TarpTent Posté(e) le 22 avril Share Posté(e) le 22 avril (modifié) Une vue du carneau en cours de réalisation à Massey’s Range, avec en haut à droite une partie de la tuyauterie devant être intégrée pour l’eau qui y sera projetée, Une représentation en 3D de la possible installation de la tuyauterie : À part ça, SpaceX semble en avoir terminé avec la maintenance des bras mécaniques de la Tour de Lancement et le focus est maintenant sur le découpage des sur-protections isolantes des réservoirs verticaux restants : Les travaux de construction de la seconde Tour de lancement devraient logiquement commencer après le 4ième vol de test. La zone est en cours de préparation : Modifié le 22 avril par TarpTent 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril (modifié) Je n’aurais vraiment pas parié dessus aux vues du déroulé du vol du Starship en orbite et des déclarations très précautionneuses de SpaceX après-coup, mais la Nasa annonce que la démonstration de transfert de carburant intra-starship s’est bien déroulée et a atteint les objectifs attendus. La Nasa en profite pour décrire l’approche retenue pour des tests de transfert de carburant entre 2 Starships, avec l’envoi en 1er du Starship devant être ravitaillé (appelé Starship-Cible, ou "Starship Target"), puis en second l’envoi du Starship servant de ravitailleur et devant rattraper le Starship-cible déjà en orbite (d’où son nom de Starship-Chasseur, ou "Starship Chaser"). Il est intéressant de noter comme précisé par la Nasa que le Starship-Cible aura un système d’amarrage actif (avec éléments mobiles, donc) au contraire du Starship-Chasseur qui lui aura un système totalement passif. À l’inverse, les systèmes de poursuite seront passif sur le Starship-Cible et actif sur le Starship-Chasseur. Sur ces aspects, la forte expérience acquise par SpaceX avec ses Dragon et Crew Dragon devrait grandement leur faciliter la tâche (même si l’amarrage cote-à-cote pose sans doute ses propres défis). Tous ces mécanismes seront développés, testés et intégrés en 2024, d’après la présentation de la Nasa. Le vol de démonstration du transfert de carburant entre 2 Starship sera lui mené sur 2025. Modifié le 26 avril par TarpTent 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 avril Share Posté(e) le 27 avril Le 07/04/2024 à 09:11, TarpTent a dit : Vision d’un établissement sur Mars, avec les multiples Starships “recyclés“ au premier plan. On sait pourquoi c'est une ville d'un million de personnes et pas, par exemple, 1000 villes de 1000 personnes ? On sait pourquoi c'est une ville d'un million de personnes et pas, par exemple, 500 000 personnes et 500 000 robots ? ou encore 1000 personnes et 999 000 robots ? Est-ce qu'il n'y a pas une contradiction entre "self-sustaining" et "need to deliver" ? "Self-sustaining" ne sous-entend-il pas de construire cette ville avec des matériaux martiens, sans rien faire venir de la Terre ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 avril Share Posté(e) le 27 avril Je m'étonne aussi de cette vision d'une ville martienne avec des structures en surface. Pour des raisons de radioprotection et d'atténuation des variations de température, l'habitat sous-terrain, dans des cavernes est recommandé : https://www.space.com/32795-moon-lava-tubes-protect-astronauts.html (5 mai 2016) Ce n'est pas sur Mars, mais sur la Lune, mais le problème est un peu le même. https://science.nasa.gov/solar-system/planets/mars/nasa-orbiter-finds-possible-cave-skylights-on-mars/ (21 septembre 2007) La sonde spatiale Mars Odyssey de la NASA a découvert les entrées de sept grottes possibles sur les pentes d'un volcan martien. Cette découverte alimente l'intérêt pour les habitats souterrains potentiels et stimule la recherche de cavernes ailleurs sur la planète rouge. « Celles-ci se trouvent à une altitude tellement extrême qu'elles ne sont pas de bons candidats pour servir d'habitation humaine ou pour abriter une vie microbienne ». https://www.urmc.rochester.edu/news/story/houston-we-have-another-problem (31 décembre 2012) Une nouvelle étude publiée aujourd'hui dans la revue PLOS ONE montre que le rayonnement cosmique - qui bombarderait les astronautes lors de missions dans l'espace lointain vers des endroits tels que Mars - pourrait accélérer l'apparition de la maladie d'Alzheimer. « Les particules de fer étant plus puissantes, il est extrêmement difficile, d'un point de vue technique, de s'en protéger efficacement », a déclaré M. O'Banion. « Il faudrait essentiellement envelopper le vaisseau spatial dans un bloc de plomb ou de béton d'un mètre cinquante ». https://www.space.com/mars-radiation-protection-astronauts-underground (26 avril 2022) Une exposition prolongée aux particules de rayons cosmiques galactiques (GCR) pourrait entraîner chez l'homme de nombreux problèmes de santé, tels que le développement de cancers, de cataractes et de lésions du système nerveux central. Mars ne dispose pas d'un champ magnétique global protecteur similaire [à la Terre], ce qui permet aux particules GCR de pénétrer librement dans son atmosphère et d'atteindre la surface de la planète. Les chercheurs ont proposé qu'un bouclier de régolithe de 3,3 à 5,5 pieds (1 à 1,6 mètres) serait nécessaire pour vivre en toute sécurité sur Mars (défini comme une exposition annuelle aux radiations ne dépassant pas 100 millisieverts). « Il a longtemps été avancé que les astronautes pourraient utiliser les structures géologiques naturelles, telles que les puits de lumière des grottes ou les tubes de lave, comme abris contre les radiations sur Mars », écrivent les auteurs de l'étude. « Notre étude peut servir à atténuer les risques de radiation lors de la conception de futurs habitats martiens utilisant des matériaux de surface naturels comme protection ». 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 27 avril Share Posté(e) le 27 avril (modifié) Il y a 4 heures, Wallaby a dit : On sait pourquoi c'est une ville d'un million de personnes et pas, par exemple, 1000 villes de 1000 personnes ? Pour le coup, je pense qu’il ne faut pas trop en tenir compte. Un chercheur français en 2020 a ainsi calculé que, pour pouvoir coloniser une autre planète, il suffisait de 110 personnes, en partant du postulat qu’ils devaient tout produire sur place (l’eau, l’énergie, les matériaux pour les bâtiments et autres constructions, etc), qu’ils étaient coupés de tout réapprovisionnement depuis la Terre, et en prenant en compte le nombre d’heures de productivité effective par personne. Jean-Marc Salotti, professeur à Polytechnique de Bordeaux, a publié l’étude dans Scientific Report, et j’imagine que l’impression 3D tout comme l’aide des robots sont également pris en considération. Par ailleurs, pour peupler une planète - et donc permettre à l’humanité de s’y développer -, une étude réalisée en 2014 par un anthropologue a montré qu’il faudrait entre 20 000 et 25 000 hommes et femmes en âge et ayant la possibilité de procréer (en se basant sur nos connaissances des gènes de l’époque). Ce nombre d’individus ne permettrait cependant que de maintenir 20% de la diversité génétique au bout de 200 ans, ce qui explique en grande partie que les chiffres avancés pour garantir la survie de l’Humanité en la rendant multi-planétaire tablent sur un nombre de personnes bien plus conséquent. Le seuil critique observable est de 5000 individus pour la plupart des espèces animales étudiées sur Terre. Modifié le 27 avril par TarpTent 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 27 avril Share Posté(e) le 27 avril (modifié) Le 26/04/2024 à 18:38, TarpTent a dit : Je n’aurais vraiment pas parié dessus aux vues du déroulé du vol du Starship en orbite et des déclarations très précautionneuses de SpaceX après-coup, mais la Nasa annonce que la démonstration de transfert de carburant intra-starship s’est bien déroulée et a atteint les objectifs attendus. La Nasa en profite pour décrire l’approche retenue pour des tests de transfert de carburant entre 2 Starships, avec l’envoi en 1er du Starship devant être ravitaillé (appelé Starship-Cible, ou "Starship Target"), puis en second l’envoi du Starship servant de ravitailleur et devant rattraper le Starship-cible déjà en orbite (d’où son nom de Starship-Chasseur, ou "Starship Chaser"). Il est intéressant de noter comme précisé par la Nasa que le Starship-Cible aura un système d’amarrage actif (avec éléments mobiles, donc) au contraire du Starship-Chasseur qui lui aura un système totalement passif. À l’inverse, les systèmes de poursuite seront passif sur le Starship-Cible et actif sur le Starship-Chasseur. Sur ces aspects, la forte expérience acquise par SpaceX avec ses Dragon et Crew Dragon devrait grandement leur faciliter la tâche (même si l’amarrage cote-à-cote pose sans doute ses propres défis). Tous ces mécanismes seront développés, testés et intégrés en 2024, d’après la présentation de la Nasa. Le vol de démonstration du transfert de carburant entre 2 Starship sera lui mené sur 2025. En réponse à un tweet, E. Musk a précisé que si le docking n’était pas en soi une opération triviale, il s’avérerait nettement moins complexe à réaliser qu’un docking avec l’ISS. Enfin, une information un peu plus informelle pour le moment, même si l’information a été passée par SpaceX lors de cette présentation : Les connecteurs qui seront utilisés pour le transfert de carburant seront un système identique à celui du Quick Disconnect Arm system actuellement utilisé pour le ravitaillement en ergol des boosters. Du coup, j’imagine que les Starships seront forcément décalés l’un par rapport à l’autre lors du ravitaillement, de façon à ce connecteur sur le Starship-chasseur puisse se connecter à l’actuelle structure de remplissage des réservoirs du Starship-cible. En tout cas, le Starship-chasseur devrait être facilement repérable avec ce système de connecteurs greffé sur lui. Modifié le 28 avril par TarpTent 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormshadow Posté(e) le 28 avril Share Posté(e) le 28 avril Citation Pour le coup, je pense qu’il ne faut pas trop en tenir compte. Un chercheur français en 2020 a ainsi calculé que, pour pouvoir coloniser une autre planète, il suffisait de 110 personnes, en partant du postulat qu’ils devaient tout produire sur place (l’eau, l’énergie, les matériaux pour les bâtiments et autres constructions, etc), qu’ils étaient coupés de tout réapprovisionnement depuis la Terre, et en prenant en compte le nombre d’heures de productivité effective par personne. Jean-Marc Salotti, professeur à Polytechnique de Bordeaux, a publié l’étude dans Scientific Report, et j’imagine que l’impression 3D tout comme l’aide des robots sont également pris en considération. Par ailleurs, pour peupler une planète - et donc permettre à l’humanité de s’y développer -, une étude réalisée en 2014 par un anthropologue a montré qu’il faudrait entre 20 000 et 25 000 hommes et femmes en âge et ayant la possibilité de procréer (en se basant sur nos connaissances des gènes de l’époque). Ce nombre d’individus ne permettrait cependant que de maintenir 20% de la diversité génétique au bout de 200 ans, ce qui explique en grande partie que les chiffres avancés pour garantir la survie de l’Humanité en la rendant multi-planétaire tablent sur un nombre de personnes bien plus conséquent. Le seuil critique observable est de 5000 individus pour la plupart des espèces animales étudiées sur Terre. Cependant j'avais lu que pour permettre à une colonie extraterrestre pour être autosuffisante et se développer dans un environnement hostile avec toute les technologies et métiers nécessaires, il faudrait 500 000/1000 000 personnes minimum. D'ailleurs sur Terre, quel pays peut survivre et se développer sans importation ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 28 avril Share Posté(e) le 28 avril Il y a 1 heure, stormshadow a dit : D'ailleurs sur Terre, quel pays peut survivre et se développer sans importation ? Ca c’est un gros biais de comparaison. tu peux faire sans, materiaux de substitution, choix techno totalement différents… le probleme c’est le cout et potentiellement de décrochage tech dans certains domaines. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril (modifié) Je comprends que les premiers astronautes appelés à faire cette aventure vers Mars soient très enthousiastes, parce qu'ils auront leurs noms inscrits dans les livres d'histoire au même titre que Youri Gagarine ou Neil Armstrong. En revanche, s'il s'agit de vivre dans des cavernes ou des structures sans fenêtres comme des sous-marins, le risque semble exister que ce type de vie soit ressenti plus comme une punition que comme une promotion. Ce serait plus un bagne ou un goulag (les premiers colons européens d'Australie et de Nouvelle Calédonie étaient des bagnards). Plus une dystopie qu'une utopie. Ce que je trouve intéressant, c'est que si des plans détaillés de vie sur Mars autonome ("self-sustaining") sont élaborés, on pourra a fortiori les mettre en œuvre sur Terre, donc on pourrait avoir des projets d'habitat en plein milieu du Sahara, sous les Océans, au milieu de l'Antarctique, le tout sans avoir recours aux énergies fossiles et aux importations. Ces plans pourraient aider à résoudre la crise écologique terrestre. Modifié le 29 avril par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril … la destinée de l’homme a toujours été de rejoindre les étoiles … et Mars, au même titre que Séléné, est une -grande- étape dans cet élan. Vivre dans des grottes ? Quel est le problème ? N’y a t-on pas eu recours pendant des millénaires ? Sachant qu’un jour une technologie nous permettra de nous prémunir de ce bombardement solaire nocif, l’humanité, comme à chaque fois * créera les ressorts de sa volonté. A l’heure actuelle, celui qui est certain de rentrer dans les livres d’histoires avant les futurs cosmonautes et ce malgré une pensée politique pour le moins iconoclaste ce nomme Elon Musk. * Si il n’y a pas eu d’échange de têtes nucléaires auparavant. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril il y a 3 minutes, Ardachès a dit : Quel est le problème ? N’y a t-on pas eu recours pendant des millénaires ? Pendant des millénaires, on y dormait, mais durant la journée on en sortait. Là il s'agit de rester enfermé 24 heures sur 24. Donc cela ressemble beaucoup à une prison, quand même. Et encore dans les prisons il y a une promenade d'au moins une heure par jour à l'air libre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril il y a 14 minutes, Wallaby a dit : Pendant des millénaires, on y dormait, mais durant la journée on en sortait. Là il s'agit de rester enfermé 24 heures sur 24. Donc cela ressemble beaucoup à une prison, quand même. Et encore dans les prisons il y a une promenade d'au moins une heure par jour à l'air libre. C'est quoi l'air libre. Tu ne fais jamais dd speleo, certain cave sont si grande que tu n'a meme pas la notion du plafond. Et si tu vis à Paris ... combien de fois regarde tu le ciel chaque jour ??? La notion de prison resterait à définir mais beaucoup vive déjà le plus claire de leur temps dans le genre de prison dont on parle, sans meme en avoir conscience. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril il y a 4 minutes, g4lly a dit : C'est quoi l'air libre. Tu ne fais jamais dd speleo, certain cave sont si grande que tu n'a meme pas la notion du plafond. Et si tu vis à Paris ... combien de fois regarde tu le ciel chaque jour ??? La notion de prison resterait à définir mais beaucoup vive déjà le plus claire de leur temps dans le genre de prison dont on parle, sans meme en avoir conscience. Je suis d'accord avec l'idée que pour atténuer l'impression de "prison", il faudrait créer des espaces souterrain suffisamment larges pour qu'on oublie qu'on est sous terre (enfin, je veux dire sous Mars). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril Le 28/04/2024 à 14:19, stormshadow a dit : Cependant j'avais lu que pour permettre à une colonie extraterrestre pour être autosuffisante et se développer dans un environnement hostile avec toute les technologies et métiers nécessaires, il faudrait 500 000/1000 000 personnes minimum. D'ailleurs sur Terre, quel pays peut survivre et se développer sans importation ? Les survivalistes sur terre avec des stocks etc. etc. estiment souvent qu'il faut à minima une ville moyenne pour disposer des competences et les reproduire. Au dela du probleme de ressource materiel c'est un probleme dd competence. Une petite colonie ne peut se permettre par exemple d'avoir ded specialiste medicaux dans beaucoupdd domaine et former les suivants. Pareil pour tout ce qui est techno et developpement. Produire ne suffit pas il faut disposer de savoir faire suffisament diversifiés et pérennes. Donc en gros l'idée en survivalisme terrestrece sont au minimum minimorum des village de 5000 hanitants triés sur le volet, et cooperant ensemble poie former une communauté d'au moins 100 000h. A l'autre bout de l'espace sans le stock terrestre ... des communauté beaucoup plus nombreuse ce n'est pas surprenant tant il y a construire produire from scratch. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril Les radiations mesurées sur mars par la sonde Curiosity ont une dose efficace humaine de 240 à 300 mSv par an ( https://marspedia.org/Radiation ). Donc si on sort moins de 2 heures par jour, on s'expose à 10 fois moins, soit 24 à 30 mSv par an, du même ordre de grandeur que les valeurs limites pour les travailleurs du nucléaire : 20 mSv par an en France, 50 mSv aux États-Unis ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Sievert#Ordres_de_grandeur_et_réglementation ) https://spacemath.gsfc.nasa.gov/planets/10Page74.pdf Problème 4 - Supposons qu'un astronaute entreprenne un voyage de 180 jours vers Mars, qu'il y reste 600 jours et qu'il revienne pour un voyage de 180 jours. Quelle serait la dose totale de de l'astronaute pour l'ensemble de son voyage de 960 jours ? Réponse : 180x0,0013 + 180x0,0013 + 600x0,0007 = 0,88 sievert. https://www.space.com/23875-mars-radiation-life-manned-mission.html L'Agence spatiale européenne limite généralement la dose totale de rayonnement reçue par ses astronautes au cours de leur carrière à 1 sievert, ce qui est associé à une augmentation de 5 % du risque de cancer mortel au cours de la vie. Il faut prévoir que les femmes enceintes et des enfants auront encore moins le droit de sortir : https://www.cdc.gov/childrenindisasters/radiation-emergencies.html Bien que toute personne exposée à des radiations puisse subir des effets nocifs sur la santé, les enfants sont plus susceptibles de tomber malades à la suite d'une exposition aux radiations que les adultes en bonne santé. Les enfants ont plus de cellules qui se développent et se divisent rapidement, leurs organes et tissus sont en pleine croissance et ils ont une plus longue durée de vie devant eux, ce qui donne aux cancers plus de temps pour se développer. Les enfants ont une peau plus fine et respirent plus d'air pour leur taille que les adultes, ils peuvent donc absorber plus de radiations. Il est particulièrement important que les enfants suivent les instructions pour se protéger des radiations et qu'ils reçoivent des soins médicaux après une urgence radiologique, dès que les responsables de l'urgence indiquent qu'ils peuvent le faire en toute sécurité. Pendant la grossesse, le bébé en développement est vulnérable à l'exposition aux radiations. Les femmes enceintes doivent prendre des précautions supplémentaires en cas d'urgence radiologique. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril https://spacemath.gsfc.nasa.gov/planets/3Page4.pdf Un exercice qui tient compte du fait qu'on ne sortirait pas tout nu, mais avec un scaphandre "amélioré" fournissant une protection de 1/8 (c'est à dire deux fois mieux que les scaphandres des missions lunaires Apollo qui avaient une protection de 1/4 : est-ce possible ?) pour une sortie de 4 heures par jour en scaphandre, et des voyages en véhicule à protection 1/20 (deux fois mieux que la protection de 1/10 du module lunaire Apollo : est-ce possible ?). Ils tiennent compte aussi du fait que certaines régions martiennes sont très exposées aux radiations (20 rem/an = 200 mSv/an) et d'autres deux fois moins (10 rem/an = 100 mSv/an) Tout calcul fait, dans les régions polaires, faiblement exposées on aboutit (trajectoire A) à 722 mRem/an = 7,22 mSv/an pour l'astronaute ainsi protégé. Dans les régions fortement exposées, plutôt équatoriales, on aboutit (trajectoire D) à 1149 mRem/an = 11,49 mSv (à comparer avec les normes des travailleurs du nucléaire que j'indiquais plus haut : 20mSv/an maximum en France ; 50 mSv/an aux États-Unis) https://fr.wikipedia.org/wiki/Röntgen_equivalent_man L’utilisation du rem aux États-Unis est « vivement déconseillée » par le National Institute of Standards and Technology américain. Néanmoins, cet usage est encore très courant, que ce soit dans les laboratoires, l'industrie ou même les textes réglementaires, et est donc largement toléré. Si on a des scaphandres "améliorés", par exemple recouverts de plaques de plomb, c'est bien pour la radioprotection mais ça va pas être très confortable. https://www.quora.com/Why-do-the-workers-of-a-nuclear-reactor-wear-lead-jackets Les seules personnes à porter une veste de plomb étaient les soldats de Tchernobyl qui jetaient ou ramenaient à la pelle les débris de combustible dans le réacteur détruit. Il s'agissait plutôt d'une blouse ou d'un tablier. Elle pesait 75 livres et était encombrante ! Il s'agissait de réduire la dose accumulée par les organes vitaux. Il s'agissait d'une mesure d'urgence dont je ne suis pas sûr qu'elle ait vraiment eu des avantages appréciables. Normalement, dans l'industrie nucléaire, on ne porte pas de blindage du tout. Nous plaçons le blindage autour de la personne, ou nous réduisons les niveaux de radiation par d'autres méthodes. Cependant, il y a quelques années, des soudeurs et des machinistes travaillaient au-dessus de la tête de notre réacteur. Nous avons mis au point des gilets doublés de tungstène pour qu'ils puissent les porter. Ces gilets étaient beaucoup plus légers et convenaient parfaitement à leur travail. (Caulley Johnson, Opérateur de réacteur nucléaire, plus de 25 ans d'expérience dans le domaine de l'énergie nucléaire civile et militaire.) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril Le probleme de l'espace c'est qu'on s'expose à bien d'autre rayonnement bien plus énergétique que les rayonnement de l'industrie nucléaire ... pas besoin d'aller dans l'espace d'ailleurs, les pilotes d'avion prennent cher. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril (modifié) Il y a 13 heures, Wallaby a dit : L'Agence spatiale européenne limite généralement la dose totale de rayonnement reçue par ses astronautes au cours de leur carrière à 1 sievert, ce qui est associé à une augmentation de 5 % du risque de cancer mortel au cours de la vie. La dose carrière de 1 Sv ça correspond à une augmentation statistique de 3% si je me souviens bien de mes cours INSTN (Edit : les 5% c'est peut une questions de flux qui seront plus élevés dans l'espace). Bon ça reste négligeable dans tous les cas, de base une personne lambda a 1 chance sur 3 de chopper un cancer au cours de sa vie (mais pas nécessairement d'en mourir). Le nombre de cassures de brins est très faible devant d'autres sources comme la clope, les UV ou l'alcool. Il y a 2 heures, g4lly a dit : Le probleme de l'espace c'est qu'on s'expose à bien d'autre rayonnement bien plus énergétique que les rayonnement de l'industrie nucléaire ... pas besoin d'aller dans l'espace d'ailleurs, les pilotes d'avion prennent cher. Le problème ne vient pas de l'énergie mais du flux et effectivement il devient plus élevé en altitude (et dans l'espace) car on est moins (ou plus du tout) protégé par le champ magnétique de la Terre. A partir du moment ou une particule est suffisamment énergétique pour être "ionisante" (capable d'arracher un électron) elle génèrera des radicaux libres (qui vont réagir avec tout et n'importe quoi à proximité) sur son parcours en déposant son énergie dans un milieu donné ou viendra directement briser une liaison. L'énergie n'intervient que pour déterminer si la particule va réussir à traverser une épaisseur donnée d'un matériau (notions de LET pour les particules massives) et si elle aura assez d'énergie pour casser une liaison donné (pour l'ADN de mémoire ce sont des liaisons hydrogène donc il ne faut pas grand chose pour que ça casse). En cas d'irradiation d'une cellule il se passe ça : Ça évoluera vers un cancer, uniquement dans le cas en bas à droite. Donc ça suppose des cassures doubles brins qui seront mal réparées (1 chance sur 4 de réparer correctement si les deux brins cassent), que l'anomalie se trouve dans une séquence exprimée (du code qui sert à quelque chose), que la cellule soit viable et qu'elle soit encore capable de se reproduire. Bref ça commence à faire beaucoup de conditions et le corps humain est généralement capable de réparer ce genre de dégâts. Là où il y a un risque c'est quand le flux de particules (et donc statistiquement le nombre de cassures) augmente : A force de lancer les dés, on finit par obtenir tous les résultats possibles, même très improbables. Modifié le 30 avril par Alzoc 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril Sinon je lisais ça sur le site de la NASA : https://web.archive.org/web/20150218045538/http://srag.jsc.nasa.gov/Index.cfm La NASA adhère à une politique connue sous le nom d'ALARA (As Low As Reasonably Achievable) ; cette politique reconnaît que toute exposition aux rayonnements entraîne un certain risque et doit donc être minimisée. La mise en œuvre du principe ALARA est la base principale du soutien radiologique en temps réel, et la compréhension et la minimisation des expositions dues aux événements météorologiques spatiaux sont essentielles à cette mise en œuvre. Donc j'imagine que ça veut dire en particulier qu'il faut utiliser des robots à chaque fois que c'est possible. Comme les robots dans les années à venir vont devenir de plus en plus agiles et remplis d'intelligence artificielle, ça va devenir de plus en plus difficile de justifier le recours à des êtres humains. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril Il y a 4 heures, Wallaby a dit : Sinon je lisais ça sur le site de la NASA : https://web.archive.org/web/20150218045538/http://srag.jsc.nasa.gov/Index.cfm La NASA adhère à une politique connue sous le nom d'ALARA (As Low As Reasonably Achievable) ; cette politique reconnaît que toute exposition aux rayonnements entraîne un certain risque et doit donc être minimisée. La mise en œuvre du principe ALARA est la base principale du soutien radiologique en temps réel, et la compréhension et la minimisation des expositions dues aux événements météorologiques spatiaux sont essentielles à cette mise en œuvre. Donc j'imagine que ça veut dire en particulier qu'il faut utiliser des robots à chaque fois que c'est possible. Comme les robots dans les années à venir vont devenir de plus en plus agiles et remplis d'intelligence artificielle, ça va devenir de plus en plus difficile de justifier le recours à des êtres humains. La démarche ALARA vient du nucléaire civil : https://www.irsn.fr/sites/default/files/documents/actualites_presse/communiques_et_dossiers_de_presse/IRSN_fiche_principes_radioprotection.pdf Justification : Les avantage technologiques et sociétaux d'une solution technique apportent un réel bénéfice (qu'il ne serait pas possible d'obtenir autrement) au vu de la dose générée Optimisation : Le temps/écrans/distance de base de la radioprotection Limitation : Se fixer un maximum de dose pour chaque organe en fonction des connaissances scientifiques afin de limiter les risques pour la santé. Bref c'est extrêmement générique et je ne sais pas comment la NASA l'applique en pratique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril J'imagine qu'en tant qu'organisation qui utilise l'énergie nucléaire (en particulier les générateurs thermoélectriques à radioisotope), la NASA entre dans le cadre légal du nucléaire civil, et doit protéger ses travailleurs suivant les recommandations de l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et de la Commission Internationales pour la Protection Radiologique. Cela se trouve dans la recommandation CIPR 103 : https://nucleus.iaea.org/sites/orpnet/resources/frquentlyaskedquestions/Shared Documents/faq-list-en.pdf ICRP 103 (2007):The likelihood of incurring exposures, the number of people exposed, and the magnitude of their individual doses should be kept as low as reasonably achievable, taking into account economic and societal factors. Quel est le lien entre la CIPR et les réglementations nationales ? Certains pays tirent leurs réglementations directement des recommandations de la CIPR, d'autres les tirent par le biais du Basic Safety Standard de l'AIEA ou d'autres directives nationales, mais toutes les réglementations comprennent une exigence ALARA. https://www.iaea.org/newscenter/news/ensuring-safety-on-earth-from-nuclear-sources-in-space Cosmos 954 s'est finalement écrasée dans les Territoires du Nord-Ouest au Canada le 24 janvier 1978, dispersant des débris radioactifs sur une zone de 600 km et répandant de la radioactivité sur 100 000 km2. L'opération de nettoyage, baptisée « Operation Morning Light » et coordonnée conjointement par le Canada et les États-Unis, a permis de récupérer 80 objets radioactifs. Sam Harbison, président du groupe de travail des Nations unies sur les sources d'énergie nucléaire dans l'espace, créé l'année suivant Cosmos 954, a expliqué que les pays n'utilisent plus de sources d'énergie nucléaire en orbite terrestre en raison des améliorations rapides de la technologie des panneaux solaires et afin d'éviter les rejets potentiels inutiles de matières radioactives. « Tous les satellites à source d'énergie nucléaire actuellement en orbite terrestre ont été lancés dans les années 1960 à 1980 et on estime qu'il faudra plus de cent ans avant que le plus ancien d'entre eux ne rentre dans l'atmosphère terrestre. Plus récemment, les sources d'énergie nucléaire ont été utilisées sur des sondes, des atterrisseurs et des rovers dans le cadre de missions qui ont quitté l'orbite terrestre. C'est le cas de la mission Cassini, qui explore Saturne et ses lunes, et des rovers robotisés tels que la mission Persévérance Mars 2020, récemment lancée, qui atteindra Mars au début de l'année prochaine. Il existe des aspirations à utiliser des sources d'énergie nucléaire pour soutenir des colonies humaines sur la Lune ou sur Mars. « Les panneaux solaires ne sont pas suffisants pour des missions aussi longues, à de grandes distances du soleil », a déclaré M. Harbison. « Ils devraient être complétés par une propulsion par fusée, qui est encombrante, lourde et coûteuse. Des sources d'énergie nucléaire seront nécessaires à la fois pour le voyage de retour et pour maintenir les activités humaines à la surface de la Lune ou de Mars ». 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril (modifié) Il y a 2 heures, Wallaby a dit : Quel est le lien entre la CIPR et les réglementations nationales ? Certains pays tirent leurs réglementations directement des recommandations de la CIPR, d'autres les tirent par le biais du Basic Safety Standard de l'AIEA ou d'autres directives nationales, mais toutes les réglementations comprennent une exigence ALARA. Le CIPR est l'organisation historique qui s'est historiquement préoccupé d'établir des normes et recommandations. L'organisation a vu le jour (sous un autre nom) peu après la 1ère guerre mondiale (qui a vu l'utilisation massive de la radiographie pour traiter les blessés) où on a vu apparaître des radiologues, infirmières et chercheurs (Röntgen, Marie-Curie) avec les mains complètement cramées par les RI : Révélation Après chaque pays fait ce qu'il veut vis à vis de sa réglementation nationale. Pendant longtemps, la dose maximale sur douze mois glissant a été de 50 mSv en France, avant qu'on passe à 20 mSv ... en application de la démarche ALARA (on est capable de le faire donc on vise des cibles plus basses). Il faut bien garder en tête que toute la radioprotection moderne est basée sur l’observation des rescapés de Fukushima et Nagasaki (plus les quelques accidents nucléaire de l'histoire). On part du centre de l'explosion et plus on s'éloigne, plus la dose diminue. Donc les rares données expérimentales dont on dispose sont à haute dose. Ensuite on a simplement extrapolé les effets au faibles doses en partant du principe que le risque évolue linéairement avec la dose et que toute dose (même extrêmement faible) induit un risque. C'est la loi linéaire sans seuil qui fait office de référence partout dans le monde : https://www.cnsc.gc.ca/fra/resources/health/linear-non-threshold-model/ Le truc c'est qu'on sait parfaitement que c'est faux. Les rescapés japonais ont étés exposés à des hauts flux qui sont plus dangereux que des faibles flux à dose égale comme expliqué plus haut. Encore un autre défaut de cette loi est que personne n'est à égalité devant les rayonnements ionisants, et certaines personnes sont plus ou moins vulnérables. Les enfants typiquement sont plus vulénrables car en pleine croissance, ce qui implique que leurs cellules se divisent très souvent (donc plus de risque d'erreurs génétiques). Même raison pour laquelle on évite d'exposer les femmes enceintes : Pour protéger l'embryon dont l'activité cellulaire est au plus fort. Partant de là, chaque personne devrait avoir des seuils de radioprotection personnalisés. Le problèmes c'est qu'on ne sait pas sur quoi factuellement se baser et ce serait trop compliqué à gérer dans tous les cas. Donc on utilise la loi linéaire sans seuil avec des doses maximales très basses. Mais vu qu'on est allé très loin dans la sur-estimation du risque chaque pays fait bien ce qu'il veux en termes de limites. On a le même problème avec tous les polluants généralement. Les limites réglementaires sont établies au doigt mouillé car on est la plupart du temps strictement incapables d'établir une dose seuil fiable (sans même parler des effets cocktails). Les seules solutions pour établir un modèle robuste sont l'expérimentation animale (qui a ses limites) et l'expérimentation humaine (qui est mal vue pour des raisons éthiques évidentes). Modifié le 30 avril par Alzoc 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril L'autre problème avec la colonisation de Mars, c'est qu'adviendra-t-il de la croissance musculaire et osseuse des enfants qui y grandiront, avec une pesanteur égale à 38% de la pesanteur terrestre. Ne serait-il pas souhaitable dans un premier temps de se limiter à de l'expérimentation animale, en y faisant naître et grandir de jeunes chimpanzés par exemple ? https://en.wikipedia.org/wiki/Colonization_of_Mars#Comparisons_between_Earth_and_Mars Mars Gravity Biosatellite était un projet proposé pour en savoir plus sur les effets de la faible gravité de la surface de Mars sur l'homme, mais il a été annulé par manque de financement. https://en.wikipedia.org/wiki/Mars_Gravity_Biosatellite Le concept de la mission prévoyait de transporter 15 souris en orbite terrestre basse pendant cinq semaines. Le satellite a été conçu pour tourner à environ 32 tours par minute[1] afin de générer une force centrifuge qu'elles ressentiraient comme la gravité à la surface de Mars. À la fin de sa mission, le satellite devait rentrer dans l'atmosphère terrestre et sa cargaison de souris devait être récupérée. En 2007, la date de lancement du Mars Gravity Biosatellite avait été fixée à 2010 ou 2011, en tant que charge utile principale d'un Falcon 1E ou d'un Minotaur IV lancé depuis Cap Canaveral, en Floride. Mars Gravity Biosatellite devait fournir des données sur la manière dont la santé des mammifères est affectée par une exposition à long terme à des niveaux de gravité plus faibles, en se concentrant sur la perte osseuse, les changements dans la structure osseuse, l'atrophie musculaire et les changements dans l'oreille interne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai (modifié) À Starbase, beaucoup de tests ont été menés ces derniers jours, peu enthousiasmant visuellement, mais absolument nécessaires : - test des bras, après changement d’un des actuateurs - mise en pression de la ferme à carburants après mise en place des derniers réservoirs horizontaux et finalisation de la tuyauterie - test complet du circuit, jusqu’au venting de la tour de lancement Tout semble en ordre, même si le rebond du bras en fin de course intrigue tout le monde (voir video) Starship 30, qui sera utilisé pour le cinquième vol d’essai, part lui en balade pour réaliser son 1er test de tir statique. Le booster du 6ième vol a lui récemment passé son 1er test cryo à Massey’s Range. Modifié le 1 mai par TarpTent 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 5 mai Share Posté(e) le 5 mai (modifié) Starhopper est parti en balade : puis s’est vu adjoindre ce qui semble être un mât météo qui était auparavant sur un des réservoirs verticaux de la ferme à ergols. Modifié le 5 mai par TarpTent 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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