Sidi brahim Posté(e) le 4 avril 2011 Share Posté(e) le 4 avril 2011 J'ai découvert ce sujet en consultant le site du mammouth? Qui aurait des détail sur l'origine et sur le déroulement de ce fait d'armes, résistance des assiégés ainsi que sur l'opération aéroporté qui a permis de sauver la garnison.Cordialement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 4 avril 2011 Share Posté(e) le 4 avril 2011 C'est Biraoà cette occasion des personnels féminins firent le coup de feu au Famas si je me souviens bien Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 4 avril 2011 Share Posté(e) le 4 avril 2011 Je crois que c'est là qu'une femme du service de santé à dû utiliser son Famas, oui. Elle a été décorée (médaille militaire ?) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 avril 2011 Share Posté(e) le 4 avril 2011 J'ai découvert ce sujet en consultant le site du mammouth? Qui aurait des détail sur l'origine et sur le déroulement de ce fait d'armes, résistance des assiégés ainsi que sur l'opération aéroporté qui a permis de sauver la garnison. Cordialement. Garnison ... en fait il y avait 18 militaires francais a Birao au moment de l'attaque. On ne sait pas trop trop ce qui s'est passé, il ont recu des appuis de mirage F1, c'était le 3 e t4 mars 2007. Peu apres des renfort on été envoyé par transall, déposé dans la brousse ou parachuté je sais plus, pour reprendre la ville. Y a des détails par ici http://tebawalito.unblog.fr/2007/10/27/birao-ville-fantome-un-crime-de-guerre-francais-en-pleine-campagne-electoraleayman-el-kayman/ Je sais pas ce que ca vaut mais ca a l'air cohérent avec les autres récits. - envoie "rapide" de GCP en nombre indéterminé - puis envoie d'une compagnie d'infanterie de la légion Bien, puisque vous étiez à Birao, j'attends votre version des événements de décembre dernier et surtout des journées autour du 4 mars. Je me ferai un plaisir de la publier. Et voici la réponse de celui qui signe…jean darme ( !) Bonsoir, Tout d'abord je me permet à rêver que mes dires ne seront pas déformés…Je vais donc vous donner ma version des faits et je ne vous parlerez pas des évènements de décembre car je n'y étais pas.Avant les attaques des 3 et 4 mars le dispositif français sur Birao se composait de 18 personnels. Notre mission consistait à apporter une assistance opérationnelle aux FACA ce qui implique que nous ne prennons pas part aux éventuels combats qui pourraient les opposer aux rebelles et que nous agissons qu'en légitime défense. C'est exactement ce qui c'est passé les 3 et 4 mars. Le 3 à 5h50,les rebelles ont attaqués les FACA et le dispositif français qui était clairement signalé par notre drapeau national et délimité par du barbelé. Les rebelles ont d'ailleurs tenté de franchir ce barbelé. Nous avons été également la cible de plusieurs tir de lance roquette du type RPG7. Les avions de chasse sont arrivés sur zone mais ne sont pas intervenus le 3 car nous avons pu contenir les rebelles. Le 4, nous avons fait l'objet d'une attaque beaucoup plus “appuyée” de la part des rebelles qui,menaçant l'intégrité de notre dispositif, nous a amener à utiliser la chasse. Les mirage ont fait une passe en tirant une vingtaine d'obus et les rebelles ont arrêté aussitôt leur attaque.Voilà si vous avez d'autres questions je suis à votre entière disposition. Cordialement Le jeudi 28 juin, j’ai répondu à mon tour à « jean darme » Oui, bien sûr, vous pensez que j'ai des questions : 1 - En quoi consistait votre “assistance opérationnelle” ? J'ai cru comprendre qu'elle consistait à reprendre l'aéroport aux mains des rebelles, ce qui a donc impliqué des combats avec eux et peut difficilement être appelé “légitime défense” puisqu'il s'agit là d'une action offensive ? Est-ce exact ? Sinon, où étiez-vous positionnés ? 2 - Outre les 18 éléments dont vous parlez, il y a eu 150 hommes déployés par le COS sur Birao après la prise de l'aéroport. En quoi a consisté leur mission ? Combien de temps sont-ils restés à Birao ? 3 - Quelles pertes les 20 obus ont-ils occasionnées chez les rebelles ? 4 - Qu'avez-vous vu de la destruction par le feu de la quasi-totalité des 600 maisons de Birao ? Qui était responsable selon vous de ces destructions ? 5 - Combien de soldats français y a-t-il aujourd'hui en RCA ? Comment justifiez-vous leur présence ? Niez-vous que le général Bozizé, l'actuel président de la République, est arrivé au pouvoir le 15 mars 2003 par un coup d'État appuyé par l'armée française (”assistance opérationnelle” ?) ? Tout comme tous ses prédécesseurs depuis 1960 (Dacko, Bokassa, re-Dacko, Kolingba, Patassé, Bozizé) ? 6 - Le peuple centrafricain a-t-il jamais été consulté sur la présence et l'intervention de l'armée française en RCA ? Merci de me répondre Ayman El Kayman Et voici la réponse de notre vaillant combattant : Bonjour, je me fais un plaisir de répondre aux questions auxquelles je le peux. 1.L'assistance opérationnelle de l'armée française aux FACA se matérialise par une aide logistique et de formation. J'affirme donc que nous avons pas pris part aux soit disant combat pour reprendre l'aéroport…je dis soit disant car il n'y a pas eut de combat pour le reprendre étant donné qu'il a été abandonné par les rebelles suite à de trop lourdes pertes contre les FACA. Donc le 3 après midi les FACA ont repris qu'une partie de la ville de Birao et ne se sont pas occupés de l'aéroport. j'insiste que les FACA ont repris la ville sans notre aide car nous étions toujours posté dans notre dispositif avec ordre de ne pas en sortir. Les 18 militaires français étaient donc en poste à l'ONF 2. Pour la soit disante intervention du COS je ne peux vous répondre car je n'en ai pas les éléments. 3.Il est très difficile d'estimer les pertes rebelles suite au tir des mirages F1 car ils n'abandonnent ni leur morts ni leur blessés. Je pense tout de même que leur perte a été minime étant donné que les avions sont passé une fois sans tirer…ils etaient donc prévenus. 4.Tout d'abord il ne faut pas dire que la totalité des maisons ont été détruites.je pense que le chiffre de 60% que j'ai lu dans certaine presse est éroné. La mise à feu des maisons a commencé lorsque les rebelles ont quitté la ville. ils mettaient le feu au fur et à mesure de leur retraite…ensuite une partie de la population civile s'est vengé en mettant à feu les maisons de l'ethnie Goulha (ethnie proche des rebelles).Il est certain que les soldats français n'ont rien à voir à ces exactions etant donné que nous n 'avons pas bougé. De même les avions n'ont pas pu mettre le feu dans les endroits concernés étant donné qu'ils n'y ont pas ouvert le feu. Quant aux FACA nous n'étions pas avec eux lors de la reprise de la ville. 5.Je ne suis pas en mesure de vous donner l'effectif français en RCA. Leur mission est d'aider la FOMUC à stabiliser la région. En espérant que mes réponses soient utiles et non déformées. PS:Pourrez vous me donner le nom du site pour que je puisse consulter votre article. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
benji Posté(e) le 6 janvier 2013 Share Posté(e) le 6 janvier 2013 J'interviens sur ce (vieux) sujet après lecture d'un article du dernier RAIDS aviation où il est fait mention de l'intervention de 53 chuteurs du COS en soutien au poste français de Birao. Quelqu'un aurait plus de détails à ce sujet, par le biais d'un quelconque ouvrage ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 7 janvier 2013 Share Posté(e) le 7 janvier 2013 J'interviens sur ce (vieux) sujet après lecture d'un article du dernier RAIDS aviation où il est fait mention de l'intervention de 53 chuteurs du COS en soutien au poste français de Birao. Quelqu'un aurait plus de détails à ce sujet, par le biais d'un quelconque ouvrage ? Je suppose que les seuls détails dispos sont dans le RAIDS de mai 2007... Pascal le Pautremat en parle également dans son livre les Guerriers de la République, mais c'est essentiellement une compilation des infos des RAIDS. A ma connaissance, rien de plus n'a filtré. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 7 janvier 2013 Share Posté(e) le 7 janvier 2013 Il y a effectivement quelques infos sur le Raids n°252 de mai 2007. L'article parle de 58 commandos du COS largués à une altitude de 4000 mètres de deux Transall la nuit du mardi 6 mars. un mélange de commandos du 1er RPIMa, du CPA10 et du commando Hubert dont un des objectifs était l'aéroport de Birao afin de permettre l'arrivée de Transall avec une compagnie du 3e RPIMa et des troupes centrafricaines.Le site du ministère est encore moins prolixe : http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-boali-rca/actualites Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
benji Posté(e) le 7 janvier 2013 Share Posté(e) le 7 janvier 2013 Merci !Il est toujours bien difficile d'obtenir des infos sur les actions de nos forces spéciales même des années après. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 7 septembre 2013 Share Posté(e) le 7 septembre 2013 Pour info, à la fin du livre "les forces spéciales françaises dans la guerre du Golfe", il y a deux pages sur le saut sur Birao. Il est dit que c'est repris d'un article de L'ancre d'or bazeilles, la revue des TDM (mais pas d'indication de quel numéro). Je résume : 2 mars 2007 : la 4e cie et le GCP du 3e RPIMa sont en mission courte durée au Gabon. Sont mis en alerte, arrivent à Bangui à 17h, point de situation : renforcer le GCP du 17e RGP à Birao. Aérodrome tenu par les rebelles et obstrué -> idée du SOGH. 3 mars. 15h ordre d'intervention sur Birao. 17h le Hercules décolle. 20h : saut 2500 m vent fort (10m/s). Rejoint le point de récupération (au stade) fixé par le 17. Mission de s'emparer de la préfectures avec quelques membres des FACA (forces armées centrafricaines). Infil de nuit, prise de l'obj sans contact avec les rebelles. 4 mars : nouvelle mission, reconnaitre l'axe vers l'aéroport et ses abords. Colonne de vhl, appuyée par deux Mirage F1. Nouvel ordre de rejoindre Birao et recherche de rebelles, qui ont en fait quitté la ville. Simultanément, le CEMA ordonne l'engagement du COS. 5 mars : arrivée du dét du COS à Ndjamena à 15h30 par un C130 de l'escadron Poitou, rejoint par d'autres chuteurs venant de l'opération Cormoran (?). Mission : prendre aéroport de Birao avant 5h30 Zulu le 6 mars et accueillir posé d'assaut d'une PATSAS et renfort d'infanterie. 6 mars : vers 4h, largage à partir de deux avions. 22 chutops des 1ère et 2e cies 1er RPIMa sautent du premier en un seul passage. 15 min après, le deuxième avion largue en 2 rotations 11 chutops Commando Hubert + 10 du CPA 10, puis 15 minutes après, 10 pax 1ère cie/1 RPIMa et 6 pax cellule de commandement tactique 1 RPIMa. Vent particulièrement violet de plus de 10m/s, parfois jusqu'à 20m/s, vitesse max de 89 km/h enregistrée sous voile. Atterro difficile et plusieurs commandos finissent dans les arbres. Les rebelles se dispersent en abandonnant leur matériel. Dépollution de la piste par le CPA 10. A 8h40, poser d'un C130 de Bangui débarquant une patrouille SAS de la 3e cie/1 RPIMa, à 9h40 un autre C130 débarque la 4e cie / 3e RPIMa, des éléments du 13e BCA et des FACA. C'est le premier largage ops de nuit en terrain hostile et sans balisage d'un sous-groupement d'une soixantaine de chutops. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fox Posté(e) le 8 septembre 2013 Share Posté(e) le 8 septembre 2013 le plusgros largage opérationnel depuis Kolwezi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 8 septembre 2013 Share Posté(e) le 8 septembre 2013 Avec une compagnie et une CEA, c'est sans doute Determined Commitment 04 qui détient cet honneur, même si la zone n'était pas véritablement en conflit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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