Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Côte d'Ivoire


Messages recommandés

On peut désormais parler de guerre civile en Côte d'Ivoire.

Les partisans d'Alassane Ouattara sont passés à l'offensive dans plusieurs régions de Côte d'Ivoire. Objectif: conquérir Abidjan et déloger Laurent Gbagbo.

Les combats à l'arme lourde qui ont éclaté à Duékoué, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, mais aussi au nord de Daloa dans le centre-ouest et au nord de Bondoukou, près de la frontière ghanéenne, font penser à la progression des insurgés en cours en Libye. Quatre mois, jour pour jour après le second tour de l’élection présidentielle ivoirienne, l'offensive est bien réelle. Les combattants pro-Ouattara ont conquis cinq villes de l'Ouest du pays depuis février et continuent leur avancée. Avec Abidjan en ligne de mire. Une guerre en bonne et due forme, avec ses fronts ouverts, mouvants, et ses inconnues politiques.

Des combats ont eu lieu lundi 28 mars simultanément à Duékoué, dans l'ouest, Daloa, au centre, et Bondoukou, à l'est, ces deux dernières villes étant passées dans la nuit sous contrôle des pro-Ouattara. Duékoué serait tombée le 28 mars, tôt le matin, aux mains des Forces républicaines (FR, ex-FN), qui ont encerclé la ville. Une information aussitôt démentie par le camp Gbagbo. «Nous contrôlons une partie de la ville et les rebelles une autre», assure Yao Yao, le chef des opérations d'une milice pro-Gbagbo dénommée Front pour la libération du Grand Ouest (FLGO).

Duékoué, 72.000 habitants, située dans une région forestière et montagneuse, à la frontière du Liberia, se trouve sur un axe Nord-Sud qui mène à San Pedro, le principal port d'exportation du cacao. Une matière première dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial. Pour mémoire, Duékoué se trouve aussi dans la zone sud du pays, en principe contrôlée par Laurent Gbagbo depuis la partition du pays en deux zones, Nord et Sud, entraînée par la rébellion des officiers nordistes de l'armée, en 2002.

Mais ce n'est pas tellement le cacao qui intéresse les stratèges du camp Ouattara. A l'hôtel du Golf, on anticipe surtout sur les capacités de nuisance de Laurent Gbagbo après sa chute, qui paraît inéluctable. Des foyers de rébellion pro-Gbagbo pourraient perdurer pendant de longues années à l'intérieur du pays, redoute-t-on. Pour empêcher ce scénario, la maîtrise militaire du sud de la Côte d'Ivoire paraît essentielle.

Il s'agit aussi, pour le camp Ouattara, de sécuriser la frontière avec le Liberia et de chasser les mercenaires libériens qui exportent en Côte d'Ivoire les méthodes de leur sanglante guerre civile (1989-2002). Selon certaines sources, les spécialistes de la violence libériens travailleraient pour les deux camps rivaux en Côte d'Ivoire. Une chose est sûre: ces Libériens sont «des centaines à piller, violer et tuer», selon Jacques Franquin, directeur du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à Abidjan.

A Abidjan, l'autre épicentre du conflit, la guerre suit une géographie plus fluctuante. Les fronts sont ouverts en plusieurs endroits de la ville, à Abobo, Cocody ou Port Bouët, apparaissant et disparaissant au fil des jours, au gré des barricades et des combats nocturnes. Les forces acquises à Laurent Gbagbo paraissent extrêmement contrôlées: elles peuvent être appelées à marcher ici ou là, et donnent l'impression de pouvoir rentrer chez elles sur un simple claquement de doigts. Pas moins de 15.000 jeunes partisans de Laurent Gbagbo se sont enrôlés dans l'armée depuis le 21 mars, selon l’agence Reuters.

Selon certains experts occidentaux à Abidjan, la partie est loin d'être jouée. Les forces restent très inégales sur le terrain.

«Les anciens rebelles des Forces nouvelles se sont embourgeoisés après la signature des accords de Ouagadougou en 2007, rappelle un diplomate européen. Le camp Ouattara ne dispose pas des équipements nécessaires pour faire le poids, face aux trois grands groupes de "corps habillés" qui défendent Gbagbo, les Compagnies républicaines de sécurité (CRS), le Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos) et la garde républicaine.»

http://www.slateafrique.com/1091/cote-ivoire-eclatee-fronts-de-guerre

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (ONUCI) affirme qu'un de ses hélicoptères a essuyé des tirs des partisans de Ouattara au-dessus Duékoué, lundi. Elle condamne cette attaque à la mitrailleuse lourde et parle de « crime de guerre ».

L'ONUCI a accusé, mardi, des "forces loyales" au président sortant Laurent Gbagbo d'avoir tiré "sur des civils innocents" lundi, à Abidjan, "faisant une dizaine de morts". "De même, un groupe de jeunes pro-Gbagbo a imposé le supplice du pneu à un jeune homme brûlé vif dans le quartier de la Riviera. Un autre groupe a sauvagement agressé deux fonctionnaires de l'Onuci qui vaquaient à leurs occupations", selon un communiqué de l'organisation. L'Onuci "condamne cette vague d'exactions contre les populations civiles, et ces actes ne sauraient rester impunis", conclut-elle.

Ces derniers jours, le camp Ouattara a aussi critiqué la mission onusienne, l'accusant de ne pas assez protéger les populations civiles.

Selon l'ONU, l'instabilité en Côte d'Ivoire a fait près d'un million de déplacés.

La France a fait savoir son intention de faire adopter dès vendredi par l'ONU une résolution interdisant le recours aux armes lourdes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La France a fait savoir son intention de faire adopter dès vendredi par l'ONU une résolution interdisant le recours aux armes lourdes.

On a aucun moyen de faire respecter ça non ?

Ça ressemble aux fanfaronnades de Sarkozy et son ultimatum qui laissait 48 heures à Gbagbo pour quitter le pouvoir, ce dernier en rit encore ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On a aucun moyen de faire respecter ça non ?

Ça ressemble aux fanfaronnades de Sarkozy et son ultimatum qui laissait 48 heures à Gbagbo pour quitter le pouvoir, ce dernier en rit encore ...

Pour le moment c'est offensive généralisé coté Ouattara ... je doute qu'ils s'arretent en chemin juste pour faire plaisir a Nicolas.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ca sent vraiment la fin pour Gbagbo. Il aurait perdu, là aussi il faut rester prudent, au moins 4 villes d'importance entre hier et aujourd'hui : Duekoué dans l'ouest, Bondokou dans le nord-est, Abengourou dans le sud-est (moins de 300 km d'Abidjan) et surtout Daloa dans le centre-ouest qui est une garnison importante et serait apparemment tombée quasiment sans combats.

Il faut attendre de voir la suite mais je pense que là c'est très très mal engagé pour lui, la majorité des soldats de l'armée ne semble pas être prêt à combattre pour sa survie. D'autant plus que les salaires du mois de Mars ne sont pas toujours versés et ne devraient pas l'être.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ils auraient du patienter un peut plus... Gbagbo etait sur le point de tomber seul non (enfin grasses aux pressions et gels etc)

La pour le coup...

- Soit Ouatarra ne controle pas ses troupe... donc on peut pas trop lui reprocher mais c'est pas bon signe quand meme

- Soit il les controles et donc il (re)prend le pouvoir par la force, ce qui est pas bon signe non plus

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu rigoles j'espère en disant que Gbagbo était sous le point de tomber tout seul.

S'il n'est pas parti après tant de propositions qui lui ont été faites, ce n'est pas maintenant qu'il partira sous l'action "magique" des sanctions. D'ailleurs j'aimerai bien avoir un exemple d'une situation similaire où les sanctions ont contribué toutes seules à débloquer le problème !

Gbagbo ne partira que par la force, parce que c'est le seul langage qu'il comprend. De même pendant que le monde entier attendait que les sanctions opèrent toutes seules, que l'UA se perdait en négociations à n'en plus finir et le CS en condamnation sans effet, il faut savoir que les banques sont fermées depuis plus d'un mois, que l'économie est complètement à l'arrêt, que beaucoup de fonctionnaires n'ont pas été payé depuis un certain temps, que l'électricité et l'eau sont de temps en temps coupés au nord pour des périodes qui vont jusqu'à une semaine et que pendant tout ce temps-là l'ONUCI s'est contentée de compter les morts, plus de 500 et en très grande majorité des pro (ou supposé) Ouattara.

Alors, il y a un moment où il faut comprendre que la solution viendra pas de l'extérieur et prendre le risque de bouger pour mettre fin à ce grand n'importe quoi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Au deuxième jour d'une offensive importante du camp d'Alassane Ouattara président reconnu par la communauté internationale , le camp adverse, celui de Laurent Gbagbo, a appelé mardi 29 mars au soir à un 'cessez-le-feu immédiat' en Côté d'Ivoire, par la voix de son porte-parole, Ahoua Don Mello. 'Nous avons adopté une stratégie de repli. Nous espérons que le dialogue va s'ouvrir incessamment, il ne sert à rien d'aller à l'affrontement pour augmenter le nombre de victimes', a assuré M. Don Mello.

A Abidjan, comme lors des conflits de sinistre mémoire au Liberia ou en Sierra Leone, les violences sont souvent le fait de jeunes armés qui montent des barrages dans la ville, arrêtant les voitures sous prétexte de contrôles. Selon un Français, « le pouvoir a donné des kalachnikovs à des gamins depuis le début de la semaine. Ils s'en servent pour rançonner, voire tuer. » Ce qui fait dire à ce témoin que « les bilans officiels des morts sont très sous-estimés ».

Les treize principales banques du pays sont fermées. « Les paiements se font cash et la fausse monnaie commence à pulluler », témoigne le chef d'entreprise bordelais Alain Taris.

Les forces ouattaristes ont progressé mardi vers le sud du pays et la capitale économique, Abidjan, contrôlée par le président sortant. Les villes de Duékoué, Daloa, Bondoukou, Agnibilékrou et Abengourou seraient désormais aux mains du président élu. Choisissant clairement l'option militaire quatre mois après le début de la crise post-électorale, le camp Ouattara a ainsi poursuivi une grande offensive lancée lundi. 'Toutes les voies pacifiques pour amener Laurent Gabgbo à reconnaître sa défaite sont épuisées', ont affirmé mardi M. Ouattara et ses alliés.

C'est à mourir de rire, Gbagbo appelant à la cessation des combats alors qu'il tue des opposants depuis 4 mois, fait tirer dans la foule, arme ses milices de voyous, attaque les soldats de l'ONU et paie ses fonctionnaires avec de la fausse monnaie (!) vu que les caisses sont vides.

Cette proposition de dialogue est une farce, un moyen de gagner encore du temps. La seule solution pour éviter la poursuite des massacres et de soutenir Ouattara et les troupes de l'ONU pour une victoire militaire la plus rapide possible.   

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En fait c'était à cause du plug in noscript que ça n'allait pas ...

Sinon je suis un peu sceptique, selon ton lien les pro-Outtara seraient même en territoire Bété, chez Gbagbo donc.

Si c'est vrai ça fait effectivement une très belle avancée. Sinon on sait si l'armée a un favoris ou si elle est elle-même divisée ?

La seule solution pour éviter la poursuite des massacres et de soutenir Ouattara et les troupes de l'ONU pour une victoire militaire la plus rapide possible.

Je n'en serais pas si sur, en tout cas ça serait bien si c'était la réalité, mais tant qu'il n'y aura pas une vrai entente et que la soumission se fait par les armes ça sera le bordel (en tout cas je le crains). Ce n'est pas parce qu'ils ont gagnés les élections qu'ils se comporteront mieux et qu'ils seront acceptés par le reste. Après tout Charles Taylor avait bien gagné les élections ...

edit : si l’État paie en fausse monnaie, c'est qu'il reconnait cette fausse monnaie, celle-ci ne peut donc pas être fausse cqfd :lol: C'est fou qu'il faille en arriver là pour que certains États retrouvent leur droit d’émission ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un exemple édifiant. Ils ont pris Daloa, en plein territoire bété puisque tu connais bien la géographie locale, et une très importante ville de garnison et carrefour routier sans quasiment aucun combat cette nuit. Les militaires pro-Gbagbo se ralliant ou alors fuyant. Le schéma est identique dans la plupart des localités, ce qui explique l'avance très rapide. Les soldats n'ont pas envie de se battre et de mourir pour Gbagbo, les seuls à résister sont les miliciens fanatisés.

Il faut rester prudent, mais il semblerait que Yamoussoukro, la capitale de jure, ait été prise ce soir. L'étau se resserre de façon extrêmement rapide. S'il y a des combats, je pense qu'ils auront lieu à l'approche d'Abidjan, où sont concentrées les unités les plus "sûres" de Gbagbo. Et encore qu'est ce qu'elles auraient à combattre alors que manifestement la partie est perdu et qu'elles auraient à se défendre sur 3 axes d'approche extérieurs (ouest, nord, est) + un front urbain auquel elles font face et qui leur a déjà imposé de très lourdes pertes depuis près de deux mois, à Abobo par exemple.

Objectivement, ça semble bel et bien fini, mais j'attends de voir quelle pirouette il nous réserve encore.  =) 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je n'en serais pas si sur, en tout cas ça serait bien si c'était la réalité, mais tant qu'il n'y aura pas une vrai entente et que la soumission se fait par les armes ça sera le bordel (en tout cas je le crains). Ce n'est pas parce qu'ils ont gagnés les élections qu'ils se comporteront mieux et qu'ils seront acceptés par le reste. Après tout Charles Taylor avait bien gagné les élections ...

edit : si l’État paie en fausse monnaie, c'est qu'il reconnait cette fausse monnaie, celle-ci ne peut donc pas être fausse cqfd :lol: C'est fou qu'il faille en arriver là pour que certains États retrouvent leur droit d’émission ;)

Il n'y a pas de soumissions par les armes puisqu'il n'y a pas pour l'instant de réels combats. Les bruits qui circulaient à l'époque du vote, c'était que Ouattara avait remporté le vote dans les casernes, tenu une journée avant, avec près de 60%. Ce n'est donc pas une surprise que la majorité de l'armée ne veuille pas se battre pour Gbagbo. Le problème ce sont les unités fanatisées et les milices. Ces milices ont une valeur militaire proche de zéro mais poseront certainement de gros problèmes lors du retour à la paix du fait de toutes les armes de guerre qu'elles ont pu recevoir et qu'il faudra récupérer.

Quand à comparer Ouattara à Taylor, pourquoi ne pas comparer Sarkozy à Kadhafi  !

Les "ex-rebelles" ne sont pas des saints mais force est de constater que ce ne sont pas eux qui ont tiré au Grad, au mortier de 120 et à la 12.7  sur des civils pendant ces 4 derniers mois. De plus sachant que le monde entier a les yeux braqués sur eux je doute qu'il se laisse aller à des exactions en grand, même si des règlements de compte auront lieu et que ceux qui ont été opprimé pendant tout ce temps, 10 ans pour certains, chercheront quelque peu à prendre leur revanche.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hey je ne compare pas Ouattara à Charles Taylor :lol:

Si ça se passe aussi facilement que tu le dis très bien ! (peut être que c'est la raison de la déclaration de Juppé il y a quelques jours ?)

Je n'aimerai juste pas qu'on mette notre nez dans ce qui pourrait être une guerre civile (et donc qu'on l'encourage) autrement plus grave qu'en Libye (ou pas, si Gbagbo a aussi peu de soutient que tu le dis ?).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les forces loyales au président élu de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, ont affirmé mercredi avoir pris deux nouvelles villes, Bouaflé et Sinfra, a annoncé le porte-parole militaire de Ouattara.

Selon le capitaine Léon Alla, les forces pro-Ouattar ont pris mercredi le contrôle de Bouaflé dans le centre du pays, après avoir gagné mardi soir Sinfra, également dans le centre.

L'ambassadeur de Côte d'Ivoire en France Ali Coulibaly a assuré mercredi matin sur France Inter que "ce n'est pas une guerre civile, cette offensive est destinée à éviter un bain de sang". "Elle a pour objectif de protéger les populations civiles qui depuis quatre mois sont à portée des fusils des hommes de Laurent Gbagbo". Ce dernier "recherche le chaos et plonger le pays dans la guerre civile".

"Il a fallu nécessairement recourir à la force légitime", car "aucune solution de raison et de paix n'ayant prévalu", a expliqué Ali Coulibaly. Mais "ce sont des forces républicaines et pas pro-Outtara qui viennent au secours d'un peuple qui s'est senti abandonné".

Interrogé sur l'offre de cessez-le-feu de Laurent Gbagbo, l'ambassadeur de Côté d'Ivoire a estimé que "le président Alassane Outtara a fait preuve de patience et a donné toutes les possibilités à M. Laurence Ggagbo de quitter pacifiquement le pouvoir (...) il a refusé toutes les offres qui lui ont été faites". "Nous sommes à plus de 600 morts, plus d'un million de déplacés aujourd'hui (...) c'était insupportable, il fallait agir pour défendre la démocratie et les populations".

Selon Lignes de défense et le site d'information africain Koaci, les forces du président Ouattara auraient pris le contrôle de la capitale ivoirienne Yammoussoukro, qui serait sur le point de tomber.

Selon Ally Coulibaly, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire en France nommé par Alassane Ouattara, les forces du président ivoirien contrôlent «les trois quarts du pays», ajoutant que «les forces républicaines (...) mettront tout en oeuvre pour qu'il n'y ait pas de guerre civile.»

Cette progression rapide des forces pro-Ouattara, qui a lancé son offensive il y a deux jours, est grandement facilitée par le ralliement d'une partie de l'armée pro-Gbagbo.

Des combats à l'arme lourde ont lieu ce mercredi dans la ville de Tiébissou, située à 40 km au nord de la capitale ivoirienne Yamoussoukro, entre les forces du président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara et leurs rivaux, ont indiqué des habitants.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L’Ambassade de Belgique à Abidjan ainsi que plusieurs autres sources ont reçu la confirmation de la distribution massive de faux billets de banque en Côte d’Ivoire. Toutes les coupures BCEAO seraient concernées, même les coupures de Mille Francs CFA (1,50 euros).

Depuis que dure cette crise, l'ex-président Laurent Gbagbo et son clan ont tenté le tout pour le tout pour se maintenir au pouvoir. Tout y est passé, braquage de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, intimidation auprès des banques commerciales et de certaines entreprises, injection de faux billet dans le circuit monétaire, etc. Jusqu'ici, l'ex-président a réussi tant bien que mal à payer le salaire des fonctionnaires et autres agents de l'Etat. Mais malgré cet « exploit » et toutes les acrobaties mises en place pour les payer, certains fonctionnaires et autres agents des institutions nationales et ceux des corps diplomatiques continuent d'attendre encore leur salaire du mois de janvier, pour certains et février pour d'autres.

Les fonctionnaires peuvent-ils encore compter sur l'ex-président pour leurs salaires de mars alors que le pays est la proie d'une guerre civile ?  Gbagbo va-t-il continuer de payer ses soldats avec des faux billets grossièrement imprimés ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis curieux de savoir ce qu'ils appellent "faux billet", Gbagbo n'a-t-il pas la possibilité d'en imprimer des vrais ? Je ne serai pas étonné que la Côte d’Ivoire fasse partie des pays qui ont abandonné leur droit à l'émission, mais Gbagbo a quand même eu plusieurs mois pour s'adapter au changement. Ça plus le fait qu'il semble incapable de faire tourner son économie sans les occidentaux, la sélection naturelle va faire son boulot.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La Côte d'Ivoire est dans la zone CFA. C'est la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) qui contrôle la monnaie en tant qu'institut d'émission et autorité monétaire. Elle garantie la valeur de l'argent, des crédits, etc....

Les comptes bancaires de la Côte d'Ivoire sont sous le contrôle de Ouattara, Gbagbo ne pouvait compter que sur les liquidités dans les banques du pays, il les a pillées et les banques sont fermées maintenant. Aucune banque au monde ne fait crédit à Gbabgo, puisqu'il n'a aucun pouvoir légal.

Comme les ivoiriens ne payent aucun impôt à Gbagbo, il n'a plus de liquidités. Il en est réduit à fabriquer des faux billets en Francs CFA dans sa cave pour payer ses dettes.

Toute autre monnaie ne reposant sur aucune réserve, aucune garantie ni aucun moyen d'échange international ne serait que de la monnaie de singe. Autant payer avec des billets de monopoly.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hey merde c'est vrai qu'ils en sont au franc CFA :-X J'avais oublié qu'on était pas les seuls empêtrés dans la monnaie unique, ce cher Gbagbo regrette probablement aujourd'hui d'avoir conservé un tel système, bien fait pour lui. Du coup je comprend mieux la fausse monnaie, il ne va pas se faire des amis dans la Zone franc, ça fera d'autant plus de pays souhaitant sa fin rapide.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    5 999
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Pumnsomi
    Membre le plus récent
    Pumnsomi
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...