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Un prince dans la tourmente


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Présentation de l'éditeur

En 1940, la famille du prince Michel de Bourbon-Parme, chassée d Europe par les Nazis, se réfugie à New-York. Descendant de Saint Louis par son père et du roi du Danemark par sa mère, le jeune homme ne se résigne pas à la défaite et s engage dans l'armée américaine à 17 ans. Promu lieutenant, repéré par l'OSS, recruté par William Casey - futur directeur de la CIA - , il va dès lors suivre un parcours hors du commun. Envoyé en Angleterre, il intègre l'unité top secrète des commandos Jedburgh qui seront largués par équipes de trois au-dessus de la France occupée durant l'été 1944 afin d instruire les mouvements de résistance et frapper l'ennemi. L équipe du lieutenant Michel de Bourbon-Parme, parachutée dans le Massif Central en juin 1944, harcèle les Allemands et retarde notamment la progression de la Division SS Das Reich, en route vers la Normandie. À 18 ans, après la Libération, il se porte volontaire pour l'Indochine, où les communistes viêt-minhs viennent de déclarer l'indépendance et se battent contre la présence française. Le 28 août 1945, il y est parachuté par le Service Action avec cinq autres officiers. Ils sont faits prisonniers par les viêt-minhs le jour-même. Les six Français vont alors passer huit mois en captivité, huit mois d enfer dans des conditions inimaginables, qui se solderont par la mort atroce de quatre d'entre eux au cours de multiples tentatives d évasion. Michel de Bourbon-Parme, lui, réussira à gagner le Laos après avoir traversé à pied la jungle du Vietnam. Démobilisé à 20 ans, après avoir vécu plusieurs vies, le prince s adonne à sa passion de la course automobile (second au tour de France auto de 1964, participation aux 24 heures du Mans) et devient l'interlocuteur privilégié du Shah d Iran, auprès duquel il négocie les contrats des entreprises françaises. Avec toujours la même devise que dans les camps indochinois : « Si on abandonne, on meurt. » Retiré des affaires, il vit aujourd'hui à Neuilly.

Quel parcours d'exception pour ce descendant de Saint Louis par son père !

Jeune homme, Michel de Bourbon-Parme va nous narrer tout d'abord les pérégrinations de sa famille lors de l'entrée en guerre.

Engagé dans l'armée américaine, il va rapidement rejoindre l'OSS et ses équipes Jedburghs destinées à semer le désordre derrière les lignes allemandes lors de la progression des troupes alliées venant de Normandie ou de Provence. Après les relations de Jean Sassi ou de Paul Aussaresses, on a là de nouvelles mémoires sur ces équipes à haut risque en compagnie des mouvements de Résistance pas toujours très accueillants ou efficaces.

La fin de la guerre survenue, Michel de Bourbon-Parme va rejoindre les équipes des services spéciaux chargées de préparer le retour des Français en Indochine. Parachuté dans des conditions quelques peu approximatives, il va se retrouver captif, brinqueballé de camp en camp, dans des conditions alimentaires et sanitaires déplorables. Malgré quelques tentatives d'évasion qui vont échouer, il va finalement retrouver les forces françaises après huit mois difficiles de captivité.

Pour la période postérieure, l'auteur nous retrace sa rencontre avec le créateur du Zodiac et le rôle joué auprès du Shah d'Iran dans la conclusion de contrats d'armement.

Non dénué d'humour, avec honnêteté et sans concession pour les personnages rencontrés, Michel de Bourbon-Parme illustre bien ces grandes lignées de France et d'ailleurs toujours disponibles pour combattre au service de la France.

A noter d'ailleurs que son père, ses frère et sœur n'ont pas été en reste quant il a fallu combattre l'Allemagne nazie.

Bon sang ne saurait mentir ! Mes respects !

Après les mémoires du colonel Jean Sassi, les éditions Nimrod renouvellent là un beau travail d'édition, capital pour la connaissance des jedburghs et des services spéciaux durant la seconde guerre mondiale et la guerre d'Indochine.

A noter la collaboration du journaliste Jean-Louis Tremblais comme pour les mémoires du colonel Jean Sassi.

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