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32 minutes ago, SinopeMT said:

 

Le NYT ou le FT ont pour eux d'avoir des journalistes qui savent encore très bien écrire leur langue et il y a encore des articles intéressants avec des angles travaillés.

They're becoming thin on the ground. Beaucoup plus qu'il y a encore même seulement une dizaine d'années, je dois faire un effort et passer du temps à repérer des journalistes individuellement, auxquels je peux raisonnablement me fier, connaître leurs biais et tropismes (parce qu'il faut savoir avec quelles pincettes opérer); se fier par défaut au "ton général", aux articles génériques, d'un média donné est devenu impossible, même sur des trucs anecdotiques et censés être libres d'interprétation. Même pour la matière la plus brute disponible pour le péquin lambda, soient les dépêches AFP, Reuters, AP, faut garder une distance saine par rapport aux ordres de priorité et à l'angle de présentation de chaque brève, et regarder sur plusieurs (oui, même les agences de presse, même si à un degré bien moindre que les médias). Mais c'est là que je peux encore consommer de l'info sans être en mode total parano. 

Bref, ça prend du temps, plus qu'avant, pour avoir un vague aperçu global de ce qui se passe. 

Mais bon, je préfère rester de bonne humeur à propos de cet article.... Elle est une aficionada du podcast Goop :laugh:. Muhahahahahahahahaaaaa! 

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Bon sinon , une nouvelle série de juges aimablement politisés par la Maison Blanche, contrairement à tous précédents : ceux qui tranchent les affaires de vétérans. Les prétendants, tous déjà en poste, tous cooptés, tous des juges vétérans eux-même se sont vu demandé pour qui ils votaient, quels étaient leur pseudo dans les "médias sociaux", etc.. Et à la fin les "Républicains" "gagnent".

Je suggère vivement de ranger définitivement Gwyneth Paltrow dans les "criailleries"... :coolc:

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Il y a 13 heures, SinopeMT a dit :

Le NYT ou le FT ont pour eux d'avoir des journalistes qui savent encore très bien écrire leur langue

Tu m'y fais penser :

https://www.independent.co.uk/news/long_reads/english-language-destruction-technology-internet-jargon-political-war-poets-a8523796.html (26 septembre 2018)

Croyez-moi, la langue anglaise est sur la voie de la destruction. Par Robert Fisk.

- Le public est de moins en moins capable de comprendre des textes écrits en anglais littéraire.

- La prose des écrivaillons ressemble de plus en plus à un jargon caricatural.

- C'est une novlangue orwellienne au service de courants dictatoriaux.

http://www.chinese-shortstories.com/Actualites_23.htm (16 septembre 2010)

En Chine aussi, on supprime Lu Xun des programmes scolaires :

Pour ce qui concerne Lu Xun, cela fait un certain temps que ses œuvres font les frais des révisions des manuels scolaires, sous le prétexte qu’elles sont « trop difficiles à comprendre », très critiques, et d’un esprit sombre et « négatif ». Il faut regarder l’avenir avec optimisme.

Modifié par Wallaby
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Le 23/10/2018 à 02:03, Alexis a dit :

Moi ce qui me frappe c'est le nombre. Trois mille Honduriens, ce n'est vraiment pas grand chose. On n'est pas vraiment dans un format "Camp des saints", là... Pour ramener ça à l'échelle de la France, il faut imaginer que 600 Ukrainiens ou Turcs soient en train de marcher vers notre pays (Au secours Maman j'ai peur !)

Pour exemple, un article dans un média américain pro-républicain Le moment Merkel de Trump, et le nôtre

Négatif, petit propagandiste facilement effarouché, négatif... En 2015, l'Allemagne a accueilli 1,1 million de migrants illégaux arrivés en foule. A l'échelle des Etats-Unis, cela représenterait 4,5 millions de personnes ! Les trois mille Honduriens qui marchent ne sont même pas le millième de ce qui est tombé sur la gueule des Allemands en 2015.

 

La question de la politique souhaitable, dans l'absolu, se pose. La question de la possibilité physique de choisir ne se pose pas. Trois mille personnes peuvent assez facilement être arrêtées, détenues pour infraction à la législation sur l'immigration, puis renvoyées chez elles par avion. Il y faudrait un certain nombre de policiers certes, ils pourraient avoir à employer des moyens de contrôle de foules certes, mais rien d'infaisable à ça.

Cela ne signifie pas que ce soit forcément la meilleure solution, bien entendu.

 

Bien entendu le point principal c'est le message qui est passé.

S'ils laissent passer les 3000 qui ne sont pas grand chose effectivement ça sera 3 million à moyen terme.

C'est comme avec les passeur type "aquarius". Si les 70 femmes et pauvres enfant orphelins sont acceptés, il y aura des milliers de réfugiés qui seront ammené dans des bateaux gonflables à 2km des côtes par les passeur de 1er niveau en vu d'être secourus par ce qu'on appelera les passeurs de 2ème échelon (type ONG)

 

Citation

Cela signifie seulement que les Etats-Unis choisiront, en toute liberté.

Non, non. Il y a une espèce de doxa qu'on essaye de nous imposer comme quoi les mouvements migratoires sont inévitables.

Donc quand tu dit "ils choisiront en toute liberté" tu as tort. On ne peu rien y faire.

Merci en réalité de dire que c'est un choix où certains sont d'accord, d'autres pas d'accord, on discute; et il n'y a bien évidemment aucune fatalité ni règle physique Newtonienne comme quoi une pomme doit obligatoirement tomber dans un pays développés. C'est un débat. Les australiens, les Suisse et même les Danois (qui sont pourtant dans l'UE) montrent ce que tout le monde sait parfaitement bien en réalité: ça se gère et ce n'est même pas spécialement compliqué à faire.
 

Citation

 

Euh... voici un agrégateur d'enquêtes d'opinion sur l'approbation de Trump. La moyenne actuelle est à 43% pour et 53% contre.

Ça frémit depuis début octobre oui, mais le terrain gagné par Trump c'est juste un point et demi.

 

 

Les mid-term ont toujours été défavorables au président en place, la seule exception étant Bush fils mais c'était juste après les 11/09. Tous les autres depuis les années 60 ont eu du mal.

Dans ce contexte Trump résiste plutôt bien et c'est même complètement incompréhensible pour les média pluralistes de Washington (et français bien entendu) où le taux d'approbation de Trump doit avoisiner les 4%.

Le taux d'approbation de Trump auprès du "mâle blanc" reste à 60% environ (désolé, ce sont les ricains qui sont obsédés par la segmentation par la race: pas moi)

Celui-ci vote beaucoup et une surprise n'est pas à exclure si les autres se mobilisent moins que prévu. Toutefois il reste la possibilité que Trump perdre le Congrès ce qui serait désagréable pour lui. Le Sénat: peu probable. 

Modifié par c seven
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Il y a 7 heures, Wallaby a dit :

Tu m'y fais penser :

https://www.independent.co.uk/news/long_reads/english-language-destruction-technology-internet-jargon-political-war-poets-a8523796.html (26 septembre 2018)

Croyez-moi, la langue anglaise est sur la voie de la destruction. Par Robert Fisk.

- Le public est de moins en moins capable de comprendre des textes écrits en anglais littéraire.

- La prose des écrivaillons ressemble de plus en plus à un jargon caricatural.

- C'est une novlangue orwellienne au service de courants dictatoriaux.

Merci d'avoir fait partager cet article. J'ai toujours eu une curiosité pour les mots obtus, peu communs et surprenants. Et l'Anglais a une richesse incroyable de ce point de vue qui n'est même pas effleurée en Globish ni même dans les principaux tests d'Anglais (TOEFL, TOEIC, IELTS ou BULATS). Plus qu'en français, l'anglais a de nombreux registres en raison de l'étendue du vocabulaire qui peut faire passer la langue d'un style germanique simplifiée avec des mots cours à une langue truffées d'exceptions abusant de racines grecques et latines. D'ailleurs, je ne serai pas étonné qu'un français un peu éduqué comprenne mieux The Economist qu'un Américain de milieu populaire.

Modifié par SinopeMT
aurtôgraf (sincèrement désolé d'être aussi mauvais)
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https://www.politico.com/magazine/story/2018/10/21/harvard-admissions-affirmative-action-221669 (21 octobre 2018)

Mettant en contexte la bataille juridique actuelle des étudiants asiatiques au sujet des admissions à Harvard, cet article est écrit par un ancien de Harvard, alors journaliste au Harvard Crimson, qui avait déjà travaillé sur ces questions dans les années 1990, se focalisant sur la préférence pour les enfants d'anciens élèves, pour les athlètes, ou pour les élèves de certaines écoles préparatoires, en travaillant sur les données rendues publiques d'une enquête du Department of Education.

Un nageur vedette a été admis avec un SAT de 970 en moyenne sur 1600, le maximum possible à l'époque. Un lutteur hors pair a obtenu une admission avec 1090 points. L'admis moyen qui n'était ni un athlète ni un enfant d'ancien élève avait un SAT moyen supérieur à 1300 pendant la période étudiée par le gouvernement fédéral.

Plusieurs mois après la fin de l'enquête sur Harvard, Bob Dole (Républicain, Kansas), leader de la minorité au Sénat, s'est plaint que la politique d'admission des enfants d'anciens élèves mise en lumière dans cette enquête ne pouvait être défendue. "Ces avantages n'ont rien à voir avec les qualifications ou le mérite d'une personne. ... La dernière chose dont nous ayons besoin dans l'éducation américaine, c'est d'un système de castes ", a dit M. Dole.

Le responsable des admissions de Stanford, Jonathan Reider a fait des déclarations au Chronicle of Higher Education lors d'une conférence tenue en 1992, au cours de laquelle les responsables des admissions ont discuté de ce phénomène, laissant entendre que les étudiants subiraient un traumatisme émotionnel en consultant leurs dossiers. Quels genres de commentaires troubleraient les élèves ? D'après Reider, des choses telles que : "Si M. X n'était pas si bien connecté, nous ne l'aurions pas admis."

En 2006, un livre de Daniel Golden, journaliste au Wall Street Journal, en a appris davantage sur la façon dont Harvard utilise le processus d'admission pour courtiser ses anciens élèves et ses grands donateurs. "Plus remarquablement, un magnat de l'immobilier du New Jersey sans liens avec Harvard s'est engagé à verser 2,5 millions de dollars à l'université quelques mois seulement avant que son fils aîné, un étudiant au-dessous des normes habituelles de Harvard, ne soit admis."

L'anecdote - déjà savoureuse à l'époque - est encore meilleure aujourd'hui. Le riche descendant était Jared Kushner, aujourd'hui gendre du président Donald Trump et conseiller principal du président.

Les responsables actuels et anciens du lycée privé de Kushner ne l'avaient pas considéré comme un étudiant potentiel de Harvard et ont été surpris - même un peu fâchés - qu'il y soit entré. "Sa moyenne ne le justifiait pas, ni ses notes au SAT. Nous étions persuadés que cela n'arriverait pas ", a déclaré à Golden un ancien responsable du lycée. "C'était un peu décevant parce qu'il y avait à l'époque d'autres gosses qui, à notre avis, méritaient vraiment être admis, et ils ne l'avaient pas été."

Le livre de Golden a fait sensation et ses articles sur le sujet lui ont valu un prix Pulitzer.

Et pour revenir à l'actualité :

Dès lundi, les plaignants ont révélé que l'école utilise des critères de notation fondés sur la race pour envoyer des lettres encourageant les élèves du secondaire à postuler et que les élèves d'origine asiatique ont besoin de notes plus élevées que les élèves blancs pour obtenir une telle lettre.

il y a une heure, SinopeMT a dit :

D'ailleurs, je ne serai pas étonné qu'un français un peu éduqué comprenne mieux The Economist qu'un Américain de milieu populaire.

Autrefois, à mes heures perdues, je lisais Hamlet, et je me sentais avantagé en tant que Français pour comprendre les vers de Shakespeare.

Modifié par Wallaby
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55 minutes ago, Wallaby said:

https://www.politico.com/magazine/story/2018/10/21/harvard-admissions-affirmative-action-221669 (21 octobre 2018)

Mettant en contexte la bataille juridique actuelle des étudiants asiatiques au sujet des admissions à Harvard, cet article est écrit par un ancien de Harvard, alors journaliste au Harvard Crimson, qui avait déjà travaillé sur ces questions dans les années 1990, se focalisant sur la préférence pour les enfants d'anciens élèves, pour les athlètes, ou pour les élèves de certaines écoles préparatoires, en travaillant sur les données rendues publiques d'une enquête du Department of Education.

Un nageur vedette a été admis avec un SAT de 970 en moyenne sur 1600, le maximum possible à l'époque. Un lutteur hors pair a obtenu une admission avec 1090 points. L'admis moyen qui n'était ni un athlète ni un enfant d'ancien élève avait un SAT moyen supérieur à 1300 pendant la période étudiée par le gouvernement fédéral.

Plusieurs mois après la fin de l'enquête sur Harvard, Bob Dole (Républicain, Kansas), leader de la minorité au Sénat, s'est plaint que la politique d'admission des enfants d'anciens élèves mise en lumière dans cette enquête ne pouvait être défendue. "Ces avantages n'ont rien à voir avec les qualifications ou le mérite d'une personne. ... La dernière chose dont nous ayons besoin dans l'éducation américaine, c'est d'un système de castes ", a dit M. Dole.

Le responsable des admissions de Stanford, Jonathan Reider a fait des déclarations au Chronicle of Higher Education lors d'une conférence tenue en 1992, au cours de laquelle les responsables des admissions ont discuté de ce phénomène, laissant entendre que les étudiants subiraient un traumatisme émotionnel en consultant leurs dossiers. Quels genres de commentaires troubleraient les élèves ? D'après Reider, des choses telles que : "Si M. X n'était pas si bien connecté, nous ne l'aurions pas admis."

En 2006, un livre de Daniel Golden, journaliste au Wall Street Journal, en a appris davantage sur la façon dont Harvard utilise le processus d'admission pour courtiser ses anciens élèves et ses grands donateurs. "Plus remarquablement, un magnat de l'immobilier du New Jersey sans liens avec Harvard s'est engagé à verser 2,5 millions de dollars à l'université quelques mois seulement avant que son fils aîné, un étudiant au-dessous des normes habituelles de Harvard, ne soit admis."

L'anecdote - déjà savoureuse à l'époque - est encore meilleure aujourd'hui. Le riche descendant était Jared Kushner, aujourd'hui gendre du président Donald Trump et conseiller principal du président.

Les responsables actuels et anciens du lycée privé de Kushner ne l'avaient pas considéré comme un étudiant potentiel de Harvard et ont été surpris - même un peu fâchés - qu'il y soit entré. "Sa moyenne ne le justifiait pas, ni ses notes au SAT. Nous étions persuadés que cela n'arriverait pas ", a déclaré à Golden un ancien responsable du lycée. "C'était un peu décevant parce qu'il y avait à l'époque d'autres gosses qui, à notre avis, méritaient vraiment être admis, et ils ne l'avaient pas été."

Le livre de Golden a fait sensation et ses articles sur le sujet lui ont valu un prix Pulitzer.

Et pour revenir à l'actualité :

Dès lundi, les plaignants ont révélé que l'école utilise des critères de notation fondés sur la race pour envoyer des lettres encourageant les élèves du secondaire à postuler et que les élèves d'origine asiatique ont besoin de notes plus élevées que les élèves blancs pour obtenir une telle lettre.

C'est au final à ça que ça se résume; "tu ne pourras pas être admis dans cette école parce qu'on pense qu'il y a trop de gens qui te ressemblent dedans". 

Mais l'affirmative action est aussi inique et stupide que les "legacy students", ces enfants d'anciens de l'université censés "continuer une tradition", mais surtout fidéliser leurs parents dans le réseau de donations, mais aussi que les enfants de gens riches prêts à faire des donations particulièrement gratinées pour que le petit dernier soit admis. C'est aussi l'une des perversions du système qui a fait exploser les coûts d'investissements, entretien et fonctionnement des facs bien au-delà de l'absurde (c'est d'une irresponsabilité criminelle, notamment en ce qui concerne le personnel non enseignant, dont les effectifs sont aberrants, et les rems et avantages souvent choquants): la collecte de fonds est permanente et gigantesque, et a ses conséquences néfastes, mais elle encourage en plus la fuite en avant (plus il y en a, plus il en faut, plus on a de trucs chers, plus tout est cher.... C'est une croissance géométrique). Et il y a bien peu de contrôles ou de remise en question. Donc aucun établissement ne peut se permettre de cracher sur une grosse donation, et encore moins si, au-delà de ces coûts "normaux", il veut en plus participer à la vie politique (lobbying local et national, sponsoriser des candidats, placer des copains....), multiplier les cursus inutiles mais idéologiquement utiles...

Outre les donneurs, il y a aussi le besoin des sportifs, du moins dans les disciplines phares (football, basket, natation et quelques autres), pour toucher au pactole de la NAACP et du sport universitaire (dont le CA se compte aujourd'hui en milliards, avec quasiment rien pour les "étudiants athlètes", pas très bien traités, pas payés et sans droits, et très souvent bien peu étudiants). Ces sportifs rapportent de la notoriété et du fric, accroissent l'attractivité d'une fac, donnent accès à des événements et des réseaux.... Aujourd'hui, c'est trop important dans le système général pour s'en passer. 

Modifié par Tancrède
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Tiens, réduire les impôts fait exploser le déficit public ? Trump aurait (avec un gros conditionnel) demandé une baisse de 5 % des dépenses fédérales, budget de la défense inclut :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/10/26/budget-de-la-defense-trump-souhaite-une-baisse-pour-l-annee-19754.html

...Pour la défense, la baisse serait de 4,5%, les projections donnant un budget de 733 milliards (il ne serait plus que 700). Pour la FY 2019, la baisse serait de 2,2%.

Il reste que ces chiffres méritent d'être manipulés avec précaution: Trump parle-t-il du budget du DoD ou du budget global qui inclut des fonds du DoE, le Department of Energyresponsable du nucléaire?

Visiblement, il s'agit de réduire le déficit de l'Etat fédéral qui ne cesse de grossir. Sur les onze premiers mois de l'exercice 2018, qui a commence le 1er octobre 2017, le déficit atteint 898 milliards de dollars, en progression de 33% et s'inscrit déjà largement au-dessus du déficit de l'exercice annuel 2016-2017 qui était de 666 milliards.

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Je ne savais pas trop où le mettre.

Bloomberg a sorti un petit scoop.

L'administration Obama avait mis en place des sanctions "secrètes" ou officieuses contre JP Morgan (maintenant un énorme conglomérat bancaire après des rachats de concurrents à prix cassés en 2008).
Depuis 10 ans, les plans d'expansion du géant bancaire (ouverture de nouvelles agences, rachats de concurrents) étaient bloqués.
Les raisons ?
D'une part, comme sanctions contre des abus et fraudes constatées (subprime et autres : en plus de 30G$ de pénalités publiques), et comme moyen de pression pour l'inciter à corriger ses pratiques le plus vite possible.

Ces sanctions ont été levées par le nouveau chef de la (dé)régulation bancaire de l'administration Trump (OCC, U.S. Office of the Comptroller of the Currency).
https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-10-26/jpmorgan-s-secret-punishment-u-s-halted-its-growth-for-years

Bon, en toute justice, 10 ans de sanction, c'est déjà pas mal.
Soit ça a marché ... soit il faut mettre en taule tous les cadres dirigeants. :dry:

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Dès lundi, les plaignants ont révélé que l'école utilise des critères de notation fondés sur la race pour envoyer des lettres encourageant les élèves du secondaire à postuler et que les élèves d'origine asiatique ont besoin de notes plus élevées que les élèves blancs pour obtenir une telle lettre.

 

Pour info je travaille dans le domaine de l'éducation, dans le privé. Personne no'serait imaginer ou envisager un tel truc dans notre pays. Je ne dis pas qu'il n'existe pas une embrouille pour un mec donné (encore que je ne l'ai jamais jamais vu pour les établissements que je connais) mais l'existence d'un système institutionnel de cet ordre provoquerait une opération guillotine dans tout le management de l'école. D'ailleurs les statistiques "raciales" n'existent pas. Et en dernier lieu, j'ai un scoop: on s'en fout. Le but est d'avoir les meilleurs étudiants et on se contrefout de leur origine.

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Le 27/10/2018 à 13:06, collectionneur a dit :

Tiens, réduire les impôts fait exploser le déficit public ? Trump aurait (avec un gros conditionnel) demandé une baisse de 5 % des dépenses fédérales, budget de la défense inclut :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/10/26/budget-de-la-defense-trump-souhaite-une-baisse-pour-l-annee-19754.html

...Pour la défense, la baisse serait de 4,5%, les projections donnant un budget de 733 milliards (il ne serait plus que 700). Pour la FY 2019, la baisse serait de 2,2%.

Il reste que ces chiffres méritent d'être manipulés avec précaution: Trump parle-t-il du budget du DoD ou du budget global qui inclut des fonds du DoE, le Department of Energyresponsable du nucléaire?

Visiblement, il s'agit de réduire le déficit de l'Etat fédéral qui ne cesse de grossir. Sur les onze premiers mois de l'exercice 2018, qui a commence le 1er octobre 2017, le déficit atteint 898 milliards de dollars, en progression de 33% et s'inscrit déjà largement au-dessus du déficit de l'exercice annuel 2016-2017 qui était de 666 milliards.

 

Après 666 milliards ce sera 999 en 2018, c'est renversant!

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Il y a 8 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Après 666 milliards ce sera 999 en 2018, c'est renversant!

Le fond de l'affaire, c'est qu'après avoir fait littéralement exploser le déficit fédéral volontairement (baisses d'impôts sur les plus fortunés, hausse de dépenses militaires, abrasion de l'administration fiscale), les Républicains sont en train de revenir à leur lubie historique : "c'est d'la faute de la sécu" (retraites, soin des vieux, subventions au soins des moins vieux, autres programmes sociaux genre aide alimentaire).

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Il y a 1 heure, zx a dit :

Mesure fuitée depuis 1 semaine par le WaPo
(+ fermer la frontière par l'armée (Tancrède en parlait) et stopper le droit d'asile)

https://www.washingtonpost.com/politics/pentagon-plans-to-dispatch-800-more-troops-to-us-mexico-border-in-response-to-migrant-caravan/2018/10/25/6a121944-d868-11e8-83a2-d1c3da28d6b6_story.html?noredirect=on&utm_term=.d06123c26f55

Attention, le concept de "droit du sol" n'est pas le même qu'en France.

Pas trop le temps de commenter en ce moment, mais on parlerait plutôt de combler une faille juridique du 14ème amendement des USA (notamment mettre fin aux "dreamers" : les enfants nés aux USA de sans-papiers)... et par décret (pas de révision de la Constitution).


Cela sera bien sûr contesté jusqu'à la Cour Suprême (désormais conservatrice, où le nouveau juge Kavanaugh  va "mériter son salaire").
Ce qui aurait aussi le bénéfice de mobiliser les électeurs conservateurs pour les midterms dans 8 jours (tout en trollant les "libéraux", avec une chance de les radicaliser pour qu'ils passent encore plus pour de dangereux hystériques).

Je vous renvoie au décryptage de Corentin Sellin ci-dessous pour ce sujet... (à dérouler).
RFC aux experts US (comme @Tancrède) pour corriger son opinion :tongue:

PS: s'il dit vrai, je me suis planté au sujet des campagnes démocrates, qui attaqueraient les républicains sur le côté Sécurité Sociale et Retraite (Medicare/ObamaCare).
Mais entre la peur de l'immigré et les retraites, y un sujet qui a toujours gagné (à ma connaissance) ...

 

 

Modifié par rogue0
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Il y a 3 heures, rogue0 a dit :

Pas trop le temps de commenter en ce moment, mais on parlerait plutôt de combler une faille juridique du 14ème amendement des USA (notamment mettre fin aux "dreamers" : les enfants nés aux USA de sans-papiers)... et par décret (pas de révision de la Constitution)

Au risque de faire jaser, je ne trouve pas ça mal de clarifier cette incertitude juridique. Le respect de la loi me permet essentiel et effectivement je ne vois pas en quoi être né de parents sans-papiers accorderait automatiquement les papiers du pays de naissance, surtout si la présence n'est pas durable. Quant à une présence durable, ils peuvent entamer une démarche de naturalisation une fois les conditions requises.

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La loi est que toute personne née sur le sol américain a droit à la citoyenneté américaine. Les dreamers, et c'est là leur problème, ne sont pas nés aux USA -- ils sont nés en dehors, et ont été amenés clandestinement par leur parent pendant leur petite enfance. Or, un bébé de six mois qui franchi la frontière est légalement un étranger. Le "dream" était d'obtenir une régularisation pour leur permettre de devenir citoyens, c'est ce qu'Obama leur avait promis et donc c'est ce que Trump leur a refusé.

Maintenant, l'idée est que non seulement obtenir la nationalité américaine par la résidence sera plus difficile, mais l'obtenir par la naissance ne sera plus automatique non plus.

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il y a 6 minutes, Kelkin a dit :

La loi est que toute personne née sur le sol américain a droit à la citoyenneté américaine

Pas tout à fait d'après le fil de Sellin: toute personne née de parents légalement présent sur un territoire (même étranger et à condition de ne pas être représentant diplomatique ou autre) sous juridiction américaine a droit à la nationalité américaine. C'est l'interprétation la plus admise. L'incertitude repose sur le statut des sans-papiers qui n'ont pas légalement le droit d'être aux US.

 

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Il y a 1 heure, Kelkin a dit :

S'ils ne sont pas sous juridiction des états-unis, alors l'état fédéral n'a pas le droit de les expulser. Par définition.

L'Etat fédéral est souverain sur son territoire et peut dégager des gens qui n'ont pas être là d'un point de vu légaliste. Ceux qui ne respectent pas à la loi n'ont pas à bénéficier d'un avantage acquis par coût d'opportunité. Expulser de telles masses de gens est un travail syphisien qui consommerait trop de ressources qui seraient mieux ailleurs. Des locaux profitent abusivement d'une population en clair-obscur. Mais la racine du problème est, dans la perspective la plus sèche qu'il y a des types qui n'ont pas être là, que c'est illégal et que le souverain n'a pas à intégrer les intérêts en premier lieu de cette population par rapport à la population dont il a la charge.

Par ailleurs, je ne vois pas ce qui empêche les "Dreamers" d'engager les procédures de naturalisation? J'ai quelques amis d'origine étrangère qui l'ont fait à 18 ans sans que ça ne pose problème, même pour un dont les parents ont fui le Rwanda en catastrophe. Surtout que la jurisprudence actuelle ne nécessite qu'un justif de domicile et un acte de naissance.

C'est le cas également de ma mère, née à l'étranger de parents à l'étranger, arrivée à 3 ans en France et qui a opté pour la nationalité française à 18 ans.

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38 minutes ago, SinopeMT said:

L'Etat fédéral est souverain sur son territoire et peut dégager des gens qui n'ont pas être là d'un point de vu légaliste. Ceux qui ne respectent pas à la loi n'ont pas à bénéficier d'un avantage acquis par coût d'opportunité. Expulser de telles masses de gens est un travail syphisien qui consommerait trop de ressources qui seraient mieux ailleurs. Des locaux profitent abusivement d'une population en clair-obscur. Mais la racine du problème est, dans la perspective la plus sèche qu'il y a des types qui n'ont pas être là, que c'est illégal et que le souverain n'a pas à intégrer les intérêts en premier lieu de cette population par rapport à la population dont il a la charge.

 

Le fond du problème, comme tu l'évoques, c'est tout simplement leur nombre: de 11 à 14 millions d'individus, selon les estimations, sont en situation irrégulière de façon prolongée aux USA. Ca change la chose d'un débat théorique à une réalité difficilement manageable. Et là-dessus, effectivement, beaucoup de locaux, individus et organisations, profitent de cette manne de main d'oeuvre vulnérable et exploitable de façon consciente, inconsciente ou à cheval entre les deux, et l'échelle est telle que la chose est en bonne partie organisée, voire encouragée. 

Pour le débat lancé par Trump, la situation est très difficile, comme mentionné, puisqu'il y a cette question de la nature de "sous la juridiction des USA" qui tend à favoriser la position républicaine, mais il y a aussi plus simplement l'application, qui passera par les cours de justice, et là il ne se passera pas 5 minutes avant que l'ordre exécutif que compterait prendre Trump ne soit remis en question. Légiférer par ordre exécutif aux USA est de courte durée, au mieux, fragile, au pire, comme Obama l'a rappelé par la majorité de ses actions et ce qui est arrivé ensuite à bon nombre d'entre elles. C'est pas comme gouverner par décrets en France ou user du 49.3. Même si une loi était votée par les républicains, elle serait encore contestable et partiellement changeable dans la pratique par le fonctionnement de la justice. La jurisprudence sur la naissance sur sol américain va à l'encontre de la position républicaine et, potentiellement, du 14ème amendement, suite à un cas de 1898 qui domine l'interprétation actuelle. Qui sait ce qu'une bataille juridique pourrait produire sur ce sujet? 

Quoiqu'il en soit, il y a plus de chances que Trump ait mis la chose sur la table dans le contexte de la campagne électorale en cours, afin de booster le sujet de l'immigration et encourager républicains et indépendants (plus une certaine portion des démocrates, libéraux plus classiques mais aussi ceux orientés "labour") à voter. Je ne crois pas que le parti républicain soit en ordre de bataille sur ce sujet précis qui est moins clivant selon les lignes de parti normales: il entend plus bouger sa base, encourager l'électorat républicain et indépendant qui veut voir le sujet migratoire abordé (et des lois claires votées), et surtout pousser la gauche à réagir selon les lignes qui s'affirment de plus en plus chez elle, à savoir l'hystérie des frontières ouvertes, de l'immigration de masse et d'une certaine tendance à haïr tout ce qui a trait à la nation. La "vieille garde", incarnée par Nancy Pelosi, a sauté sur ce train, en espérant le faire changer de direction ultimement, parce qu'elle ne croit pas avoir le choix (s'abusant à mon avis sur "l'énergie" dans la rue de ces militants en fait très minoritaires et pas très populaires, voire repoussoirs). Cette nouvelle position démocrate sur l'immigration (avant, la différence partisane était juste sur les modalités: tous s'opposaient à l'immigration illégale et ses conséquences) semble essentiellement due à la posture adoptée à gauche de s'opposer en bloc et de hurler au crime à l'encontre de tout ce que fait et dit Trump, que ce soit vrai ou non, à l'imitation de la posture adoptée en 2008 par le GOP sitôt Obama élu: l'obstruction complète. Les démocrates en ont ajouté une couche en orchestrant/aidant/accompagnant une marée médiatique permanente passant les limites jusqu'ici observées (sous Obama, c'était limité à Fox, dans un paysage médiatique complètement différent), avec un caractère de quasi fanatisme plus ou moins sophistiqué selon le lieu ou le média, mais largement partagé à divers degrés. Et dans ce contexte, le sujet migratoire, c'est un vrai chiffon rouge vu l'échelle d'intensité qu'il induit, parmi tous les chiffons rouges que Trump peut brandir sous le nez de l'opposition: celui-là est bien l'un des plus carmins. 

 

Modifié par Tancrède
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Il y a 2 heures, SinopeMT a dit :

L'Etat fédéral est souverain sur son territoire et peut dégager des gens qui n'ont pas être là d'un point de vu légaliste.

Exactement. Donc, toute personne se trouvant sur le territoire des USA est sous leur juridiction, par la simple définition de ce que "jurisdiction" (le terme employé en VO) signifie. La juridiction, c'est l'autorité légale, c'est étymologiquement l'acte de faire parler la loi. Si les USA n'ont pas de juridiction sur une personne, alors ils n'ont pas d'autorité légale sur icelle, et s'ils ont une autorité légale, alors ladite personne est sous leur juridiction. Les notions sont synonymes.

Citation

Section 1. All persons born or naturalized in the United States, and subject to the jurisdiction thereof, are citizens of the United States and of the State wherein they reside. No State shall make or enforce any law which shall abridge the privileges or immunities of citizens of the United States; nor shall any State deprive any person of life, liberty, or property, without due process of law; nor deny to any person within its jurisdiction the equal protection of the laws.

En pratique,qu'est ce que ça signifie, cette précision de la juridiction ? Elle permet simplement d'écarter les enfants des personnels de missions diplomatiques ou consulaires, ainsi que les amérindiens vivant dans leur tribus (qui devront attendre jusqu'en 1924 pour recevoir la citoyenneté américaine). Voilà. Les dreamers ne vivant pas dans des réserves ou des missions, ils ne sont pas écartés par la notion de juridiction.

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https://www.washingtonpost.com/graphics/2018/politics/state-ballots-outlook/ (31 octobre 2018)

En parallèle avec les élections de mi-mandat, les électeurs doivent se prononcer dans une foultitude de referenda :

Une mesure mise au vote en Alabama ajouterait un amendement constitutionnel de l'État pour le droit d'afficher les dix commandements sur la propriété publique. Les électeurs de l'Idaho se prononceront sur les paris sur les courses de chevaux historiques, et les Missouriens décideront de la gestion des jeux de bingo.

Les électeurs de Virginie-Occidentale et de l'Oregon décideront s'il y a lieu de modifier leur constitution pour limiter le financement de l'avortement par Medicaid aux cas de mise en danger de la vie, de viol et d'inceste, l'exigence fédérale minimale.

En Alabama, les électeurs sont en train de décider d'un amendement constitutionnel qui définirait la notion de personne comme commençant dès la conception et qui indiquerait clairement que l'État ne reconnaît aucun droit à l'avortement. Si elle est adoptée, cette mesure pourrait avoir une incidence sur la contraception, l'héritage, le Code criminel et la fécondation in vitro, entre autres choses, a dit Mme Nash. La mesure a échoué quatre fois dans trois autres États.

Le Michigan et le Dakota du Nord ont inscrit la marijuana récréative sur leur bulletin de vote cet automne. S'ils étaient adoptés, ils seraient les premiers États dotés d'assemblées législatives sous contrôle républicain à légaliser la marijuana à des fins récréatives. L'Utah et le Missouri, qui sont aussi des bastions républicains, ont des referenda pour légaliser la marijuana à des fins médicales.

Une étude récente de Pew montre que 62 % des Américains sont en faveur de la légalisation [de la marijuana récréative], contre 31 % en 2000.

En prévision du recensement de 2020, le Colorado, le Michigan et l'Utah ont des referenda pour créer des commissions indépendantes de redécoupage électoral.

La dynamique de création de commissions indépendantes - utilisé pour la première fois en Arizona et en Californie au cours de la présente décennie - survient au terme d'une décennie de redécoupage controversé. Au Colorado, un membre du Congrès d'un État a été banni des étages et de la chambre du Sénat pour la session 2011 pour avoir perdu son sang-froid lors d'une discussion de redécoupage. Au Michigan, où les cartes de redécoupage ont été approuvées pour la première fois en 2011, il y a encore des litiges en justice au sujet du charcutage électoral partisan.

Le Maryland, le Michigan et le Nevada voteront sur des mesures qui faciliteront l'inscription des électeurs.

Une mesure électorale de la Floride propose d'étendre le droit de vote à environ 1,5 million de délinquants, soit près de 10 pour cent de la population en âge de voter de l'État. La Floride est l'un des quatre seuls États qui bloquent de façon permanente le droit de vote des délinquants. Les sondages de l'Université de la Floride du Nord et de North Star Opinion et des sociétés de recherche EMC indiquent un soutien de plus de 70 pour cent. Le vote exige 60 pour cent pour être adopté.

Mais toutes les initiatives n'essaient pas de faciliter le vote. En Caroline du Nord et en Arkansas, les électeurs décideront d'un amendement constitutionnel exigeant que les cartes d'identité avec photo soient obligatoires pour voter.

Ces mesures ont été prises après l'abrogation par les tribunaux de lois antérieures sur l'identification des électeurs dans les deux États. En 2014, la Cour suprême de l'Arkansas a déclaré inconstitutionnelle la loi sur la carte d'électeur de l'État. L'année dernière, l'assemblée législative a adopté une autre loi sur l'identification des électeurs, qui a finalement été confirmée par la Cour suprême de l'État. L'ancienne loi de la Caroline du Nord sur l'identification des électeurs a été annulée par la Cour d'appel des États-Unis en 2016 pour intention discriminatoire fondée sur la race.

 

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Les mid-terms sont passés. On est loin de la déferlante anti-Trump promis depuis des lustres.

D'ailleurs les Dem remportent la chambre des représentants de justesse. . . L'essentiel est là j'imagine, mais à une vache près ça tournait branlée pour eux. . .

 

ils sont loin d'avoir partie gagnée en 2020 et puis là la fracture dans le pays semble consommée. La décennie qui s'en vient (2020-2030) risque de chambouler pas mal de choses.

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