kedith Posté(e) le 18 janvier 2006 Share Posté(e) le 18 janvier 2006 Cliquez ici pour l'étude ( sioux) de la fiabilité comparée des multi-moteurs : http://www-rocq.inria.fr/axis/modulad/archives/numero-29/kosmanek-29/kosmanek-29.pdf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 18 janvier 2006 Share Posté(e) le 18 janvier 2006 une adresse pour des cours de ratrapages "intinsifs" :oops: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 29 janvier 2006 Share Posté(e) le 29 janvier 2006 une adresse pour des cours de ratrapages "intinsifs" :oops: Pourquoi ne demandes-tu pas simplement à l'auteur de cette étude Edith K ? Elle est à la retraite ,elle se fera une joie de te conseiller. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 29 janvier 2006 Share Posté(e) le 29 janvier 2006 kedith, tu aurais du agrementer ton étude de quelques graphique et l'appliquer a des cas pratiques pour que ce soit plus digeste pour le commun des internautes ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kedith Posté(e) le 29 janvier 2006 Auteur Share Posté(e) le 29 janvier 2006 seb 24 , j'ai signalé dans mon article ce cas pratique spectaculaire , très surprenant : un quadri-réacteur est MOINS sûr qu'un bi-réacteur quand la probabilité de panne de chaque réacteur est supérieure à 1/3 ( un tiers ) ! L'ingénieur X- Ponts MOREAU de St MARTIN a trouvé une belle généralisation de mon résultat basé sur la loi binômiale , laquelle a eu l'honneur d'être publiée dans 4 revues différentes : - QUADRATURE , revue pédagogique de maths - L'OUVERT , revue des matheux alsaciens - MODULAD , revue de l'INRIA - les actes d'un colloque lyonnais de statisique Ce sont uniquement les versions de QUADRATURE et de MODULAD qui figurent dans mon post . A vous d'imaginer d'autres applications de cet article , pas seulement dans le domaine aéronautique ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kedith Posté(e) le 7 février 2006 Auteur Share Posté(e) le 7 février 2006 Voici l'introduction ,écrite par l'ingénieur X-Mines MOREAU de St MARTIN , à notre article commun de fiabilité aéronautique ; les " littéraires" pourront se contenter de cette présentation sans formule au lieu de s'investir à fond dans l'étude des équations ! *** *** *** *** Y a-t-il un probabiliste dans l'avion ? ( Quand DESCARTES vient au secours des pannes de moteur ... ) Le quadrimoteur est-il plus fiable que le bimoteur ? Habitué à penser " redondance " , l'ingénieur répondra volontiers par l'affirmative . Il aurait à coup sûr raison si , comme le bimoteur , le quadrimoteur pouvait voler sur un seul moteur . S'il lui faut deux moteurs pour " tenir l'air " , l'avantage n'est plus aussi net car " moteurs plus nombreux " signifie aussi " davantage d'occasions de pannes " . Et c'est un bon exercice de calcul des probabilités d'analyser les risques en fonction de la probabilité de panne de chaque moteur . Si cette probabilité dépassait 1/3 ( valeur très supérieure à celle en vigueur actuellement qui est de l'ordre du millième ) l'avantage reviendrait au bimoteur ! Peut-on étendre ce type de conclusion à la fiabilité comparée de deux types quelconques d'avions ? A cette question posée par Edith KOSMANEK (*) , Jean MOREAU de St MARTIN a apporté une réponse positive qui peut se résumer ainsi : - le nombre de moteurs en état , nécessaire pour tenir l'air , est un atout pour l'avion qui en exige le moins ( le bimoteur dans l'exemple cité ) - le nombre de moteurs en panne avec lequel l'avion peut néanmoins voler , est un atout pour l'avion qui en tolère le plus - si ces deux critères ne font pas pencher la balance dans le même sens , alors on démontre , grâce à un théorème de DESCARTES sur les racines d'un polynôme , qu'il existe une valeur-limite pour la probabilité de panne d'un moteur telle que : - si la probabilité de panne effective dépasse cette limite , le premier critère est prépondérant - en dessous de cette limite , c'est le second critère qui détermine l'avion de meilleure fiabilité . Cette conclusion peut sembler de simple bon sens ; encore fallait-il la justifier rigoureusement par un traitement adéquat des équations ! (*) <http://www-rocq.inria.fr/axis/modulad/archives/numero-29/kosmanek-29/kosmanek-29.pdf> Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kedith Posté(e) le 8 février 2006 Auteur Share Posté(e) le 8 février 2006 Voici la réponse du général Lucien ROBINEAU, ex-pilote de chasse ,à mon post précédent : Le quadrimoteur est-il plus fiable que le bimoteur ? La bonne réponse est "ça dépend". Le pb ne se pose pas en terme de probabilité de tenir l'air avec un ou plusieurs moteurs en panne mais de capacité à survivre en cas de panne lors d'une phase critique de vol. Le cas le plus défavorable est la panne au décollage. Les motoristes savent faire des propulseurs qui poussent assez pour que 2 suffisent à faire décoller un long-courrier très lourd (bourré de pétrole) et qu'un seul le tienne en vol. Au décollage, il est plus sain de ne perdre que le quart de la poussée plutôt que la moitié et garder la dissymétrie de la poussée résiduelle dans des valeurs que les gouvernes pourront contrer, afin de rester sur la piste plutôt que cramer à côté. Sur certains ADAC à hélices (ailes soufflées) on a imaginé de coupler les transmissions afin que les moteurs résiduels puissent entraîner la totalité des hélices. Lucien Robineau. http://worteldrie.com/flash/emergency.swf P.S. Le général ROBINEAU est aussi l'auteur d'un intéressant dictionnaire historique " Les Français du ciel " publié aux éditions du Cherche-Midi . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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