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Goran Hadzic, dernier fugitif d'ex-Yougoslavie, arrêté.


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Le dernier fugitif réclamé par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), Goran Hadzic, a été arrêté, a rapporté mardi la télévision B92.

L'arrestation de Hadzic intervient près de deux mois après celle de Ratko Mladic, l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie.

Le TPIY a retenu contre Goran Hadzic, 52 ans, qui était en cavale depuis 2004, pas moins de quatorze chefs d'inculpation, notamment pour crimes contre l'humanité.

La justice internationale lui reproche son implication présumée dans les meurtres de centaines de civils croates et la déportation de dizaines de milliers de Croates et autres non-Serbes par les troupes serbes pendant la guerre de Croatie (1991-1995).

Goran Hadzic a été l'éphémère «président» de la «République serbe de Krajina» pendant la guerre en Croatie, qui représentait un tiers environ du territoire de la Croatie.

Le nom de Goran Hadzic reste lié notamment au massacre de l'hôpital de Vukovar, en novembre 1991, qui avait connu un large retentissement à l'époque. Quelque 250 Croates et autres non-Serbes, qui s'étaient réfugiés dans l'hôpital de cette ville de l'est de la Croatie, avaient été exécutés par les forces serbes après avoir été battus et torturés.

(Source AFP)

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Quelques détails :

Dès le 19 juillet 2011, au soir, la rumeur circulait à Belgrade : Goran Hadzic, le dernier fugitif serbe recherché par la justice internationale, aurait été arrêté. Mais les autorités ont démenti à plusieurs reprises l'information. Ce n'est que le lendemain, au petit matin, qu'une source non identifiée confirmait devant un journaliste de la radio B 92 que Goran Hadzic avait bien été arrêté, à 8 h 24, près de la localité de Krusedol, dans la région de Fruska Gora, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Belgrade.

L'information a rapidement fait le tour des médias en ex-Yougoslavie. Mais c'est certainement en Croatie que le soulagement a été le plus perceptible. "C'est fini !" Ce titre – en lettres énormes – s'étalait sur la une du site Internet de Jutarnji List, le principal quotidien croate, quelques minutes après l'annonce de l'arrestation de Goran Hadzic. Les faits qui lui sont reprochés – pas moins de 14 chefs d'inculpation, notamment pour crimes de guerre – remontent à la guerre en Croatie [1991-1995], notamment le siège de Vukovar en 1991 et le massacre des patients de l'hôpital de la ville. A l'instar du quotidien Politika, les médias serbes ont rappelé le parcours de cet homme, a priori insignifiant : étudiant raté, il devient ensuite magasinier et s'engage, en Croatie, pour la cause de la Grande Serbie. Au début de la guerre, en 1991, et jusqu'en 1993, il a été l'un des chefs politiques de la minorité serbe à l'est du pays, devenant même (en 1992) "président" de l'éphémère république serbe de Krajina. "C'était une personnalité mineure, une sorte de petit caporal de Milosevic", a réagi Vuk Draskovic, ancien leader de l'opposition serbe de l'époque.

Comme il y a deux mois, lors de l'arrestation de Ratko Mladic, des détails – souvent insolites – de la cavale de Goran Hadzic n'ont pas manqué de faire surface dans la presse serbe. Sa photo, sans barbe et avec quelques kilos en plus, est à la une de tous les journaux. A en croire certains d'entre eux, l'homme se serait caché aussi à l'étranger, en Russie et en Biélorussie, et ne venait en Serbie que pour s'approvisionner en fonds. Et c'est d'ailleurs sa tentative de vendre un tableau de Modigliani qui aurait mis les hommes des services secrets sur sa trace... Quant à sa présence le jour de son interpellation dans la région de Fruska Gora, connue pour ses nombreux monastères, elle serait justifiée par un rendez-vous avec une relation extraconjugale, de laquelle serait même né un jeune enfant, croit savoir le quotidien populaire Blic.

Avec cette arrestation, la Serbie vient de "clore le chapitre le plus difficile de sa coopération avec le Tribunal pénal international de La Haye, a estimé le président de la Serbie Boris Tadic. Lors de sa conférence de presse [le 20 juillet], le chef de l'Etat a aussi voulu couper court à toute spéculation quant à d'éventuelles protections dont aurait bénéficié Goran Hazic. "Nous ne savions pas où il était. Si nous l'avons arrêté, ce n'est pas parce que nous nous sommes pliés aux pressions internationales, mais parce que nous avons travaillé sans relâche pour retrouver sa trace", a-t-il affirmé en substance.

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