Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Inde : politique intérieure et internationale


Messages recommandés

Il y a 6 heures, zx a dit :

 

L'Inde pourrait réviser sa doctrine de non recours en premier de l'arme nucléaire

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-inde-pourrait-reviser-sa-doctrine-de-non-recours-en-premier-de-l-arme-nucleaire-20190816

Vont-ils réussir à s'échanger des pralines fourrées au plutonium :huh:, selon le fameux schéma tactique, pif..., paf.., BOUM !!!!?

Je m'en vais vérifier les paris des brokers, actuellement, ça semble limité au cricket.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quote

L'Inde pourrait revoir sa doctrine nucléaire de "non-emploi en premier"

Après des essais qui, menés en 1998, révélèrent son potentiel nucléaire, New Delhi, via sa commission consultative pour la sécurité nationale, élabora une doctrine reposant sur le principe de non-emploi en premier de telles armes. Ainsi, l’Inde prit l’engagement de n’avoir recours à sa force de frappe que contre un ennemi qui l’attaquerait avec des armes nucléaires ou qui menacerait de les employer. Le Pakistan et la Chine étaient notamment visés.

En outre, il fut établi que la dissuasion indienne devait disposait des capacités nécessaires pour infliger, le cas échéant, des dommages irréparables à un éventuel agresseur. D’où le développement d’une « triade » nucléaire [aérienne, maritime et terrestre].

De son côté, le Pakistan, qui devint officiellement une puissance nucléaire en même temps que l’Inde, adopta une doctrine sensiblement différente.

« La doctrine nucléaire pakistanaise cible l’Inde comme unique objectif d’attaques nucléaires et se réserve la possibilité de l’utiliser en premier, et non à titre de représailles. Il s’agit d’une doctrine originale, qui ne vise pas à affirmer un statut de puissance », résume le site de la Documentation française.

Et d’ajouter : « Cette position est fondée sur le fait que les forces indiennes conventionnelles sont largement supérieures à celles du Pakistan et que l’étroitesse de son territoire le rend très vulnérable. Elle n’a toutefois jamais été formalisée dans un document, les responsables pakistanais se contentant de déclarations pour entretenir volontairement l’incertitude sur le recours à leurs armes de destruction massive. »

Et le Pakistan pourrait avoir recours à sa force de frappe dans plusieurs cas : une attaque contre son territoire, une destruction importante des forces pakistanaises, une déstabilisation du Pakistan par l’Inde.

Cela étant, en 2003, l’Inde amenda sa doctrine. Ainsi, elle fit savoir qu’elle se réservait le droit d’utiliser l’arme nucléaire en cas d’attaque biologique ou chimique. Depuis, il est prêté l’intention à New Delhi d’aller encore plus loin.

En 2017, lors de la Carnegie International Nuclear Policy Conference, a raconté Bruno Tertrais, de la Fondation pour le recherche stratégique [FRS], Vipin Narang, professeur à l’Institut de technologie du Massachusetts [MIT], avait analysé que l’Inde « envisageait désormais une frappe préemptive massive en premier contre les forces pakistanaises »

« Il ne s’agit ni d’une révélation spectaculaire ni d’un tournant majeur. Dès 2003 [réserves apportées au non-emploi en premier dans la doctrine officielle], New Delhi avait fait comprendre que l’Inde pouvait avoir une interprétation souple du non-emploi en premier. Par ailleurs, les dialogues stratégiques franco-indiens tenus en 2015 et 2016 ont confirmé l’intensité de la réflexion en Inde sur le sujet », a ensuite commenté M. Tertrais [.pdf].

Aussi, les sous-entendus de Rajnath Singh, le ministre indien de la Défense, après une visite à Pokhran, c’est à dire le site où l’Inde a testé ses armes nucléaires en 1998, ne sont pas surprenants.

Certes, le minsitre indien a rappelé que « Pokhran est le lieu témoin de la ferme détermination (du Premier ministre d’Atal Vajpayee) de faire de l’Inde une puissance nucléaire » qui « demeure toujours fortement attaché à la doctrine de ‘non recours en premier’ de l’arme nucléaire ». Et si « l’Inde a strictement adhéré à cette doctrine, ce qui se produira à l’avenir dépend des circonstances », a-t-il cependant ajouté.

Pokhran is the area which witnessed Atal Ji’s firm resolve to make India a nuclear power and yet remain firmly committed to the doctrine of ‘No First Use’. India has strictly adhered to this doctrine. What happens in future depends on the circumstances.

— Rajnath Singh (@rajnathsingh) August 16, 2019

« ‘Ce qui se passera à l’avenir dépend des circonstances’. Ne vous y trompez pas : c’est de loin la déclaration officielle la plus haute […] affirmant que l’Inde ne sera peut-être pas liée à une doctrine de non utilisation en premier de l’arme nucléaire », a commenté Vipin Narang, via Twitter.

« Le ministère de la Défense n’a rien officiellement annoncé, bien que des personnes au courant des événements récents aient déclaré que les commentaires de Singh ne constituaient pas un changement de politique. Ils ont toutefois noté que les doctrines de sécurité n’étaient pas figées et devaient refléter l’évolution de la situation », a rapporté, de son côté, le quotidien Hindustan Times.

Une révision de la doctrine nucléaire indienne figurait au programme du BJP, le parti nationaliste hindou actuellement au pouvoir. Mais le Premier ministre indien, Narendra Modi, avait assuré qu’il ne la changerait pas quand il était candidat.

Quoi qu’il en soit, et comme l’avait déjà souligné Bruno Tertrais il y a deux ans, l’Inde serait ainsi tentée d’avoir « deux modes d’expression » de sa doctrine nucléaire : « l’un pour le Pakistan et l’autre pour la Chine, étant entendu que même si le nonemploi en premier restait théoriquement en vigueur pour la dissuasion vis-à-vis de Pékin, les interrogations d’ordre éthique (‘une démocratie doit-elle attendre d’être détruire pour frapper son adversaire?’) entendues depuis longtemps à Delhi sur le sujet demeureraient. »

http://www.opex360.com/2019/08/17/linde-pourrait-revoir-sa-doctrine-nucleaire-de-non-emploi-en-premier/

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, g4lly a dit :

‘une démocratie doit-elle attendre d’être détruire pour frapper son adversaire?’)

:biggrin: C'est sur que la question est radicalement différente pour un régime autoritaire ou une dictature :rolleyes: .

  • Haha (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 33 minutes, Alexis a dit :

La réaction de l'ambassadeur indien aux Nations Unies Syed Akbaruddin aux discussions à huis clos au Conseil de sécurité vendredi sur la situation au Cachemire ne m'apparaît pas très diplomatique ni judicieuse.

La relation logique entre "nous n'avons pas besoin de conseils extérieurs" et "nous sommes plus d'un milliard" n'est pas évidente au premier abord.

Et bien sûr, appeler le Conseil de sécurité "des fouineurs internationaux" ne fait pas précisément bonne impression.

Je serais Modi, je donnerais à Akbaruddin une promotion comme ambassadeur au Vanuatu, et je le remplacerais par quelqu'un de suffisamment compétent pour répondre par exemple "L'Inde décide de l'organisation de ses institutions internes, par exemple au Cachemire, en toute indépendance et dans le plein respect des droits humains de ses citoyens, tels que garantis par notre Constitution". Ou toute autre déclaration qui ressemble plus à celle d'un ambassadeur que d'un mafieux de bas étage.

 

Un moment je me suis dis, tiens Mani a trouvé du travail dans le corps diplomatique :laugh:...

Modifié par Shorr kan
  • Haha (+1) 3
  • Confus 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 15/08/2019 à 16:23, TarpTent a dit :

@Mani, j’aimerais bien que tu fasses l’exercice, en tant qu’hindou, d’imaginer quelles actions politiques, économiques ou culturelles pourraient apaiser les tensions, et sur 1 à 2 générations, avoir une* région intégrée à l’Inde et heureuse d’en faire partie.

(je sais, des fois je deviens naïf et utopiste et con.

Mon cher TarpTent,

Tu n'es pas utopiste et naïf ! :wink::smile:

Une fois au club d'échecs, j'ai rencontré un Kashmiri musulman (réfugié) et tout le monde s'attendait qu'on se détesterait.

Résultat : on s'appréciait et on se respectait parce qu'on ne parlait pas de politique ni de religion ainsi qu'avec "certains" Pakistanais. Par contre, il y a des intégristes, fondamentalistes, ... qui ne m'aimaient pas parce que je n'étais pas musulman !

On ne peut pas plaire ou sympathiser à tout le monde ! :wink:

Par ailleurs, je pense que les Kashmiris devraient participer aux élections locales prochaines malgré leur colère et frustration. Car refuser, c'est du pain béni pour les nationalistes et l'extrême-droite hindoue, car s'ils ne veulent pas la démocratie ... on les administre directement !

Modifié par Mani
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 8 minutes, Mani a dit :

Il faut voir dans un aspect environnemental !

La fouine : c'est une jolie bête

(...) Pour moi, c'est mignon voire un compliment ! :normalc:

Ce sont des commentaires dithyrambiques !!!

C'est ce qui s'appelle "limiter les dégâts" :tongue:

Un "diplomate" ou autre "décideur" sort une énormité propre à scandaliser ou mettre en fureur pas mal de gens - puis s'éclipse comme un malpropre. Reste un adjoint, ou un autre diplomate... qui doit illico presto s'escrimer à expliquer que mais non voyons le premier n'a rien dit de mauvais, qu'il a été bien sûr compris de travers... tout en suant à grosses gouttes et en maudissant intérieurement son collègue :biggrin:

Bon, tu t'en sors bien je trouve ! Envoie ta candidature à l'ambassade indienne à l'ONU, qui sait :happy: ?

  • Haha (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.cnbc.com/2019/08/06/rapid-growth-of-indias-chennai-threatened-by-water-shortages.html (6 août 2019)

La ville de Chennai, dans le sud de l'Inde, a l'une des économies les plus dynamiques du monde, mais elle n'a plus d'eau, ce qui menace de freiner toute cette croissance.

A Chennai, une ville côtière d'environ 10 millions d'habitants et capitale de l'Etat du Tamil Nadu, le développement rapide et la construction effrénée ont surchargé un approvisionnement naturel en eau autrefois abondant, forçant le gouvernement à dépenser des sommes énormes pour dessaler l'eau de mer, amener l'eau par train à des centaines de kilomètres (miles) et déployer une armée de camions citernes pour les personnes dont le robinet s'est brutalement vidé.

Plus de 600 millions de personnes sont confrontées à des pénuries d'eau " aiguës " et 21 villes indiennes, dont Chennai, devraient parvenir à l'épuisement de l'eau souterraine d'ici 2020.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

PM Modi to visit France: Defence, nuclear energy, counterterrorism to top agenda

Ahead of the visit, officials here said progress on setting up the Jaitapur Nuclear Power Project is likely to be discussed during bilateral talks and India is committed to finalising the venture 'as soon as possible'.

https://www.moneycontrol.com/news/india/pm-modi-to-visit-france-defence-nuclear-energy-counterterrorism-to-top-agenda-4350531.html

Citation

 

Le Premier ministre Narendra Modi effectuera une visite d'État de deux jours en France à partir du 22 août, au cours de laquelle il s'entretiendra avec le Président français Emmanuel Macron pour renforcer les liens stratégiques dans des secteurs clés tels que la défense, l'énergie nucléaire, la coopération maritime et la lutte antiterroriste.

Avant la visite, les responsables indiens ont indiqué que les progrès réalisés dans la mise en place du Projet d'énergie nucléaire de Jaitapur seront probablement discutés au cours des discussions bilatérales et que l'Inde s'est engagée à finaliser l'entreprise " dès que possible ".

Depuis la France, le Premier ministre se rendra en visite bilatérale aux Émirats arabes unis et à Bahreïn, et retournera à Biarritz le 25 août pour assister au Sommet du G7, où l'Inde a été invitée en tant que pays partenaire.

Modi arrivera en France jeudi soir et s'entretiendra immédiatement avec Macron, qui sera également l'hôte d'un dîner de travail pour le Premier ministre.

Le lendemain, Modi rencontrera le Premier ministre français Edouard Charles Philippe, prendra la parole lors d'un événement de la communauté indienne au siège de l'UNESCO à Paris, et inaugurera également un mémorial à Nid D'Aigle pour les victimes indiennes de deux tragiques accidents aériens des vols Air India en 1950 et 1966.

Les discussions devraient porter essentiellement sur la réaffirmation de la France et de l'Inde en tant que partenaires stratégiques clés et partageant les mêmes idées, le renforcement du partenariat de défense, y compris les futures acquisitions de défense, les progrès dans la mise en place de la centrale nucléaire de Jaitapur, les priorités convergentes, stratégiques et politiques dans l'Indo-Pacifique et les besoins opérationnels connexes, a déclaré le secrétaire (Relations économiques) T S Tirumurti.

Le renforcement de l'engagement bilatéral dans des domaines clés de la coopération stratégique tels que la défense, l'énergie nucléaire, l'espace, la lutte contre le terrorisme, la sécurité maritime, la cybersécurité, l'Alliance solaire internationale et les projets de développement conjoints fera également l'objet de discussions, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Les résultats attendus de la visite sont attendus dans les secteurs du développement des compétences, de l'espace, de l'information et de la technologie et de la cyberinformatique.

Modi arrivera vendredi aux EAU où il recevra l'Ordre de Zayed, la plus haute décoration civile du pays.

Depuis les Émirats arabes unis, Modi partira pour Bahreïn le 24 août pour une visite de deux jours, qui sera la toute première visite de l'Inde au pays du Golfe par le Premier ministre.

Des protocoles d'accord sur les cartes RuPay seront signés par l'Inde avec les Émirats arabes unis et Bahreïn afin qu'ils puissent être utilisés dans ces deux pays, a dit M. Tirumurti.

"Nos relations avec les pays du Golfe sont à un niveau sans précédent et l'Inde entretient d'excellentes relations avec le monde islamique", a-t-il déclaré en réponse à une question.

Au cours de sa visite au Bahreïn, le Premier ministre lancera également la rénovation du temple Shreenathji (Shree Krishna) à Manama. Le 25 août, il se rendra à Biarritz pour assister au Sommet du G7.

Le lendemain, le Premier ministre Modi participera à des sessions sur l'environnement, le climat, les océans et la transformation numérique, a déclaré M. Tirumurti.

En marge de la réunion, le Premier ministre aura des rencontres bilatérales avec les dirigeants des autres pays du G7 et des pays partenaires.

Le thème principal de la présidence française du G7 est la lutte contre les inégalités.

La France a invité l'Australie, le Chili, l'Afrique du Sud, l'Inde et l'Afrique - Rwanda, Sénégal, Burkina Faso et Egypte - comme partenaires à Biarritz.

L'ancien ministre de l'Union Suresh Prabhu sera le sherpa de l'Inde au sommet du G7.

Interrogé sur l'état d'avancement de l'accord Rafale et sur les controverses qui l'entourent, un haut responsable du MEA n'a pas donné de réponse directe, affirmant que la coopération en matière de défense serait "discutée positivement" lors de la visite du Premier ministre.

L'Inde et la France sont des partenaires stratégiques depuis 1998 et entretiennent une relation globale, dynamique et multiforme, a déclaré le MEA.

"Nos deux pays coopèrent étroitement dans les domaines de la défense, de la sécurité maritime, de l'espace, de la cybernétique, de la lutte contre le terrorisme et de l'énergie nucléaire civile, et entretiennent de solides relations commerciales et d'investissement ", a-t-il déclaré.

La visite bilatérale en France et l'invitation au sommet du G7 s'inscrivent dans la tradition d'un partenariat fort et étroit et de contacts politiques de haut niveau entre l'Inde et la France, a déclaré le ministère.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator

 

 

Modifié par zx
  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, zx a dit :

Ex-ministre indien arrêté: l'opposition dénonce une «chasse aux sorcières»

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/ex-ministre-indien-arrete-l-opposition-denonce-une-chasse-aux-sorcieres-20190822

:bloblaugh: 

Parfait!
Ce type était un anti-Rafale convaincu, qui a été raconté que le rapport du CAG n'avait "pas la valeur du papier sur lequel il est imprimé".
Partisan de la fake news du "scam", il s'était fait débarouler comme un charlot à l'époque.

Souvenirs souvenirs:

18 décembre 2018: https://www.telegraphindia.com/india/rafale-issue-still-wide-open-chidambaram/cid/1679215
18 janvier 2019: https://www.ndtv.com/india-news/p-chidambaram-dig-on-rafale-deal-dassault-laughed-all-way-to-bank-1979726
15 février 2019: https://economictimes.indiatimes.com/news/politics-and-nation/cag-has-allowed-itself-to-become-a-joke-chidambaram/articleshow/67997629.cms?from=mdr
7 mars 2019: https://www.ndtv.com/india-news/p-chidambaram-demands-publications-of-rafale-deal-papers-2004102
10 avril 2019: https://economictimes.indiatimes.com/markets/expert-view/sc-convinced-that-earlier-rafale-ruling-requires-reconsideration-p-chidambaram/articleshow/68811868.cms

Jusqu'au bout il avait insisté.

Karma is a bitch.

  • J'aime (+1) 2
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cachemire indien : Il appartient "à l'Inde et au Pakisan de résoudre leurs différends"

https://www.france24.com/fr/20190822-direct-live-conference-macron-narendra-modi-france-inde-cachemire-chantilly-G7

En conférence de presse, le président Emmanuel Macron a dit avoir eu une discussion franche avec son homologue sur cette question sensible. Il appartient ''à l'Inde et au Pakisan de résoudre leurs différends dans le cadre bilatéral. Il est de la responsabilité des deux parties d'éviter toute dégradation sur le terrain de nature à conduire à une escalade" a affirmé le président français. "La France demeurera évidemment attentive à ce que les intérêts et les droits des civils soient dûment pris en compte dans les territoires de parts et d’autres de la ligne de contrôle" a-t-il ajouté.

:smile:

Emmanuel Macron souhaite que l’Inde devienne membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU :smile:

https://francais.rt.com/international/65173-emmanuel-macron-souhaite-que-inde-devienne-membre-permanent-conseil-securite-onu

«cette démarche de pleine association de l’Inde aux responsabilités de la gouvernance mondiale, nous l’avons décidé pour le G7 comme nous la portons aux Conseil de sécurité des Nations unies en soutenant son accession au statut de membre permanent».

:smile:

Il est bien votre Président !!! :smile:

PM Modi in France on first leg of three-nation trip

https://timesofindia.indiatimes.com/india/pm-modi-in-france-on-first-leg-of-three-nation-trip/articleshow/70792463.cms

Prime Minister Modi was received by the minister for europe and foreign affairs Jean-Yves Le Drian at the airport here.

"Bonjour Paris! PM @narendramodi warmly welcomed by the French Foreign Minister @JY_LeDrian on his arrival in Paris on the first leg of his visit.  :smile:

Les exportations françaises vers l’Inde au beau fixe

https://bfmbusiness.bfmtv.com/france/les-exportations-francaises-vers-l-inde-au-beau-fixe-1754252.html

L’Inde, un marché en pleine croissance pour la France ? Les exportations françaises vers le géant asiatique devraient augmenter de 600 millions d’euros en 2019.

Le secteur aéronautique, à lui seul, devrait concentrer les deux tiers de la croissance des exportations françaises vers le géant asiatique – soit quelque 400 millions d'euros. « Avec ce secteur fort, la France capte et captera la demande croissante des grands pays émergents, dont le transport aérien va se développer », souligne Stéphane Colliac.

Modifié par Mani
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est pas sur la politique étrangère qu'il y a le plus de reproches à lui faire, c'est sûr. Il a bien conscience de l'intérêt (commercial, mais aussi stratégique, diplomatique et géopolitique) à maintenir l'amitié franco-indienne ; même si Modi ne plait pas dans les milieux bien-pensants des journalistes bobo.

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://timesofindia.indiatimes.com/india/why-chennais-water-crisis-should-worry-you/articleshow/69884460.cms (19 août 2019)

Les cartables sont devenus plus grands à mesure que les enfants transportent plus de bouteilles d'eau. Les entreprises ont commencé à demander aux employés de travailler à domicile et d'apporter leur propre eau.

L'approvisionnement en eau des maisons n'atteint même pas 10% de ce qu'il était auparavant.

Les quatre principaux réservoirs qui alimentent Chennai en eau potable sont tombés bien en dessous du niveau zéro et ne contiennent aujourd'hui pas même 1% de leur capacité.

Chennai est maintenant dépendante de manière critique de ses trois méga-usines de dessalement d'eau d'une capacité combinée de 180 millions de litres par jour, et les unités font des heures supplémentaires pour demeurer efficaces à au moins 80 à 90 %. La canalisation de New Veeranam achemine 90 millions de litres par jour d'eau d'un lac vieux de 1 100 ans, datant de l'ère Chola, situé à 235 km. L'eau stagnant pendant des mois dans d'immenses carrières de pierre abandonnées est pompée pour remplir les réservoirs et les camions-citernes pour environ 5% des 850 000 ménages de la ville qui ont des raccordements Metrowater.

Même en temps " normal ", Metrowater n'a pu fournir que 830 millions de litres par jour, alors que la ville avait besoin de 1 300 millions de litres par jour. Maintenant, ils maintiennent " officiellement " que l'approvisionnement est de l'ordre de 500 à 525 millions de litres par jour, mais il est impossible qu'une source neutre puisse vérifier cette affirmation, les résidents se plaignant d'une baisse de 80% de la fréquence ainsi que de la quantité d'eau fournie aux ménages.

Chennai et ses deux districts voisins - Kancheepuram et Tiruvallur - s'appelaient autrefois ensemble " districts des lacs (yeri) ". Ils comptaient plus de 6 000 lacs, étangs et réservoirs qui réduisaient au minimum les pertes d'eau de pluie par ruissellement et permettaient de reconstituer la nappe phréatique tout au long de l'année. À l'heure actuelle, les autorités affirment que seulement 3 896 lacs ont survécu et que la ville de Chennai à elle seule a perdu près de 150 plans d'eau de ce type. De plus, ce qui a survécu est loin de sa taille originale. Les canaux et les voies d'approvisionnement ont tous disparu, tandis que les gouvernements successifs ont promu des projets de logements appelés " projets Yeri " pour convertir les plans d'eau en parcelles résidentielles et en appartements pour loger la population croissante de la ville.

Les gouvernements ont dépensé plusieurs milliers de roupies dans le cadre de " projets de restauration de rivières ", mais peu de choses ont été réalisées.

Sous le régime de Jayalalalithaa de 2011 à 2016, le fait d'avoir des structures de collecte d'eau de pluie dans chaque bâtiment a été rendu obligatoire et cette politique coercitive est maintenant reconnue pour avoir aidé la ville de manière importante. Aujourd'hui, Chennai possède trois usines de dessalement - deux de 45 millions de litres par jour chacune et l'autre de 90 millions de litres par jour. On est maintenant prêt à jeter les bases d'une méga-usine de dessalement d'une capacité de 150 millions de litres par jour.

Aujourd'hui, le corridor informatique compte au moins 150 méga-structures appartenant à 650 grandes entreprises qui emploient 320000 personnes. Par ailleurs, il y a aussi plus de 1,25 millions d'habitants qui y habitent. Mais ils n'ont pas d'approvisionnement en eau courante et les puits de forage ne sont d'aucune utilité car le sol argileux produit une eau très saline et savonneuse. Leur seule source d'eau est constituée de camions-citernes privés qui avaient l'habitude de piller sans se soucier des puits agricoles situés à courte distance.

Lorsque la Haute Cour de Madras a tenté d'enrayer cette exploitation effrénée des eaux souterraines et a souligné l'absence totale de réglementation régissant ce commerce, le lobby des camions-citernes a répondu par une grève. Après avoir mis le gouvernement à genoux et l'ensemble du corridor informatique au bord de la fermeture, les exploitants de pétroliers ont obtenu une concession : les autorités fermeraient les yeux sur le pillage.

Modifié par Wallaby
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 5 minutes, Wallaby a dit :

https://timesofindia.indiatimes.com/india/why-chennais-water-crisis-should-worry-you/articleshow/69884460.cms (19 août 2019)

 

Les cartables sont devenus plus grands à mesure que les enfants transportent plus de bouteilles d'eau. Les entreprises ont commencé à demander aux employés de travailler à domicile et d'apporter leur propre eau.

L'approvisionnement en eau des maisons n'atteint même pas 10% de ce qu'il était auparavant.

Les quatre principaux réservoirs qui alimentent Chennai en eau potable sont tombés bien en dessous du niveau zéro et ne contiennent aujourd'hui pas même 1% de leur capacité.

Chennai est maintenant dépendante de manière critique de ses trois méga-usines de dessalement d'eau d'une capacité combinée de 180 millions de litres par jour, et les unités font des heures supplémentaires pour demeurer efficaces à au moins 80 à 90 %. Le pipeline de New Veeranam achemine 90 millions de litres par jour d'eau d'un lac vieux de 1 100 ans, datant de l'ère Chola, situé à 235 km. L'eau stagnant pendant des mois dans d'immenses carrières de pierre abandonnées est pompée pour remplir les réservoirs et les camions-citernes pour environ 5% des 850 000 ménages de la ville qui ont des raccordements Metrowater.

Même en temps " normal ", Metrowater n'a pu fournir que 830 millions de litres par jour, alors que la ville avait besoin de 1 300 millions de litres par jour. Maintenant, ils maintiennent " officiellement " que l'approvisionnement est de l'ordre de 500 à 525 millions de litres par jour, mais il est impossible qu'une source neutre puisse vérifier cette affirmation, les résidents se plaignant d'une baisse de 80% de la fréquence ainsi que de la quantité d'eau fournie aux ménages.

Chennai et ses deux districts voisins - Kancheepuram et Tiruvallur - s'appelaient autrefois ensemble " districts des lacs (yeri) ". Ils comptaient plus de 6 000 lacs, étangs et réservoirs qui réduisaient au minimum les pertes d'eau de pluie par ruissellement et permettaient de reconstituer la nappe phréatique tout au long de l'année. À l'heure actuelle, les autorités affirment que seulement 3 896 lacs ont survécu et que la ville de Chennai à elle seule a perdu près de 150 plans d'eau de ce type. De plus, ce qui a survécu est loin de sa taille originale. Les canaux et les voies d'approvisionnement ont tous disparu, tandis que les gouvernements successifs ont promu des projets de logements appelés " projets Yeri " pour convertir les plans d'eau en parcelles résidentielles et en appartements pour loger la population croissante de la ville.

Les gouvernements ont dépensé plusieurs milliers de roupies dans le cadre de " projets de restauration de rivières ", mais peu de choses ont été réalisées.

Sous le régime de Jayalalalithaa de 2011 à 2016, le fait d'avoir des structures de collecte d'eau de pluie dans chaque bâtiment a été rendu obligatoire et cette politique coercitive est maintenant reconnue pour avoir aidé la ville de manière importante. Aujourd'hui, Chennai possède trois usines de dessalement - deux de 45 millions de litres par jour chacune et l'autre de 90 millions de litres par jour. Ob est maintenant prêt à jeter les bases d'une méga-usine de dessalement d'une capacité de 150 millions de litres par jour.

Aujourd'hui, le corridor informatique compte au moins 150 méga-structures appartenant à 650 grandes entreprises qui emploient 320000 personnes. Par ailleurs, il y a aussi plus de 1,25 millions d'habitants qui y habitent. Mais ils n'ont pas d'approvisionnement en eau courante et les puits de forage ne sont d'aucune utilité car le sol argileux produit une eau très saline et savonneuse. Leur seule source d'eau est constituée de camions-citernes privés qui avaient l'habitude de piller sans se soucier des puits agricoles situés à courte distance.

Lorsque la Haute Cour de Madras a tenté d'enrayer cette exploitation effrénée des eaux souterraines et a souligné l'absence totale de réglementation régissant ce commerce, le lobby des camions-citernes a répondu par une grève. Après avoir mis le gouvernement à genoux et l'ensemble du corridor informatique au bord de la fermeture, les exploitants de pétroliers ont obtenu une concession : les autorités fermeraient les yeux sur le pillage.

La vache ça sent clairement pas bon. . .

Cette gigantesque bombe à retardement m'empêche que va devenir l'eau . . .

 

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 003
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    pandateau
    Membre le plus récent
    pandateau
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...