faltenin Posté(e) le 12 février 2006 Share Posté(e) le 12 février 2006 Je ne pense pas. L'introduction des coordonnées d'une cible en vol plutôt qu'au sol est avant tout un problème logiciel. L'AASM reçoit déjà les informations GPS lui permettant de savoir où il se trouve au moment du tir, ce qui veut dire que la liaison avion-AASM existe (bus numérique). Les calculateurs de l'avion disposent des informations nécessaires, et la transmission de ces informations vers un point d'emport est triviale. Pour le moment, j'ai dans l'idée que l'AASM est programmé à partir d'un système de planification de mission (au sol), commun ou proriétaire et incompatible avec les protocoles/formats en usage sur les vecteurs. Du coup, les modifications nécessaires sont relativement simples et peu coûteuses. je ne suis pas sur que ce soit aussi bénin: ce n'est pas tant le transfert des coordonnées qui m'inquiète (avec le bus 1553 ou 1760 qui peut déjà tranférer des coordonnées aux APACHE et SCALP) mais la capacité d'acquisition des coordonnées GPS à partir du radar ou de l'OSF voire de la liaison de données. A mon avis cela nécessite pas mal de boulot au niveau logiciel et surtout intégration et validation avec des essais en vol à la clef pour valider le système. Donc ça va couter cher en heures de travail d'ingénieurs, en heures de vol, en moyens de tests voire en munitions réelles. A noter que récemment des F18E/F ont démontré qu'ils pouvaient acquérir les coordonées de leur objectif à partir d'une image SAR DBS fournie par le radar de bord APG79, comme c'est un AESA, ils pouvaient même cibler deux cibles à la fois, transférer les coordonnées aux JDAM et tirer, tout ça à distance de sécurité. Une révolution pour l'acquisition en temps réel et une capacité unique jusqu'à présent, même le Rafale n'a pas encore ça. http://www.defencetalk.com/news/publish/article_004360.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TMor Posté(e) le 12 février 2006 Share Posté(e) le 12 février 2006 En tous cas, j'espère bien que cette capacité de programmation en vol sera disponible, sinon une grosse partie des potentialités de l'arme serait perdue. :( Ca vaut mieux quand même, sinon, ça sert à quoi de faire un mode air-sol pour le radar ? Et pour casser un SAM ? on ne peut pas jouer que sur leur position connue avant le décollage ? :? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 12 février 2006 Share Posté(e) le 12 février 2006 je ne suis pas sur que ce soit aussi bénin: ce n'est pas tant le transfert des coordonnées qui m'inquiète (...) mais la capacité d'acquisition des coordonnées GPS à partir du radar ou de l'OSF Le site, l'azimut et la distance suffisent à élaborer les coordonnées relatives (en 3D) de la cible. Le site et la distance sont pris en compte par le calculateur de bombardement pour déterminer avec précision à quel moment tirer une bombe non guidée. Le site et l'azimut servent aussi à pointer l'autodirecteur d'un missile vers une cible désignée. De fait, ces trois informations sont disponibles sous une forme ou une autre au niveau des calculateurs, et les éventuelles modifications requises pour l'AASM sont minimes. Dans ces conditions, la campagne d'essais se limiterait probablement à une simple vérification du système en conditions réelles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
faltenin Posté(e) le 12 février 2006 Share Posté(e) le 12 février 2006 De fait, ces trois informations sont disponibles sous une forme ou une autre au niveau des calculateurs, et les éventuelles modifications requises pour l'AASM sont minimes. ça à l'air simple dit comme ça mais je suis prêt à parier que ce n'est pas si simple dans la réalité. L'obtention de coordonnées de précision GPS à partir d'une fusion des données de multiples capteurs en temps réel sur un aéronef à grande vitesse. Le SPECTRA est censé avoir une précision angulaire de environ 1° et être le meilleur capteur du Rafale pour ce paramètre. Un écart de 1° ça donne 174m d'erreur à 10km de distance , pour une précision décamétrique de l'AASM c'est loin d'être assez bon. Sachant que l'AASM peut porter jusqu'à 50km il faudrait une précision angulaire de 0,0115° pour obtenir un seul des trois paramètres site, azimuth et distance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 12 février 2006 Share Posté(e) le 12 février 2006 ça à l'air simple dit comme ça mais je suis prêt à parier que ce n'est pas si simple dans la réalité. L'obtention de coordonnées de précision GPS à partir d'une fusion des données de multiples capteurs en temps réel sur un aéronef à grande vitesse. Le SPECTRA est censé avoir une précision angulaire de environ 1° et être le meilleur capteur du Rafale pour ce paramètre. Un écart de 1° ça donne 174m d'erreur à 10km de distance , pour une précision décamétrique de l'AASM c'est loin d'être assez bon. Sachant que l'AASM peut porter jusqu'à 50km il faudrait une précision angulaire de 0,0115° pour obtenir un seul des trois paramètres site, azimuth et distance. Les données il peut les obtenir de façon très précise avec l'association du radar, du spectra et de l'OSF. Sinon simplement par envoi de donnée venant de l'exterieure. Exemple : 1) Un soldat repère une position adverse 2) Il la localise en donnée GPS qu'il envoi au centre de commandement 3) le centre de commandement renvoi à un Awacs dans les environs 4) l'awacs renvoi les données au Rafale en attente 5) le pilote rentre les coordonnées de la cible et se dirige vers elle pour larguer son chargement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
littleboy Posté(e) le 12 février 2006 Share Posté(e) le 12 février 2006 Les données il peut les obtenir de façon très précise avec l'association du radar, du spectra et de l'OSF. Sinon simplement par envoi de donnée venant de l'exterieure. Exemple : 1) Un soldat repère une position adverse 2) Il la localise en donnée GPS qu'il envoi au centre de commandement 3) le centre de commandement renvoi à un Awacs dans les environs 4) l'awacs renvoi les données au Rafale en attente 5) le pilote rentre les coordonnées de la cible et se dirige vers elle pour larguer son chargement. C'est pas quand même long tout ça ? Enfin j'ai lu un texte sur des missions de CAS effectuées par nos 2000D pour des troupes américaines en Afghanistan il me semble que les procédures étaient plus simples (et d'ailleurs c'était une des préoccupations permanentes des hauts gradés, de simplifier) : un soldat dans le feu de l'action repère une cible, il appelle l'avion de CAS, illumine la cible, et celle ci se prend la GBU... Non? Parce que quand même il y a eu pas mal de demandes de CAS qui étaient... très urgentes, les soldats étant très directement sous le feu ennemi. D'ailleurs les pilotes et les navigants français ont parfois eu du mal à comprendre les demandes de CAS des troupes au sol, qui parlaient sur un fond de bruit de balles de façon très sacadée, avec un fort accent américain. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 12 février 2006 Share Posté(e) le 12 février 2006 Oui bon j'ai vu grand ( et long) :lol: Les com peuvent se faire en directe aussi. Mais si l'avion n'est pas dans les environs c'est plus compliqué. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
littleboy Posté(e) le 12 février 2006 Share Posté(e) le 12 février 2006 Oui bon j'ai vu grand ( et long) :lol: Les com peuvent se faire en directe aussi. Mais si l'avion n'est pas dans les environs c'est plus compliqué. Oui c'est sûr, dès fois l'illumination par les troupes au sol est aussi impossible, et ça complique la procédure :? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 12 février 2006 Share Posté(e) le 12 février 2006 Le SPECTRA est censé avoir une précision angulaire de environ 1° et être le meilleur capteur du Rafale pour ce paramètre. Un écart de 1° ça donne 174m d'erreur à 10km de distance Meilleur capteur angulaire pour la localisation d'une source d'émissions (interférométrie avec des capteurs fixes). Ici on parle de pointer une cible, donc d'orienter un ou plusieurs capteurs vers cette cible. La position angulaire est facilement mesurable, avec précision. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
faltenin Posté(e) le 18 février 2006 Share Posté(e) le 18 février 2006 en y repensant, le radar est déja capable de récupérer des données de but pour recaler la centrale inertielle, donc il devrait être possible de faire de mêm avec l'AASM ouf 8) si la précision est suffisante. Là je demande à voir. De toute façon je ne crois pas les brochures pub des constructeurs. Je crois juste les perfomances opérationnelles (le plus dur à trouver). Les données il peut les obtenir de façon très précise avec l'association du radar, du spectra et de l'OSF. Sinon simplement par envoi de donnée venant de l'exterieure. Exemple : 1) Un soldat repère une position adverse 2) Il la localise en donnée GPS qu'il envoi au centre de commandement 3) le centre de commandement renvoi à un Awacs dans les environs 4) l'awacs renvoi les données au Rafale en attente 5) le pilote rentre les coordonnées de la cible et se dirige vers elle pour larguer son chargement. Oui bon j'ai vu grand ( et long) Les com peuvent se faire en directe aussi. Mais si l'avion n'est pas dans les environs c'est plus compliqué. Moi je vois ça plutôt comme : 1) Un soldat français repère une position adverse. 2) Comme on n'a pas voté les crédits d'équipement il n'a pas de GPS ni de télémètre laser alors il se débrouille pour calculer les cooordonnées GPS à la main avec sa carte et sa boussole. Il les transmet au centre de commandement et demande une intervention aérienne. 3) Le centre de commandement demande l'autorisation au QG à Paris. 4) Le CEMA demande l'autorisation au Premier Ministre qui transfet au Président qui dit oui mais seulement si on a les moyens budgétaires. 5) le CEMA contacte Bercy qui met un groupe de réflexion au travail 6) comme il y a beaucoup d'ennemis et qu'on n'a pas beaucoup d'AASM, on se dit que finalement ça va dépendre de l'augmentation du PIB pour l'année prochaine. Comme le gouvernement dit +2,5%, l'opposition +0,8% et les experts consultés entre -0,5 et +5%, un fonctionnaire de Bercy décide de prendre sa Safrane et d'aller à Belleville pour demander à madame Irma. 7) comme Mme Irma ne sait pas vraiment ce qu'est le PIB elle lui dit de demander à sa femme 8 ) il est un peu surpris mais comme sa femme est généralement de bon conseil il décide d'aller lui demander 9) il trouve sa femme avec le facteur 10) il remonte dans sa Safrane équipée elle d'un système GPS 11) il envoie les coordonnées de son appartement à l'AWACS 12) l'AWACS les transmet au pilote 13) le pilote tire l'AASM 14) le soldat attend toujours son attaque aérienne., le soldat ennemi déçu décide de rentrer chez lui ... quoi ? ok je :arrow: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wildcat Posté(e) le 18 février 2006 Share Posté(e) le 18 février 2006 Hihihi, bien vu! :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berkut Posté(e) le 20 février 2006 Share Posté(e) le 20 février 2006 :lol: :lol: Pauvre biffin :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 20 février 2006 Share Posté(e) le 20 février 2006 Et le pire c'est pas loin de la vérité :( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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