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[SpaceX] Programme Starship et autres innovations


alexandreVBCI

Messages recommandés

à l’instant, seb24 a dit :

A ce niveau il y a de fortes chances que le projet ne soit pas du tout rentable et coûte une blinde. Du coup avoir des financements de la NASA ça aide.

Oui tout à fait. Je pointais juste que le projet coûtera la même blinde avec ou sans la NASA. Surtout qu'avant que la NASA lui donne effectivement les sous il est supposé avoir la fusé déjà en vol et opérationnelle non ?
Donc pour le cash flow à court terme, c'est pour sa pomme. Apres il pourra amortir les frais plus vite si il phagocyte le SLS.

Je pense d'ailleurs qu'une partie de sa communication à pour but de faire passer le message qu'il pourrait remplacer le SLS et coûter moins cher au "tax payer".

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il y a 36 minutes, Castor a dit :

Oui tout à fait. Je pointais juste que le projet coûtera la même blinde avec ou sans la NASA. Surtout qu'avant que la NASA lui donne effectivement les sous il est supposé avoir la fusé déjà en vol et opérationnelle non ?
Donc pour le cash flow à court terme, c'est pour sa pomme. Apres il pourra amortir les frais plus vite si il phagocyte le SLS.

Je pense d'ailleurs qu'une partie de sa communication à pour but de faire passer le message qu'il pourrait remplacer le SLS et coûter moins cher au "tax payer".

Pas forcement. Il faut se rappeler que SpaceX a obtenu la première tranche du contrat COTS de la NASA alors que F1 n'avait volé et explosé qu'une seule fois et F9 n'était pas encore la.

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il y a 25 minutes, seb24 a dit :

Pas forcement. Il faut se rappeler que SpaceX a obtenu la première tranche du contrat COTS de la NASA alors que F1 n'avait volé et explosé qu'une seule fois et F9 n'était pas encore la.

Mais il n'y avait pas de "compétition" entre un lanceur développé par la NASA et la Falcon. Même, la NASA avait besoin d'un lanceur pas trop cher pour pallier à l'arrêt de la navette (plutot chère elle)

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Il y a 7 heures, hadriel a dit :

La différence c'est que Musk fait ça avec ses sous à lui, pas avec nos impots.

La NASA est une entreprise privée ?
Quand elle paie SpaceX pour effectuer des lancements institutionnels, ça ne concerne toujours pas l'argent du contribuable ?

https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Falcon_9_and_Falcon_Heavy_launches#Flights_by_mission_outcome

A peine 23 clients étatiques sur 41 missions avant 2017, une bagatelle.

Modifié par Patrick
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Il y a 1 heure, stormshadow a dit :

La question qu'on devrait se poser c'est pourquoi on n'a pas l'équivalent de Elon MUSK en Europe ?

Je pense qu'en Europe il y a une étatisation de l’accès à l'Espace qui concentre beaucoup les budgets. Je pense aussi que l'arrivé d'un acteur privé sur ce secteur demande énormément d'investissements et que la structure actuel du marché des lanceurs en Europe laisse très peu de place pour un ROI. SpaceX a profité du vide qu'a laissé la navette pour l’accès US à l'espace, on a pas ce problème en Europe.

Modifié par Castor
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Avec un ajout supplémentaire : c’est le gouvernement américain qui a souhaité le développement d’un accès à l’espace aux sociétés privées, et à chargé à ce titre la Nasa de contractualiser avec ces sociétés émergentes ou déjà établies.

Raison pour laquelle, pour les ravitaillements en fret de l’ISS puis en astronautes, ont été retenus 3 opérateurs à chaque fois, qui ont été subventionnés également.

Boeing comme Sierra Nevada entre autres en ont profité tout autant que SpaceX.

A noter également que lors des 1ers essais, SpaceX devait impérativement réussir le 3ème (il me semble, je vérifierai), sinon il ne pouvait obtenir la validation du contrat et devait cesser son activité. En clair, l’aide n’a servi qu’au debut, comme pour les autres acteurs, et la rentabilité dès le 1er vol commercial à dû être recherchée via les contrats commerciaux - peu importe qu’ils s’agissent De contrats gouvernementaux ou privé. Parce quand un gouvernement contractualise, il le fait  avec les opérateurs soumissionnaires et l’argent public dépensé pour ce contrat l’est quelque soit l'opérateur.

(ça c’est pour le côté « SpaceX est trop aidé, il rafle tout, c’est facile quand c’est pas son argent », etc.)

 

Modifié par TarpTent
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N'oubliez pas le facteur le plus important de la réussite de Space X et de sa progression : Elon Musk tout simplement.

Les opportunités sont une chose, être capable de s'en saisir une autre et l'autre moitié d'un succès.  La Fortunae était avec lui.

Il a engagé ses ressources et s'est lancé dans un secteur notoirement difficile  et fermé à la concurrence. Presque personne n'aurait parié un kopeck sur Space X. Même ses proches pensaient que s’était peine perdue. 

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SLS ne peut être abandonner, parce qu'il va falloir expliquer aux contribuables pourquoi tous ces milliards ont été investis après l'annulation du programme constellation.. 

ca ira au bout, surtout qu'on se rapproche de la date de lancement (2019). la NASA reste la NASA c'est elle qui dicte les règles du jeu et qui sort les sous et les ressources.

Modifié par zx
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Il y a 4 heures, Patrick a dit :

La NASA est une entreprise privée ?
Quand elle paie SpaceX pour effectuer des lancements institutionnels, ça ne concerne toujours pas l'argent du contribuable ?

https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Falcon_9_and_Falcon_Heavy_launches#Flights_by_mission_outcome

A peine 23 clients étatiques sur 41 missions avant 2017, une bagatelle.

La NASA paye le développement du BFR? Tu peux forcer le trait comme tu veux, il y a une différence entre l'ESA qui sort de la poche des contribuables les sous pour développer Ariane 6, et une entreprise privée qui fait ça sur les profits qu'elle a tirée de contrats précédents, privés ou publics. D'un côté le secteur privé assume le risque, de l'autre pas.

 

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il y a 37 minutes, hadriel a dit :

La NASA paye le développement du BFR? Tu peux forcer le trait comme tu veux, il y a une différence entre l'ESA qui sort de la poche des contribuables les sous pour développer Ariane 6, et une entreprise privée qui fait ça sur les profits qu'elle a tirée de contrats précédents, privés ou publics. D'un côté le secteur privé assume le risque, de l'autre pas.

C'est vrai, mais l'ESA n'est pas une entreprise non plus, mais une agence intergouvernementale.
Ne peut-on pas argumenter que l'argent gagné grâce aux lancements Ariane (majoritairement pour du privé) est réinvesti par l'ESA dans Ariane 6 ? Auquel cas il vient tout autant d'intérêts privés que ceux de SpaceX.

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il y a 3 minutes, Patrick a dit :

C'est vrai, mais l'ESA n'est pas une entreprise non plus, mais une agence intergouvernementale.
Ne peut-on pas argumenter que l'argent gagné grâce aux lancements Ariane (majoritairement pour du privé) est réinvesti par l'ESA dans Ariane 6 ? Auquel cas il vient tout autant d'intérêts privés que ceux de SpaceX.

L'ESA ne reçoit aucun argent pour les lancements d'Ariane, elle en donne pour financer les couts fixes du CSG.

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Il n'ya surtout pas d'ambitions de réelles innovations en Europe , il n'y a rien sur le réutilisable alors que c'est la voie du futur. Pour Space-X il ne faut pas oublier non plus le financement des militaires comme le lancement du X-37B qui soit dit en passant est presque un system entièrement réutilisable , booster+orbiter. Elon Musk est un visionaire alors qu'en Europe ce sont des comptables qui gèrent le spatial , quoi qu'il fasse avec le BFR il y aura un marché c'est une fusée habitale réutilisable a tout faire , un vrai vaisseau spatial en somme, et je pense qu'il peut fortement intéresser l'USAF avec son concept.

  • Confus 1
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Il y a 15 heures, dark sidius a dit :

Il n'ya surtout pas d'ambitions de réelles innovations en Europe , il n'y a rien sur le réutilisable alors que c'est la voie du futur. Pour Space-X il ne faut pas oublier non plus le financement des militaires comme le lancement du X-37B qui soit dit en passant est presque un system entièrement réutilisable , booster+orbiter. Elon Musk est un visionaire alors qu'en Europe ce sont des comptables qui gèrent le spatial , quoi qu'il fasse avec le BFR il y aura un marché c'est une fusée habitale réutilisable a tout faire , un vrai vaisseau spatial en somme, et je pense qu'il peut fortement intéresser l'USAF avec son concept.

La solution est simple : deviens milliardaire et ensuite flambes ton argent dans des programmes spatiaux :laugh:

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Il y a 21 heures, dark sidius a dit :

Il n'ya surtout pas d'ambitions de réelles innovations en Europe , il n'y a rien sur le réutilisable alors que c'est la voie du futur. Pour Space-X il ne faut pas oublier non plus le financement des militaires comme le lancement du X-37B qui soit dit en passant est presque un system entièrement réutilisable , booster+orbiter. Elon Musk est un visionaire alors qu'en Europe ce sont des comptables qui gèrent le spatial , quoi qu'il fasse avec le BFR il y aura un marché c'est une fusée habitale réutilisable a tout faire , un vrai vaisseau spatial en somme, et je pense qu'il peut fortement intéresser l'USAF avec son concept.

En Europe on a le programme de développement du moteur methalox Prométhée, du démonstrateur de retour de premier étage Callisto, et sur la réentrée du 2e étage on a fait l'IXV et on va faire SpaceRider. On n'est pas si loin, on a une petite dizaine d'années de retard. Par contre le manque d'ambition a fait que ces technos ne sont pas arrivées à temps pour le programme Ariane 6, donc on va se retrouver avec une Ariane 6 obsolète au bout de quelques années, qui ne survivra que sur l'institutionnel.

Modifié par hadriel
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Il y a 2 heures, hadriel a dit :

Par contre le manque d'ambition a fait que ces technos ne sont pas arrivées à temps pour le programme Ariane 6, donc on va se retrouver avec une Ariane 6 obsolète au bout de quelques années, qui ne survivra que sur l'institutionnel.

"Obsolète au bout de quelques années" sur le plan commercial, c'est loin d'être certain, le gain attendu sur les coûts par rapport à Ariane 5 est de l'ordre de 50%, ce qui laissera nécessairement un Ariane compétitive. Et la fiabilité exceptionnelle démontrée par Arianespace intéresse aussi bien les entreprises privées qu'institutionnelles.

Sur le plan technique, il est effectivement prévu qu'Ariane Next, dont le prototype Callisto pour la récupération et la réutilisabilité du premier étage est l'un des maillons, prenne son envol en 2030. Ce qui laissera à Ariane 6 environ 8 ans pour s'exprimer (un des axes visant à utiliser l'impression 3D pour les propulseurs pourrait très bien en cours de route s'appliquer à celle-ci, également. Sait-on jamais). Pas de quoi devenir obsolète pour autant, ou se marginaliser particulièrement. Elle passera juste la main progressivement, ce qui est d'ores et déjà prévu.

Le retard actuel à rattraper n'est que sur SpaceX, et celui-ci ne peut pas répondre à l'ensemble des besoins du marché, et ne sera pas sollicité par tous. Tous les autres fabricants de fusée planchent sur la récupération d'un ou plusieurs étages, l'impression des moteurs en 3D, la réutilisation du 3ième étage, mais aucun n'en a pour le moment fait une quelconque démonstration.

Il est certain que ça va beaucoup s'agiter dans les 5 prochaines années.

 

Concernant le manque d'ambition... j'ai aussi le sentiment que c'était le manque de concurrence, et la préférence d'allouer des fonds à d'autres sujets plus prioritaires dans l'instant. Plus facile donc de maintenir des vols chers que d'investir vraiment dans les technologies futures, plutôt que de lancer une politique commerciale agressive en investissant dans des technologies innovantes pour les lanceurs.

Maintenant qu'il y a un risque manifeste et démontré de perdre des parts de marché et de voir un secteur sensible être mis en difficulté, il y a réaction. Où l'on découvre la vraie concurrence commerciale sur ce marché. (Merci SpaceX, mais ce n'est pas le seul.)

Modifié par TarpTent
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Il y a 2 heures, hadriel a dit :

...donc on va se retrouver avec une Ariane 6 obsolète au bout de quelques années, qui ne survivra que sur l'institutionnel.

Ou pas. Je rappel qu'on nous promet la fin d'Ariane sur le commercial depuis plus de 5 ans maintenant. Dark Sidius nous disait même qu'il fallait abandonner le marche commercial et que tout était perdu d'avance. On se rappellera de la pertinence de ses propos avec la réalité aujourd'hui. Les choses sont beaucoup plus complexes il me semble. Pour l'instant le marche n'a pas vraiment imposé SpaceX comme un leader sur ce segment et c'est toujours ArianeSpace qui domine sur les contrats commerciaux. Pourtant ils réutilisent maintenant F9 et commencent a lancer régulièrement. Et si BFR arrive sous une forme ou une autre je pense qu'il faudra bien plus de 5 ans pour la voir opérationnelle pour des lancements commerciaux (2025 au mieux ?).

La seule inconnue ici c'est Blue Origin avec son lanceur qui pourrait arriver peu après 2020, des performances plus adaptée aux lancements commerciaux que BFR et avec Bezos qui a les moyens de dépenser sans trop compter contrairement a Elon Musk. Mais la encore personne n'a de boule de cristal et on sait que les calendriers sont souvent très très optimistes.

Il y a d'autres concurrents comme les Russes ou encore les Japonais, même ULA revient sur le marche commercial. Et tout ça alors que le marche des satellites et en train d’évoluer assez fortement. Bref ça va être intéressant a suivre mais je ferais pas de paris sur qui va gagner quoi ^^ .

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1) Avec la baisse des coûts, le marché des sat devrait fortement augmenter

2) Comme pour Boeing et Airbus, Ariane 6 et F9 vont  se répartir le marché en proportion de leur potentiel et leur disponibilité. les autres seront derrière pour récupérer les miettes du marché

pour l'instant F9  doit retrouver la confiance, il faudra beaucoup de lancement réussis pour la retrouver, quand on regarde les sat  d'entrée de gamme qu'il lance, avant qu'un client mette un  sat qui représente beaucoup de son  temps et de son argent dedans.

3) Il ne faut pas oublier que pour l'europe l'accès à l'espace est une obligation pour garder son indépendance comme pour les autres, il y a la dimension politique toujours présente. il  y aura toujours les lancements institutionnels; scientifique, militaire,telecom.

4) Ariane 6 devrait encore évoluer, car il semble y  avoir une suite.

5) Reste toujours l'inconnu du réutilisable de la F9, il a fait quelques lancements d'essai. Mais on ne sait pas ce que ce lui a coûté par rapport à une F9 classique, quel est le gain et le nombre de client potentiel souhaitant utiliser une F9 au rabais.

Quand à l'europe elle n'a pas de grandes ambitions, elle suit à son train train, et elle place son argent dans ce qui est nécessaire, l'accès à l'espace, le lancement de sat, quelques missions scientifiques et elle mise sur du partenariat  avec orion pour SLS au lieu de faire un ATV habité pour des raisons financière. il faudrait multiplier au moins par deux le budget de l'esa. mais ca c'est une autre histoire.

Modifié par zx
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On ne peut pas présager du futur en se basant sur le passé ou le présent. Projetez vous dans 5 ou 10 ans : la concurrence sera bien plus âpre pour un marché au périmètre limité. 

Et le match se fera essentiellement entre Arianespace et Space X. Les autres ne font pas le poids.

Modifié par Shorr kan
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Il y a 4 heures, zx a dit :

1) Avec la baisse des coûts, le marché des sat devrait fortement augmenter

Ou pas ^^ . Cette année est pour l'instant relativement pauvre en terme de contrat commerciaux. Il y a aussi des évolutions sur les satellites de télécommunication qui pourraient pousser a de plus gros satellite mais en moins grand quantité.

Il y a 4 heures, zx a dit :

2) Comme pour Boeing et Airbus, Ariane 6 et F9 vont  se répartir le marché en proportion de leur potentiel et leur disponibilité. les autres seront derrière pour récupérer les miettes du marché

Je n'en serait pas si sur justement ^^. C'est un scenario possible mais assez classique qui pourrait être remis en question.

Il y a 4 heures, zx a dit :

3) Il ne faut pas oublier que pour l'europe l'accès à l'espace est une obligation pour garder son indépendance comme pour les autres, il y a la dimension politique toujours présente. il  y aura toujours les lancements institutionnels; scientifique, militaire,telecom.

Oui c'est sur et le nombre de lancements institutionnel européen devrait continuer de croître au fil des années. Mais le marche commercial reste encore important pour Ariane Space.

Il y a 4 heures, zx a dit :

4) Ariane 6 devrait encore évoluer, car il semble y  avoir une suite.

Oui ca c'est sur. C'est je pense le timing qui va évoluer selon l’évolution de la concurrence.

Il y a 4 heures, zx a dit :

5) Reste toujours l'inconnu du réutilisable de la F9, il a fait quelques lancements d'essai. Mais on ne sait pas ce que ce lui a coûté par rapport à une F9 classique, quel est le gain et le nombre de client potentiel souhaitant utiliser une F9 au rabais.

Moi ce qui m’intéresse c'est de voir quel sera le rythme de lancement annuel "stabilise". Car au delà des coûts de réutilisations il faut aussi prendre en compte les coûts fixes. Car SpaceX continu de recruter et avec plus de 6.000 employés ça représente un coût non négligeable. Le nombre de pas de lancements et la R&D sur BFR pourrait aussi avoir un impacte important.

il y a une heure, Shorr kan a dit :

On ne peut pas présager du futur en se basant sur le passé ou le présent. Projetez vous dans 5 ou 10 ans : la concurrence sera bien plus âpre pour un marché au périmètre limité.

C'est la seul chose que l'on a. Si tu ne te base pas sur le présent et le passé tu ne peux rien projeter du tout. Le jeux est d'arriver a lire entre les lignes du présent pour essayer de faire cette projection dans le futur.

il y a une heure, Shorr kan a dit :

Et le match se fera essentiellement entre Arianespace et Space X. Les autres ne font pas le poids.

Blue Origin a plus que les moyens financiers pour se faire une place. Il y a aussi du mouvement en Chine avec le soutien fort du gouvernement Chinois et les Japonais ont aussi les moyens de se placer sur le marche. Et enfin les Russes avec Angara pourraient aussi se faire une place.

On pourrait très bien se retrouver avec plus de deux acteurs (c'est ce que veulent les gros opérateurs: au moins trois compagnies de lancements). Et la taille du marche des satellite pourrait très bien évoluer. Si les constellations pour l’accès a internet fonctionnent cela pourrait être un gros moteur de développement. Mais ça peu faire pshiit ou rester marginal comme avec la téléphonie

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il y a 34 minutes, seb24 a dit :

...

Blue Origin a plus que les moyens financiers pour se faire une place. Il y a aussi du mouvement en Chine avec le soutien fort du gouvernement Chinois et les Japonais ont aussi les moyens de se placer sur le marche. Et enfin les Russes avec Angara pourraient aussi se faire une place.

On pourrait très bien se retrouver avec plus de deux acteurs (c'est ce que veulent les gros opérateurs: au moins trois compagnies de lancements). Et la taille du marche des satellite pourrait très bien évoluer. Si les constellations pour l’accès a internet fonctionnent cela pourrait être un gros moteur de développement. Mais ça peu faire pshiit ou rester marginal comme avec la téléphonie

Blue Origin effectivement, sont à long terme pour moi les plus dangereux. Ils avancent lentement, mais ils sont plus méthodique et le patron d'Amazon a les poches très profondes et ne rechigne pas à faire des alliances.

La chinois pourrait être les 1er si le marché était libre parce qu'ils n'hésiteraient pas à "vendre" des vols à zéros dollars, dans leur longue tradition de dumping pour ratiboiser la concurrence ; mais voila il y a ITAR.

Les japonais pourrait eux lancer les satellites commerciaux japonais par nationalisme économique, mais pas beaucoup plus.

Les russes doivent régler leur problème de fiabilité et d'industrialisation. Et c'est pas demain la veille qu'ils vont les régler, au surplus en période de disette budgétaire. 

ULA n'a pas la structure de coût pour être compétitive. C'est surtout une machine à capter les subsides du gouvernement fédérale américain.

 

Reste Arianespace qui a la meilleurs réputation de tout les prestataires de lancement commerciaux, puis Space X avec ses dents longues et qui me rappel Arianespace au début quand tout le monde trouvait inimaginable qu'elle taille des croupières aux lanceurs américains. Alors bien entendu, il y aura plusieurs lanceurs de disponible, mais je ne pense pas que je m'avance trop de dire que 80% du marché sera probablement tenu par un duopole Arianespace/Space X rejoint éventuellement par Blue Origin. 

Pour la taille du marché des satellites , je doute que ça bouge beaucoup ou en tout cas l’augmentation se fera moins vite que l'augmentation des capacités de lancement ; d'ailleurs l'idée d'une constellation internet ressemble beaucoup à une façon artificielle de gonfler la demande pour combler la futur surcapacité de l'offre et de créer tout aussi artificiellement des économies d'échelles dans les lacements. 

 

il y a 34 minutes, seb24 a dit :

...

C'est la seul chose que l'on a. Si tu ne te base pas sur le présent et le passé tu ne peux rien projeter du tout. Le jeux est d'arriver a lire entre les lignes du présent pour essayer de faire cette projection dans le futur.

.

Il a un horizon prévisible en prolongeant les courbes des données qu'on a déjà, mais mon propos est ailleurs: cette façon de faire n'est pas très utile face aux innovations de ruptures. 

Modifié par Shorr kan
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Le 10/4/2017 à 13:56, Shorr kan a dit :

ULA n'a pas la structure de coût pour être compétitive. C'est surtout une machine à capter les subsides du gouvernement fédérale américain.

Attention a ULA ils sont en train de faire des changements assez profond et les derniers contrats obtenus l'ont été a des prix relativement compétitifs.

Le 10/4/2017 à 13:56, Shorr kan a dit :

Il a un horizon prévisible en prolongeant les courbes des données qu'on a déjà, mais mon propos est ailleurs: cette façon de faire n'est pas très utile face aux innovations de ruptures. 

Oui et non. Ça reste une industrie a temps longs. Les satellites ont une durée de vie de 5 a 20 ans. Et développer une technologie de rupture prend du temps: temps de développement, temps de mise au points et temps de maturation. L'exemple de SpaceX est parlant: fonde en 2002 et il leur a fallut 15 ans pour arriver la ou ils en sont et ils leur restent encore 1 an ou 2  pour stabiliser F9 et rentrer dans un mode plus "routinier" (si tout se passe bien).

On pourrait assister a une accélération mais il faut aussi que, derrière la marche suive. Et cote satellites commerciaux ça reste assez calme, avec quelques constellations a l'horizon mais dont on ignore si elles seront rentables ou pas. Et la aussi on retombe dans des temps longs. Il reste l'option d'un retour de la course a l'espace par les états mais la aussi c'est hypothétique.

J'ai un peu de mal a voir ce qui pourrait changer radicalement que l'on ne connaisse pas déjà.

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il y a une heure, seb24 a dit :

J'ai un peu de mal a voir ce qui pourrait changer radicalement que l'on ne connaisse pas déjà.

On n'a toujours strictement rien trouvé de rentable à produire en micro-gravité, n'est-ce pas ?

Reste la fusion et l'He3 lunaire :laugh:

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Je ne sais pas si Elon Musk va réussir son pari ni Jeff Bezos non plus d'ailleurs mais force est de reconnaitre qu'ils font bouger les lignes et redonnent de l'espoir à la "conquête spatiale" qui s'était passablement endormie depuis des lustres.

Il fait rêver les foules et peut-être que nos dirigeants et les technocrates qui les conseillent vont se mettre à rêver par la suite...

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VIDEO. Elon Musk, le milliardaire parti à la conquête de l'espace

L'Américain a fait de la conquête spatiale l'un de ses objectifs pour les années à venir. Parmi ses projets, une fusée pour rallier Mars. Vendredi, en Australie, il a apporté quelques précisions sur ses ambitions. 

http://www.francetvinfo.fr/sciences/espace/elon-musk-le-milliardaire-a-la-conquete-de-l-espace_2397072.html

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