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Le Japon se reconstruit à coup d'initiatives individuelles


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Le Japon se reconstruit malgré le marasme politique :

Les initiatives individuelles pallient les carences des pouvoirs publics.

Quatre mois après la catastrophe de Fukushima, la classe politique japonaise est, à son tour, entrée en fusion. Le premier ministre, Naoto Kan, est appuyé par sa majorité comme la corde soutient le pendu. Il a annoncé qu'il partirait bientôt, se privant ainsi du peu d'autorité qui lui restait. Son propre parti, le Parti démocrate (PDJ), le pousse vers la sortie, ajoutant aux clameurs de l'opposition. Mais son départ ne résoudra rien, les successeurs potentiels étant aussi peu populaires que lui. Ils ne peuvent rien à la paralysie structurelle de l'État japonais. Majorité et opposition se font face à la Diète, où la première contrôle la Chambre basse et la seconde la Chambre haute, neutralisant totalement un processus législatif qui ne supporte pas la cohabitation.

Cet attentisme pourrait se payer très cher: les lois de finances nécessaires pour financer le déficit budgétaire n'ont toujours pas été votées. Plusieurs hommes politiques, comme Taro Kono, du PLD, estiment qu'à ce rythme-là l'État ne pourra plus payer ses fonctionnaires dès août. Ce sont les sans-abri du 11 mars qui paient les pots cassés de cette incurie. Il en reste près de 100.000. Des dizaines de logements temporaires ont bien été construits, mais ceux-ci sont parfois trop chiches - même au regard des refuges qu'ils occupent aujourd'hui.

Et le feuilleton nucléaire continue. «Il faudra trois, cinq, dix ans voire plusieurs décennies pour régler l'accident» de Fukushima, a confié le premier ministre. Chez les Japonais, la peur des radiations a cédé la place à celle de la contamination. La psychose se concentre désormais dans la chaîne alimentaire. Les tests de radioactivité, coûteux (environ 300 euros) et non remboursés, sont effectués sur une base volontaire par les agriculteurs et les éleveurs. «Ils jouent avec le feu. Les contrôles ne sont pas systématiques», s'alarme un diplomate européen en charge de ces questions.

Désobéissance

Dans un tel climat, des héros locaux et des initiatives individuelles redonnent un cap à une nation déboussolée. L'exemple vient d'en bas. Le plus spectaculaire est sans doute celui de Masao Yoshida, le directeur de la centrale de Fukushima Daiichi de Tepco, où s'est produit l'accident nucléaire du 11 mars. Aux premières heures de la crise, sa hiérarchie lui avait demandé de cesser d'injecter de l'eau salée dans la centrale pour la préserver. Fait extraordinaire au Japon: Masao Yoshida a désobéi, prévenant ainsi un accident nucléaire qui aurait été bien plus grave.

Quand on demande au docteur Takeshi Kanno, devenu un héros pour avoir traité sans relâche les patients de son hôpital de Minami Sanriku, submergé par le tsunami, si les Japonais reconstruiront leur pays, il répond: «Sans l'ombre d'un doute.»

Chapeau les Japonais!  =) Un Etat défaillant mais une population d'élite ça marche aussi...  ;)

http://www.lefigaro.fr/international/2011/07/15/01003-20110715ARTFIG00571-le-japon-se-reconstruit-malgre-le-marasme-politique.php

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Oui mais là c'est le sens de l'intérêt collectif qui parle spontanément, car il est profondément ancré dans chaque citoyen japonais. Cela ne vient pas "d'en haut" comme dans les régimes collectivistes mais d'en bas, de la population elle-même, sans contrainte. Très impressionnant...  ;)

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Oui, enfin, dans l'adversité beaucoup de populations tendent à devenir plus citoyennes. En France, probable que beaucoup d'actions auraient été menées au niveau associatif. Ensuite, les experts qui pensent (à raison ou à tort) en savoir plus que les autorités sur leur domaine de prédilection et agir en contradiction avec les directives, c'est très fréquent.

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D'autant plus que dans le cas présent les huiles cherchent surtout à sauver leur miches. Je m'inquièterai plutôt de l’opportunité qu'à la Soka gakkai de tirer les marrons du feu en jouant la carte du soutien là où le gouvernement fait défaut et de s'attirer facilement de nouveaux adeptes.

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Oui enfin assisté assisté, ça reste à prouver (encore un truc de démago TFUMP1), la France est un des pays ou il y a le plus d'associations au monde (donc d'initiative personnelle pour donner vie à quelque chose).

Alors c'est sûr au niveau de l'initiative personnel pour ce faire du fric en France on repassera, seulement quand y s'agit d'aider son voisin ou de se faire aider, je préfère être en France qu'ailleurs.

Finalement c'est pas mieux non ?

L'aime bien finalement ce pays  ^-^

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Oui enfin assisté assisté, ça reste à prouver (encore un truc de démago TFUMP1), la France est un des pays ou il y a le plus d'associations au monde (donc d'initiative personnelle pour donner vie à quelque chose).

Alors c'est sûr au niveau de l'initiative personnel pour ce faire du fric en France on repassera, seulement quand y s'agit d'aider son voisin ou de se faire aider, je préfère être en France qu'ailleurs.

Finalement c'est pas mieux non ?

L'aime bien finalement ce pays  ^-^

Les associations bien sûr j'oubliais... J'en fait partie d'une aussi... Les pêcheurs à la ligne, les bridgeurs, les astronomes amateurs, les joueurs de tennis de table, les amis du jambon de Bayonne... Il s'agit de loisirs, pas la même chose que le sujet traité ici.
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Bah donner de son temps pour les autres c'est pas rien, faut s'investir et prendre l'initiative justement, puis les assos ce n'est pas que ça, on en a de très sérieuses qui doivent représenter la grande majorité

.

Si après on préfère s'amuser plutôt que bosser, ou est le problème, on est "latin" après tout, si tu veux passer ton temps à bosser go chez les teutons ou les saxons, puis comme ça en fin de semaine tu vas passer ton temps libre à boire pour lutter contre la dépression :P

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Bah donner de son temps pour les autres c'est pas rien, faut s'investir et prendre l'initiative justement, puis les assos ce n'est pas que ça, on en a de très sérieuses qui doivent représenter la grande majorité

.

Si après on préfère s'amuser plutôt que bosser, ou est le problème, on est "latin" après tout, si tu veux passer ton temps à bosser go chez les teutons ou les saxons, puis comme ça en fin de semaine tu vas passer ton temps libre à boire pour lutter contre la dépression :P

La France est recordman pour la consommation d'anti-depresseur  et autre cacheton d'oublie..... Donc on travaille moins, on est anxieux mais ou est donc le bonheur latin????

Les associations servent la plupart du temps à pallier au défaillance du système.

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Les associations bien sûr j'oubliais... J'en fait partie d'une aussi... Les pêcheurs à la ligne, les bridgeurs, les astronomes amateurs, les joueurs de tennis de table, les amis du jambon de Bayonne... Il s'agit de loisirs, pas la même chose que le sujet traité ici.

C'est sûr qu'en sélectionnant de la sorte... m'enfin, chacun ses activités =) Tu as plein d'autres associations à vocation plus citoyenne : lutte contre la faim, réponses aux situation d'urgence, premiers secours et aides médicales, traitement des pollutions et alerte environnementale, architecture en situations d'urgence, aides juridiques, etc... Ensuite, il existe plein d'autres initiatives qui se font hors monde associatif... et qui se multiplient largement en temps de catastrophes ou post-catastrophes. C'est une chose très connue, et qui a d'ailleurs été largement étudiée par les spécialistes du risque et du traitement des catastrophes. L'idée hollywoodienne que tout le monde court dans tous les sens, que les égoïsmes se multiplient et les solidarités disparaissent dans les contextes post-catastrophiques est aux antipodes de ce que l'on peut observer sur le terrain. Au contraire, bien qu'il y ait quelques contre-exemples, les populations sont bien plus "citoyennes". Et cela se perçoit dans toutes les civilisations.
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