Tancrède Posté(e) le 21 avril 2011 Share Posté(e) le 21 avril 2011 Titre mélodramatique, et pourtant c'est à peu près la seule manière de définir ce sujet qui peut couvrir en fait toute l'histoire et qui entend traiter d'un type particulier d'unités, quelle qu'en soit l'arme, qu'elle qu'en soit l'armée. Lue ici et là à l'occasion, cette expression n'a jamais fait florès mais il n'y en a en fait aucune autre. On dit parfois que la majorité des troupes d'une armée, surtout victorieuse, ont fait la guerre ou une bataille, mais qu'une poignée d'entre elles l'a gagnée (ou en tout cas a été en position de le faire), soit qu'elle ait été au bon endroit au bon moment (auquel cas il s'agit d'unités comme les autres, mais au point décisif), soit qu'il se soit agi d'unités différentes, faites pour porter l'effort précisément au bon endroit au bon moment ou pour faire de leur point d'attaque, par leurs capacités propres, le bon endroit et le bon moment. Armes jeunes, expérimentales et nouvelles, unités d'élite (élite "technique" -au sens d'une spécialité de combat- et/ou élite sociale), unités de pointe hautes en couleurs, type de combattants très spéciaux et/ou sélectionnés, vétérans, armes d'emploi plus libre, corps autonomes ayant la bride sur le cou, irréguliers ou semi-réguliers.... Beaucoup de cas de figure peuvent exister et il ne s'agit pas forcément, loin de là, de "happy few", de quelques éléments mineurs au sein de grandes armées, mais le fait demeure; qu'il s'agisse des Almogavres ou de la Garde Varègue (et quelques autres) au service de Constantinople, de la toute petite Panzerwaffe en mai 40, des unités spéciales et clandestines de la 2ème guerre mondiale, de la cavalerie romaine de la toute jeune république encore juste une cité, des aviateurs, corps francs, nettoyeurs de tranchées et stosstruppen de la 1ère, du bataillon sacré de Thèbes, de la cavalerie légère, des tirailleurs et de la Vieille Garde de la Grande Armée, des Janissaires et Prétoriens (à l'histoire si étrangement proche), des mousquetaires, de l'artillerie des frères Bureau, des longbowmen gallois et anglais, des compagnons de Du Guesclin, de la cavalerie d'Henri IV (surtout le régiment de la cornette blanche), des Dragons du XVIIème siècle, des quelques légions de vétérans de César (Xème et XIIIème surtout) qui ont tant pesé en Gaule, en Hispanie, en Afrique et en Grèce, des troupes sélectionnées de Turenne, des Compagnons cavaliers et de l'infanterie médiane d'Alexandre le Grand, de la chevalerie occidentale ou des groupes de bushi (samuraïs de plus haut rang) du Japon Médiéval, des brigades Palmach.... Il s'agit de l'élite (quel que soit le sens du terme) qui est chargée de la décision moins au plan stratégique qu'au plan tactique et parfois opératif (et parfois, le différentiel qu'ils peuvent créer est tel que l'impact est stratégique). Parfois ils font école et deviennent le moule de tout ou partie de leur armée, parfois ils sont supprimés assez vite, le plus souvent ils restent une élite à part, parfois ils déclinent ou retournent dans le rang. Mais le fait demeure que toute armée et toute époque a un ou plusieurs fers de lance de ce type, unités conventionnelles ayant subi un tri soigné, concepts lancés à titre expérimental ou improvisé sous le feu, élite traditionnelle ayant affiné une spécialisation rare.... Et ces unités ont souvent une attitude différente, un comportement à part (les SAS et leur rapport aux officiers ou les Night Squads de Wingate, la chevalerie et sa conception de la guerre, pour le meilleur puis pour le pire, les petits privilèges et grandes désobéissances de certaines unités de toutes époques....), un emploi spécifique et une place dans l'ordre de bataille, des commandants hors du commun, une latitude que n'ont pas les autres (qu'ils l'aient de droit ou la prennent).... Mais quoiqu'il arrive, ils sortent "du moule", recrutent parfois des profils qui ne correspondent pas aux canons en vigueur (qu'on pense simplement à la Grande Armée recrutant en masse des hommes dont la taille les empêchait d'entrer dans la troupe)....Y'a t-il aujourd'hui dans les armées très développées de tels éléments? Les Forces Spéciales et clandestines peuvent-elles en être la seule incarnation? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Suchet Posté(e) le 21 avril 2011 Share Posté(e) le 21 avril 2011 Je ne sais pas si cela entre dans le cadre de votre sujet mais la description que vous faites me fais penser au soldats-mercenaires suisses (et puis aussi quelque unités de lansquenets et de reîtres) de la Renaissance et de l'Ancien Régime. Les bandes suisses, que Louis XI a recruté pour instruire nos propres bandes de Picardie, preuve, peut-être, de l'élitisme et de la valeur des soldats suisses de l'époque. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 21 avril 2011 Auteur Share Posté(e) le 21 avril 2011 Là c'est un peu différent: les unités de fantassins suisses du XVème siècle sont en quelque sorte "l'armée régulière" des cantons suisses dans leur lutte contre les Habsbourgs puis la Bourgogne, pas une micro-unité spécifique. Et ils sont à différencier des mercenaires suisses du XVIème siècle qui forment des unités nettement moins capables (répertoire tactique très limité, spécialisation interne graduelle, absence de l'esprit communal, mentalité de mercenaire, résistance au changement technique....). Il s'agissait d'une des seules forces d'infanterie permanente en Europe (les autres se trouvant surtout en Espagne, un peu en Italie et en Gascogne), d'où pendant un moment un important différentiel et une inadaptation des armées de l'époque. Mais il est vrai qu'un tel sujet peut aussi faire l'objet de certaines différenciations au sein des unités mentionnées. Par exemple, différentier:- d'une part les unités d'élite, en fait en général des formations régulières dans leur entraînement, leur typologie, leur emploi.... Mais qui par leur permanence, un effort particulier (au recrutement, à la sélection interne, à l'entraînement, à l'équipement, à la motivation) sont en fait radicalement plus efficaces que les autres. Par exemple l'énorme différentiel qu'il y a entre les tercios en général (qui n'ont rien de bien terrible par rapport aux autres unités d'infanterie) et les tercios viejos (seulement 7, et jusqu'à 8 ) qui eux concentrent la moitié du budget militaire terrestre espagnol de temps de paix à certains moments, et ont en fait donné à eux seuls sa réputation à l'infanterie espagnole par leur immense qualité. Dans des monarchies européennes où l'armée permanente, surtout d'infanterie, restera une réalité aléatoire ou plus ou moins limitée jusqu'à la guerre de Trente Ans, ils représentent une force permanente immense. Dans le même ordre d'idée, toute unité de cavalerie ou d'infanterie (ou autre) bénéficiant de soins particuliers (recrutement, entraînement, équipement, emploi fréquent, sélection des officiers, privilèges, insertion dans des formations interarmes permanentes....) peut souvent parvenir à un différentiel de capacité gigantesque par rapport au reste de l'armée. Les unités de gardes ont souvent été ainsi faites.- d'autre part les unités "expérimentales", "spéciales", "hors cadre", semi-régulières, agissant de manière moins conventionnelle, approchant guerre et combat d'une autre façon, employant des armes nouvelles ou différentes.... Qui sont peut-être plus strictement ces "aventuriers dans la guerre", des unités et des combattants autour de qui parfois se crée un mythe (mousquetaires, paras, pandurs, cosaques, forces spéciales, commandos, pilotes, hussards....). Parfois même, comme dans le cas de castes guerrières (chevalerie, samuraïs, mamelouks....), il s'agit de catégories ayant leurs propres codes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Suchet Posté(e) le 21 avril 2011 Share Posté(e) le 21 avril 2011 Par exemple l'énorme différentiel qu'il y a entre les tercios en général (qui n'ont rien de bien terrible par rapport aux autres unités d'infanterie) et les tercios viejos (seulement 7, et jusqu'à 8 ) qui eux concentrent la moitié du budget militaire terrestre espagnol de temps de paix à certains moments, et ont en fait donné à eux seuls sa réputation à l'infanterie espagnole par leur immense qualité. C'est une question que je me suis souvent posée. Est se que le même parallèle peut-être fait entre les régiments "Royaux" (j'entends par là : Maison du Roi, cinq Vieux et petit Vieux) par rapport au régiments "Gentilhomme" ? Je sais plus quel auteurs écrivait que les régiments tels que Picardie, Piémont... étaient considéré comme ÉLITE. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canal Directo Posté(e) le 21 avril 2011 Share Posté(e) le 21 avril 2011 C'est vrai que la seconde guerre mondiale a vu pas mal d'unités hors normes au sens propre être mise en place notamment dans le désert libyen comme bien évidemment le SAS, SBS, LRDG (surnommé Libyan Desert Taxi Service), Layforce ou encore l'unité militaire avec le nom le plus improbable de l'histoire : Popski's Private Army :lol:http://en.wikipedia.org/wiki/Popski's_Private_ArmyLa preuve ultime que les britanniques étaient et demeurent des originaux, c'est bien cet escadron de réserve de la RAF formé pendant les années 30 et que l'on a surnommé the Millionaire's Squadron. Unité composé de la fine fleur de la jeune aristocratique britannique, de stars du sport, d'aventuriers et de self-made men, elle s'apparentait presque plus à club londonien (en fait elle fut fondée au White's Gentleman Club) qu'à une vulgaire formation de chasse. Par exemple, le premier commandant de l'escadron, Lord Grosvenor, avait institué un examen ultime avant admission qui consistait tester si les candidats pouvaient toujours se comporter en gentlemen même après avoir ingurgité des quantités importantes d'alcool ! :lol:Bref c'était assez folklorique et les pilotes de cette unité était naturellement connu pour être parmis les plus élégants de la RAF. Les uniformes étaient confectionnés bien évidemment chez les meilleurs tailleurs de Savile Row avec des vestes aux doublures rouge vif assorties aux chaussettes.Cependant cela n'a pas empêché l'escadron de répondre à l'appel du devoir lors de la bataille d'Angleterre et de se comporter aussi bien que toutes les autres formations. Naturellement ils subirent un certain nombre de pertes et avec le jeu des remplacements, la formation rentra finalement progressivement dans le rang.http://www.bbc.co.uk/news/magazine-11951642http://en.wikipedia.org/wiki/No._601_Squadron_RAFDans un certain sens, c'était quand même le bon vieux temps ! =D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 21 avril 2011 Share Posté(e) le 21 avril 2011 Y'a t-il aujourd'hui dans les armées très développées de tels éléments? Les Forces Spéciales et clandestines peuvent-elles en être la seule incarnation? Non je m'explique. En préambule, Tancrède, tu nous presentes un listing d'exemple (assez exhaustif); Hors s'il est un point commun de tout ce qui est cité, c'est que même si ces elements sont minoritaires dans l'OrBat des armées concernées, il n'en reste pas moins qu'ils representent une portion importante quand même de par leur effectifs Ainsi les Janissaires sont plusieurs dizaines de milliers, la Garde itou, les Varègues plusieurs milliers etc Cad un volume suffisant pour peser au court d'une bataille ainsi qu'un volume suffisant pour etre visible Les FS et clandestines sont par definition beaucoup moins nombreuses et egalement moins visibles et l'echelle d'intervention (stratégique pour elles) n'a pas le même roulement cause-effet que pour les unités d'elite ou de prestige que tu cites des FS peuvent faire gagner des batailles c'est certain mais elles ne peuvent pas faire gagner la guerre puisque en poussant le raisonnement de leur raison d'etre au bout, il s'agit d'un outil politique et non plus militaire en ce sens ce ne sont pas plus des "happy few" que les diplomates, assassins, ninjas, snipers, saboteurs, ouvreurs de portes presents dans les armées plus anciennes pour être un happy few, il faut une masse critique minimal, une lisibilité médiatique et une efficacité opérationnelle dans ce cadre les happy fews actuels pour moi seraient la Légion, les Marines ou tout corps d'elite (autre qu'elite de parade s'entend) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 21 avril 2011 Auteur Share Posté(e) le 21 avril 2011 C'est une question que je me suis souvent posée. Est se que le même parallèle peut-être fait entre les régiments "Royaux" (j'entends par là : Maison du Roi, cinq Vieux et petit Vieux) par rapport au régiments "Gentilhomme" ? Je sais plus quel auteurs écrivait que les régiments tels que Picardie, Piémont... étaient considéré comme ÉLITE. Il faut regarder la place dans l'orbat et les ordres de préséance, ainsi que les statuts et paies. Ainsi, tu as pour l'infanterie: - les régiments de la Maison du Roi: 2 de Gardes Françaises et 1 de Gardes Suisses (mais ils apparaissent bien après les "Vieux" - les 5 Vieux (dans l'ordre: Picardie, Piémont, Navarre, Champagne puis La Marine/Normandie) et les 6 Petits Vieux (initialement des régiments de gentilhommes, compagnons d'Henri IV), plus le régiment Colonel Général (quand il fut créé pour l'infanterie, par dédoublement de Picardie). Les "Petits Vieux" ne sont rendus permanents que sous Henri IV, avec la pacification du royaume conjointe avec la montée des effectifs permanents (mais aussi en vue du grand affrontement avec l'Espagne qu'il visait pour 1610 :-[) - les régiments royaux, français ou étrangers (tous estampillés royaux vu que seul le roi peut passer traité pour enrôler des étrangers), ou étrangers faits de Français (cas du Royal Suédois entre autres, qui n'a eu de Suédois qu'au début) Ils étaient de l'élite parce qu'ils étaient permanents, à une époque où l'armée faisait plus que doubler en temps de guerre, et parce que suivant leur place, ils offraient des avantages, avaient meilleure paie, plus d'officiers (plus surveillés et moins corrompus) et de cadres.... Mais imposaient aussi une sélectivité plus grande. Les régiments étrangers, Suisses en particulier, pouvaient en fait avoir plus de 10 candidats par poste étant donné que la Suisse nourrissait mal sa population et qu'une bonne partie de la jeunesse cherchait à s'exporter, qui plus est au travers d'un système cantonnal "d'agences d'interim" :lol: géré par les officiers en place à l'étranger et les autorités locales, qui garantissaient la qualité de la recrue. En temps de guerre, les Vieux et Petits Vieux ne changeaient presque pas de volume, recrutant peu de nouveaux; c'étaient des unités très rôdées. Si la guerre était majeure, ils perdaient même souvent un bataillon qui servait à monter un nouveau régiment: le bataillon en question était éclaté en unité de cadres avec intégration de recrues fraîches comme simples troufions. Un bon système pour l'avancement. C'est d'ailleurs ce que Napoléon insitutionnalisera avec la Jeune Garde, non pas destinée à servir en tant que telle ad vitam, mais à servir d'école à sergent massive et "pratique", le temps passé dans ses rangs étant limité avant de renvoyer les soldats formés en unité régulière. Pour la petite histoire, dès les Guerres d'Italie, ces unités, qui n'avaient pas encore le qualificatif de "régiment" (qui n'existait pas) ont obtenu l'appellation de "vieux" et les premiers privilèges afférents, pour les différencier des unités levées à l'occasion de la guerre, afin précisément que soit opérée la distinction entre "anciens", professionnels et rôdés, et "nouveaux", hâtivement levés et nettement moins entraînés (et donc moins employés, ou servant au remplacement des pertes dans les anciens, une fois un aguerrissement minimum obtenu). Il s'agissait à l'époque des "Bandes de Picardie, de Piémont et de Navarre" qui devinrent donc les "Vieilles Bandes", mais ne représentaient qu'un partie réduite de l'infanterie française étant donné la coupe massive des effectifs permanents opérée à la mort de Louis XI par Charles VIII au profit, quelques années plus tard, du recrutement en catastrophe de mercenaires, principalement suisses, et ce alors même que le règne de louis XI avait, après des décennies d'effort permanent, enfin produit une armée complètement professionnelle et efficace dans tous les domaines (avant lui, et pendant la première partie de son règne, seule la cavalerie lourde et l'artillerie étaient très efficaces, de même que quelques troupes d'infanterie, mais surtout en formations individuelles, pas en unités constituées). je m'explique. En préambule, Tancrède, tu nous presentes un listing d'exemple (assez exhaustif); Hors s'il est un point commun de tout ce qui est cité, c'est que même si ces elements sont minoritaires dans l'OrBat des armées concernées, il n'en reste pas moins qu'ils representent une portion importante quand même de par leur effectifs Ainsi les Janissaires sont plusieurs dizaines de milliers, la Garde itou, les Varègues plusieurs milliers etc Oui et non quand même ;) :lol:. La garde Varègue est n'a pas vraiment été employée en entier, comme une "brigade" , pas plus que les Janissaires ou les Scholes Palatinae ou Prétoriens. Le fait est que le sujet a été mal défini et que j'ai fait un correctif avec essai de nomenclature, mais l'objet n'en est pas de distinguer sur le plan des unités de petits commandos ou sur les corps d'élite, mais plus de pointer du doigt les unités ou types de soldats qui, quelle que soient leurs effectifs, "pesaient" nettement plus que les autres homme pour homme, parfois par leur seul renom, et de voir ce qu'il pouvait y avoir derrière. C'est en fait en partie ceux qui se comportent différemment, ceux qui ont une mentalité plus "guerrière" que militaire dans une armée elle très "militaire", ou une culture plus "chevalresque" (voir la façon dont se percevaient beaucoup d'aviateurs pendant la 1ère GM).... Et à l'arrivé, la vocation opérationnelle de ces unités est de peser plus dans une bataille, dans une guerre.... Le petit groupe de FS est censé agir au niveau stratégique (c'est la raison même d'être de ce concept et ce sur quoi Stirling a insisté dès le début, sinon les SAS n'auraient été qu'une unité commando de plus dans la nébuleuse britannique qui en avait beaucoup), tout comme le cataphractaire ou la Vieille Garde sont faits pour être au coeur de l'attaque centrale/frontale au bon moment: même s'il s'agit dans ces deux dernier cas d'unités d'élite, mais de ligne (avec des effectifs alignés sur le reste), en eux-mêmes ils pèsent peu, mais leur qualité fait qu'ils sont employés à un moment donné, en un endroit donné, pour rechercher un effet décisif, où leur masse compte moins que leur qualité parce que cette qualité est quad même employée dans des circonstances précises (comme les FS) pour obtenir un effet multiplicateur sans rapport avec leurs seuls effectifs ou le type d'unité formel auquel ils appartiennent. Les mousquetaires français, seulement 2 compagnies, puis quelques autres groupements alignés et répartis ici et là au XVIIIème siècle, étaient de fait des Chevau-Légers avec une qualification supplémentaire au mousquet, qui en faisait aussi des fantassins légers. L'élitisme de leur recrutement, la permanence de leurs effectifs, leur "mythe", leurs faits d'armes, leur popularité, en ont fait un corps d'élite qui était employé prioritairement pour l'assaut lors des grands sièges, pour battre l'estrade en zone très chaude (quand 2 armées adverses sont sur le point de "s'accoupler", à 1 jour ou quelques heures de distance), pour mener une charge de flanc.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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