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quel avenir pour la FRANCE.


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Pour linstant, la seule différence que je constate avec le gouvernement d'avant, c'est que la dictature des lois bidon prisent sous le coût de l'émotion et qui font flope, a été remplacée par celle des commissions d'enquête à ralonge, suivit de réunions sans fin. Fin bref, chaque gouvernement a ses propres techniques d'écran de fumé.

Après, plusieurs soutiens de François Hollande lors de sa campagne prennent leur distance avec la politique économique du gouvernement.

«Le gouvernement a tout faux». Le verdict de l'économiste Thomas Piketty sur le détricotage annoncé de la taxation des hauts revenus à 75% est sans appel. «Le gouvernement fait exactement le contraire de ce qu'il faudrait (…) Cela vient surtout de la nullité des gens qui nous gouvernent», attaque le professeur de l'Ecole d'économie de Paris dans une interview donnée ce vendredi à L'Expansion. Et d'enfoncer le clou dans un autre entretien accordé jeudi à Rue 89: «L'un des messages de la campagne de François Hollande, c'était de rapprocher l'imposition sur le capital de l'imposition sur le travail. Le message envoyé ici est inverse: on crée une taxe symbolique sur les seuls salaires! Il y a une contradiction dans les termes. Dix ans d'opposition pour arriver à un projet aussi mal ficelé...»

La charge est d'autant plus violente qu'elle émane d'une personnalité proche du PS. Pendant la campagne, Thomas Piketty avait signé, avec une cinquantaine d'autres économistes, une tribune de soutien à François Hollande. Comment expliquer une telle virulence, quatre mois seulement après la victoire du candidat socialiste? «Thomas Piketty est comme ça, il a un caractère bien trempé et n'hésite pas à bousculer», assure un économiste signataire de la fameuse tribune. La prise de distance est surtout stratégique. Alors que le gouvernement peaufine sa réforme fiscale et est en passe de boucler son budget, l'économiste en profite pour rappeler son idée phare, exposée en 2011 dans son ouvrage «Pour une révolution fiscale»: la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG dans le cadre d'un nouveau prélèvement plus progressif. Un temps envisagé par François Hollande, ce «grand soir fiscal» a été repoussé, au grand dam de ses théoriciens.

Conscients de la mauvaise conjoncture

L'inquiétude des économistes de gauche porte également sur les objectifs de déficits définis par le gouvernement. Atteindre coute que coute les 3% du PIB en 2013 alors que la croissance est en berne? Compliqué, voire dangereux, estiment certains spécialistes. Jeudi soir, sur Canal+, Daniel Cohen, soutien de Hollande, comparait ce rythme de retour à l'équilibre à «une course-poursuite entraînant moins de croissance et créant moins de recettes fiscales». «Une application trop rigide des normes budgétaires peut compromettre la croissance et l'emploi», écrivait à la mi-août dans Le Monde l'économiste Philippe Aghion, qui avait, lui aussi, appelé à voter pour François Hollande pendant la campagne. Professeur à Harvard, il vient d'envoyer au chef de l'État une note, également signée par l'économiste Jean Pisani-Ferry, l'enjoignant à changer de stratégie budgétaire. Un avertissement resté lettre morte, puisque François Hollande vient de confirmer l'objectif des 3% de déficit pour 2013.

Difficile pour autant de parler de réelle crise de confiance entre le nouvel exécutif et ces économistes de gauche, bien conscients de la mauvaise conjoncture qui pèse sur les choix du gouvernement. «Le projet peut toujours être ajusté, mais la situation économique est compliquée et la période de grâce est terminée, rappelle Romain Perez, enseignant à Sciences Po, signataire de la tribune pro-Hollande. Mais globalement, on est plus satisfaits qu'il y a un an. Dans l'esprit des socialistes, il y a la volonté d'être en rupture avec le précédent gouvernement. Et pour le moment, ils sont en phase avec les engagements pris lors de la campagne. La cohérence politique est respectée». Sur le fond, il rappelle que le projet de fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG n'est «pas abandonné» et que la réduction du déficit est «inévitable» pour ne pas «créer d'inquiétude supplémentaire sur les marchés».

http://www.lefigaro.fr/politique/2012/09/07/01002-20120907ARTFIG00700-francois-hollande-inquiete-des-economistes-de-gauche.php

Mais bon, si la crise s'aggrave sous son mandat, il devra choisir entre augmenter à l'infini les impos et s'attaquer vraiment aux classes moyennes, au risque de condamner toutes possibilité de croissance, de sortie de crise, et donc de réélection. Ou taper vraiment sur la fonction publique, chasser les doublon dans l'administration et faire des économies dans les trois ministères acquis au gouvernement (justice, dom tom et le plus gros, l'éducation nationnal). Gros dilemme en perspective.

Si la croissance ne revient pas toute seule, comme l'éspère certains, ce gouvernement sera peut-être le premier depuis 40ans qui devra vraiment prendre des mesures de font en politique économique. Après, comme dit Holland, il est élu pour 5 ans, malgré quelques cafouillages de départ, c'est peut-être un peu prématuré de critiquer ses décisions économiques. Surtout que les plus importantes ne se décideront probablement pas avant 2014. Pour l'instant, on bouche les trous ici et là, en espérant ne pas avoir à prendre les décisions difficile.

Mais ce gouvernement rentrera probablement vraiment dans l'histoire sur le plan économique, sous la pression de la crise. Après, est ce que ce sera en bien ou en mal, trop tôt pour le dire. Certains disent que c'est "LE" gouvernement qui fera passer la gauche française au sociale libéralisme à l'allemande. On verra.

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Ne sachant pas où poser la question au niveau sujet, quelqu'un pourrait-il me renseigner sur les alliances militaires (pactes de défenses) passées entre la France et certaines nations, autre que des organisations comme l'OTAN ? Merci d'avance.

Je vois souvent les termes utilisés de partenaires privilégiés ou pays amis de la France par la presse et les médias.

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En plus de l'UE ou de l'OTAN, on a des alliances militaires ou plutôt des accords de défense (on assure la protection d'une ex colonie sans véritable contrepartie) avec pas mal de nos anciennes colonies (surtout africaine)

Depuis peu, on a aussi des accords de défense avec le Qatar et les EAU.

Je crois que c'est à peu prêt tout. On fait peut-être aussi parti d'une "alliance" Sud-Américaine ou pacifique suite à la participation de certains de nos départements à des organisations régionales, mais il s'agit d'accord très peu contraignant et je ne suis pas sur qu'il y ait de volet militaire. 

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L’une désarme, l’autre réarme

"Guerre et Paix" par Jean-Dominique Merchet

Depuis dix ans, la Russie et la France ont pris l’habitude de se retrouver chaque année au sein du conseil de coopération sur les questions de sécurité, le CCQS. Cette instance réunit les ministres des affaires étrangères et de la défense des deux pays. Mercredi 31 octobre, à Paris, Sergueï Lavrov, Anatoli Serdioukov, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian feront donc, ensemble, un vaste tour d’horizon des affaires stratégiques, pour la 11ème session de cette instance – dont il ne faut pas attendre, à la sortie, beaucoup plus qu’un communiqué diplomatique.

Cette rencontre intervient alors que, sur le plan militaire, les deux pays prennent des chemins divergents : la France réduit la voilure alors que la Russie réarme. A peine élu, le président François Hollande a lancé la préparation d’un Livre blanc, qui débouchera sur une loi de programmation militaire au premier semestre 2013. Elle se traduira par une révision à la baisse des ambitions de la France en matière de défense. Comme l’expliquait récemment aux députés le chef d’état-major, l’amiral Guillaud, « l’effort de défense était de 2 % du PIB en 1997, avant de se stabiliser ces dix dernières années entre 1,6 % et 1,7 %. En 2012, il est de 1,55 %. À l’horizon de 2015, il dépassera à peine 1,3 %. » Le décrochage est net. Il se traduira par moins d’hommes, moins d’armes, moins de capacités.

Durant le même temps, la Russie réarme,  à l’image de toute la planète, à l’exception notable des Européens et des Américains – ces derniers, partant, il est vrai, de très haut ! En 2013, les dépenses de la Russie pour la défense augmenteront de 25 %, selon le ministère des Finances – soit 3,2% du PIB. En 2015, on devrait être à 3,7% - ce qui correspondrait alors, pour la Russie, à un effort presque trois fois plus important que celui de la France.

« La Russie relance ses dépenses militaires parce que, selon sa vision stratégique, la force fait son retour dans les relations internationales » nous explique Thomas Gomart de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Ce choix stratégique pourrait profiter à la France au travers de son industrie d’armement. Alors que l’Etat va réduire ses commandes, les entreprises de ce secteur de très hautes technologies ont impérativement besoin de trouver des marchés à l’extérieur. La Russie, qui souhaite moderniser ses équipements plus vite que ne le lui permet son « complexe militaro-industriel », sera-t-elle un débouché ? Certains veulent y croire parlant d’ « effet Mistral », du nom des quatre porte-hélicoptères de DCNS que les Français vont construire avec la Russie. On a vu, ce mois-ci, Renault Trucks Defense présenter son nouveau blindé léger Sherpa au salon Interpolitex de Moscou. On sait que les militaires russes s’intéressent au VBCI, le véhicule blindé de combat d’infanterie de Nexter comme au système Félin du fantassin du futur. Notons, au passage, que les Italiens seront de sérieux concurrents pour les Français sur ce marché sur lequel ils ont quelques longueurs d’avance.

En pleine modernisation, la défense russe reste pourtant loin du compte. « Les Russes ont conscience de leur déclassement et cela contribue à leur raidissement, assure Thomas Gomart. Lorsqu’ils ont vu les Français et les Britanniques s’engager en Libye, ils ont compris qu’ils étaient incapables de faire la même chose ». C’est-à-dire une manœuvre diplomatique et militaire aboutissant, en quelques mois et à un coût très faible (quelques centaines de millions d’euros et pas un mort côté Otan),  à la chute d’un régime… Rien à voir, en effet, avec la guerre en Géorgie de 2008.

Tous ces sujets seront à l’arrière-plan du « dialogue stratégique » entre les quatre ministres français et russes. Les relations entre les deux pays sont à la fois de bonne qualité et de peu de conséquences. Ni pour l’un, ni pour l’autre, le partenaire est jugé comme étant de toute première importance. Comme les Etats-Unis, la Russie bascule vers le Pacifique : elle a pour voisins, ne l’oublions pas, des pays qui s’appellent le Japon, la Chine, la Corée ! L’Europe, qu’elle juge historiquement en déclin, ne compte vraiment qu’au travers de l’Allemagne. Lors de sa visite à Paris, début juin, Vladimir Poutine s’est fait un malin plaisir de le rappeler devant son homologue français. Evoquant la « coopération économique », c’est-à-dire les échanges, le président russe résumait la situation : « Avec la France, il s’agit de 28 milliards et avec l’Allemagne de 72. Vous pouvez voir la différence ». En effet. Pour Moscou, Berlin pèse simplement 2,5 fois plus lourd que Paris…

Dans le tour d’horizon mondial auquel ils vont se livrer, les quatre ministres évoqueront le seul sujet qui fâche vraiment, la Syrie. Les positions des deux pays sont connues et chacun se fera un devoir de les rappeler : la France souhaite la chute du régime Assad alors que la Russie est, par principe, opposée à toute ingérence dans les affaires intérieures des Etats souverains. Echaudée par le précédent libyen, Moscou bloque toute résolution des Nations Unies qui permettrait le recours à la force contre le régime. On en restera là.

D’autres points seront abordés : les Français parleront du dossier nucléaire iranien, sans doute du Sahel et les Russes de la défense antimissile de l’Otan. En coulisses, la partie russe devrait interroger ses interlocuteurs sur deux sujets : la coopération militaire entre Paris et Londres, ainsi que le rôle du Qatar, un allié de la France, dans le monde musulman. Un monde, qui dans le nord-Caucase, continue à poser de sérieux problèmes à Moscou. Mi-octobre, Vladimir Poutine n’indiquait-il pas que « 313 terroristes y avaient été tués par les forces de sécurité au cours des derniers mois » ? Un « front » bien plus chaud que le Sahel…

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction.

http://fr.rian.ru/tribune/20121029/196453755.html

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Des « Kalach » pour les Français ?

"Guerre et Paix" par Jean-Dominique Merchet

Il y a exactement deux cents ans, la Grande Armée de Napoléon entamait, le 18 octobre 1812, son long calvaire qui resterait dans les mémoires sous le nom de « Retraite de Russie ». L’infanterie française était alors équipée d’une arme formidable, due à un ingénieur militaire de génie, Jean-Baptiste de Gribeauval.

Son fusil modèle 1777 restera en service pendant près d’un demi-siècle : produit à deux millions d’exemplaires, il fut l’arme des guerres de la Révolution et de l’Empire. Depuis l’apparition des armes à feu à la Renaissance, la France produisait évidemment les arquebuses, mousquets et fusils qui équipaient ses troupes. Mais, aujourd’hui,  cette histoire s’achève.

Alors que la Russie célèbre cette année le soixantième-cinquième anniversaire d’une arme devenue mythique, l’AK-47 Kalachnikov, les Français ignorent dans leur immense majorité que leur pays a renoncé à produire des fusils de guerre. Adieu Chassepot, Lebel, Mas et Famas. Sic transit gloria mundi… Un officier général nous l’expliquait récemment : «La commande de l’AIF, l’Arme Individuelle du Futur, a été repoussée à 2014, mais il est certain qu’elle ne sera pas française, puisqu’il n’existe plus d’usines pour la concevoir et la produire». La France a beau s’être doté d’un Ministère du redressement productif, il n’étend pas son empire jusque-là. Sauf coup de théâtre, le prochain fusil d’assaut (calibre 5,56mm) de l’armée française sera donc européen : allemand (Heckler & Koch), belge (FN Herstal) ou italien (Beretta). Les militaires ne souhaitent pas élargir leur appel d’offres au-delà de l’Union européenne afin de garantir leur approvisionnement en cas de guerre. C’est notamment vrai pour les munitions – dont l’armée de terre consomme plus de 30 millions par an. Dès aujourd’hui, elles sont toutes importées, ce qui ne va pas sans quelques déboires. Un lot défectueux, provenant d’un fabriquant aux Emirats arabes unis (un grand allié de la France, pourtant) a provoqué en 2008-09 de nombreux incidents de tirs et même quelques blessés…

Quel contraste avec la Russie! Alors qu’en 1812, ses usines de Toula peinaient à équiper l’infanterie de ligne et les chasseurs, en dépit des efforts du ministre de la guerre Alexandre Araktécheïv, deux siècles plus tard, elle peut s’enorgueillir de produire le fusil d’assaut le plus célèbre du monde : la Kalashnikov. Il en a été tellement fabriqué dans le monde entier – souvent en contrefaçon - qu’on ignore le nombre exact, sans doute une centaine de millions ! Ce qui en fait, assurément, le plus grand succès de l’histoire de l’industrie militaire.

J’avais eu la chance de rencontrer son inventeur, Mikhaïl Timofeïevitch Kalachnikov, lors de la parution en 2003 de ses Mémoires en France («Ma vie en rafales», avec Elena Joly, éditions du Seuil). Le 10 novembre prochain, monsieur Kalachnikov fêtera son 93ème anniversaire, alors que son fusil d’assaut, l’Avtomat Kalashnikova, modèle 1947 (AK-47) est, à 65 ans, encore bien loin de l’âge de la retraite!

Né dans l’Altaï, ce fils de koulak (paysan « riche », selon les communistes), passionné de mécanique, fut blessé dans un combat de chars en octobre 1941. Renvoyé à l’arrière, il ne peut que constater la supériorité de l'armement allemand. C'est alors que germe l'idée qui va dominer sa vie : doter l'armée russe d'un pistolet-mitrailleur. «J'étais l'esclave d'une seule pensée, une seule passion me consumait», raconte-t-il en citant Lermontov. Il bricole une arme automatique avec les moyens du bord, ce qui lui vaut des ennuis avec la police, avant d’être envoyé à l’Université pour se perfectionner. Durant toute la guerre, aucun de ses prototypes n’est retenu.  Avec sa crosse en bois et son chargeur recourbé, un modèle de 1942, exposé au Musée de l’artillerie de saint-Petersbourg, fait pourtant figure d’ancêtre d’une longue et prolifique lignée… En 1947, c’est le succès : son arme est retenue par les autorités. Ce que Mikhaïl Timofeïevitch n'aime pas raconter, c'est que l'AK-47 s'inspire du meilleur fusil d'assaut de la Seconde Guerre mondiale, le Sturmgewehr 44 allemand. La grande innovation russe, c'est de l'avoir rendu plus simple, plus solide, plus rustique. Une arme de paysans conçue par un ouvrier, facile à entretenir et qui ne craint pas les chocs.

Etonnant retour de choses, c’est aujourd’hui une société allemande, Schmeisser Gmbh, qui commercialise les versions les plus modernes de la Kalachnikov. Comme la Molot Vepr-12, utilisée par les forces d’intervention de pays membres de l’Otan... Ainsi, les policiers français du RAID sont équipés d’une lointaine descendante de l’AK-47.

De là à imaginer les armées françaises bientôt armées de « Kalach », il y a un pas… encore trop bien trop grand à franchir. Et pourtant, la Russie s’intéresse de près aux matériels militaires français. Sa marine va, on le sait, s’équiper de quatre porte-hélicoptères d’assaut de la classe Mistral. Plus récemment, des officiers russes sont venus en France pour essayer le Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) de Nexter et sont repartis assez impressionnés en particulier par sa vitesse. L’équipement intégré du fantassin (Félin) a également retenu toute leur attention. Des contrats ? On en est loin, mais quelque chose bouge. Car, de part et d’autre, il y a sans doute des choses à apprendre.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction.

http://fr.rian.ru/tribune/20121015/196316422.html

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A un intello bancal en répond un autre au moins aussi idéologue et borné sortant autant d'énormités, citant en plus Ayn Rand  :Pen fin de texte: dans le genre débat au ras des pâquerettes, la scène publique est au top ces temps-ci.

Ce qui est un peu saoulant en ce moment, c'est cette notion de "liberté" utilisée à tort et à travers dès que l'on propose une règle pour ceux qui ont du pouvoir dans la société. Ce terme est utilisé pour tuer le débat un peu comme un "point Godwin".

On l'invoque tellement qu'on ne prends plus le temps de comprendre de quoi il s'agit. Comme essaie de le faire ce texte.

http://lebondosage.over-blog.fr/article-la-veritable-route-de-la-servitude-75151527.html

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  • 3 weeks later...

Je ne sais pas si c'est à la bonne place, mais bon ....

L'Elysée aurait été piraté par les USA :

http://www.lefigaro.fr/hightech/2012/11/20/01007-20121120ARTFIG00717-l-elysee-aurait-ete-pirate-par-les-etats-unis.php

Ce n'est pas la 1ère fois, il me semble. Comme les activités d'espionnage américaines sur le sol français qui avaient suscité un débat et polémique un certain moment au temps de la présidentielle Jacques Chirac.

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Je ne sais pas si c'est à la bonne place, mais bon ....

L'Elysée aurait été piraté par les USA :

http://www.lefigaro.fr/hightech/2012/11/20/01007-20121120ARTFIG00717-l-elysee-aurait-ete-pirate-par-les-etats-unis.php

C'est le mobile du ''crime'' qui est difficile a comprendre. Aller pirater les ordinateurs d'Airbus ou Dassault, je comprendrais, mais l'Elysée!

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C'est le mobile du ''crime'' qui est difficile a comprendre. Aller pirater les ordinateurs d'Airbus ou Dassault, je comprendrais, mais l'Elysée!

Si, pour la partie "politique" des deals, car il n'est pas question que d'armes contre de l'oseille (accord de défense EAU par ex.). Et souvent, au delà du prix, c'est souvent la partie "politique" qui fait pencher la balance.

Idem pour le ToT qui doit nécessairement obtenir l'aval du Gvt.

PGM

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Pourquoi diable citer le Figaro, alors qu'a la base c'est l'express qui a jeté la révélation par un article source ? Même si l'article du fig cite bien l'express, la moindre des chose aurait été de plutot choisir l'article source via un lien l'express non ?

  Par contre j'ai des doutes dans la véracité des faits et du mode opératoire ...

Pourquoi diable insérer un Virus quand, des abrutis qui se sont bien fait "phishé" (on parle bien d'une technique de fishing via FB la) et y lachent leur pass/admin pour le réseau de l'élysée ? A partir de la, plus besoin de vérole pour hacker sauvagement le reste tout en le faisant en finesse ...

Le Virus normalement se justifie si justement il ne sera pas envisageable de piéger des gens par phishing avant, et besoin d'un biais informatique pénétrant ...

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Pourquoi diable citer le Figaro, alors qu'a la base c'est l'express qui a jeté la révélation par un article source ? Même si l'article du fig cite bien l'express, la moindre des chose aurait été de plutot choisir l'article source via un lien l'express non ?

C'est vrai que je n'ai pas fait attention à ça, mea culpa. Voila donc le lien de l'express :

http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/cyberguerre-comment-les-americains-ont-pirate-l-elysee_361225.html

Et celui du télégramme, la source originale

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/cyber-attaques-l-appareil-d-etat-vise-a-deux-reprises-11-07-2012-1770008.php

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  • 2 weeks later...

La France est moins corrompue qu'on ne le dit..., mais plus qu'on ne le croit !

Hervé Gattegno intervient sur les ondes de RMC du lundi au vendredi à 8 h 20 pour sa chronique politique "Le parti pris".

L'ONG Transparency International publie son "indice annuel de perception de la corruption", peu flatteur pour la France, 22e (sur 176 pays). Vous voulez nuancer cette appréciation. Votre parti pris : la France est moins corrompue qu'on ne le dit..., mais plus qu'on ne le croit. Expliquez-nous...

Le classement de Transparency International a la même valeur que les appréciations des agences de notation : c'est une indication significative, mais ce n'est pas parole d'évangile. Son indice est établi grâce à des données fournies par des institutions internationales, mais il ne mesure qu'une perception - la corruption est par définition cachée. On est plus près du diagnostic psychologique que du bilan statistique. De fait, ce n'est pas une surprise de voir que les pays nordiques sont les mieux classés ; on comprend moins ce qui fait que la France se retrouve à égalité avec les Bahamas... et loin derrière Hong Kong et la Barbade !

Il n'empêche que le rapport qui accompagne ce classement pointe de nombreuses insuffisances françaises en matière de lutte contre la corruption. C'est exagéré ?

Pas entièrement, hélas. Nous n'avons toujours pas de législation digne de ce nom contre les conflits d'intérêts... Nous avons aussi une multitude d'échelons politiques et administratifs qui dissémine les pouvoirs dans tellement de recoins qu'on ne sait pas qui décide quoi ni comment - c'est propice aux arrangements douteux. Et puis la France n'a pas la culture du contre-pouvoir. Donc, s'agissant des moyens de réprimer les délits financiers, nous sortons tout juste de l'âge de pierre : beaucoup de lois, mais pas assez de juges, de policiers et de contrôleurs (ni d'ordinateurs) pour les faire respecter.

Le document de Transparency International souligne que c'est le monde politique qui focalise le plus de soupçons en matière de corruption... Ça vous paraît juste ?

C'est une manifestation du discrédit des politiques. On peut le juger mérité : nos élus ne font pas grand-chose pour améliorer leur réputation - la France est la seule avec la Slovénie (!) où les déclarations de patrimoine des parlementaires ne sont pas publiques... Les députés ont même bataillé pour qu'il n'y ait pas de sanction contre ceux qui truquent leurs déclarations ! Cela dit, la France bat aussi des records de fraude fiscale et sociale. Donc, si notre classe politique n'est pas vertueuse, c'est peut-être qu'elle est plus représentative qu'on ne le dit...

http://www.lepoint.fr/politique/parti-pris/la-france-est-moins-corrompue-qu-on-ne-le-dit-mais-plus-qu-on-ne-le-croit-06-12-2012-1542434_222.php

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Toujours dans le Point, un grand patron français peu encourageant pour l'avenir de l'Hexagone ...

http://www.lepoint.fr/economie/denis-kessler-comme-l-allemagne-remettons-l-usine-au-milieu-du-village-06-12-2012-1543242_28.php

"Retrouvez l'intégralité de l'interview parue dans le numéro 2099 du Point, disponible dans les kiosques depuis ce jeudi.

Le Point.fr : La France en crise paraît très (trop) calme. Trompeur ?

Denis Kessler : Les travaux du sociologue américain Albert Hirschman permettent d'expliquer ce calme trompeur. Pour lui, il n'y a fondamentalement que deux comportements possibles face au déclin d'une entreprise, d'une organisation ou d'un pays. Le mode "exit", où l'on se désengage, on sort, on se replie, on part à reculons, on ne veut plus être sur la photo. Ou le mode "voice", où l'on s'exprime, on crie, on proteste, on manifeste. Le mode "exit" l'emporte aujourd'hui en France, où la détérioration généralisée de la situation engendre davantage de résignation que de protestation, de rétractation que de manifestation, d'abandon que de contestation. Ce phénomène touche toutes les couches de la population. Et ce ne sont pas les quelques foyers de protestation, fortement médiatisés, qui invalident cette thèse d'un pays qui se laisse aller majoritairement à la résignation face à l'accélération du déclin économique, moral et politique de notre nation. Et le mode "exit" se traduit de façon croissante par l'exil, des diplômés, des talents, des fortunes... sous les quolibets des tribuns populistes. C'est dramatique pour l'avenir du pays, dont l'ambition devrait être d'être attractif plutôt que répulsif !

C'est à ce point...

Le mouvement actuel dominant est bien celui du désengagement. Ceci s'explique par un sentiment de fatalité. Les alternances successives n'ont pas permis une réorientation majeure des politiques menées depuis trente ans, il n'y a pas eu de refondation de notre système économique et social, il n'y a pas eu de revivification de la société civile et de reconstruction d'un État moderne. La crise a bon dos, car d'autres pays ont procédé à une réorganisation en profondeur. Et nous revoilà repartis pour un tour complet - imposition, réglementation, étatisation - qui va une nouvelle fois différer l'adaptation radicale et indispensable de notre pays aux évolutions économiques et technologiques du monde. Ajoutons que le fait que la plupart des réformes mises en oeuvre au cours des dernières années aient été rayées d'un trait de plume vengeur donne l'impression que notre pays joue au jeu de l'oie, où l'on recule plus souvent de trois cases que l'on n'avance d'une case. Ces occasions ratées et cette perspective bouchée contribuent à ce désenchantement qui génère le désengagement.

Je reconnais que la météo sociale est aussi difficile à prévoir que la météo tout court : la formation d'une dépression importante et durable peut transformer le calme en tempête violente. Et l'on dénombre dans la langue française un très grand nombre de termes décrivant les tensions sociales et politiques qui dégénèrent... Mais nous n'en sommes pas là.

Où sont les racines du mal ?

À n'en pas douter, elles plongent dans les dysfonctionnements de notre démocratie. Un État qui se veut omnipotent et qui continue de faire croire qu'il l'est - alors qu'il est endetté, sclérosé, épuisé. Un déséquilibre qui se creuse entre une sphère publique qui absorbe sans cesse davantage les ressources de la nation et une société civile atrophiée et ponctionnée. Une obsession maladive envers les problèmes de répartition et de redistribution et un déni des problèmes de production et d'accumulation. Une croyance psalmodiée dans l'exception française, justifiant la procrastination, alors que notre prétendu modèle a tant perdu ses vertus qu'il n'est plus copié par personne. Un personnel politique - de droite comme de gauche - qui monte sur le manège et qui n'en descend jamais - essayant d'attraper à chaque tour la poupée... Des statuts statufiés, des rentes tabouisées, des corps intermédiaires ossifiés... Où est le mouvement, l'innovation, la mobilité ? La preuve des dysfonctionnements de notre démocratie réside dans le fait que notre pays est celui qui a connu le maximum de plans de crise et de plans d'urgence, dans tous les domaines - éducation, pêche, Corse, agriculture, hôpitaux, sécurité sociale... Et nous avons même connu un plan d'urgence sur les urgences ! Nous sommes d'ailleurs l'une des très rares démocraties à procéder par ordonnances... pour traiter des cas d'urgence...

Autrement dit...

Dire que nous sommes le pays où naquit Tocqueville ! Tant que nous n'aurons pas fortement et durablement rééquilibré en France les parts respectives de la société civile et de la société étatique, les parts respectives de la sphère de la production et de celle de l'administration, nous prendrons du retard sur l'Histoire, qui est malheureusement de plus en plus difficile à rattraper. Il faut rappeler qu'en ce domaine la situation s'est dégradée au cours des années, comme en témoignent les niveaux records des dépenses publiques, des prélèvements obligatoires, des déficits et de la dette publique ! Et comme ce déséquilibre fondamental se traduit par une croissance très faible quand elle n'est pas négative, nous jouons à un jeu à somme négative qui engendre pour tous un mélange confus de revendications et de frustrations. Il faut donc conjointement plus de société civile et moins d'État. Encore faut-il laisser à la société civile les moyens, notamment financiers, d'assumer ses responsabilités.

Dans le code civil de 1804, on a voulu éviter que les biens de mainmorte, principalement ceux du clergé, ne réapparaissent sous d'autres formes. Aussi n'a-t-on retenu que deux types de propriété : la propriété privée et la propriété publique. Pas question de formes intermédiaires comme les associations ou les fondations. Pour les premières, il a fallu attendre 1901 pour leur reconnaissance, et il a fallu attendre près de 200 ans pour les secondes ! Je me réjouis de leur développement récent - qu'il faut saluer -, mais il reste modeste, et elles sont encore très encadrées. Regardez les différences frappantes en ce domaine avec l'Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, les États-Unis, où les fondations sont omniprésentes dans l'éducation, la recherche, l'art, les sports ! Une fondation - au contraire d'une association 1901 à la française - dispose de moyens pérennes, qui lui garantissent son indépendance par rapport à l'État, donc sa liberté. Les grandes universités françaises devraient être des fondations... comme le fut la Sorbonne à sa création !

Résultat, en France, les musées adressent des suppliques au bureau D17 du ministère de la Culture, les universités font des demandes au bureau B12 du ministère de l'Enseignement supérieur, les sportifs au bureau C23 du ministère de la Jeunesse et des Sports... Faute de moyens, la société civile et les forces vives passent leur temps à quémander des subventions et des moyens auprès d'un État qui exige le monopole de l'allocation des ressources. La société civile ne respire pas, ne se développe pas : elle régresse, stérilisée par ses rapports ambigus avec l'État.

L'État est omniprésent...

Je ne plaide pas pour un État faible : il doit être puissant dans ses missions régaliennes, que personne ne lui conteste d'ailleurs, mais qu'il n'exerce plus correctement à force de vouloir tout faire. L'État français est devenu un conglomérat ingérable : il faut qu'il se concentre sur son coeur de métier. Et il faut revivifier la société civile, l'oxygéner. Sinon on n'échappera pas au face-à-face permanent, frustrant, désespérant, entre l'État et les citoyens. Enseignants, chefs d'entreprise, chercheurs, artistes, médecins, syndicats, chômeurs, en réalité tous les acteurs à la fois en appellent à l'État ou le rejettent, parfois les deux en même temps... Cette relation est devenue maladive, et même stérile. Dans une société rééquilibrée et restructurée, il faut que chacun assume ses responsabilités, et les vaches seront bien gardées.

La présence en France d'une extrême gauche et d'une extrême droite assez fortes traduit-elle aussi un malaise ?

Cela témoigne d'un problème grave d'agrégation et de représentation des opinions en France, qui se traduit par le fait que l'on ne peut être sûr que le débat politique permette de dégager correctement l'intérêt général. Dans la grande majorité des pays démocratiques, il y a une bipolarisation du débat politique, et les extrêmes sont marginaux. Ce n'est pas le cas chez nous. Au premier tour des élections présidentielles, celui qui est appelé à diriger le pays fait moins d'un tiers des votes exprimés et un quart seulement des votes potentiels. Ceci n'est pas mon domaine d'expertise, mais une réflexion sur l'évolution de notre organisation politique qui permettrait une meilleure représentation et agrégation des opinions serait à mon sens utile. Le grossissement des extrêmes aux deux bouts du spectre politique s'explique aussi par la quasi-faillite des mécanismes d'intégration. L'école est bien malade, le service militaire a disparu, les syndicats sont déclinants, et surtout les entreprises, qui restent la voie privilégiée de l'intégration sociale, ont du mal à jouer aujourd'hui ce rôle fondamental. On sort mal de l'école et on entre mal dans l'entreprise, donc dans la société.

Je suis aussi très frappé par le fait qu'une des voies traditionnelles de l'intégration manifeste désormais des effets pervers : je parle de l'accès à la petite ou moyenne fonction publique (impôts, poste, mairie, police, services préfectoraux...). Auparavant, cela permettait de sanctionner un parcours scolaire satisfaisant conduisant à la réussite au concours. Aujourd'hui, ce sont des surdiplômés, issus de l'université, qui postulent et occupent ces postes, où ils ressentent une réelle frustration. Ces activités du secteur public, qui favorisaient autrefois l'ascension sociale, fabriquent aujourd'hui des déclassés, qui pour certains se réfugient dans le militantisme et la contestation. Le malaise de la fonction publique est très profond.

La France avec son régime présidentiel paraît incapable de grandes réformes...

J'utilise souvent une métaphore à ce sujet. La France change régulièrement de pilote et pourtant l'avion n'arrive même pas à prendre de l'élan. Quant à décoller ! Le pilote a beau être seul maître à bord, s'agiter, tirer sur toutes les manettes, manipuler le manche à balai, appuyer sur tous les boutons, il ne réussit pas à faire décoller son avion. La raison en est simple : l'avion est en plomb. La solution ne consiste donc pas à changer sans cesse de pilote, c'est l'avion qu'il faut changer. Revoir tous ses plans, sa motorisation, refaire tous ses circuits, le remplir de carburant. Vive les réformes !

Alors on est coincés ?

La façon dont on a procédé pour les retraites en dit long sur la capacité du pays à se réformer. En 1982, j'écris un rapport sur la nécessité de réformer les retraites pour des raisons démographiques évidentes : le vieillissement des générations du baby boom. La même année, le gouvernement ramène l'âge de départ de 65 à 60 ans ! Après cela, premier interlude ! Jusqu'en 1990. Je publie cette année-là un dossier dans Économie et Statistique qui fait débat et qui, parmi d'autres contributions, pousse le gouvernement de Michel Rocard à commander un livre blanc sur l'avenir des retraites, publié en 1992. Il confirme entièrement les prévisions sombres de l'avenir du régime de retraite ! Édouard Balladur fait une première réforme en 1993, pour le secteur privé, enfin un (petit) pas dans la bonne direction. Ensuite, à nouveau, interlude ! La France continue de nier la gravité de l'avenir des retraites, et on abaisse la durée hebdomadaire du temps de travail sans relever l'âge de la retraite ! Il faudra attendre 2003 puis 2010 pour que les choses bougent. Et que l'on fasse un tiers du chemin nécessaire. Mais on se contente de réformes paramétriques, c'est-à-dire qu'on déplace quelques curseurs au lieu de faire une réforme systémique. Résultat, pour les salariés du privé se superposent les différents régimes de répartition (régime général, Agirc et Arrco). Je défends pour ma part le même régime unifié en points pour tous les salariés français, quels que soient leurs employeurs (fini les régimes spéciaux !). Ce qui permettrait la liberté sur la date du départ en retraite et un meilleur pilotage financier du système. Tout en devenant enfin conforme à l'esprit de la sécurité sociale de 1945 : universalité, unité et uniformité.

Mais vous êtes tout seul.

Mais non, quasiment tous nos partenaires européens ont fait des réformes en profondeur de leur régime de retraite, l'Allemagne en tête. Un peu de courage...

La France pratique donc le déni à grande échelle.

Nous avons l'art de retarder l'analyse d'un problème - le diagnostic - puis de retarder la mise en oeuvre des solutions - la thérapeutique. Pas étonnant si cette procrastination généralisée conduit la France à être le pays qui a mis en place le plus grand nombre de plans d'urgence.

Le plan Gallois, c'est un plan d'urgence...

Bien sûr, même si l'on doit se féliciter que la classe politique ose utiliser le terme longtemps banni de "compétitivité". Mais vous noterez que l'État aura augmenté de près de 20 milliards d'euros les prélèvements sur les entreprises et leurs salariés avant de proposer de les redonner... Il aurait été préférable de laisser d'emblée ces 20 milliards aux entreprises !

Quand même le plan Gallois, c'est positif.

Bien entendu, Louis Gallois a fait du bon travail. Mais pour renforcer véritablement la compétitivité, il faut repenser tout le système de financement de la protection sociale, qui pèse trop sur les entreprises et leurs salariés. Seuls les droits issus du contrat de travail devraient donner lieu à des cotisations salariales, tous les autres dispositifs (assurance-maladie, allocations familiales, etc.) devraient passer par l'impôt (TVA ou CSG). Par ailleurs, il y a une grande absente dans le plan Gallois : la durée du travail. Les 35 heures hebdomadaires, que nous sommes les seuls à pratiquer, mais aussi la durée du travail sur l'année et sur toute une vie. Le meilleur moyen de renforcer rapidement la compétitivité ? La suppression des 35 heures.

On nous annonce justement de grands changements pour le marché du travail.

Tant mieux. Mais on a toujours un train de retard. Quand les autres quittent la gare, nous n'y sommes pas encore entrés. On appelle cela une asynchronie. Le risque, c'est que le retard devienne tel que l'on ne puisse plus le récupérer. Chaque jour qui passe, chaque mois, chaque année sans réformes sont désormais cruciaux. Si la France avait fait au début des années 2000 ce qui se faisait au même moment en Allemagne, nous aurions récupéré ce retard, et nous aurions préservé la synchronie des deux grandes économies de la zone euro. Vous connaissez cette citation que l'on attribue, peut-être à tort, à Voltaire : "La France arrive, la France arrive toujours, la France arrive toujours en retard"...

Pour réussir la flexibilité, il faudrait un vrai dialogue social...

Nous possédons un triple record du monde : la plus forte baisse du taux de syndicalisation, le plus faible taux de syndicalisation et... le plus grand nombre de syndicats. À deux, on peut négocier, des relations de confiance s'instaurent dans le temps. À cinq, c'est une autre affaire. Dans toutes les grandes démocraties il n'y a pas plus d'une ou deux centrales syndicales. S'il y en a deux, il y en a souvent une pour le public et une pour le privé, car ce sont deux mondes différents. En France, nos cinq syndicats sont essentiellement implantés dans le secteur public. Et ils sont appelés à négocier des dossiers qui concernent directement le secteur privé concurrentiel.

Le Medef est un drôle de conglomérat aussi...

Le patronat s'est organisé historiquement en branches pour mieux négocier avec un État obsédé à l'époque par la planification. Les branches devaient aussi éviter une concurrence déloyale des entreprises d'un même secteur sur les salaires, les conditions de travail et les prix. Aujourd'hui, nous avons complètement changé d'univers, les entreprises évoluent en économie ouverte avec une compétition mondiale. Plus de barrières douanières et de dévaluations ! Mais l'organisation en branches demeure. Nous avons des conventions collectives - introduites au lendemain de la guerre - que l'État agrée ! Sans parler d'une législation et d'une réglementation germinatoires. Les syndicats salariés et patronaux restent structurés autour de cette approche sectorielle... qui a de moins en moins de fondement. Le Medef est d'abord une confédération de fédérations sectorielles. Des évolutions s'imposent. Il faut inverser la pyramide des normes sociales : le lieu de la négociation, ce doit être l'entreprise, au plus près du terrain : contrat de travail, convention d'établissement, convention d'entreprise. Et considérablement alléger le dispositif conventionnel au niveau des branches et au niveau interprofessionnel. Et enfin faire le tri au sein du Code du travail entre ce qui est fondamental et ce qui est accessoire, pour redéfinir un ordre public social reprenant les dispositions européennes. Vous comprenez que dans cette vaste réforme qui conduit à redonner la priorité au dialogue social dans l'entreprise, le rôle du Medef devra être entièrement repensé.

La France, dégradée par Standard and Poor's et maintenant par Moody's, est-elle le nouvel "homme malade" de l'Europe ?

Chômage, compétitivité, commerce extérieur, déficit budgétaire... Une analyse purement objective démontre que la signature de la France s'est détériorée. Et si la France emprunte toujours à des taux très bas, c'est dû à la politique monétaire de la BCE plus qu'à son état de santé. Les agences de notation ont envoyé un signal. L'ignorer serait fatal. Le message des agences est clair : si la France ne redresse pas la barre, sa crédibilité budgétaire sera mise en cause. La France est désormais sous surveillance. Nous n'avons plus le droit à l'erreur, et tout écart sera sanctionné. Et on connaît alors le scénario : augmentation forte des taux d'intérêt, donc augmentation des déficits publics, renchérissement du coût du crédit pour les entreprises, baisse des investissements, nouvelle augmentation des impôts, baisse de la croissance... Et le pays plonge ensuite dans un "vortex" identique à celui que connaît l'Espagne et dont il est extrêmement difficile de sortir. Dans le pire des scénarios, on sera obligé d'aller demander de l'aide à nos partenaires européens... Quand on a une mauvaise note, on doit corriger sa copie.

Croyez-vous que les Français soient conscients de ces risques ?

Sans doute sentent-ils confusément qu'il y a des risques à l'horizon. Mais on ne leur donne pas la juste idée des dangers que court le pays. On ne leur dit pas assez que le monde est entré dans une ère de désendettement, longue, pénible, stressante, qui concerne tous les agents, les États, les collectivités locales, les entreprises, les banques, les ménages. Nous avons accumulé une immense bulle de dette, nous commençons tout juste à la résorber. Pour ce faire, il va falloir se serrer la ceinture. Cette période va durer plus de cinq ans. Le problème majeur, c'est que nous avons largement gaspillé les ressources tirées de cet endettement. Nous aurions dû les placer dans la modernisation du secteur productif : nous aurions aujourd'hui les ressources pour rembourser nos dettes sans plonger dans une austérité aux conséquences sociales et politiques graves.

La France a-t-elle une chance de passer à travers les gouttes ?

On peut malheureusement en douter. La crise n'est pas terminée, et les efforts vont devoir se poursuivre. Mais si on ne les fait supporter que par le secteur productif, ce qui est le cas aujourd'hui, nous allons largement différer la sortie de crise. L'impératif est de maintenir l'investissement des entreprises. Pour y parvenir, il faut éviter de réduire encore leur rentabilité - au point le plus bas aujourd'hui - et leur permettre de renforcer leurs fonds propres. Quatre moteurs sont en panne.

Pardon ?

Les quatre sources du capital se tarissent. L'État, qui reste actionnaire d'entreprises publiques, n'a plus les moyens de les recapitaliser. Le capital familial, si important outre-Rhin, a été réprimé, notamment par les impôts : ISF, droits de succession, taxation des plus-values... De plus, avec Bâle III et Solvency II, les banques et les compagnies d'assurances sont dissuadées d'investir en actions et en obligations privées. Enfin, la France s'est toujours refusée à développer les fonds de pension, qui assurent une partie importante du financement des entreprises chez nos partenaires. Erreur tragique...

Vous avez dit fonds de pension.

Les fonds de pension sont essentiels à la fois pour compléter les mécanismes de retraite par répartition et pour renforcer les liens entre salariés et entreprises. Ni la droite ni la gauche n'en ont voulu. Résultat, puisqu'il n'y a pas de fonds de pension en France, les entreprises françaises versent une part sans cesse croissante de leurs dividendes à des fonds de pension étrangers...

La France, pays de l'égalité, n'aime pas ses riches. Les taxer pour redistribuer plus, c'est la bonne idée ?

Cette thèse, c'est la vulgate keynésienne. Dire qu'il n'y a pas de croissance parce que les riches sont trop riches et que les pauvres trop pauvres ne peuvent consommer est un non-sens. Nous avons fait le choix d'une économie de répartition et de redistribution, quand il nous faudrait une économie de production et d'accumulation. Le keynésianisme a été conçu pour une économie fermée et visait à lisser les cycles économiques. Or nous sommes en économie mondialisée et face à une crise structurelle, pas conjoncturelle. C'est une grande mutation. Le keynésianisme que nous avons pratiqué en France en laissant filer les déficits publics n'a fait qu'affaiblir l'appareil productif. Nous sommes désormais au pied du mur. Dire aujourd'hui qu'il n'y a pas de croissance à cause d'une faiblesse de la consommation est une erreur de diagnostic. En économie ouverte, la demande s'adresse aux producteurs du monde entier. Aussi faut-il privilégier l'offre, et non la demande, car la première est "localisée", pas la seconde ! Faisons ce qu'ont fait les Allemands, remettons l'usine au milieu du village"

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Nous avons fait le choix d'une économie de répartition et de redistribution, quand il nous faudrait une économie de production et d'accumulation.

...

En économie ouverte, la demande s'adresse aux producteurs du monde entier. Aussi faut-il privilégier l'offre, et non la demande, car la première est "localisée", pas la seconde !

Bref, il propose en pratique de généraliser les salaires de misère et d'accroître encore les inégalités sociales (accumulation capitaliste).

L'alternative proposée est donc d'être chômeur ou... travailleur pauvre. Bienvenue dans l'économie mondialisée !

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La France, dégradée par Standard and Poor's et maintenant par Moody's, est-elle le nouvel "homme malade" de l'Europe ?

Hé allez ça continu ... Et pendant ce temps, les marchés prêtent toujours a la France dont le taux vient encore de baisser (moins de 2% !)

Très étrange non, ces investisseurs et marchés du crédit des bons étatiques qui ne tiennent absolument pas compte de ces agences de notation ! Ce seraient elles tout simplement grillées a leurs yeux depuis 2008 ?

 Et que depuis les investisseurs en ont plus rien a  BRANLER, des "notations" qui valent pas triplettes, et y vont au feeling avec leurs propres analystes de la "notations" ou plutot indice de confiance je dirais, qui leur parait a EUX ?

 Parce que la note baisse : et pourtant, les investisseurs se bousculent au portillon pour continuer a préter a la France quand même ...

A un moment donné, peut être qu'il serait nécessaire de déclarer une bonne foi pour toute que ce "pensent" ces agences de notation :  EST NUL ET NON AVENU

  D'autant + qu'on est pas a l'abris d'attaques "politiques" avec ce mode de notations ... (voir "géostratégiques) c'est a dire que ces agences ne notent pas par réalités économiques , mais par intérêts politiques en "embuscades"

 Toujours est il, que la France a la confiance des investisseurs qui viennent toujours préter leur fric, au lieu de le laisser simplement "reposer" en banque ...  L'emprunt de la France + SAFE qu'un compte en banque ?

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La France devait s'effondrer financièrement parce que S&P a retiré le AAA. Puis elle devait s'effondrer parce que FH a été élu, parce que les impots sur les riches ont augmenté parce que Delphine Batho a ses règles parce que, parce que, parce que....Résultat c'est la situation financière qui se tient le mieux en France comparé au reste.

Ils n'en ont pas marre de se tromper, nos amis néolibéraux ?

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La France devait s'effondrer financièrement parce que S&P a retiré le AAA. Puis elle devait s'effondrer parce que FH a été élu, parce que les impots sur les riches ont augmenté parce que Delphine Batho a ses règles parce que, parce que, parce que....Résultat c'est la situation financière qui se tient le mieux en France comparé au reste.

Ils n'en ont pas marre de se tromper, nos amis néolibéraux ?

Puisqu'on est dans le mode go/nogo,  :lol: je dirais sur le même ton que FH ne peut pas foutre par terre en 6 mois ce que NS a construit en 5 ans quand même... :lol: Laissons-lui un peu de temps.  =)
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D'ailleurs on remarqué qu'au fil des crises économiques qui ont eu lieu post 45 (des petites crises, généralement des crises boursières qui avaient leur ailleurs, mais avec répercutions jusqu'en europe occidentale sur les places boursières : comme crise asiatique, argentine ect pour les exemples les + récents) la France avec son modèle social spécifique (enfin spécifique, celui de la suède y est très ressemblant, on est pas "seul" au monde avec un modèle social ainsi, bien que celui suédois est maintenant "fortement réformés" avec du "bon et du moins bon")

 Beaucoup se pretent a dire que ce serait le modèle social français spécifique qui permet a ce pays de conserver une forte garantie financière même en forte période de crise, et qui se tapent les récessions les "moins marquées" :  car le modèle social basé sur les prélèvements étatiques, garanti un "circuit fort" de mouvements macro-économiques dits "d'économie réelle" (soit la consommation) du fait des status "solides" d'employés qu'on ne peut pas virer pour un "oui ou un non", une fonction publique qui reste un noyau fort quand le privé "consomme moins" d'effets de la crise ect ect ...

 Le problème est qu'il est reconnu en parallèle qu'une fois les crises passés, le modèle social devient une tare par rapport aux économies très libérales pour que soit bien visible "la reprise éco" car le modèle social impose une "latence d'effets visibles" nettement + forte, de la même manière qu'il temporise fortement l'effet de récession des crises !

 Peut être se serait la raison principale pourquoi ces investisseurs restent très confiant envers la France : ils savent que justement le noyau étatique français est si fort : que la France résistera et jusqu'au bout ...

  Par contre chez les libéraux quand on parle de cela, on nous dit bien entendu "mensonge" et c'est limite comme si on venait d'évoquer le mot satan en grand public au Vatican ... Un gros mot

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Bref, il propose en pratique de généraliser les salaires de misère et d'accroître encore les inégalités sociales (accumulation capitaliste).

L'alternative proposée est donc d'être chômeur ou... travailleur pauvre. Bienvenue dans l'économie mondialisée !

Tout à fait d'accord, mais on vit sur la planète Monde et plus sur la Planète France .... même si c'est affreux infame et horrible c'est la réalité.

Des pays avec des systèmes sociaux très avancés (Suède, Finlande, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, ...), largement supérieurs à ce que l'on a en France sur bien des points (éducation, santé, justice, environnement, ...) offrent autre chose que le chomeur ou le travailleur pauvre et s'en sortent nettement mieux, il doit donc y avoir une solution ...

Clairon

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Tout à fait d'accord, mais on vit sur la planète Monde et plus sur la Planète France .... même si c'est affreux infame et horrible c'est la réalité.

Des pays avec des systèmes sociaux très avancés (Suède, Finlande, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, ...), largement supérieurs à ce que l'on a en France sur bien des points (éducation, santé, justice, environnement, ...) offrent autre chose que le chomeur ou le travailleur pauvre et s'en sortent nettement mieux, il doit donc y avoir une solution ...

Clairon

ben ils ont des population moins nombreuse ,s'est peut-être plus simple à gérer mine de rien .

enfin avis d'un amateur  =)

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ben ils ont des population moins nombreuse ,s'est peut-être plus simple à gérer mine de rien .

enfin avis d'un amateur  =)

Sans être parfait, mais Allemagne et Canada s'en sortent aussi pas mal, et l'on a là des niveaux de populations plus importants.

Clairon

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Sans être parfait, mais Allemagne et Canada s'en sortent aussi pas mal, et l'on a là des niveaux de populations plus importants.

Clairon

  Sauf que l'Allemagne on en connait les raisons aussi ... Qui s'expliquent avant tout par un état qui a fait ce qu'il fallait faire pour l'investissement high tech et la recherche pour soutenir l'apparition en masse de "nouvelles industries" qui a nettement soutenu leur économie ...

  Mais il y a aussi d'autres phénomènes a bien prendre en compte : le très fort pouvoir d'achat actuel des retraités allemands (phénomène qui ne va pas durer, ça par contre :  dans 10 ans ça sera fini vu la courbe démographique Allemande, et l'explosion des cas de travailleurs "pauvres" qui vont arriver a leur retraite avec 3 copeks comme capital et une retraite au lance pierre) qui soutiennent massivement l'emploi de service, de loisirs et de tourisme

  Mais aussi et encore, la corrélation entre le fait que l'état allemand a correctement soutenu ses industries high tech naissantes : et le fait que les "adultes" actifs allemands d'aujourd'hui ont très peu d'enfants : faible dépense dans la consommation familiale qui permet a cette population d'être des consommateurs de produits high tech & luxe la ou ils ne le seraient pas forcément s'ils avaient fait des enfants a gogo comme les français ... (en gros c'est + facile pour une grande partie des quadra et quinquagénaires allemands de se payer une BM' dernier modèle quand on a en moyenne a peine 1,7 enfants a charge/devenu étudiants ...) ça peut paraitre "bancal" comme raisonnement, mais mine de rien je suis quasi certains que le phénomène y est pour beaucoup dans les raisons qui expliquent aussi pourquoi l'automobile high tech & luxe se porte aussi bien en Allemagne :  les adultes allemands ont eu un comportement démographique qui leur permet ça ...

Et idem que les retraités : ça leur permet de consommer aussi beaucoup de services !

  Le cas canadien ? Lui je pense que c'est assez simple : 2 raisons majeures : proximité avec les USA par rapport a l'Europe qui leur permet d'être une terre d'acceuil exceptionnelle d'entreprise US ... (qui viendraient au canada non pas chercher de la main d'oeuvre de base moins chère, mais des cadres et ingénieurs moins chers : car aux USA vu les salaires cadres et ingénieurs ... Faut aligner quoi ! La différence doit se jouer la pour l'intéret de ces entreprises US d'aller au canada)

  Et le boom pétrolier canadien autour des sables bitumineux ... L'énergie hydraulique en quantité colossale a pas cher ect ... (comme par exemple Hydro quebec ... qui se porte a merveille) qui soutient massivement la croissance et les salaires

  En gros le Canada doit sa relative serrenité face a la crise au clan Bush et les petits accords avec Harper pour "pourrir" l'Alberta (parce que de l'autre coté du voile il faut dire ce qui est : c'est une catastrophe environnementale ce qu'il s'y passe ) Sans le 11/09 et le changement de stratégie énergétique US qui a fait qu'ils ont demandé au Canada une alliance énergétique pour mettre en exploitation massive les sables bitumineux et la volonté de ne plus dépendre du pétrole arabe :  je doute qu'ils auraient si bien encaissé la crise, et se seraient violament cassé la gueule en cascade de la crise aux USA qui se serait fortement répercutée comme une trainée de poudre chez eux

  A une guerre près, et un attentat a New york : ils mangeaient bon !

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