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il y a 17 minutes, Alexis a dit :

Sauf que lui est allé au combat... et davantage encore :mellow:

… De ce que j'ai lu il semblerait que si il souhaitait bien combattre aux cotés des forces Ukrainiennes, ça ne c'est pas déroulé comme il le voulait et il "fanfaronne" en expliquant qu'il a rendu - pourquoi pas - de grand service à l'arrière du front.

A lire l'article du Monde, on peu raisonnablement penser qu'il est complètement cintré.

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il y a 24 minutes, Alexis a dit :

Il semble s'agir d'un membre particulièrement radical :blink: - et désaxé - des NAFO, les soutiens en ligne de l'OTAN

Sauf que lui est allé au combat... et davantage encore :mellow:

Pas forcément, a priori ce serait plutôt un paumé doublé d'un affabulateur qui change de cheval de bataille au gré des actualités si on crois l'article du Monde :

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/16/derriere-la-nouvelle-tentative-d-assassinat-contre-donald-trump-un-mythomane-de-58-ans-qui-revait-d-aller-combattre-en-ukraine_6319594_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default

Citation

Nous avons remonté son fil sur le réseau social X, peu avant qu’il ne soit suspendu, dans la soirée de dimanche. En mai 2020, il s’adresse à Kim Jong-un, le dictateur nord-coréen. Le qualifiant de « très malin et instruit », il lui propose de devenir ambassadeur et chargé de liaison « pour mettre une fin aux désaccords et aux sanctions » frappant son pays. En juillet 2020, pendant les manifestations à Hongkong, il donnait ses coordonnées pour héberger des opposants. En septembre 2020, il s’intéressait aux persécutions du régime biélorusse contre les opposants politiques. « Avez-vous besoin de fusils de sniper… Je suis sûr qu’Amazon en vend… »

Dans les jours précédant l’invasion russe en Ukraine en février 2022, puis dans la foulée, Ryan Routh a répété son désir sur X de « combattre et mourir » en défense de Kiev. Il rêvait d’une « armée civile massive » en provenance du monde entier. Des dizaines de messages de cette nature figurent sur son fil. Selon une vidéo diffusée dans la soirée sur les réseaux, on le voit interviewé au printemps 2022 pendant dix minutes, supposément à Kiev. Ryan Routh expliquait que, faute d’expérience militaire, il n’avait pu aller au front. En revanche, il se disait très engagé dans l’organisation des légionnaires étrangers, venus combattre aux côtés de l’armée ukrainienne. Pourtant, les étrangers réellement engagés dans cette guerre ont le plus souvent choisi la discrétion, pour plus d’efficacité.

Intermédiaire sous d’autres tropiques

Ryan Routh est-il crédible ? Il est permis d’en douter. Le New York Times l’avait cité dans un article publié en mars 2023, au sujet de ces combattants étrangers. Le quotidien expliquait que l’homme avait passé « plusieurs mois » en Ukraine en 2022. Son objectif consistait à transférer des soldats afghans, fuyant le régime taliban, vers le front ukrainien, en utilisant de faux passeports – le genre de circuit dont on évite de faire la publicité. En juin 2023, Ryan Routh se disait de passage à Taïwan, proposant les services de soldats afghans. En décembre 2023, il se prétendait intermédiaire sous d’autres tropiques : « J’ai des milliers de soldats afghans qui désirent travailler pour la police nationale d’Haïti, pour un faible salaire. »

Dans la vie réelle, à Hawaï, il semble que Ryan Routh travaillait dans la construction. Le Monde a identifié une compagnie appelée Camp Box à Kaaawa, spécialisée dans l’habitat léger, qu’il avait fondée en 2018. « La vie est courte, alors je veux que chaque jour soit un amusement complet et une expérience agréable avec des rires et des interactions merveilleuses », écrit Ryan Routh.

Sur son compte LinkedIn, dans le texte de présentation, il écrit : « J’apprécierais énormément une invitation pour rejoindre toute cause d’une valeur monumentale afin d’apporter un vrai changement dans notre monde. » On apprend sur cette page qu’il serait diplômé en ingénierie mécanique de l’Université technique et agricole de Caroline du Nord.

Bref, encore un taré tendances libertariennes qui a essayé de passer à l'acte sur sa plus récente lubie (à priori Trump). Ça sera compliqué de retrouver de la cohérence dans ce fratra idéologique.

Modifié par Alzoc
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On notera au passage que Musk n'a pas pu s'empêcher de demander sur Twitter pourquoi on n'essayait pas de faire ça avec les démocrates, avant de dire qu'il s'agissait en réalité d'un sarcasme et qu'il fallait réfléchir avant de tout prendre au premier degré.

Mais oui, il semble assez peu partisan d'une idéologie particulière. En revanche, il avait un AK-47, des plaques céramique et un Go-Pro si j'ai bien suivi.

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Il y a 8 heures, Alzoc a dit :

Pas forcément, a priori ce serait plutôt un paumé doublé d'un affabulateur qui change de cheval de bataille au gré des actualités si on crois l'article du Monde :

c'est l'impression que donne ce personnage. Il s'est quand même déplacé en Ukraine, ce que très peu de supporteurs de l'Ukraine ont fait. Il y avait pas mal de types aussi bizarre dans les mouvances islamistes, seuls dans leur coin, ils ne font pas grand chose, mais soutenus par de tristes sires, ils peuvent passer à l'acte

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il y a 9 minutes, Akilius G. a dit :

c'est l'impression que donne ce personnage. Il s'est quand même déplacé en Ukraine, ce que très peu de supporteurs de l'Ukraine ont fait. Il y avait pas mal de types aussi bizarre dans les mouvances islamistes, seuls dans leur coin, ils ne font pas grand chose, mais soutenus par de tristes sires, ils peuvent passer à l'acte

Le fait qu'il ne soit pas arrivé sur le front peut en dire long sur sa crédibilité ou le fait que les Ukrainiens n'ont pas jugé bon (ou sain) de l'y envoyer.

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On verra ce que la justice américaine en pense. Je la vois mal faire preuve de clémence dans un contexte où la violence politique se fait plus présente. 

On verra aussi si les électeurs et les milieux politiques américains y voient ou non une incidence sur le soutien à l'Ukraine.

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https://apnews.com/article/trump-fbi-assassination-attempt-fee81d8bcf737bfcde2ee8e5cea88465

Suspect in apparent assassination attempt on Trump was near golf course for 12 hours, records show

BY  TERRY SPENCER, STEPHANY MATAT, ERIC TUCKER, ALANNA DURKIN RICHER AND COLLEEN LONG

Updated 2:39 AM UTC+2, September 17, 2024

 

WEST PALM BEACH, Fla. (AP) — The man suspected in an apparent assassination attempt targeting Donald Trump camped outside a Florida golf course with food and a rifle for nearly 12 hours, lying in wait for the former president before a Secret Service agent thwarted the potential attack and opened fire, according to court documents filed Monday.

Ryan Wesley Routh did not fire any shots, never had Trump in his line of sight and sped away after an agent who spotted him shot in his direction, officials said. He was arrested in a neighboring county.

Routh, 58, appeared in federal court in West Palm Beach to face federal firearms charges, starting a criminal case in the final weeks of a presidential race already touched by violence and upheaval. Though no one was injured, the episode marked the second attempt on Trump’s life in as many months, raising questions about the security provided to him during a time of amped-up political rhetoric and what the Secret Service chief called an “unprecedented and hyper-dynamic threat environment.”

Even as Trump’s Republican allies and some Democrats demanded answers about how a would-be shooter was able to get so close to Trump, Ronald Rowe Jr., the Secret Service’s acting director, offered a fiery defense of the agents he said were “rising to this moment” despite needing additional resources.

Routh, 58, appeared in federal court in West Palm Beach to face federal firearms charges, starting a criminal case in the final weeks of a presidential race already touched by violence and upheaval. Though no one was injured, the episode marked the second attempt on Trump’s life in as many months, raising questions about the security provided to him during a time of amped-up political rhetoric and what the Secret Service chief called an “unprecedented and hyper-dynamic threat environment.”

Even as Trump’s Republican allies and some Democrats demanded answers about how a would-be shooter was able to get so close to Trump, Ronald Rowe Jr., the Secret Service’s acting director, offered a fiery defense of the agents he said were “rising to this moment” despite needing additional resources.

Both President Joe Biden and Vice President Kamala Harris, Trump’s opponent in the November election, denounced the thwarted attack, with Harris saying in a post on X: “I am glad he is safe. Violence has no place in America.”

The FBI has interviewed family members, friends and colleagues and is working to collect evidence. No motive has been disclosed, and Routh invoked his right to an attorney when questioned, authorities said.

Investigators are also examining Routh’s large online footprint, which suggests a man of evolving political viewpoints, including recently an apparent disdain for Trump, as well as intense outrage at global events concerning China and especially Ukraine.

“You are free to assassinate Trump,” Routh wrote of Iran in an apparently self-published 2023 book titled “Ukraine’s Unwinnable War,” which described the former president as a “fool” and “buffoon” for both the Jan. 6, 2021, Capitol riots and the “tremendous blunder” of leaving the Iran nuclear deal.

Routh wrote that he once voted for Trump and must take part of the blame for the “child that we elected for our next president that ended up being brainless.”

He also tried to recruit fighters for Ukraine to defend itself against Russia, and he had a website seeking to raise money and recruit volunteers to fight for Kyiv.

Voter records show he registered as an unaffiliated voter in North Carolina in 2012, most recently voting in person during the state’s Democratic primary in March.

Routh also made 19 small donations totaling $140 since 2019 to ActBlue, a political action committee that supports Democratic candidates, according to federal campaign finance records.

One of the two criminal counts alleges that he illegally possessed his gun in spite of multiple felony convictions, including two charges of possessing stolen goods in 2002 in North Carolina. The other charge alleges that the weapon’s serial number was obliterated and unreadable to the naked eye, in violation of federal law.

His attorney declined to comment after Monday’s brief court appearance, when he was ordered to remain locked up after prosecutors argued that he was a flight risk.

Routh was the subject of a previously closed 2019 tip to the FBI that alleged that he was a felon in possession of a firearm, Veltri said. The FBI interviewed the tipster, who did not verify the initial information, he said. The FBI passed that information to local law enforcement in Honolulu.

The arrest focused fresh attention on the challenges of protecting Trump, the Republican presidential nominee, not only during campaign events but also when he is off the trail, often at his own clubs and properties. Sunday’s golf course outing was an off-the-record event, meaning in Secret Service terminology that it was not on Trump’s official calendar.

Even so, Rowe said, the Secret Service had in place the “highest levels of protection” as directed by Biden, including “counter sniper team elements” and “local tactical assets.”

The Trump shooting in Butler, Pennsylvania, has made clear the need for a paradigm shift in how the Secret Service protects dignitaries, he said.

“We need to get out of a reactive model and get to a readiness model. There could be another geopolitical event that could put the United States into a kinetic conflict or some other issue that may result in additional responsibilities,” he said.

____

Tucker, Durkin Richer and Long reported from Washington. Michael Biesecker contributed to this report

Modifié par Patrick
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il y a 7 minutes, Shorr kan a dit :

Moi je dis que c'est un coup de Taylor Swift !

Impossible. Si ça avait été un coup de Taylor Swift, il aurait été embusqué par une horde de chats errants peints en rose avec des slogans pro-haïtiens sur le dos.

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Le 19/04/2024 à 20:31, Titus K a dit :

Sur le dernier livre d'Annie Jacobsen

https://www.theguardian.com/books/2024/mar/31/annie-jacobsen-nuclear-war-scenario

Nuclear War: A Scenario, par Annie Jacobsen

Annie Jacobsen était lycéenne en 1983, lorsque la chaîne ABC a diffusé le film Le jour d'après, sur les horreurs de la guerre nucléaire. Elle n'a jamais oublié cette expérience. Plus de 100 millions d'Américains ont regardé le film et ont été terrifiés à leur tour. L'un d'entre eux vivait à la Maison Blanche. Selon son biographe et ses propres mémoires, cette expérience a contribué à faire de Ronald Reagan un opposant à la guerre nucléaire au cours de son second mandat.

Peu de temps après, le stock mondial d'ogives nucléaires a atteint son maximum et a commencé à diminuer rapidement, passant de 70 000 à un peu plus de 12 000 actuellement, selon la Federation of American Scientists.

« Pendant des décennies, les gens sont partis du principe que la menace nucléaire avait pris fin avec la chute du mur de Berlin », a déclaré Mme Jacobsen, avant de suggérer une autre raison pour laquelle la menace existentielle des armes nucléaires a été éliminée du discours dominant : elle a été transformée en un débat technique.

« Les armes nucléaires et toute la nomenclature qui les entoure ont été tellement raréfiées qu'elles ont été réservées aux personnes bien informées », a-t-elle déclaré.

Dans son livre, Mme Jacobsen s'efforce de dépasser le jargon et les détails pour raconter une histoire terrifiante d'une manière dévastatrice et directe. L'alerte spoiler, c'est que ça ne se termine pas bien.

Comme le promet la couverture du livre, celui-ci présente un scénario unique de guerre nucléaire, situé à l'époque actuelle. La Corée du Nord, peut-être convaincue qu'elle est sur le point d'être attaquée, lance une attaque surprise de missiles contre les États-Unis, ce qui amène Washington à répondre par une salve de 50 missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) Minuteman III. Ces missiles visent les sites d'armement et les centres de commandement de la Corée du Nord, mais pour atteindre leur cible, ils doivent survoler la Russie, car ils n'ont pas la portée nécessaire pour emprunter une autre voie.

Conscient du risque d'erreur de calcul, le président américain tente de joindre son homologue russe. Mais les deux hommes et les pays qu'ils dirigent ne s'entendent pas, et il échoue. Pour ne rien arranger, le système russe d'alerte précoce par satellite, Tundra, a exagéré l'ampleur de la salve américaine et, depuis son bunker sibérien, le président russe (Vladimir Poutine de son vrai nom) ordonne une attaque nucléaire totale contre les États-Unis.

Le scénario est basé sur des faits connus concernant les arsenaux, les systèmes et la doctrine nucléaires du monde. Ces faits sont tous du domaine public, mais Jacobsen pense que la société les a mis de côté, malgré (ou peut-être à cause de) leur caractère choquant.

Mme Jacobsen a été stupéfaite d'apprendre qu'une attaque de missiles balistiques intercontinentaux contre la Corée du Nord devrait passer par la Russie et que le système d'alerte précoce russe est en proie à des défaillances, un fait particulièrement inquiétant lorsqu'on sait que les États-Unis et la Russie disposent tous deux d'une partie de leurs arsenaux nucléaires prêts à être lancés avec un préavis de quelques minutes. La doctrine nucléaire des deux pays prévoit également la possibilité d'un « lancement sur alerte », sans attendre l'arrivée de la première ogive.

Un président américain disposerait de quelques minutes pour prendre une décision si les systèmes d'alerte précoce américains signalaient une attaque imminente. Pendant ces quelques minutes, il ou elle devrait traiter un flux urgent , complexe et inévitablement incomplet d'informations et de conseils émanant des plus hauts responsables de la défense. M. Jacobsen souligne que, dans de telles circonstances, le président est susceptible d'être soumis à un « brouillage », c'est-à-dire à un chœur de voix militaires l'incitant à suivre des protocoles qui mènent inexorablement à un lancement de représailles.

« Je suis restée bouche bée devant tant de choses que j'ai apprises, qui n'étaient pas classifiées mais qui avaient simplement été retirées ou plutôt aseptisées du discours public », a-t-elle déclaré. « J'ai été constamment surprise par la folie de ce que j'ai appris et par le fait que tout cela est accessible au public ».

https://www.lapresse.ca/contexte/2024-04-21/nuclear-war-a-scenario/tout-simplement-cauchemardesque.php

Ce livre est plus cauchemardesque encore que le plus terrifiant des livres d’horreur de Stephen King.

Soyez prévenu cependant : ce livre est aussi un tour de force.

Il repose notamment sur une série d’entrevues avec des experts (y compris d’anciens secrétaires américains à la Défense et des ingénieurs nucléaires) qui savent ce qui est susceptible de se produire dans une telle éventualité. Et plusieurs connaissent dans le détail les plans du gouvernement américain.

Bien franchement, ils sont rares, les essais qui nous tiennent en haleine de cette façon.

Selon la thèse de l’auteure, la journaliste Annie Jacobsen, c’est le Pentagone qui serait ciblé en premier.

Ce que nous raconte Annie Jacobsen relève de la fiction. Mais ça pourrait facilement, trop facilement, ne pas être le cas.

C’est d’ailleurs, à mon sens, le grand mérite de ce livre. Il secoue ses lecteurs d’une façon telle qu’il est par la suite impossible de nier que le risque d’une apocalypse nucléaire est aujourd’hui trop élevé.

Et il nous rappelle une intolérable vérité. Jusqu’ici, « personne n’a fait quoi que ce soit de substantiel pour empêcher la troisième guerre mondiale nucléaire ».

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Modifié par Wallaby
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Pour ceux que ce genre de livres intéresse il y a aussi Command and Control de Eric Schlosser qui parle de la sûreté et de la sécurité des armes nucléaire au travers d'archives sur les incidents et accidents qu'ont subies les armes nucléaires américaines :

https://www.penguinrandomhouse.com/books/303337/command-and-control-by-eric-schlosser/

Citation

Famed investigative journalist Eric Schlosser digs deep to uncover secrets about the management of America’s nuclear arsenal. A groundbreaking account of accidents, near misses, extraordinary heroism, and technological breakthroughs, Command and Control explores the dilemma that has existed since the dawn of the nuclear age: How do you deploy weapons of mass destruction without being destroyed by them? That question has never been resolved—and Schlosser reveals how the combination of human fallibility and technological complexity still poses a grave risk to mankind. While the harms of global warming increasingly dominate the news, the equally dangerous yet more immediate threat of nuclear weapons has been largely forgotten.

Written with the vibrancy of a first-rate thriller, Command and Control interweaves the minute-by-minute story of an accident at a nuclear missile silo in rural Arkansas with a historical narrative that spans more than fifty years. It depicts the urgent effort by American scientists, policy makers, and military officers to ensure that nuclear weapons can’t be stolen, sabotaged, used without permission, or detonated inadvertently. Schlosser also looks at the Cold War from a new perspective, offering history from the ground up, telling the stories of bomber pilots, missile commanders, maintenance crews, and other ordinary servicemen who risked their lives to avert a nuclear holocaust. At the heart of the book lies the struggle, amid the rolling hills and small farms of Damascus, Arkansas, to prevent the explosion of a ballistic missile carrying the most powerful nuclear warhead ever built by the United States.

Drawing on recently declassified documents and interviews with people who designed and routinely handled nuclear weapons, Command and Control takes readers into a terrifying but fascinating world that, until now, has been largely hidden from view. Through the details of a single accident, Schlosser illustrates how an unlikely event can become unavoidable, how small risks can have terrible consequences, and how the most brilliant minds in the nation can only provide us with an illusion of control. Audacious, gripping, and unforgettable, Command and Control is a tour de force of investigative journalism, an eye-opening look at the dangers of America’s nuclear age.

Il y a également eu un film sur l'accident autour duquel est construit l'essentiel du bouquin :

Jamais vu le film, mais je ne peux que conseiller le livre.

Modifié par Alzoc
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il y a une heure, Alzoc a dit :

Pour ceux que ce genre de livres intéresse il y a aussi Command and Control de Eric Schlosser qui parle de la sûreté et de la sécurité des armes nucléaire au travers d'archives sur les incidents et accidents qu'ont subies les armes nucléaires américaines :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Command_and_Control_(livre)

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il y a 13 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Si les US devait attaquer la Corée du Nord il ne survolerait pas la Russie avec des missiles balistiques nucléaires. Ils attaqueraient depuis un sous marin lanceur d'engins.

C'est une invraisemblance majeure du scénario de Jacobsen 

Une autre est que devant une situation peu claire le président russe choisisse de riposter sans en savoir le fin mot, alors que le système Périmètre rend ce comportement inutile. Et Périmètre existait déjà du temps de l'Union soviétique !

 

Par ailleurs l'article du Guardian contient une jolie perle 

"Mme Jacobsen a été stupéfaite d'apprendre qu'une attaque de missiles balistiques intercontinentaux contre la Corée du Nord devrait passer par la Russie"

C'est équivalent à dire que Mme Jacobsen a été stupéfaite en lisant une carte :happy:

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il y a 49 minutes, Alexis a dit :

C'est équivalent à dire que Mme Jacobsen a été stupéfaite en lisant une carte :happy:

Non, c'est juste les ravages de la projection de Mercator...

Elle a pris l'habitude de tirer une droite (loxodromie) entre le Wyoming (par exemple) et la Corée - et ça ne passe que dans le Pacifique nord, en ignorant l'orthodromie et les possibilités de changement d'axe de la projection cartographique.

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il y a 18 minutes, FATac a dit :

Non, c'est juste les ravages de la projection de Mercator...

Elle a pris l'habitude de tirer une droite (loxodromie) entre le Wyoming (par exemple) et la Corée - et ça ne passe que dans le Pacifique nord, en ignorant l'orthodromie et les possibilités de changement d'axe de la projection cartographique.

Oui, enfin cela revient à dire que Mme Jacobsen aurait été surprise en apprenant à lire correctement une carte

Ou en apprenant que la Terre est ronde :happy:

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Je ne suis pas convaincu. Les trajectoires balistiques sont très prévisibles, et du moment que le point d'impact présumé n'est pas un centre de pouvoir genre Moscou et que les missiles se contentent de survoler l'extrême est de la Russie, il n'y a pas de raison que le Kremlin psychote, a fortiori si l'attaque concerne une poignée d'engins.

 

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il y a 49 minutes, Shorr kan a dit :

Je ne suis pas convaincu. Les trajectoires balistiques sont très prévisibles, et du moment que le point d'impact présumé n'est pas un centre de pouvoir genre Moscou et que les missiles se contentent de survoler l'extrême est de la Russie, il n'y a pas de raison que le Kremlin psychote, a fortiori si l'attaque concerne une poignée d'engins.

 

Oui et non.

Si la trajectoire balistique d'un missile est parfaitement prévisible (à l'erreur circulaire près) les MIRV peuvent fortement brouiller les pistes sur la cible véritable jusqu'au dernier moment (et d'autant plus si les têtes sont partiellement manœuvrantes après séparation).

Après je suis d'accord qu'il y a des limites. Les têtes qui se détachent d'un missile passant, à son apogée, au dessus de l'Est de la Russie ne vont pas magiquement réussir à arriver jusqu'à Moscou.

Modifié par Alzoc
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