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Il y a 12 heures, Ciders a dit :

Je ne parlais même pas de la campagne, j'émettais simplement plus qu'un doute sur la capacité de Donald Trump Jr. à exercer une quelconque activité professionnelle. A plus forte raison, une qui implique potentiellement d'utiliser des armes nucléaires.

Parce que si ici certains ont glosé sur Biden et sur ses mêmes capacités à les utiliser, quid de Trump ?

Très franchement, tant que Trump reste climatosceptique, on doit pouvoir s'en arranger.

Par contre, quand il sera convaincu du réchauffement global et qu'il associera son pouvoir de demiurge avec la perspective d'un hiver nucléaire pour résoudre le problème, là, on pourra trembler. :wink:

Il y a 5 heures, Alexis a dit :

Son déclin cognitif devenant impossible à nier même pour les partisans les plus acharnés, Biden n'avait pratiquement plus aucune chance. Harris en a une vraie, je dirais qu'on ne doit pas être loin d'un 50/50

Cela dit, le choix de Walz comme colistier pourrait s'avérer une erreur. L'homme a un contact sympathique, mais en matière de positions politiques il est radical de chez radical. Plus progressiste que lui, tu meurs :happy: !

Les communicants républicains auront de quoi se régaler. Et Walz n'aidera guère Harris parmi les hésitants, modérés et autres indépendants 

Ben, en fait, je me demande si Kamala Harris n'est pas, finalement, l'élément de modération susceptible d'emporter le ticket chez les hésitants et indépendants, Walz étant le radical extrémiste qui va "draguer" les progressistes convaincus. En face, Trump et Vance visent tous deux quasiment le même public et peuvent, par conséquent, se trouver à la peine pour conquérir hors de leur base, non ?

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Il y a 7 heures, FATac a dit :

Ben, en fait, je me demande si Kamala Harris n'est pas, finalement, l'élément de modération susceptible d'emporter le ticket chez les hésitants et indépendants, Walz étant le radical extrémiste qui va "draguer" les progressistes convaincus. En face, Trump et Vance visent tous deux quasiment le même public et peuvent, par conséquent, se trouver à la peine pour conquérir hors de leur base, non ?

Harris semble moins progressiste, relativement, que Walz, mais ce n'est pas bien difficile 

Je ne suis pas certain que les indépendants et autres hésitants la regardent comme modérée, en revanche ?

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il y a 23 minutes, Alexis a dit :

Je ne suis pas certain que les indépendants et autres hésitants la regardent comme modérée, en revanche ?

Pour les (jeunes) hésitants, le push donné par Charli XCX avec l'effet Brat Summer n'est pas négligeable (et sans équivalent chez Trump/Vance, il me semble)

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640px-California_City_land_speculation_n

https://en.wikipedia.org/wiki/California_City,_California

La ville a été créée en 1958, lorsque des promoteurs ont acheté 82 000 acres (33 000 ha) du désert de Mojave occidental.

La ville a été conçue à l'origine pour accueillir 400 000 personnes, avec un centre-ville capable d'en accueillir 80 000 à 100 000, et des banlieues satellites abritant le reste[12].

Un bureau de poste a été ouvert en 1960[18] et la ville a été constituée en 1965. Elle comptait alors 158 miles carrés (410 km2) de terrain, 5 900 propriétaires, 817 résidents et 232 maisons[1][19][20].

En 1965, la croissance démographique est inférieure aux prévisions du promoteur[21][19][22][23] et en 1969, la ville ne compte que 1 300 habitants.

La Commission fédérale du commerce a commencé à inspecter la société de développement en 1969, et le groupe de travail californien de 25 personnes de Ralph Nader (qui fait partie des "Nader's Raiders") a publié "Power and Land in California" (Le pouvoir et la terre en Californie) en 1971. Une partie du livre est consacrée à California City, qu'il qualifie d'escroquerie et d'"étude particulièrement frappante de l'échec du gouvernement"[25][19][22][23] Dans les années 1970, plus de 50 000 lots ont été vendus et le marché s'est effondré. La Federal Trade Commission a déposé une demande de cessation et d'abstention contre le vendeur de maisons pour publicité mensongère sur la ville[26] et, en 1977, plus de 14 000 propriétaires fonciers ont reçu des remboursements partiels provenant d'une caisse commune de 4 millions de dollars, le règlement le plus important de la FTC à ce jour.

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Il y a 22 heures, Lecteur de passage a dit :

Une petite idée du bonhomme avec cette petite anecdote :bloblaugh:

https://en.chessbase.com/post/trump-kramnik-botvinnik-junge-benko

Pal Benko, grand-maître (GM) aux échecs raconte {...]

C'est déjà pas mal qu'ils s'intéressent au jeu alors que ce gars est un winner né. 

Il y a 11 heures, FATac a dit :

Très franchement, tant que Trump reste climatosceptique, on doit pouvoir s'en arranger. Par contre, quand il sera convaincu du réchauffement global et qu'il associera son pouvoir de demiurge avec la perspective d'un hiver nucléaire pour résoudre le problème, là, on pourra trembler. :wink:

Honnêtement je trouve ça pas con : réduire la chaleur en réduisant le rayonnement solaire en obscurcissant un peu le ciel. A première vue c'est moins débile que de laver l'intérieur du corps humain avec de la javel. Par contre gros choc à prévoir chez les marchands de lunettes, de pare soleil, d'ombrelle, de...

Je pense qu'on tient une super idée qui fera de toi (je te laisse le mérite de) un milliardaire et un conseiller émérite d'abord chez Trump, puis recyclage chez Mc Kinsey!

:chirolp_iei:

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Il y a 3 heures, Rivelo a dit :

En tout cas, les sondages bougent vite et fort dans la direction d'Harris, tant au niveau national (où elle prend l'avantage, même si c'est relativement indicatif vu le mode de scrutin) que dans les "swing states" (là, c'est plus intéressant). : https://www.nytimes.com/interactive/2024/us/elections/polls-president.html

Il y a un mouvement clair 

Le site RealClearPolitics, qui rassemble toutes les études d'opinion, montre que Harris passe devant Trump quant au nombre de voix, tandis que la carte prévisionnelle des États gagnés et perdus - plus incertaine que les sondages nationaux, mais plus importante car c'est là que ça se joue ! - montre Trump commencer à perdre de son avance en grands électeurs

La modélisation montre actuellement Trump à 287 contre 251 pour Harris. Il en faut 270 pour l'emporter 

Enfin on est encore à trois mois du jour J :smile: ...

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Nouvelle fonte d'un fusible chez Donald, cette fois à propos de... la taille d'une foule à l'atterrissage de Kamala Harris à Detroit il y a trois jours :huh:

Bon ben, l'équipe démocrate sait comment le garder déraillé pour le reste de la campagne, maintenant...

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Entre la taille de ses mains et le drama autour de la faible capacité des robinets américains... tout est souvent question de taille chez lui.

Ceci dit, ils l'avaient quand même élu en 2016. Méfiance.

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On l'a déjà vu dire les énormités les plus stupides possible. Si ça le desservait ça serait vu à ce stade. Le rapport à la réalité de certain de mes frères humains ne cessent de me fasciner.

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Le 08/08/2024 à 10:57, rendbo a dit :

Honnêtement je trouve ça pas con : réduire la chaleur en réduisant le rayonnement solaire en obscurcissant un peu le ciel. A première vue c'est moins débile que de laver l'intérieur du corps humain avec de la javel. Par contre gros choc à prévoir chez les marchands de lunettes, de pare soleil, d'ombrelle, de...

Il y a tout un tas de projet d'obscurcissement ... en général il suffit de déployer des petits réflecteur  orientable au point Lagrange 1 ... et ça on sait déjà le faire il y a tout un tas de sonde là bas.

Il y a tout un tas d'autre projet spatiaux sérieux, comme l'obscurcissement avec l'envoie de nuage de poussière lunaire dans l'espace.

D'ailleurs l'idée du parasol solaire pour lutter contre l'effet de serre ou terraformer des planète comme vénus est loin d’être nouveau. Ca a déjà été proposé contre l'effet de serre à la fin des années 80.

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https://www.thefp.com/p/philip-gordon-kamala-harris-foreign-adviser

Un homme nommé Philip Gordon, qui est le conseiller en politique étrangère de Mme Harris depuis sa candidature à la Maison-Blanche en 2020 et qui a travaillé dans toutes les administrations démocrates depuis celle de Bill Clinton, a fait l'objet d'un examen minutieux à Washington au cours des dernières semaines.

"Phil a quitté l'administration Obama avec une compréhension beaucoup plus claire des limites de la puissance américaine et de la nécessité d'une politique étrangère beaucoup plus humble que la plupart des membres du cercle rapproché de Joe Biden", a récemment déclaré Trita Parsi, vice-présidente de l'institut néo-isolationniste Quincy Institute for Responsible Statecraft, au journal The Nation.

Au cours des cinquante dernières années, M. Gordon s'est montré très réticent à l'idée d'utiliser la puissance militaire et économique des États-Unis pour tenter d'influer de manière coercitive sur le cours des choses à l'échelle mondiale - un point de vue qui pourrait être remis en question par la montée en puissance de la Chine et les guerres majeures qui secouent l'Europe et le Moyen-Orient. Dans son livre Losing the Long Game paru en 2020, le diplomate de 61 ans raconte ce qu'il estime être une série désastreuse d'efforts américains visant à utiliser la force militaire pour provoquer un changement de leadership dans des pays allant de l'Afghanistan à la Libye. Dans le cas de la Syrie, où l'ancien président Obama a menacé puis renoncé à attaquer l'armée du président Assad, M. Gordon affirme que les États-Unis auraient mieux fait de ne jamais appeler à la destitution du despote arabe.

"Il est donc difficile d'éviter la conclusion que si les États-Unis n'étaient pas prêts à accepter les coûts et les conséquences réels d'un changement de régime - qui sont toujours plus importants que ne le reconnaissent leurs partisans - il aurait mieux valu ne pas poursuivre cet objectif", écrit-il.

Aucune question récente de politique étrangère n'a autant divisé les démocrates et les républicains que l'accord sur le nucléaire iranien, la principale réalisation d'Obama. Les architectes de l'accord, dont Gordon, affirment qu'il s'agit d'un modèle pour une nouvelle politique étrangère américaine. Ils affirment que l'accord - si Trump ne l'avait pas sabordé - aurait neutralisé la capacité nucléaire de Téhéran sans nécessiter d'action militaire américaine ou israélienne. Ils affirment également que l'allègement des sanctions économiques aurait pu permettre aux entreprises et à la société civile iraniennes de mieux s'intégrer au niveau international et de modérer potentiellement les religieux de Téhéran. "Un accord nucléaire pourrait amorcer un processus multigénérationnel susceptible de déboucher sur une nouvelle relation entre nos deux pays. L'Iran pourrait commencer à réduire les tensions avec ses voisins et retrouver la place qui lui revient dans la communauté des nations", a déclaré M. Gordon dans un discours prononcé en 2014, soulignant les espoirs du président Obama concernant l'accord.

 

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https://www.aljazeera.com/opinions/2024/8/11/aipac-is-growing-desperate

L'opinion publique n'est plus aussi majoritairement favorable à Israël qu'auparavant, ce qui inquiète le gouvernement israélien et ses partisans américains.

Les actions de l'American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), le principal groupe de pression pro-israélien aux États-Unis, en sont la preuve la plus évidente. Au cours des derniers mois, il a investi 8,5 millions de dollars dans une campagne visant à faire échouer la députée démocrate progressiste Cori Bush lors des primaires démocrates dans le Missouri. Mme Bush, qui a défendu les questions de justice palestinienne au Congrès, a été battue mardi par le procureur de St Louis, Wesley Bell. L'AIPAC a ensuite débloqué la somme sans précédent de 17 millions de dollars pour vaincre un autre partisan de la Palestine, le député Jamal Bowman, lors des primaires démocrates à New York.

https://www.qcnews.com/hill-politics/progressive-anger-with-aipac-rises-over-bush-loss/amp/ (11 août 2024)

« L'AIPAC a dû dépenser 8,5 millions de dollars pour obtenir 51 % des voix et battre Cori Bush », a écrit [Bernie] Sanders dans un message publié sur la plateforme sociale X. « Les milliardaires qui achètent les élections ne sont pas ce que ce pays est censé être. Nous devons mettre fin à Citizens United et aux super PAC et passer à un financement public des élections ».

D'autres à gauche estiment que les choses vont empirer avant de s'améliorer, ce qui signifie qu'il pourrait y avoir plus de victimes parmi les candidats alors que le pays se prépare à une élection présidentielle et à un éventuel changement de pouvoir au Capitole.

« Je n'ai pas entendu parler d'une véritable stratégie pour lutter contre l'argent de l'AIPAC qui décide des courses. Pour être tout à fait honnête, je n'ai pas vu de stratégie de gauche cohérente ou significative depuis un certain temps », a déclaré Tim Black, une figure médiatique indépendante aux tendances progressistes qui anime une émission populaire sur YouTube.

Un autre progressiste s'est montré encore moins confiant dans l'approche de la gauche vis-à-vis de l'AIPAC.

« Je pense que le ticket démocrate préférerait perdre les élections plutôt que de défier Israël », a déclaré cette voix de gauche, qui est en contact avec d'éminents dirigeants du mouvement. « J'aimerais bien me tromper sur ce point.

« À court terme, les électeurs en quête de décence et de moralité sur cette question seront très frustrés », a déclaré la source, qui a parlé d'un “train de marchandises dont les freins ont lâché”.

Modifié par Wallaby
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https://www.thefp.com/p/how-long-harris-avoid-press (22 août 2024)

Combien de temps Kamala Harris pourra-t-elle encore éviter la presse ?

La vice-présidente pense que la joie peut l'amener à la Maison Blanche. Nous avons nos doutes.

Cela fait un mois que la vice-présidente Kamala Harris est devenue la candidate présumée du parti démocrate à l'élection présidentielle.

Mme Harris a évité de s'exprimer sur le fond, que ce soit sur son bilan en tant que vice-présidente ou sur le type de politique qu'elle espère mettre en œuvre si elle est élue.

Elle n'a pas encore donné de conférence de presse ou d'interview.

Les raisons pour lesquelles Mme Harris évite la presse lui appartiennent, mais nous pensons qu'elle a deux motivations principales. Premièrement, elle comprend que sans avoir à répondre à des questions difficiles, elle n'a jamais à s'inquiéter de se contredire. La seconde est que Mme Harris ne veut pas répondre à des questions directes sur son bilan et ses projets d'avenir, parce qu'ils sont inexistants.

Prenez l'exemple de vendredi dernier, lorsque Mme Harris a organisé un rassemblement en Caroline du Nord au cours duquel elle a dévoilé son plan économique. Cet événement était censé marquer le début de son programme politique pour ses 100 premiers jours. Mme Harris a promis aux participants d'instaurer une « économie de l'opportunité » où « chacun peut être compétitif et avoir une réelle chance de réussir ». Une économie où « chacun, indépendamment de qui il est, où il commence, a la possibilité de construire des richesses pour lui-même et ses enfants ».

De bonnes vibrations. Jusqu'à ce que vous entendiez comment elle compte s'y prendre : en mettant en place un contrôle des prix - une idée qui trahit une compréhension inférieure à la moyenne du fonctionnement de l'économie.

Le comité éditorial du Washington Post - qui n'est pas un groupe que l'on peut accuser de soutenir les républicains - a déclaré qu'« au lieu de présenter un plan substantiel », Mme Harris « a gaspillé l'occasion en gadgets populistes ».

L'ancien conseiller économique principal d'Obama, Jason Furman, a déclaré au New York Times que son « plus grand espoir » pour les idées économiques présentées par Harris dans ce discours est qu'elles « finissent par être beaucoup de rhétorique et pas de réalité ».

« Ce n'est pas une politique sensée », a déclaré M. Furman. « Il n'y a pas d'avantage et il y a des inconvénients ». Ce n'est pas vraiment un soutien retentissant de la part de l'un des gourous de la politique économique du parti démocrate.

À 75 jours de l'élection, la campagne de Mme Harris n'a toujours pas publié la moindre page de politique générale sur son site web. Peut-être pense-t-elle finalement que la joie seule peut lui permettre de franchir la ligne d'arrivée.

https://www.nytimes.com/2024/08/15/business/economy/kamala-harris-inflation-price-gouging.html

Harris prévoit d'interdire les "arnaques de prix" dans l'alimentation. Que disent les faits ?

L'augmentation des prix lorsque la demande dépasse l'offre est un principe d'économie classique. La question est de savoir si, et dans quelle mesure, la pandémie a entraîné une hausse des prix.

Ce message est bien perçu par les électeurs non encartés. Il a été adopté par les groupes progressistes, qui considèrent régulièrement les prix abusifs comme un facteur d'inflation rapide, ou du moins comme un facteur contribuant à l'augmentation rapide des prix. Ces groupes se sont réjouis de l'annonce, mercredi dernier, que Mme Harris demanderait l'interdiction, au niveau fédéral, des prix abusifs pratiqués par les entreprises sur les produits d'épicerie, dans un discours de politique économique prononcé vendredi.

Mais l'argument économique sur la question est compliqué.

Les économistes ont cité toute une série de facteurs qui ont poussé les prix à la hausse lors de la reprise après la récession pandémique, notamment les chaînes d'approvisionnement engorgées, un changement soudain dans les habitudes d'achat des consommateurs et l'augmentation de la demande des clients alimentée par les mesures de relance du gouvernement et les taux bas de la Réserve Fédérale. La plupart des économistes estiment que ces forces sont bien plus responsables que le comportement des entreprises de la hausse des prix au cours de cette période.

L'annonce de la campagne de Mme Harris, mercredi, citait la consolidation de l'industrie de la viande comme l'un des moteurs des prix excessifs des produits alimentaires, mais les responsables n'ont pas répondu jeudi aux questions concernant les preuves que Mme Harris citerait ou la manière dont sa proposition fonctionnerait.

« Le prix des œufs a augmenté l'année dernière parce qu'il n'y avait pas assez d'œufs et cela a entraîné une augmentation de la production d'œufs », a déclaré Jason Furman, un économiste de Harvard qui travaillait auparavant dans l'administration Obama.

En outre, même lorsqu'il s'agit d'articles tels que les produits d'épicerie, la hausse n'est pas uniquement liée aux bénéfices des entreprises. La pandémie a également entraîné une hausse des salaires nominaux des travailleurs, ce qui a contribué à l'augmentation des prix. Des chercheurs de la Banque fédérale de réserve de Kansas City ont indiqué l'année dernière que la croissance rapide de l'emploi dans l'économie américaine, et les augmentations de salaire qui en ont découlé, ont largement contribué à la hausse des prix des produits alimentaires.

Modifié par Wallaby
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En attendant, Kamala Harris cogne contre Trump à l'occasion de la convention démocrate : https://www.lepoint.fr/monde/convention-democrate-kamala-harris-livre-un-cinglant-requisitoire-contre-donald-trump-l-apprenti-autocrate-23-08-2024-2568480_24.php

Et les sondages continuent à évoluer dans la bonne direction pour elle : https://projects.fivethirtyeight.com/polls/president-general/2024/national/

Le positionnement "classe moyenne" (ne cherchant pas à courir après le vote "woke" déjà acquis et jouant sur l'image "normale" de Harris et Walz comparé à Trump et JD Vance) semble bien fonctionner. En face, les republicains cherchent encore l'angle.

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Ralliement du candidat indépendant Robert F. Kennedy à Donald Trump. Il semble se desister ou pas de manière selective selon les états, sans doute en fonction de ce qui arrange le mieux le camp républicain : https://www.lefigaro.fr/international/robert-kennedy-jr-candidat-a-la-presidentielle-americaine-se-retire-et-apporte-son-soutien-a-trump-20240823

 

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il y a 30 minutes, Rivelo a dit :

Ralliement du candidat indépendant Robert F. Kennedy à Donald Trump. Il semble se desister ou pas de manière selective selon les états, sans doute en fonction de ce qui arrange le mieux le camp républicain : https://www.lefigaro.fr/international/robert-kennedy-jr-candidat-a-la-presidentielle-americaine-se-retire-et-apporte-son-soutien-a-trump-20240823

Article orienté, du fait qu'il passe sous silence, sauf sous la formulation "opposées aux groupes d'intérêts" qui veut tout dire et rien dire, que Kennedy est avocat, spécialisé dans les affaires d'environnement, récompensé de nombreuses distinctions pour son action en faveur de l'environnement.

https://en.wikipedia.org/wiki/Robert_F._Kennedy_Jr.

La Pace clinic a poursuivi les gouvernements et les entreprises pour la pollution du Long Island Sound, de la rivière Hudson et de ses affluents[45] et a plaidé pour l'élargissement de l'accès des citoyens au littoral et a obtenu des centaines de compensations pour l'Hudson Riverkeeper[46]. [En 2010, un procès intenté par Pace a contraint ExxonMobil à nettoyer des dizaines de millions de gallons de pétrole provenant de déversements d'anciennes raffineries dans la Newtown Creek à Brooklyn.

Le 11 avril 2001, Men's Journal a décerné à Kennedy son prix « Heroes » pour la création de la Pace Environmental Litigation Clinic[48]. Kennedy et la clinique ont reçu d'autres prix pour leur travail juridique réussi en matière d'assainissement de l'environnement[49]. La Pace Clinic est devenue un modèle pour des cliniques de droit de l'environnement similaires dans tout le pays, notamment Rutgers,[50] Golden Gate, UCLA,[51] Widener,[52] et Boalt Hall à Berkeley[53].

En juin 1999, alors que le succès de Riverkeeper sur l'Hudson commence à inspirer la création de Waterkeepers dans toute l'Amérique du Nord, Kennedy et quelques douzaines de Riverkeepers se réunissent à Southampton, Long Island, pour fonder la Waterkeeper Alliance, qui est aujourd'hui le groupe de coordination des 344 programmes de Waterkeeper autorisés[54] dans 44 pays[55] En tant que président, Kennedy supervise les programmes juridiques, d'adhésion, de politique et de collecte de fonds. L'Alliance se consacre à la promotion de « voies d'eau baignables, pêchables et potables, dans le monde entier »[56]. Elle est également un centre d'échange d'informations, approuvant les nouveaux programmes de gardiens et accordant des licences pour l'utilisation des noms de marque « Waterkeeper », « Riverkeeper », « Soundkeeper », « Lakekeeper », « Baykeeper », « Bayoukeeper », « Canalkeeper », « Coastkeeper », etc.[57].

En 1996, il a contribué à orchestrer l'accord sur le bassin hydrographique de la ville de New York, d'une valeur de 1,2 milliard de dollars, que le magazine New York a salué dans son article de couverture intitulé « The Kennedy Who Matters » (le Kennedy qui compte). Cet accord, que Kennedy a négocié au nom des écologistes et des consommateurs du bassin hydrographique de la ville de New York, est considéré comme un modèle international de négociation consensuelle entre les parties prenantes et de développement durable.

En 2001, Kennedy & Madonna a organisé une équipe de prestigieux cabinets d'avocats pour contester la pollution due à la production industrielle de porcs et de volailles[68] En 2004, le cabinet a fait partie d'une équipe juridique qui a obtenu un règlement de 70 millions de dollars pour les propriétaires de Pensacola, en Floride, dont les propriétés avaient été contaminées par des produits chimiques[69].

Le cabinet Kennedy & Madonna a fait l'objet d'un reportage dans le documentaire de HBO Mann v. Ford (2010)[70], qui retrace quatre années de procès intenté par le cabinet au nom des Indiens de Ramapough Mountain contre la Ford Motor Company pour avoir déversé des déchets toxiques sur des terres tribales dans le nord du New Jersey[71]. Outre un règlement monétaire pour la tribu, le procès a contribué à la réinscription des terres de la communauté sur la liste fédérale du Superfund, la première fois qu'un site retiré de la liste a été réinscrit[72].

En 2007, Kennedy a été l'un des trois finalistes nommés « Avocat de l'année » par Public Justice pour son rôle dans le verdict de 396 millions de dollars rendu par un jury contre DuPont pour la contamination de son usine de zinc de Spelter, en Virginie-Occidentale[73]. [En 2017, le cabinet a fait partie de l'équipe qui a obtenu un règlement de 670 millions de dollars au nom de plus de 3 000 résidents de l'Ohio et de la Virginie-Occidentale dont l'eau potable avait été contaminée par l'acide perfluorooctanoïque, un produit chimique toxique, que DuPont avait rejeté dans l'environnement à Parkersburg, en Virginie-Occidentale[74].

En 2016, Kennedy est devenu l'avocat du cabinet Morgan & Morgan[75]. Le partenariat est né de la collaboration fructueuse des deux cabinets dans l'affaire contre SoCalGas Company à la suite de la fuite de gaz d'Aliso Canyon en Californie[76]. En 2017, Kennedy et ses partenaires ont poursuivi Monsanto devant le tribunal fédéral de San Francisco, au nom de demandeurs cherchant à obtenir des dommages-intérêts pour un lymphome non hodgkinien qui, selon les demandeurs, résultait de l'exposition à l'herbicide à base de glyphosate de Monsanto, le Roundup[77]. Kennedy et son équipe ont également intenté une action collective contre Monsanto pour ne pas avoir mis en garde les consommateurs contre les dangers supposés de l'exposition au Roundup[77].

Pendant près de vingt ans, Kennedy et ses Waterkeepers ont mené une bataille juridique et de relations publiques contre la pollution causée par les fermes industrielles. Dans les années 1990, il a rallié l'opposition des petits agriculteurs indépendants aux fermes industrielles, a organisé une série de « sommets nationaux » sur les produits carnés industriels et a organisé des conférences de presse dans toute la Caroline du Nord, l'Iowa, le Kansas, le Missouri, l'Illinois, l'Ohio et à Washington DC. À partir de 2000, Kennedy a poursuivi en justice des fermes industrielles en Caroline du Nord, en Oklahoma, dans le Maryland et dans l'Iowa[113] ; il a écrit des articles sur le sujet, affirmant que les fermes industrielles produisent des aliments de moindre qualité et moins sains, et qu'elles nuisent aux agriculteurs familiaux indépendants en empoisonnant l'air et l'eau, en réduisant la valeur de leurs propriétés et en utilisant d'importantes subventions étatiques et fédérales pour imposer une concurrence déloyale aux plus petits agriculteurs[114].

En 1995, le premier ministre de l'Alberta, Ralph Klein, a déclaré Kennedy persona non grata dans la province en raison de l'activisme de Kennedy contre les installations de production porcine à grande échelle de l'Alberta[115] En 2002, Smithfield Foods a intenté une action en justice contre Kennedy en Pologne, en vertu d'une loi polonaise qui rend illégale la critique d'une entreprise, après que Kennedy a dénoncé l'entreprise lors d'un débat avec le directeur polonais de Smithfield devant le parlement polonais.

Modifié par Wallaby
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J'ai suivi les médias mainstream allemands et britanniques sur la convention du parti démocrate à Chicago, une conclusion commune est que l'on est étonné de l'immense qualité rhétorique des innombrables orateurs.

https://archive.is/B31Wc
N'importe quel conducteur de bétail du Nebraska semble pouvoir se mettre dans la poche les meilleurs politiciens allemands sur le plan rhétorique avec une facilité déconcertante.
J'attribue le plaisir de la rhétorique là-bas à un manque de cynisme. C'est pour cela que les gens aiment les comédies musicales et ce genre de choses. 

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The Haditha Massacre Photos That the Military Didn’t Want the World to See

https://www.newyorker.com/podcast/in-the-dark/the-haditha-massacre-photos-that-the-military-didnt-want-the-world-to-see

When U.S. Marines killed twenty-four people in an Iraqi town, they also recorded the aftermath of their actions.
For years, the military tried to keep these photos from the public.


On the morning of November 19, 2005, a squad of Marines was travelling in four Humvees down a road in the town of Haditha, Iraq, when their convoy hit an I.E.D. The blast killed one Marine, Lance Corporal Miguel Terrazas, and injured two others. What followed would spark one of the largest war-crime investigations in the history of the United States.

During the next several hours, Marines killed twenty-four Iraqi men, women, and children. Near the site of the explosion, they shot five men who had been driving to a college in Baghdad. They entered three nearby homes and killed nearly everyone inside. The youngest victim was a three-year-old girl. The oldest was a seventy-six-year-old man. The Marines would later claim that they were fighting insurgents that day, but the dead were all civilians.

After the killing was over, two other Marines set off to document the aftermath. Lance Corporal Ryan Briones brought his Olympus digital camera. Lance Corporal Andrew Wright had a red Sharpie marker.

Briones and Wright went from site to site, marking bodies with numbers and then photographing them. Other Marines, including one who worked in intelligence, also photographed the scene. By the time they were done, they had made a collection of photographs that would be the most powerful evidence against their fellow-Marines.
 

This project is supported by the Pulitzer Center.
 

The killings came to be known as the Haditha massacre. Four Marines were charged with murder, but those charges were later dropped. General James Mattis, who went on to become Secretary of Defense, wrote a glowing letter to one of the Marines, dismissing his charges and declaring him innocent. By 2012, when the final case ended in a plea deal with no prison sentence, the Iraq War was over, and stories about the legacy of the U.S. occupation rarely got much attention. The news barely registered.

The impact of an alleged war crime is often directly related to the horror of the images that end up in the hands of the public. The abuse of detainees at Abu Ghraib prison became an international scandal when graphic photos were published. The Haditha killings had no similar moment. A few of the images that the Marines had made ended up in the public domain, but most have never been released.

In an oral-history interview for the Marine Corps, in 2014, General Michael Hagee, who was the commandant of the Marine Corps at the time of the Haditha killings, bragged about keeping the Haditha photos secret.

“The press never got them, unlike Abu Ghraib,” Hagee said.

The interviewer, Fred Allison, a Marine Corps historian, interjected, “The pictures. They got the pictures. That was what was so bad about Abu Ghraib.”

“Yes,” Hagee replied. “And I learned from that.” He said, “Those pictures today have still not been seen. And so, I’m quite proud of that.”

In 2020, our reporting team at the In the Dark podcast filed a Freedom of Information Act request with the Navy, seeking records that included the photos. We thought that the photos would help us reconstruct what happened that day—and why the military had dropped murder charges against the Marines involved. The Navy released nothing in response. We then sued the Navy, the Marine Corps, and U.S. Central Command to force them to turn over the photos and other records related to the Haditha killings. We anticipated that the government would claim that the release of the photos would harm the surviving family members of the dead. Military prosecutors had already made this argument after the trial of the final accused Marine.

While we were fighting with the military to get the photos, a colleague and I travelled to Iraq to meet with family members of the victims of the killings. They recounted what had happened on November 19, 2005, and their efforts to seek justice, all of which had failed. “I believe this is our duty to tell the truth,” Khalid Salman Raseef, a lawyer who lost fifteen members of his family that day, told me. Another man, Khalid Jamal, was fourteen when his father and his uncles were killed. He told me that he’d spent years wondering what happened in his family members’ final moments. “Did they die like brave men? Were they scared?” he said. “I want to know the details.”

We asked the two men if they would help us obtain the photos of their dead family members. They agreed, and we entered into an unusual collaboration—an American journalist and two Iraqi men whose family members had been killed, working together to pry loose the military’s secrets.

I worked with the lawyers representing us in our lawsuits against the military to draft a form that the surviving family members could sign, indicating that they wanted us to have the photos. Raseef and Jamal offered to take the form to the other family members.

The two men went house to house in Haditha, explaining our reporting and what we were trying to do.

At one house, Jamal told the father of one of the men who was killed while trying to get to Baghdad, “Of course, I am one of you.” Jamal asked him to sign the form, saying, “Things that happened in the massacre will be exposed.” The father, Hameed Fleh Hassan, told him, “The drowning man will cling to the straw. . . . We sign. We sign. I will sign it twice, not once.”

Raseef and Jamal collected seventeen signatures. Our attorney filed the form in court as part of our lawsuit. In March, more than four years after our initial foia request, the military relented, and gave us the photos.

The New Yorker has decided to publish a selection of these photos, with the permission of the surviving family members of those depicted, to reveal the horror of a killing that the military chose not to punish.

 

The photos are graphic. They show men, women, and young children in defenseless positions, many of them shot in the head at relatively close range.

 

Images hors charte évidement ...

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https://www.newyorker.com/magazine/2024/09/02/school-closures-public-education-charters-homeschooling-rochester

Depuis le début de la pandémie de coronavirus, les inscriptions dans les écoles publiques ont diminué d'environ un million d'élèves, et les chercheurs attribuent cette baisse aux familles qui se tournent vers les écoles privées - aidées par l'expansion des programmes de chèque-éducation dans de nombreux États rouges et violets - ainsi qu'à l'enseignement à domicile, qui a connu une croissance particulièrement forte. En outre, depuis l'année dernière, on estime à 50 000 le nombre d'élèves non comptabilisés - beaucoup d'entre eux ne sont tout simplement pas scolarisés.

Dans l'ensemble du pays, certaines des baisses d'effectifs les plus importantes ont été enregistrées dans les districts qui ont adopté l'apprentissage à distance [pendant le covid].

Certains parents ont retiré leurs enfants des écoles publiques parce qu'ils s'inquiétaient de l'inadéquation de l'apprentissage virtuel ; d'autres l'ont fait, après un éventuel retour à l'école, parce que le comportement en classe s'était détérioré à la suite de l'interruption.

Même certaines communautés relativement prospères sont confrontées à des baisses d'effectifs importantes : à Ann Arbor, dans le Michigan, où les effectifs ont diminué de plus d'un millier d'étudiants depuis l'automne 2019, la ville prévoit de licencier quelque 90 enseignants ; Santa Clara, qui fait partie de la Silicon Valley, a connu une baisse de 14 % en dix ans.

Janice Kpor savait que sa famille faisait, d'une certaine manière, partie du problème. Son aînée, Virginia, s'était épanouie dans les premières années de sa scolarité, si bien que son école l'avait inscrite à un programme accéléré, mais n'avait pas voulu la faire passer à la classe supérieure, comme Janice Kpor l'avait souhaité. Souhaitant que sa fille soit suffisamment stimulée, Mme Kpor a opté pour le programme ville-banlieue de la région, dans le cadre duquel les élèves peuvent demander à être transférés dans l'un des nombreux petits districts scolaires qui entourent Rochester ; si un district est intéressé par un élève, il offre une place à la famille. Le programme a été lancé en 1965 et compte aujourd'hui un millier d'enfants inscrits. Virginia a commencé à fréquenter l'école de Brockport, où elle avait accès à davantage d'activités extrascolaires.

Pour ses partisans, le programme ville-banlieue est un pas vers l'intégration dans une région où les écoles de la ville sont composées à 85 % de Noirs et de Latinos et où les districts de la banlieue sont majoritairement blancs. Mais ses détracteurs y voient un moyen pour les districts de banlieue d'attirer certaines des familles les plus engagées hors des écoles de la ville ; la sélectivité des districts de banlieue contribue à expliquer pourquoi près d'un quart des élèves qui restent dans le système scolaire de la ville bénéficient de services d'éducation spéciale.

Elle a inscrit son deuxième enfant, Steven, à l'école n° 10 pour la maternelle et a tout de suite apprécié l'école, mais la stabilité n'était pas au rendez-vous. Tout d'abord, l'école a déménagé dans des locaux provisoires pour les travaux de rénovation. Ensuite, il y a eu des désaccords avec un enseignant qui pensait que les problèmes de comportement de son fils provenaient de l'A.D.H.D. Puis la pandémie est arrivée, et son fils a passé les derniers mois de sa deuxième année et la plupart de sa troisième année à l'école Zoom. Pour la quatrième année, elle a décidé de réessayer le programme ville-banlieue. Il a été accepté par Brockport, qui a envoyé un bus le chercher tous les matins.

Ruthy Brown a déclaré qu'après la réouverture, l'école de ses enfants était plus chahutée qu'avant, avec des bagarres et des perturbations plus fréquentes dans les classes ; une école à charte avec des uniformes semblait soudain attrayante. Isabel Rosa, elle aussi, a transféré son fils dans une école à charte, parce que ses camarades de classe « étaient devenus fous » lorsqu'ils sont enfin revenus à l'enseignement en présentiel. (Elle a changé d'avis après que son fils ait été malmené par un agent de sécurité de l'école à charte). Carmen Torres, qui travaille pour une organisation locale de défense des droits, le Children's Agenda, a vu l'une de ses familles clientes devenir tellement frustrée par l'enseignement virtuel qu'elle a décidé de faire l'école à la maison. La mère a dit : « Ça suffit », se souvient-elle. « Mes enfants doivent apprendre à lire ».

Les nouvelles provenant d'un nombre croissant de districts suggèrent que l'institution de l'enseignement public a effectivement subi un coup dur, même dans des villes mieux financées que Rochester. À Seattle, les parents anticipent la fermeture de vingt écoles élémentaires. L'État de l'Ohio a connu une forte expansion des chèques scolaires pour les écoles privées ; à Columbus, un groupe de travail recommande la fermeture de neuf écoles.

Thomasena [la fille cadette de Janice Kpor] a été affectée à l'école n°45, proche du domicile familial mais moins pratique pour Kpor que l'école n°10 [désormais fermée], plus proche de son travail. Mme Kpor se demande combien d'autres familles se trouvent dans des situations similaires, avec des affectations qui ne tiennent pas compte du contexte spécifique de leur vie. « Tout cela explique pourquoi les enfants ne vont pas à l'école », dit-elle. « On place les enfants dans des endroits qui ne répondent pas aux besoins des familles ». Elle avait cru Peluso sur parole que les élèves de l'école n°10 seraient prioritaires dans l'école Montessori qui la remplaçait, et elle a été déçue d'apprendre que Thomasena était trentième sur la liste d'attente de cette école.

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