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EDF commande à Framatome les chaudières nucléaires des futurs EPR2

https://www.sfen.org/rgn/edf-commande-a-framatome-les-chaudieres-nucleaires-des-futurs-epr2/

EDF vient de signer avec Framatome le contrat des chaudières qui équiperont les trois futures paires d’EPR2. Le contrat porte sur la conception, la fabrication, le montage et la mise en service des six chaudières.

 

EDF a signé avec Framatome le contrat pour six chaudières nucléaires dans le cadre du futur programme EPR2. Il s’agit plus précisément de la fourniture des composants primaires (la cuve et son couvercle, les générateurs de vapeur et le pressuriseur), du contrôle-commande de sûreté, de l’instrumentation du cœur et des équipements associés à la chaudière.
Le contrat va de la conception à la mise en service en passant par la fabrication et le montage des six EPR2 prévus à Penly, Gravelines et au Bugey.

« Ce contrat, qui inclut des clauses de résiliation, permet de poursuivre la préparation du programme EPR2 », a précisé EDF à la Sfen. « Ce contrat est l’aboutissement d’un travail important de spécification et d’optimisation, indispensable pour assurer la performance attendue tout au long de la réalisation du programme de 3 paires. Il permet également de capitaliser sur le retour d’expérience des premiers EPR en exploitation ou en construction », a fait savoir l’électricien.


De bonnes nouvelles pour Framatome

Cette commande vient s’ajouter à d’autres bonnes nouvelles pour Framatome. En effet, il y a deux semaines l’entreprise a annoncé la signature de contrats de plusieurs milliards d’euros avec Sizewell Cltd. qui porte le projet de construction de deux réacteurs EPR dans le Suffolk, en Angleterre. Ces contrats concernent, entre autres, la fourniture et la mise en service de la chaudière nucléaire mais aussi leur approvisionnement en combustible. De plus, le site de Framatome au Creusot a, toujours en avril, remporté un prix dédié à la relocalisation pour le rapatriement de la fabrication des internes de cuve.


L’actualité des EPR2

Du côté de l’EPR2, un futur débat public est à venir sur les deux unités de Gravelines (Nord), après celui achevé en 2023 sur les deux EPR2 de Penly (Seine-Maritime). Après un travail commun entre la Délégation interministérielle au Nouveau nucléaire (DINN) et EDF, il a été décidé en février dernier de reporter de six mois la finalisation du Basic Design des futurs réacteurs. Ce délai n’a pas d’impact sur le programme alors que le premier béton des EPR de Penly n’est attendu que pour 2027. En revanche, il doit permettre de lancer le projet sur les meilleurs rails en sécurisant la maturité du design, en « dérisquant » le projet et en cherchant un optimum économique. Ce travail doit aussi permettre de faciliter l’obtention d’un effet de série sur les premiers EPR2. 

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Il y a 17 heures, CANDIDE a dit :

En même temps, on peut espérer un processus d'amélioration continue entre Flamanville, Hinkley point et Sizewell, ainsi que la création d'un vivier important de techniciens et spécialistes (soudage, mécanique, électricité, construction,..) nécessaires aux chantiers qui suivront.

Et Olkiluoto.

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Il y a 14 heures, Titus K a dit :

EDF commande à Framatome les chaudières nucléaires des futurs EPR2

https://www.sfen.org/rgn/edf-commande-a-framatome-les-chaudieres-nucleaires-des-futurs-epr2/

EDF vient de signer avec Framatome le contrat des chaudières qui équiperont les trois futures paires d’EPR2. Le contrat porte sur la conception, la fabrication, le montage et la mise en service des six chaudières.

 

EDF a signé avec Framatome le contrat pour six chaudières nucléaires dans le cadre du futur programme EPR2. Il s’agit plus précisément de la fourniture des composants primaires (la cuve et son couvercle, les générateurs de vapeur et le pressuriseur), du contrôle-commande de sûreté, de l’instrumentation du cœur et des équipements associés à la chaudière.
Le contrat va de la conception à la mise en service en passant par la fabrication et le montage des six EPR2 prévus à Penly, Gravelines et au Bugey.

« Ce contrat, qui inclut des clauses de résiliation, permet de poursuivre la préparation du programme EPR2 », a précisé EDF à la Sfen. « Ce contrat est l’aboutissement d’un travail important de spécification et d’optimisation, indispensable pour assurer la performance attendue tout au long de la réalisation du programme de 3 paires. Il permet également de capitaliser sur le retour d’expérience des premiers EPR en exploitation ou en construction », a fait savoir l’électricien.


De bonnes nouvelles pour Framatome

Cette commande vient s’ajouter à d’autres bonnes nouvelles pour Framatome. En effet, il y a deux semaines l’entreprise a annoncé la signature de contrats de plusieurs milliards d’euros avec Sizewell Cltd. qui porte le projet de construction de deux réacteurs EPR dans le Suffolk, en Angleterre. Ces contrats concernent, entre autres, la fourniture et la mise en service de la chaudière nucléaire mais aussi leur approvisionnement en combustible. De plus, le site de Framatome au Creusot a, toujours en avril, remporté un prix dédié à la relocalisation pour le rapatriement de la fabrication des internes de cuve.


L’actualité des EPR2

Du côté de l’EPR2, un futur débat public est à venir sur les deux unités de Gravelines (Nord), après celui achevé en 2023 sur les deux EPR2 de Penly (Seine-Maritime). Après un travail commun entre la Délégation interministérielle au Nouveau nucléaire (DINN) et EDF, il a été décidé en février dernier de reporter de six mois la finalisation du Basic Design des futurs réacteurs. Ce délai n’a pas d’impact sur le programme alors que le premier béton des EPR de Penly n’est attendu que pour 2027. En revanche, il doit permettre de lancer le projet sur les meilleurs rails en sécurisant la maturité du design, en « dérisquant » le projet et en cherchant un optimum économique. Ce travail doit aussi permettre de faciliter l’obtention d’un effet de série sur les premiers EPR2. 

Je ne sais pas si cette info a déjà été publiée ici. Wikipédia décrit les principales différences entre l'EPR et l'EPR2 :

L'accent est fortement porté sur une amélioration de la constructibilité, ainsi qu'une rationalisation et une réduction des catalogues de pièces (valves, pompes, câbles, tuyaux...).

À titre d'exemple, l'EPR recense 13 300 références de robinetterie, réduites à 571 pour l'EPR2 ; également, les EPR d'Hinkley Point C comportent 400 références de tuyaux, diminuées à 250 pour l'EPR2; ou encore 1 700 modèles de portes (pour la plupart uniques) dans l'EPR de Flamanville, chiffre abaissé à 100 pour l'EPR2. Des efforts de standardisation sont également engagés, comme l'utilisation de références de tuyauterie déjà utilisées et qualifiées, notamment dans l'industrie pétrolière ou gazière.

Du point de vue du génie civil, diverses pièces sont agrandies afin de faciliter leur aménagement à la construction ainsi que leur exploitation ; un recours accru est fait à la préfabrication de composants, voire de bâtiments complets de l'îlot conventionnel (partie non nucléaire du réacteur), comme les bâtiments électriques. Le moindre compartimentage du bâtiment réacteur et la simple enceinte au lieu de la double enceinte de l'EPR permettent aussi une simplification du génie civil.

La non-participation allemande au projet d'EPR2 permet le retrait d'exigences imposées par les électriciens allemands. Contrairement à ces derniers, EDF ne réalise pas de maintenance en fonctionnement sur ses réacteurs, mais uniquement lors de leur arrêt. Des composants nécessaires à la maintenance en fonctionnement du réacteur sont donc supprimés.

Bien qu'un unique train de sauvegarde permette d'assurer l’entièreté du refroidissement du réacteur en situation accidentelle, une redondance de trois trains de sauvegarde à été décidée afin de garantir la disponibilité d'au moins un d'entre eux en cas d'accident. Sur l'EPR, un quatrième train de sauvegarde est construit afin de permettre la maintenance sur l'un des quatre trains de sauvegarde lors du fonctionnement du réacteur, tout en maintenant un minimum de trois trains disponibles. D'autre part, la possibilité pour le personnel d'entrer dans certaines parties du bâtiment réacteur lorsque celui-ci est en puissance impliquait la réalisation de cloisons à l’intérieur du bâtiment réacteur, principe appelé « two room concept ». Cela entrainait une complexification du génie civil de l'EPR.

L'EPR2 abandonne la soupape de sûreté du pressuriseur Sempell (présente sur les réacteurs de conception allemande KWU45) au profit d'un retour à la soupape commune au reste du parc de réacteurs français.

L'EPR de Flamanville a un bâtiment unique « bunkerisé » (renforcé contre les agressions externes) de pompage de l'eau de mer, laquelle constitue la source froide du réacteur. Pour les futurs EPR2 en bord de mer (comme ceux prévus à Penly et Gravelines), la solution retenue répondant aux mêmes exigences de sûreté que l'EPR repose sur trois bâtiments « non bunkerisé », séparés entre eux et répartis sur deux emplacements distincts. Deux stations de pompages assurent l'alimentation en eau de mer du circuit de refroidissement et des systèmes de sûreté (refroidissement par l'eau) ; et un bâtiment doté d’aéroréfrigérants permet le refroidissement des circuits et l’appoint d’eau en cas d’accident (refroidissement par l'air). Cette organisation permet un refroidissement diversifié par l'eau en fonctionnement normal, et par l'air ou l'eau en situation accidentelle. La suppression de la « bunkérisation » facilite également la construction.

Modifié par CANDIDE
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il y a une heure, CANDIDE a dit :

Je ne sais pas si cette info a déjà été publiée ici. Wikipédia décrit les principales différences entre l'EPR et l'EPR2 :

L'accent est fortement porté sur une amélioration de la constructibilité, ainsi qu'une rationalisation et une réduction des catalogues de pièces (valves, pompes, câbles, tuyaux...).

[...]

En complément, vous trouverez d'autres exemples de rationalisation dans le lien suivant (partie lisible de l'article) : https://www.transitionsenergies.com/edf-joue-son-avenir-sur-epr2/. Cette simplification des références d’équipement devrait également faciliter le contrôle et la détection des éléments non-conformes ou contrefaits.

Autre chantier dimensionnant pour la filière : les ressources humaines (recrutement, mais également maintien aux postes / compétences). Un espoir renaît :smile: (article gratuit de 2023) : https://start.lesechos.fr/travailler-mieux/recrutements-entretiens/recrutement-la-filiere-nucleaire-beneficie-t-elle-de-leffet-jancovici-2040599

Modifié par Curunir
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L'UE définit les conditions de l'aide d'État tchèque approuvée dans le domaine nucléaire

https://www.world-nuclear-news.org/Articles/EU-sets-out-terms-for-allowing-Czech-nuclear-state

La Commission européenne a approuvé le programme d'aide publique proposé par la République tchèque pour le nouveau nucléaire - après qu'une série de modifications ait été apportée pour répondre à ses préoccupations au cours d'une enquête qui a débuté en juin 2022.

 

La République tchèque prévoit d'accorder un soutien direct des prix sous la forme d'un contrat d'achat d'électricité avec une société d'État à finalité spécifique, garantissant des revenus stables pour la nouvelle unité nucléaire prévue à Dukovany pendant 40 ans, avec un prêt subventionné de l'État pour couvrir la majorité des coûts de construction ainsi qu'un "mécanisme de protection contre les événements imprévus ou les changements de politique".

En annonçant sa décision, la Commission européenne (CE) a déclaré que pour "garantir que l'aide est proportionnée et ne fausse pas indûment le fonctionnement du marché de l'électricité", la République tchèque avait "introduit une formule de rémunération qui s'apparente à un contrat bidirectionnel de différence, qui assure la stabilité des recettes et limite la rémunération excessive grâce à un règlement annuel ex post". Cela signifie en fait que si les prix de l'électricité sont inférieurs au niveau convenu, le projet nucléaire recevra une subvention pour atteindre le prix convenu, et si les prix de l'électricité sont supérieurs au prix convenu, le projet nucléaire remboursera l'argent au gouvernement.

La Commission européenne a également indiqué que la période de soutien direct des prix avait été ramenée de 60 à 40 ans et que le prix d'exercice était fixé "sur la base d'un modèle d'actualisation des flux de trésorerie garantissant que le montant total de l'aide, compte tenu du prêt bonifié, est limité au déficit de financement du projet ...". Les actionnaires d'EDU II obtiendront un taux de rendement égal au rendement du marché que les investisseurs exigeraient pour un investissement similaire".

Un mécanisme de récupération sera également mis en place pendant toute la durée d'exploitation de la centrale afin de garantir que "les gains supplémentaires générés par le projet seront partagés avec l'État tchèque" et "pour éviter la concentration du marché et éliminer le risque que la mesure procure un avantage à certains consommateurs d'électricité, la République tchèque s'est engagée à faire en sorte qu'au moins 70 % de la production d'électricité soit vendue sur le marché libre de l'électricité - à savoir les marchés à terme, intrajournalier et à terme - pendant toute la durée d'exploitation de la centrale électrique. Le reste de la production peut être vendu à des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires par le biais d'enchères".

Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence, a déclaré : "La République tchèque soutiendra la construction d'une centrale nucléaire à Dukovany. Le rôle de la Commission est de veiller à ce que l'aide d'État proposée soit ciblée, proportionnée et n'affecte pas indûment le marché de l'énergie de l'UE. Au cours de notre enquête, la République tchèque a modifié la mesure initiale et a présenté des engagements substantiels. Cela nous a permis d'approuver l'aide".

La République tchèque tire actuellement environ un tiers de son électricité des quatre unités VVER-440 de Dukovany, qui ont commencé à fonctionner entre 1985 et 1987, et des deux unités VVER-1000 de Temelín, qui ont été mises en service en 2000 et 2002. Elle lance actuellement un appel d'offres pour quatre nouvelles unités, deux autres étant prévues dans chacune des centrales existantes. Korea Hydro & Nuclear Power et l'EDF de la France sont les deux soumissionnaires.

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Il y a 3 heures, Titus K a dit :

La Commission européenne a également indiqué que la période de soutien direct des prix avait été ramenée de 60 à 40 ans et que le prix d'exercice était fixé "sur la base d'un modèle d'actualisation des flux de trésorerie garantissant que le montant total de l'aide, compte tenu du prêt bonifié, est limité au déficit de financement du projet ...". Les actionnaires d'EDU II obtiendront un taux de rendement égal au rendement du marché que les investisseurs exigeraient pour un investissement similaire".

Un mécanisme de récupération sera également mis en place pendant toute la durée d'exploitation de la centrale afin de garantir que "les gains supplémentaires générés par le projet seront partagés avec l'État tchèque" et "pour éviter la concentration du marché et éliminer le risque que la mesure procure un avantage à certains consommateurs d'électricité, la République tchèque s'est engagée à faire en sorte qu'au moins 70 % de la production d'électricité soit vendue sur le marché libre de l'électricité - à savoir les marchés à terme, intrajournalier et à terme - pendant toute la durée d'exploitation de la centrale électrique. Le reste de la production peut être vendu à des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires par le biais d'enchères".

Gros tas d'embrouilles en perspective...

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Il y a 1 heure, Titus K a dit :

Les 11 Lauréats de l'appel d'offre du gouvernement "Réacteurs Innovants"

Si au bout du compte  3 ou 4 sont effectivement construits (je parle juste d'un proto), je serais très content (Et surpris !)

- Nuward c'est dans les tuyaux.

- Jimmy, il ne me semble pas qu'ils aient l'autorisation de construire un proto, mais il on acheté le terrain pour une usine qui devrait sortir de terre très bientôt. Je mets un 50/50 sur la production d'au moins un prototype, et une petite chance de succès commercial.

- Les autres, on est plus sur de la R&D/Étude de concept à mes yeux. On est très loin de fabriquer un démonstrateur. Sauf Calogena qui a un concept simple, mais ils sont sur le même créneau que Jimmy, et je vois mal les deux aller au bout.

Au delà de filer quelques millions, j'aimerais voir l'état réfléchir sérieusement aux normes/certifications/lois/cadres réglementaires qui pourraient permettre à ce genre de projets d'être effectivement construits. Planter un petit nuke à proximité d'habitation pour un réseau de chauffage urbain (Idée de Calogena), je ne suis pas sur le plus difficile soit de fabriquer le réacteur...

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Un des facteur importants ca va être le nombre de techniciens nécéssaires pour gérer un mini réacteur comme Jimmy ou Newcleo ...
Parce que si tu te retrouve a avoir besoin d'1 technicien par MW ca devient vraiment compliquer d'être compétitif en face d'un EPR de 1650MW

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Je lisais cet article de 2021 et en comparant avec la dernière brochure de septembre 2023, et on remarque déjà des premières différence d'agencement des centrales Nuward 

Citation

Le cœur comprend 76 assemblages – de même structure et section que ceux des autres REP français, mais plus courts. Ils utiliseront le même combustible que celui des réacteurs REP, enrichi à 5% en U235, permettant des cycles de 24 mois entre deux rechargements par moitié de cœur. La capacité de la piscine d’entreposage des assemblages usés est dimensionnée pour permettre d’accommoder 10 ans d’exploitation.

Le contrôle de la réactivité est assuré par des poisons consommables solides (pour compenser la réactivité élevée du combustible en début de cycle) évitant ainsi l’encombrant système de borication et de contrôle volumique des REP (RCV), et supprimant la production d’effluents borés. En fonctionnement, la puissance est contrôlée par des grappes de contrôle comme sur les REP français.

Les grappes de contrôle permettent un fonctionnement en suivi de charge, ce qui est indispensable sur les installations isolées afin d’adapter la production à la demande.

L’eau (le réfrigérant) circule dans le circuit primaire aux moyens de moto-pompes à rotor noyé (plus compact) qui assurent un meilleur débit qu’en circulation naturelle) vers les échangeurs ;

La température du réfrigérant est de 280°C en entrée, et 307°C en sortie (286° et 323° sur le REP 900). 

La vapeur est produite par 6 échangeurs à plaques – dits CSG (compact steam generator) – plus performants que les GV à tubes, ce qui constitue une évolution significative du GV.

Le pressuriseur est surdimensionné par rapport au volume du circuit primaire, pour mieux accommoder les transitoires de fonctionnement et les situations accidentelles, ce qui est nécessaire pour supprimer le système de borication et de contrôle volumique (RCV).

Les sous-systèmes sont intégrés dans des containers standards qui seront acheminés sur le site pour y être directement raccordés les uns aux autres.

Le système de sûreté est de type « passif ». Il n’a pas besoin d’énergie extérieure (électricité ou eau). La puissance résiduelle est évacuée par un système de sauvegarde qui utilise la gravitation. L’eau va monter du cœur et être dirigée vers un générateur de vapeur de sécurité dédié (SGV), situé également à l’intérieur de la cuve, et relié à un circuit intermédiaire équipé d’un condenseur dont la source froide est un bassin dans lequel est immergée l’enceinte de confinement du réacteur ; ceci permet d’assurer un refroidissement passif pendant plusieurs jours si nécessaire. 

Enfin ces dispositions rendent le système de sûreté intrinsèquement sûr, et permettent de supprimer les diesels de secours. Elles conduisent cependant à un container élancé, permettant d’entretenir la circulation naturelle : 13 m de haut pour 4 m de diamètre.

L’évacuation de la puissance résiduelle est assurée par 2 trains indépendants fonctionnant en circulation naturelle et transférant l’énergie vers l’extérieur du caisson sans utiliser le SGV.

La rétention du corium, en cas d’accident ultime, est assurée par la cuve.

Le projet est entré dans la phase des études d’ingénierie préliminaires en 2016, en vue d’une réalisation à l’horizon 2030.

Ancien 

Nuward_701x525.jpg

 

 

Nouveau 

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il y a une heure, Titus K a dit :

 on remarque déjà des premières différence d'agencement des centrales Nuward

Je suis fainéant assumé, ce n'est pas un sujet que je suis de prés. 

Tu vois quoi en différence pour synthèse ?

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Il y a 15 heures, ksimodo a dit :

Je suis fainéant assumé, ce n'est pas un sujet que je suis de prés. 

Tu vois quoi en différence pour synthèse ?

Boarf c'est pas grand chose, mais le layout de la centrale est devenue symétrique, avec la piscine d'entreposage des déchets entre les deux réacteurs ... Le premier concept ressemblait plus au Layout de Nuscale, avec les réacteurs cote a cote. 

Révélation

Cut-away-view-of-reactor-building-for-12

 

Il y a 1 heure, wagdoox a dit :


les usa continuent dans leur politique, on va faire semblant de pas comprendre pendant combien de temps encore. 

Je suis assez d'accord avec son analyse, sur la guerre sale que font les US a filière française, mais surtout sur l'absence de debat sur l'Europe dans les élections européenne (spoiler c'est pareil aux Pays-Bas) ...

Après pour tempérer le propos, les russes ne vont pas construire de nouvelles centrales en Europe de si tot... Et de l'autre coté je ne pense pas que Westinghouse a les ressources pour saturer le marché Européen de projet de grosses centrales nucleaire... déjà parce qu'il n'y a pas de programme de relance du nucleaire (hors SMR) aux états unis pour redonner un coup de pouce au secteur ... à l'inverse de la France (surtout si on confirme 14 EPR au minimum)

En revanche je suis surpris qu'il ne parle pas des coréens qui eux profitent d'un marché interieur de déjà 8 centrales APR1400 en service ou construction, plus les 4 centrales aux EAU et les 3 centrales signées pour la Pologne , et ils participent encore à tous les appels d'offre Européens (PB/SLO/CZ...)... En plus leur produit de 1400MW rentre pile dans la gamme de puissance d'un EPR, alors que Westinghouse se limite a 1100MW.

Modifié par Titus K
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Nucléaire en Haute Gironde : des nouvelles « dès l’été » de la candidature du Blayais pour deux EPR ?

https://www.sudouest.fr/environnement/nucleaire/nucleaire-en-haute-gironde-des-nouvelles-des-l-ete-de-la-candidature-du-blayais-pour-deux-epr-18656063.php

Le territoire poursuit une action de lobbying en faveur de l’installation de deux réacteurs EPR2 sur le site de la centrale du Blayais, à Braud-et-Saint-Louis. Entretien avec Alain Desgranges, président du comité de suivi

 

Trois sites ont été retenus pour l’implantation de paires de réacteurs EPR2 – Penly, Gravelines et Bugey. Une nouvelle sélection de quatre sites doit être annoncée. Comment le projet du Blayais se positionne-t-il ?

Le dossier est bien avancé. Et la candidature du Blayais coche toutes les cases. L’étude préliminaire d’EDF se poursuit, de la même manière que sur les autres sites candidats, pour déterminer si le Blayais répond bien à tous leurs impératifs techniques. Il reste que sept territoires ont fait connaître leur candidature par voie de presse, dont dernièrement celui de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne, à quelques kilomètres d’Agen. Et d’autres sites pourraient y prétendre. Nous considérons en outre que la candidature de la centrale du Tricastin [dans la Drôme, NDLR] devrait être retenue. Ce qui laisse six candidats pour trois paires d’EPR…


Golfech est une deuxième option pour le gouvernement dans le Grand Sud-Ouest…

Il est certain que les deux projets peuvent se voir opposés. Mais pourquoi ne pas faire les deux ? Les besoins en production d’électricité sont importants. L’arrêt des tranches (réacteurs, NDLR) du Blayais pour contrôle avait été décalé parce que Golfech était lui-même à l’arrêt. D’un point de vue technique, pour les besoins en eau, le Blayais est mieux positionné sur la Gironde que Golfech sur la Garonne… Nous serons peut-être fixés très bientôt.


Le calendrier, selon vous, pourrait s’accélérer ?

L’annonce définitive des sites retenus est initialement prévue en 2026. Le président de la République Emmanuel Macron s’est cependant exprimé sur ce sujet lors d’une conférence de presse donnée à l’Élysée mi-janvier. Il a affirmé qu’il annoncerait « dès l’été les grands axes pour les huit prochains » réacteurs de type EPR, dans le cadre de la relance du nucléaire. Certains sites peuvent être confirmés comme d’autres laissés de côté. Il nous faut maintenir la pression


Vous êtes soutenus par la très grande majorité du territoire…

Les communes et les communautés de communes de Haute Gironde nous ont très rapidement confirmé leur soutien. Le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, est à nos côtés dans ce combat. Le Département de la Gironde a adopté une motion présentée par le groupe d’opposition de droite Gironde Avenir, moyennant l’abstention de la majorité. Nous sommes soutenus à tous les niveaux. Nous recevons même des soutiens du Département voisin de la Charente-Maritime. De nombreuses communes et la communauté de communes de Haute Saintonge, présidée par Claude Belot, sont très mobilisées. Le monde économique s’est également engagé en faveur de notre candidature, grâce à l’action de la Chambre de commerce et d’industrie Bordeaux Gironde, présidée par Patrick Seguin.


Vous continuez à collecter des motions ?

Nous y travaillons activement. Nous en avons réuni plus de 75. Plus de 900 élus, associations, chefs d’entreprise… ont signé notre manifeste. C’est un engagement impressionnant du territoire. Il faut rappeler par ailleurs que 87 % de la population à proximité de la centrale est favorable à la construction de nouveaux réacteurs.


Le point faible de cette candidature était le manque d’offre de formations dans les métiers du nucléaire sur le territoire. Où en sommes-nous ?

Le campus d’excellence des métiers et des qualifications « Maintenance en environnement sensible » forme des centaines de jeunes chaque année à travailler dans ces milieux exigeants et particuliers. Il fédère autour de ces enjeux un réseau d’établissements de formation allant jusqu’au Master 2 (lycées, CFA, centres de formation continue, universités…), d’organisations professionnelles, de clusters et d’entreprises. Son développement, décidé par la Région Nouvelle-Aquitaine et l’Académie sur le territoire de la communauté de communes de Blaye, bénéficie d’un investissement de plus de 10 millions d’euros, bâtiment d’hébergement compris.


Que représenterait pour vous un échec de la candidature ?

Il ne faut pas décevoir les attentes d’un territoire déjà en souffrance avec la crise viticole et saisir cette opportunité qui ne se représentera pas. La Haute Gironde est l’un des secteurs les plus pauvres de la région. Le Centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) du Blayais est un ballon d’oxygène pour cette zone. Une récente étude Insee, doit-on le rappeler, précisait que la centrale faisait vivre quelque 9 400 personnes en 2017, dont 6 700 en Gironde, plus de 6 000 dans un territoire de 74 communes qui rayonne autour de Braud-et-Saint-Louis, de Mirambeau en Charente-Maritime, et de Saint-André-de-Cubzac.

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Nucléaire – La bataille des territoires pour accueillir les EPR2

https://www.lemondedelenergie.com/nucleaire-bataille-territoires-pour-accueillir-epr2/2023/12/13/

Après la désignation des sites de Penly, Gravelines et Bugey, reste à choisir les 4 futurs sites où seront implantés les 8 EPR de nouvelle génération prévus dans le plan de relance du nucléaire. Un enjeu exceptionnel pour les territoires des sites existants, susceptibles de les accueillir à raison de deux EPR par site.

 

Ces derniers temps, la presse a fait état des candidatures des sites de Nogent-sur-Seine, Tricastin, Belleville, Chinon, Golfech, Chooz et Blayais, portées par leurs territoires. D’autres suivront peut-être tant les enjeux liés à ces projets industriels hors normes sont colossaux.

Cette compétition ne déplait pas à Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition énergétique, qui avait déclaré à Lyon, devant les professionnels de la filière nucléaire Française, « ne pas être contre une certaine émulation des sites candidats » …
 

Le soutien du territoire reste un élément essentiel à l’aboutissement du projet…

C’est ainsi que la candidature du site girondin du Blayais situé à 60 km de Bordeaux entre les départements de la Gironde et de la Charente Maritime a fait l’objet d’une mobilisation formidable du territoire, avec notamment la constitution d’un Collectif de 461 membres dans lequel des élus de proximité et d’anciens exploitants de la centrale se complètent à merveille pour démontrer l’adhésion au projet de la population. Mais aussi celle des entreprises, des secteurs sociaux, culturels, voire sportifs ou commerciaux.

Car, au fil du temps, dans ce territoire rural où le taux de chômage et de pauvreté se situe au-dessus de la moyenne régionale, la centrale du Blayais est devenue une véritable pierre angulaire, moteur économique structurant d’un paysage local auquel la population est particulièrement attachée. Et ce projet est compris comme une opportunité à ne pas laisser passer.

Depuis plus d’un an, ce Collectif multiplie les initiatives pour promouvoir la candidature d’un site qui ne manque pas d’atouts comme sa situation, exceptionnelle à plus d’un titre.

Situé au bord d’un estuaire de 635 km2, soit le plus vaste d’Europe, il dispose d’une ressource en eau bien supérieure à celle des fleuves. Un atout fort, alors que l’eau se raréfie dans notre pays à l’heure du réchauffement climatique et de la multiplication des sécheresses.


Un manifeste pour convaincre la ministre …

Des motions de soutien ont été votées en grand nombre par des communes, des clubs sportifs ou des associations qui témoignent de l’acceptation du projet dans toutes les couches de la population. Mieux encore, le Collectif a remis en main propre un manifeste à Agnès Pannier-Runacher, ce 22 novembre en marge du Congrès des maires de France.

Un texte porté par une délégation du Collectif dans lequel les signataires font état de la forte attente suscitée dans le territoire par l’espoir de voir un jour une paire d’ERP2 sur le site du Blayais.

Cette démarche inédite n’est que le début d’un long parcours qui sera marqué par des études de faisabilité pour certains des sites candidats afin de vérifier leur compatibilité avec les exigences techniques d’EDF. Et ce seront les résultats de ces études et les coûts associés qui les départageront.

Au final, il vaudra mieux pour EDF, comme pour le gouvernement, avoir le choix entre plusieurs sites que pas de choix du tout.

Que les meilleurs gagnent !…

 

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Site confirmés, EPR2 premiere tranche 6 réacteurs :

  • Penly 
  • Gravelines 
  • Bugey

Site candidats, EPR2 deuxième tranche 8 réacteurs :

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Il y a 1 heure, prof.566 a dit :

Nuward, ils utilisent l'au comme caloporteur? Je pensais que la plupart des SMR utilisaient le sodium?

Oui de l'eau, puisque le Nuward est simplement un REP, tout comme le SMR de Rolls-Royce par exemple... Celui de GE-Hitachi est un REB de 300MWe

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Une petite remarque sur l'infographie postée par Titus K... (merci au passage pour les posts !)

Le graphiste a choisi une tour de refroidissement pour symboliser une centrale, alors même que toutes celles sur la côte et une partie des autres n'en ont pas ! C'est curieux comme les tour de refroidissement sont associées aux centrales nucléaires dans l'imaginaire collectif...

PS : Ayant grandi dans une ville minière, je voyais très souvent la tour de refroidissement de la centrale ... à charbon du coin !

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Il y a 6 heures, prof.566 a dit :

Nuward, ils utilisent l'au comme caloporteur? Je pensais que la plupart des SMR utilisaient le sodium?

Tout réacteur utilisant du sodium est forcément un réacteur à neutrons rapides. Et ils courent pas les rue...

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Il y a 7 heures, prof.566 a dit :

Nuward, ils utilisent l'au comme caloporteur? Je pensais que la plupart des SMR utilisaient le sodium?

Le caloporteur est aussi en general le moderateur celui qui consomme les neutrons en transformant l'énergie cinetique des neutrons en chaleur dans le moderateur.

Donc le modérateur est conditionné par le choix techno de la réaction nucléaire.

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Il y a 7 heures, prof.566 a dit :

Nuward, ils utilisent l'au comme caloporteur? Je pensais que la plupart des SMR utilisaient le sodium?

Un SMR c'est un Small Modular Reactor (PRM en Français). Pourquoi vouloir en faire des FNR (Fast Neutron Reactors, ou RNR en Français)?
De plus le sodium caloporteur n'a plus le vent en poupe, même dans les RNR à modérateur sodium (c'était la filière Rapsodie Phénix et Superphénix et ce qui faisait peur à tous les gens plus ou moins de bonne foi qui craignaient "l'incendie de sodium" en cas de contact entre l'eau du circuit tertiaire (vapeur des turbines et reformage après refroidissement) et le sodium caloporteur du circuit secondaire, modérément radioactif contrairement au sodium du circuit primaire.
Astrid s'orientait vers un caloporteur azote pour cette raison.

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A propos des potentiels 4 EPR1200 en République Tchèque 

Czech Republic / Prague Aims To Finalise Contracts For New Nuclear Plants By March 2025

https://www.nucnet.org/news/prague-aims-to-finalise-contracts-for-new-nuclear-plants-by-march-2025-5-1-2024

Trial operation of first new unit scheduled for 2036 with commercial operation in 2038

Czech nuclear project company Elektrárna Dukovany I (Edu Il) has confirmed it has received amended bids for new nuclear power plants from France's EDF and South Korea's Hydro & Nuclear Power (KHNP) with the aim of finalising contracts ready for signing by 31 March 2025

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Orano et Urenco signent un accord pour développer un cylindre 30B-X destiné au transport de combustibles LEU+ / HALEU

https://www.orano.group/fr/actus/actualites-du-groupe/2023/septembre/orano-et-urenco-signent-un-accord-pour-d-velopper-un-cylindre-30b-x-destin-au-transport-de-combustibles-leu-haleu

 

A l’occasion du symposium WNA organisé à Londres, Orano et Urenco ont annoncé la signature d’un accord de consortium pour les essais et le développement du nouveau cylindre 30B-X qui équipe un emballage innovant (DN30-X), conçu pour le transport d’uranium naturel enrichi jusqu’à 20 %.

Ce nouveau cylindre est conçu dans la perspective des futurs transports de combustible LEU+ / HALEU[1]. Pour les nouvelles conceptions de combustibles à venir et l’évolution du marché des petits réacteurs modulaires, il faut des solutions de transport de l’uranium avec un enrichissement allant jusqu’à 20 %. A ce jour, ces solutions ne sont pas disponibles sur le marché.

L’emballage DN30-X combine les propriétés de la coque de protection DN30 et du nouveau cylindre 30B-X dont le système de contrôle de criticité (CCS) inséré à l’intérieur du cylindre, permet d’assurer la sûreté des transports grâce à des barres de contrôle aux caractéristiques neutrophages.

Deux versions du cylindre 30B-X sont disponibles pour une capacité de transport optimisée en fonction du niveau d’enrichissement de l’uranium, avec un nombre différent de barres de contrôle dans le CCS : un modèle avec une capacité de 1 460 kg d’uranium enrichi jusqu’à 10 %, et un deuxième avec une capacité de 1 271 kg d’uranium enrichi jusqu’à 20 %.

L’emballage DN30-X a été homologué en mars 2023 par la Commission de réglementation nucléaire américaine (NRC). L’octroi de la licence en France est en cours et est attendu au second semestre 2024. La licence pour les autres pays suivra sur demande.

Parallèlement à la licence en France, deux prototypes du cylindre 30B-X ont été livrés à deux usines d’enrichissement pour tester l’intégration des cylindres dans leurs processus d’usine : un site d’enrichissement Urenco et Tricastin pour Orano.

cylindre-orano-30b-x.tmb-medium.jpg?sfvr

Modifié par Titus K
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