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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


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Il y a 9 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Electricité : plaidoyer musclé du Sénat pour une régulation du prix du nucléaire

A trois jours du deuxième tour des législatives, la commission d'enquête du Sénat sur les prix de l'électricité tire à boulets rouges contre le mode de régulation du nucléaire négocié par l'actuel gouvernement. Au lieu de laisser les mains libres à EDF pour fixer ses prix, il plaide pour établir un prix régulé, avec un « contrat pour différence ».

EDF et le gouvernement avaient fixé une clause de revoyure pour évaluer les résultats de ce nouveau mode de régulation des prix de vente du nucléaire, en mai. (Robin Letellier/SIPA)

Par Sharon Wajsbrot

Publié le 4 juil. 2024 à 07:06 Mis à jour le 4 juil. 2024 à 09:39

Alors que le gouvernement actuel est sur le point de tomber et que les négociations entre EDF et les entreprises sur les nouveaux contrats d'accès à l'électricité nucléaire historique patinent, la commission d'enquête du Sénat sur les prix de l'électricité jette un pavé dans la mare.

« L'accord conclu entre l'Etat et EDF ne protège ni EDF ni les consommateurs. » « Simple feuille volante non signée », cet accord « n'a aucune valeur juridique » et le prix moyen de 70 euros le mégawattheure qu'il assure aux consommateurs « ne constitue qu'un simple indicateur sans portée réelle, un pari risqué sur l'évolution des prix de marché », juge cette dernière dans un rapport, publié ce jeudi, dans un calendrier peu favorable au camp Macron.

 

Je n'ai pas la fin de l'article mais le début me laisse songeur : quel est ce plaidoyer pour un "contrat juridiquement contraignant" ? On ne signe pas un contrat avec sois-même ; EDF a été nationalisé : le patron, c'est l'état !

Ensuite, l'idée de "laisser les mains libre à EDF" pour fixer ses prix a... un côté délirant : EDF est tellement hyper-dominante sur un "marché" dont les clients sont strictement captifs et dépendant que... c'est un coup à avoir le MWh à 500€. Ou 1000, tiens, pourquoi pas ! Ce n'est plus vraiment un marché, c'est un service public payant.

Donc : que veulent-ils au juste, ces bons sénateurs ?

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Concurrencé par Rolls-Royce, GE Hitachi et Westinghouse, EDF revoit la copie de son SMR Nuward

https://www.usinenouvelle.com/article/concurrence-par-rolls-royce-ge-hitachi-et-westinghouse-edf-revoit-la-copie-de-son-smr-nuward.N2215526

Dans une course aux mini-réacteurs nucléaires (SMR) qui s’accélère en Europe, pressée de remplacer ses centrales à charbon, le projet d’EDF Nuward ne convainc pas. Pour tenter de le maintenir en piste, décision a été prise d’en simplifier le design.

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Pour ses projets de SMR, le suédois Vattenfall a présélectionné Rolls-Royce SMR (image) et GE Hitachi Nuclear Energy, mais pas Nuward

 

« La décision porte la marque de Luc Rémont », avance un bon connaisseur du dossier. Fin juin, EDF a confirmé une information dévoilée par le journal L’informé. Alors que le projet de SMR Nuward venait de décrocher l’autorisation de Bruxelles pour nouvelle une aide d’État de 300 millions d’euros et entrait en phase d’avant-projet détaillé, dans laquelle les équipes d’ingénierie commencent à dessiner les plans, décision a été prise d'en simplifier le design. Fini les générateurs de vapeurs à plaques imaginés par TechnicAtome et la chaudière nucléaire intégrée semi-enterrée, des technologies de rupture non maitrisées qu’il faudrait trop de temps à faire valider par les autorités de sûreté, dont six d’entre elles, première en Europe, avaient commencé à étudier ensemble le dossier. Retour à des technologies « exclusivement éprouvées », explique EDF, sans donner davantage de détails à ce stade.

Derrière cette décision, plusieurs revers. Notamment l'annonce, en juin, que Vattenfall n'avait pas pré-sélectionné Nuward pour ses projets de SMR. Le groupe énergétique suédois lui a préféré le britannique Rolls-Royce et l’américain GE Hitachi Nuclear Energy, malgré des déclarations prometteuses du premier ministre Suédois. De quoi passablement énerver le PDG d’EDF. D’autant que la Suède n’est pas un cas isolé. En mai, Rolls-Royce SMR annonçait être proche d’une autorisation de principe en Pologne pour la construction de trois SMR. Et malgré l’abandon du projet en Idaho, la Roumanie continuerait de faire confiance à l’américain Nuscale.

En Slovaquie, l'EPR de 1200 mégawatts (MW) d'EDF fait face à une version 300 MW de l'AP 1000 de Westinghouse. Nuward se base, lui, sur une technologie différente. Un désavantage industriel, commercial et en termes de sûreté. « C’est une décision courageuse et saine. Le réacteur n’était pas prêt pour répondre au marché et aux demandes des prospects européens », confirme Ludovic Dupin, directeur de l’information de la Société française d'énergie nucléaire (Sfen). Selon lui, « revenir à un modèle plus simple de chaudière classique va dérisquer le projet et faire gagner du temps plus tard ».


Une décision courageuse

Reste à savoir s’il est vraiment encore temps de changer son fusil d’épaule. Chez EDF on assure que « sur les SMR, personne n’est en retard, car personne n’a démarré » et que c’était « le bon moment pour prendre cette décision-là ». D’ailleurs, pointe-t-on chez l'énergéticien, « Nuscale montre que l’on peut avoir des aléas », sans sortir complètement du jeu.

Or, la course aux SMR s’accélère en Europe, où nombre de pays sont de plus en plus pressés de remplacer leurs centrales à charbon en passant au nouveau nucléaire. Même la Norvège, qui déborde pourtant d’hydroélectricité, y réfléchit. Or Nuward n’est jamais en lice. De plus, certaines start-up portant des projets de mini-réacteurs nucléaires de 4e génération, ou avancés (AMR) – dont certains pourraient concurrencer les acteurs historiques pour le remplacement des centrales thermiques – affichent des feuilles de route très agressives. C’est le cas notamment de l’américain Terra Power, du canadien Terrestrial Energy et de l’européen Newcleo. 

Le CEA, qui teste pour Nuward la technologie de sureté passive à Cadarache, n’a pas souhaité commenter la décision d’EDF. Les travaux sur la boucle d’essai ne devraient pour autant pas être interrompus.

 

Rappel de ce qu'étaient les technologies non éprouvées de Nuward -->
 

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

Je viens de discuter avec une ingénieure de technicatome. Ils sortent définitivement de Nuward. Il ne croient pas en la techno.

Ce n'est pas étonnant, et je ne serais pas surpris que Naval Group se retire également.

EDF veut simplifier le design pour faciliter les dossiers d'autorisations auprès des différentes autorités de sûreté. En gros ils ont retiré tout ce qui était "innovant" du design de Nuward (les autorités de sûreté étant généralement très frileuses n'apprécient pas vraiment les innovations qui n'ont pas encore fait leurs preuves) :

https://www.sfen.org/rgn/edf-engage-une-optimisation-du-design-du-smr-europeen-nuward/

Les GV intégrés ont notamment été supprimés pour revenir à un design à boucles classique. GV intégrés qu'on retrouvait sur les K48 de la classe Rubis :

https://fr.wikipedia.org/wiki/K48

Ce n'est pas forcément que les gens de Technicatome ne croient plus en la techno, c'est que les compétences uniques qu'ils apportaient ne sont plus nécessaires ...

Modifié par Alzoc
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L'Italie veut faire son grand retour dans le nucléaire

Revirement majeur pour la péninsule, qui avait abandonné l'atome il y a près de quarante ans. Le gouvernement Meloni estime désormais que le nucléaire est indispensable pour atteindre l'objectif zéro émission nette d'ici à 2050 et réaliser des économies sur sa facture énergétique.

Le sujet est explosif dans le débat public italien depuis près de quarante ans. Le gouvernement Meloni envisage de miser sur l'atome dans son plan national énergie et climat qui vient d'être envoyé à Bruxelles. Le ministre de l'Environnement, Gilberto Pichetto Fratin, s'engage à ce qu'il soit à l'origine d'au moins 11 % de l'électricité d'ici à 2050, grâce à des mini-centrales de type SMR.

La commission de l'environnement de la Chambre des députés avait lancé au printemps dernier une étude sur le rôle que l'énergie nucléaire pourrait jouer dans la transition écologique du pays, afin d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.

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Il y a 11 heures, Picdelamirand-oil a dit :

L'Italie veut faire son grand retour dans le nucléaire

Revirement majeur pour la péninsule, qui avait abandonné l'atome il y a près de quarante ans. Le gouvernement Meloni estime désormais que le nucléaire est indispensable pour atteindre l'objectif zéro émission nette d'ici à 2050 et réaliser des économies sur sa facture énergétique.

Le sujet est explosif dans le débat public italien depuis près de quarante ans. Le gouvernement Meloni envisage de miser sur l'atome dans son plan national énergie et climat qui vient d'être envoyé à Bruxelles. Le ministre de l'Environnement, Gilberto Pichetto Fratin, s'engage à ce qu'il soit à l'origine d'au moins 11 % de l'électricité d'ici à 2050, grâce à des mini-centrales de type SMR.

La commission de l'environnement de la Chambre des députés avait lancé au printemps dernier une étude sur le rôle que l'énergie nucléaire pourrait jouer dans la transition écologique du pays, afin d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.

Seigneur Jésus faites qu'ils ne confient pas la gestion de leurs déchets radioactifs à la mafia, comme la dernière fois... :mellow:

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Ne caricature pas non plus Patrick.

En tout cas ces SMR c’est en train de faire sauter toutes les digues anti nucléaire… clairement comme l’investissement initial est plus faible et est plus graduel dans le temps si tu veux faire grossir ton installation ça séduit plus facilement que les épouvantails budgétaires que sont les EPR et compagnie… La France doit absolument se positionnée en tête sur cette technologie…

Modifié par Conan le Barbare
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il y a 42 minutes, Conan le Barbare a dit :

Ne caricature pas non plus Patrick.

En tout cas ces SMR c’est en train de faire sauter toutes les digues anti nucléaire… clairement comme l’investissement initial est plus faible et est plus graduel dans le temps si tu veux faire grossir ton installation ça séduit plus facilement que les épouvantails budgétaires que sont les EPR est compagnie… La France doit absolument se positionnée en tête sur cette technologie…

Les SMR sont une très mauvaise idée pour une politique globale à l'échelle d'un pays. De très loin un gros réacteur est intrinsèquement plus sûr et plus facilement amortissable. Sans parler de la difficulté de réaliser un réseau en multipliant les points de productions.

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Le 05/07/2024 à 15:36, Titus K a dit :

Après 6 mois de travaux, et plus de 140 personnes entendues, la commission d’enquête du Sénat sur l’électricité fait des propositions concrètes pour le pouvoir d’achat des Français, en baissant le prix et en le rendant plus stable à l’avenir.

Produire une électricité compétitive pour nos entreprises et accessible à nos concitoyens est essentiel.

 

UNE BAISSE DE 40% DE LA FACTURE


Une baisse ciblée de la fiscalité

Une baisse générale et indifférenciée de la TVA serait très coûteuse pour nos finances publiques et particulièrement injuste.

La commission propose à l’inverse une baisse ciblée de la fiscalité sur l’électricité. Celle-ci nécessite de définir une "consommation de base" : moyenne des volumes consommés par un ménage pour une surface de logement de 80 m2, soit 4,5 MWh/an sans chauffage électrique et 6 MWh/an avec chauffage électrique.

Pour cette « "consommation de bas" la TVA serait abaissée de 20 % à 5,5 %, l’accise sur l’électricité passerait de 21 euros actuellement à 9,5 euros le MWh et la Contribution Tarifaire d’Acheminement (CTA) serait supprimée.

Ces propositions entraîneraient à elles seules une baisse de 18 % du prix.

Au-dessus de la « consommation de base », le taux de TVA resterait de 20 % et l’accise serait plus élevée en fonction du volume consommé.


Un prix de l’électricité plus bas et stable dans le temps

L’"accord" État/EDF de novembre 2023 ne garantit ni des prix acceptables pour les consommateurs ni des revenus suffisants pour EDF.

La commission d’enquête propose de lui substituer un contrat pour différence (CfD) fixé entre 60 et 65 euros le MWh pour éviter les variations erratiques de prix. Cela permettra de corréler les prix de l’électricité aux coûts de production et les détacher de ceux du gaz.

Cette proposition entrainerait une baisse complémentaire du prix de 22%.

L’ensemble des propositions de la commission d’enquête du Sénat offre donc la perspective d’une baisse significative des factures des Français dès le début de l’année 2025, baisse qui pourrait atteindre plus de 40% pour la "consommation de base".

Soit :

  • près de 7 000 euros sur la facture annuelle d’un boulanger qui consomme en moyenne 99 MWh par an ;
  • plus de 600 euros sur la facture annuelle d’un ménage qui consomme en moyenne 6 MWh par an.

La consommation électrique va progresser significativement du fait de l’électrification des usages. La commission d’enquête considère comme le plus probable un scenario à 615 TWh en 2035, soit 38% d’augmentation, puis environ 700 TWh en 2050, soit 57% d’augmentation par rapport à la situation actuelle. 

 

UNE PRODUCTION ÉLECTRIQUE SUFFISANTE A PRIX COMPETITIF GARANTI


Une prolongation optimisée du parc nucléaire

À l’horizon 2035, la prolongation optimisée du parc nucléaire devra accompagner un essor raisonnable des moyens de production renouvelables. Cela permettrait d’aboutir à un scénario de mix de production composé à 60 % par la filière nucléaire couvrant l’augmentation de la consommation avec une marge suffisante. Le développement de l’énergie hydraulique, énergie maîtrisée, rentable et décarbonée, exige la résolution rapide du conflit, qui dure depuis plus de 15 ans, avec la Commission européenne.

À l’horizon 2050, il sera nécessaire de prolonger les centrales actuelles au-delà de 60 ans et de construire 14 nouveaux réacteurs EPR2, projet qui exigera une maîtrise industrielle renforcée et un système de financement optimisé que la commission précise. En fonction du nombre de réacteurs qui pourront être prolongés au-delà de 60 ans et du calendrier de déploiement du programme de nouveau nucléaire, le mix de production national résultant des scénarios étudiés par la commission d’enquête produirait entre 700 et 850 TWh en 2050. De 52 % à 61 % seraient assurés par des moyens nucléaires.


Préparer l’avenir et relancer la recherche sur les réacteurs à neutrons rapides (RNR)

La commission d’enquête alerte sur le risque, trop peu évoqué, de raréfaction de l’uranium naturel à une échéance assez rapprochée. Selon les hypothèses de déploiement de l’énergie nucléaire civile dans le monde, qui doit être massif pour permettre la décarbonation, l’uranium peut se raréfier autour des années 2060. Aussi est-il impératif de relancer au plus vite la recherche sur les réacteurs à neutrons rapides (RNR), qui produisent moins de déchets ultimes et permettraient à la France de disposer d’une énergie nucléaire 100 % souveraine pour des centaines d’années en recyclant nos propres déchets !


Être vigilant sur les coûts du système électrique

En prenant en compte la totalité des coûts des différentes filières, notamment les réseaux, la commission d’enquête constate que plus les mix électriques comportent une part significative d’éolien et de photovoltaïque, plus le coût de production moyen du système est élevé. Ces modes de production diffus supposent en effet des investissements importants dans les infrastructures d’acheminement.

Dans ce cadre, elle appelle à une expertise rigoureuse des programmes colossaux d’investissements dans les réseaux présentés par Enedis et RTE, pour l’instant évalués à 200 milliards d’euros d’ici à 2040, et ce pour éviter que le tarif d’utilisation du réseau public d’électricité (TURPE), répercuté sur les tarifs payés par les consommateurs, n’explose.


En finir avec les discriminations de l’union européenne à l’égard du nucléaire

Alors qu’elle dispose d’un mix électrique déjà très largement décarboné, les efforts demandés par l’Union européenne à la France sont proportionnellement plus importants que pour d’autres pays. Cette inégalité doit cesser. Les textes européens qui vont l’encontre du principe de neutralité technologique, établi par l’article 194 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) qui garantit à chaque État le droit de décider de son bouquet énergétique, sont contraires aux traités et doivent être révisés ! Ainsi faut-il mettre fin à toute discrimination de l’énergie nucléaire au sein de l’Union européenne.

 

Les liens importants :

Communiqué de presse --> https://www.senat.fr/fileadmin/Structures_temporaires/commissions_d_enquete/CE_Electricite/CP_2024_03_07_conf_presse.pdf

L'essentiel --> https://www.senat.fr/fileadmin/Structures_temporaires/commissions_d_enquete/CE_Electricite/Essentiel-CE_pour_transmission_communication_03-07.pdf

Les 33 recommandations --> https://www.senat.fr/fileadmin/Structures_temporaires/commissions_d_enquete/CE_Electricite/Les_recommandations_de_la_CE.pdf

Les infographies --> https://www.senat.fr/fileadmin/Structures_temporaires/commissions_d_enquete/CE_Electricite/infog_elect_v6.pdf

Au moment ou l'on parle de pouvoir d'achat, précarité énergétique, ré industrialisation, inflation,  ils ont de vrais propositions court terme et long terme, on va esperer qu il en ressort quelque chose, pas gagné vu le contexte (ou au contraire si la situation politique débouche sur un gouvernement front républicain..)

Modifié par vincenzo
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https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/nucleaire-edf-battu-par-le-sud-coreen-khnp-pour-construire-deux-reacteurs-en-republique-tcheque-1002512.html

Nucléaire : coup dur pour EDF supplanté en République tchèque par le sud-coréen KHNP

Malgré les efforts d’EDF, qui s’était hissé jusqu’en finale, le groupe tricolore s’incline face à son concurrent sud-coréen KHNP pour la construction de deux réacteurs en République tchèque, a-t-on appris ce mercredi. Le pays d’Europe centrale a en effet sélectionné le géant asiatique, « meilleur sur tous les critères évalués » selon le Premier ministre tchèque. Alors que les contrats ne seront signés que dans un an, EDF compte cependant maintenir les discussions pour rester dans la course, si le processus d'appel d'offres devait être modifié dans les prochains mois.

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Korea wins $17.3 bil. nuclear power plant order from Czech Republic 

https://www.koreatimes.co.kr/www/tech/2024/07/129_378872.html

 

Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP) was selected, Wednesday, as the preferred bidder for a 24 trillion won ($17.3 billion) project to build nuclear power plants in the Czech Republic, according to the state-run nuclear power plant operator.

The successful export of a Korean nuclear reactor is a landmark achievement, marking the first such contract since the 2009 agreement for the Barakah Nuclear Energy Plant in the United Arab Emirates.

The Czech government announced KHNP as the winner of the nuclear reactor export contract after a Cabinet meeting, defeating French competitor EDF.

“The latest outcome demonstrates the competitiveness of Korea’s nuclear power industry on the global stage,” President Yoon Suk Yeol said. “I want to extend my heartfelt gratitude to the public, government officials, and business community for their support in achieving our latest success.”

The project involves constructing two nuclear reactors in Dukovany. The Czech government is considering building two more in Temelin later.

KHNP is cooperating with Doosan Enerbility, Daewoo E&C and several other state-run energy firms, as well as multiple Czech companies.

“With advanced technology, Korea gained the upper hand over the French firm by offering a lower price and high quality,” a ranking government official said. “The latest feat will be able to serve as a stepping stone for Korea to advance to become the world’s leading nuclear plant powerhouse.”

Director of National Policy Sung Tae-yoon speaks during a media briefing at the presidential office in Yongsan District, Seoul, Wednesday, after Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP) was selected as the preferred bidder to build nuclear power plants in the Czech Republic. Yonhap

Sung Tae-yoon, director of national policy at the presidential office, also expressed gratitude to the government of the Czech Republic.

“We highly appreciate the Czech Republic for siding with Korea in the latest project,” Sung said. “The Czech Republic said KHNP’s bid was excellent in every evaluation category.”

The state-run nuclear power plant operator plans to finalize the contract by March next year and start construction in 2029, with the goal of beginning operations in 2036.

Last week, Yoon asked Czech President Petr Pavel to allow Korean firms to participate in the nuclear plant project, during their summit held on the sidelines of the NATO summit in Washington, D.C.

“Financial support is also available through the Export-Import Bank of Korea and Korea Trade Insurance Corp.,” Yoon said at that time.

Over 100 companies in Korea have employed approximately 14,000 workers and oversaw industrial infrastructure projects in the Czech Republic.

In May, Ivan Jancarek, the Czech Republic’s ambassador to Korea, visited a nuclear power plant in the southeastern port city of Ulsan, and took a look at the overall operation of the facility. He is believed to have shared details with the relevant authorities in his home country.

The Korean state-owned nuclear power plant operator had emphasized that Korea is the only country capable of building high-quality nuclear power plants on time and within budget. In contrast, EDF has already pushed back the completion date for the first reactor at Hinkley Point C in the United Kingdom to 2029 from the original 2027, resulting in increased costs for the project.

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Il y a 7 heures, Titus K a dit :

Oui enfin la proposition "européenne" c'était un réacteur qui n'existe que sur papier basé sur un programme qui a eu son lot de déconvenues déjà  ...

Bah on a juste copié la méthode américaine du F35 non ?

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  • 2 weeks later...

EDF : la production nucléaire en forte hausse et des projets EPR en marche avant

 

EDF affiche des résultats semestriels positifs, marqués par une forte reprise de la production nucléaire et hydroélectrique. Le groupe lance également un vaste programme « Ambition 2035 » qui vise à réorganiser le groupe et accroitre la production d’électricité bas carbone.

Le temps est à l’optimise chez EDF au moment des résultats semestriels 2024, présentés le 26 juillet dernier. Après avoir tourné la page des problèmes de corrosion sous contrainte sur le parc nucléaire, le groupe est porté par une gestion améliorée des arrêts de tranche et une hausse significative de la production nucléaire qui s’établit à 177,4 TWh, en hausse de 19,4 TWh.

« Nous confirmons avec une grande confiance la fourchette de production nucléaire de 315 à 345 TWh d’électricité produite sur l’année, avec la perspective d’être très en haut de cette fourchette », a déclaré Xavier Girre, directeur financier d’EDF. La production globale est également portée par une excellente performance du parc hydraulique en hausse de 9,9 TWh à 31,1 TWh.

Le nouveau nucléaire avance

Le nouveau nucléaire est aussi sur une bonne dynamique. L’EPR de Flamanville 3, dont le combustible a été chargé en en mai 2024, s’appète à diverger dans les jours qui viennent et à se connecter au réseau dans les semaines qui suivent. Outre-Manche, les trois premiers générateurs de vapeur ont été livrés à Hinkley Point C. Quant à Sizewell C, « la licence de site nucléaire, nécessaire à la poursuite du projet, a été obtenue auprès de l’autorité de sûreté britannique », explique EDF dans un communiqué. Le groupe explique de plus que Framatome a signé des contrats pour les chaudières, le système commande et la fourniture du combustible.

En ce qui concerne les EPR2, EDF, engagé dans la construction de six unités (dont une première paire à Penly où le chantier a débuté), assure que le basic design est achevé. « On entre désormais dans une phase de design détaillé », a expliqué Luc Rémont, PDG d’EDF. La décision finale d’investissement pour ces réacteurs est prévue pour fin 2025-début 2026, en attente de discussions sur les conditions de financement avec les pouvoirs publics, prévient le dirigeant d’EDF.

Un nouveau plan pour la décennie à venir

C’est dans ce contexte qu’EDF annonce le lancement d’un plan « Ambitions 2035 ». Il s’articule autour de quatre axes principaux : la réduction de l’empreinte carbone des clients (Recharge électrique, autoconsommation…) ; l’augmentation de la production d’électricité décarbonée ; le développement des réseaux électriques ; des solutions de flexibilité pour le système électrique.

Reste un enjeu clé : la renégociation des Contrats avec l’État en matière de vente d’électricité d’origine nucléaire, à savoir les conditions qui prendront le relais de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique). Luc Rémont explique : « L’accord conclu avec l’État en fin d’année dernière n’a pas vocation à changer », mais il rappelle la nécessité d’accélérer la signature des « contrats à long terme ».

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Le cout de l'energie sur le point de torpiller l'industrie allemande 

L'industrie automobile allemande voit un grave problème de localisation

Le 04 août 2024 à 14:15

Le gouvernement allemand a décidé d'augmenter la taxe sur les véhicules de société (TPG) pour les véhicules neufs. "Les usines ne peuvent être maintenues dans le pays que parce que l'argent est gagné sur des sites à l'étranger. Nous avons un grave problème de localisation", a déclaré la présidente de la Fédération de l'industrie automobile (VDA), Hildegard Müller, au journal Neue Osnabrücker Zeitung (samedi). Les emplois en Allemagne ne peuvent être maintenus que si l'énergie devient moins chère, si les matières premières sont garanties et si la bureaucratie est réduite.

Au lieu de cela, l'UE s'engage sur des voies spéciales, par exemple avec la loi sur la chaîne d'approvisionnement, et accumule de nouveaux obstacles bureaucratiques. "Le gouvernement fédéral doit lui aussi passer du discours à l'action, sinon la désindustrialisation rampante ne pourra plus être stoppée, car l'Allemagne ne pourra pas suivre le rythme en matière de coûts de production", a averti Müller. Berlin doit faire nettement plus pression sur Bruxelles, conclure des partenariats énergétiques avec l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Amérique latine ainsi que des accords commerciaux, a-t-il ajouté. "Nous n'échouerons pas parce que nous ne construisons plus de bonnes voitures. C'est uniquement une question de conditions générales", a déclaré Müller.

La présidente de la VDA a également demandé le retrait des droits de douane punitifs de l'UE sur les voitures électriques chinoises. Selon elle, les subventions en Chine représentent certes un défi, mais les droits de douane punitifs ne sont pas un moyen approprié pour protéger le secteur. "La Chine risque de prendre des mesures de rétorsion et une spirale protectionniste serait sans doute la plus dure pour l'Allemagne en tant que nation exportatrice". Les constructeurs allemands vendent environ 100 fois plus de voitures en Chine que les marques chinoises en Allemagne, a souligné Müller dans une interview accordée au journal. La crainte d'un afflux de voitures électriques en provenance d'Extrême-Orient est actuellement exagérée. Les discussions que la Commission européenne mène avec Pékin doivent être intensifiées, car il existe des solutions.

En ce qui concerne l'affaiblissement du marché des voitures électriques, Müller a de nouveau demandé un développement plus rapide de l'infrastructure de recharge. "Le plus important pour relancer l'e-mobilité dans notre pays, ce sont les bornes de recharge, les bornes de recharge, les bornes de recharge et les réseaux, les réseaux, les réseaux !" Un bon tiers des communes n'ont pas encore de point de charge public et près des trois quarts des communes n'ont pas encore installé de point de charge rapide. Les transporteurs qui veulent des bornes de recharge rapide pour leurs camions électriques se voient répondre par leurs opérateurs de réseau : "Nous y arriverons dans six ou huit ans". Le système de paiement doit également être uniformisé et simplifié afin que les utilisateurs puissent se charger à chaque point de charge.

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