, qu'ils ont incendié après en avoir fait sortir les occupants. Ils ont également incendié une vingtaine de camionnettes de police.

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