C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 12 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 novembre 2021 https://foreignpolicy.com/2021/11/09/australia-china-decoupling-trade-sanctions-coronavirus-geopolitics/ Lorsque la Chine a interdit les importations de charbon australien à la mi-2020, les services publics chinois ont dû se tourner vers les fournisseurs russes et indonésiens. Cela a eu pour effet de retirer le charbon russe et indonésien du marché, créant ainsi des écarts de demande en Inde, au Japon et en Corée du Sud, que le charbon australien a pu combler. De plus, la pénurie mondiale d'énergie a fait grimper le prix du charbon, ce qui a entraîné une hausse des recettes d'exportation des producteurs australiens de charbon cette année, ce qui n'est pas exactement l'effet recherché par la Chine. De nombreuses industries australiennes ont appliqué cette tactique avec succès. L'orge a été redirigée vers l'Arabie saoudite et l'Asie du Sud-Est, le cuivre vers l'Europe et le Japon, et le coton vers le Bangladesh et le Vietnam. D'autres secteurs ont développé des solutions de contournement plus créatives. L'industrie du bœuf a envoyé du bétail à traiter dans des abattoirs qui disposaient encore de licences d'exportation, tandis que les éleveurs de homards ont utilisé des routes grises, par exemple via Hong Kong, pour entrer sur le continent. Ces tactiques de diversion réussies ont considérablement amorti le choc pour les industries dont le commerce avec la Chine a été suspendu. Par conséquent, le coût du découplage de l'économie australienne de la Chine a été bien moins élevé que prévu. Selon les estimations du Trésor australien, les secteurs touchés par les restrictions commerciales chinoises ont perdu 5,4 milliards de dollars australiens (environ 4 milliards de dollars) d'exportations vers la Chine au cours de la première année complète des sanctions, mais ils ont simultanément trouvé 4,4 milliards de dollars australiens (3,3 milliards de dollars) de nouveaux marchés ailleurs. La perte nette d'un milliard de dollars australiens ne représente que 0,25 % des exportations australiennes. Qui plus est, en raison de la flambée des prix du minerai de fer, la valeur des exportations australiennes vers la Chine a en fait augmenté de 10 % depuis l'entrée en vigueur des sanctions. "Notre économie a ... prouvé qu'elle était remarquablement résistante", a déclaré le trésorier australien Josh Frydenberg. Il est certain que le détournement des échanges ne sera pas toujours une réponse efficace au découplage coercitif. L'Australie pourrait réacheminer de nombreuses exportations relativement facilement, car une grande partie de son commerce avec la Chine porte sur des produits de base génériques qui peuvent aller partout. Le bois et le vin australiens, principalement produits spécifiquement pour le marché chinois, ont eu du mal à trouver d'autres destinations. Pour les chaînes d'approvisionnement plus complexes dans les secteurs de la technologie et de la fabrication, le découplage est un exercice encore plus difficile. L'expérience de l'Australie permet néanmoins de tirer une leçon importante : le découplage des échanges ne signifie pas automatiquement la destruction des échanges. Si la Chine avait l'intention de contraindre l'Australie au silence, cette campagne a été un échec spectaculaire. 1 1 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 18 novembre 2021 Share Posté(e) le 18 novembre 2021 Et voilà, deux coup de gueule et une soirée annulée plus tard, nous avons fini de manger notre chapeau... Même les US n'en reviennent pas... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 19 novembre 2021 Share Posté(e) le 19 novembre 2021 Mieux que l' EUROPE à elle toute seule ! Vive l'Australie https://www.meta-defense.fr/2021/11/19/en-annoncant-le-lancement-de-60-programmes-technologiques-de-defense-le-premier-ministre-australien-veut-il-noyer-le-sous-marin/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 22 novembre 2021 Share Posté(e) le 22 novembre 2021 (modifié) Citation L’alliance AUKUS a beaucoup fait parler d’elle, au moment de son annonce, en septembre. Lundi 22 novembre, elle est devenue concrète puisque l’Australie s’est officiellement engagée pour s’équiper de sous-marins à propulsion nucléaire, dans le cadre de ce programme de défense conjoint avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Le ministre de la défense Peter Dutton a signé avec les diplomates britannique et américain un accord autorisant l’échange d’« informations sur la propulsion nucléaire navale » entre leurs pays. Il s’agit du premier accord signé et rendu public depuis l’annonce de l’union des trois pays pour faire face aux tensions stratégiques croissantes entre les Etats-Unis et la Chine dans le Pacifique. Cette alliance s’était accompagnée de l’annulation par l’Australie d’un mégacontrat portant sur l’achat de douze sous-marins français à propulsion conventionnelle pour une valeur de 90 milliards de dollars australiens (55 milliards d’euros), provoquant une brouille durable entre Paris et Canberra. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Après la crise des sous-marins, rencontres en série et gestes symboliques entre Kamala Harris et Emmanuel Macron à Paris L’accord aidera l’Australie à achever une étude de dix-huit mois sur l’acquisition de sous-marins, a déclaré M. Dutton après avoir signé l’accord à Canberra avec le chargé d’affaires américain Michael Goldman et de la haut-commissaire britannique en Australie, Victoria Treadell. La Chine irritée Les détails de l’acquisition doivent encore être décidés, notamment si l’Australie optera pour des sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire américains ou britanniques. « Grâce à l’accès aux informations permis par cet accord, ainsi que les décennies d’expérience de nos partenaires britanniques et américains dans le domaine des sous-marins à propulsion nucléaire, l’Australie sera également en mesure d’être un gestionnaire responsable et fiable de cette technologie », a déclaré M. Dutton dans un communiqué. …. Hop, les « grandes manœuvres » commencent ! (Dépêche tirée du Monde) Modifié le 22 novembre 2021 par Ardachès Source Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 22 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 novembre 2021 https://www.pm.gov.au/media/remarks-2021-aspi-sydney-dialogue Le Premier ministre : Merci Peter. C'est merveilleux de me joindre à vous pour l'inauguration du Dialogue de Sydney. Sydney, ma ville natale, est la plus grande ville d'Australie et l'ancienne demeure du peuple Gadigal. Il s'agit de l'un des nombreux peuples indigènes d'Australie qui ont pris soin de ce continent depuis plus de 60 000 ans. Je présente mes respects à leurs aînés passés, présents et émergents. Je salue également les militaires, les femmes et les anciens combattants qui se sont joints à nous - y compris ceux qui ont servi chez nos alliés et partenaires - et je les remercie tous chaleureusement pour leur service. Permettez-moi tout d'abord de féliciter l'Australian Strategic Policy Institute (ASPI) d'avoir pris l'initiative d'organiser ce Dialogue de Sydney. Et pour avoir donné un toit à ce qui promet d'être le premier sommet annuel mondial sur les technologies émergentes, critiques et cybernétiques et leur importance stratégique. Je tiens à saluer tout particulièrement le leadership et la gestion de Peter Jennings, directeur exécutif de l'ASPI depuis 2012. Comme nous le savons tous, l'évolution technologique a contribué à d'énormes progrès pour l'humanité : une meilleure santé, une espérance de vie plus longue, un apprentissage plus large, davantage de loisirs et une plus grande prospérité. Pourtant, l'expérience nous a également appris qu'il s'accompagne de nouveaux défis, de conséquences inattendues et de risques accrus. Notre époque d'évolution technologique rapide n'est pas différente. Elle correspond à de profonds défis mondiaux - des menaces immédiates posées par COVID-19 et les perturbations économiques qui en découlent au changement climatique et à la concurrence géostratégique. La technologie est au centre de la façon dont nous répondons aujourd'hui à tous ces défis. Le fait est que les nations à la pointe de la technologie ont un plus grand pouvoir économique, politique et militaire. Et, par voie de conséquence, une plus grande capacité à influencer les normes et les valeurs qui façonneront le développement technologique dans les années à venir. La région indo-pacifique, centre de gravité stratégique du monde, en est la meilleure illustration. Ce dialogue inaugural de Sydney arrive donc à point nommé. L'Australie sait que sa sécurité et sa prospérité futures dépendent de sa participation à la révolution technologique qui façonne le monde. Je suis convaincu que ce dialogue suscitera de nouvelles idées, créera des partenariats plus étroits et approfondira notre compréhension commune des possibilités et des défis des technologies critiques, émergentes et cybernétiques. C'est pourquoi le gouvernement australien est heureux de s'associer à l'ASPI pour réunir dans ce format virtuel les meilleurs penseurs stratégiques sur les enjeux des années à venir. Les partenariats sont importants. Les Australiens reconnaissent instinctivement que pour rester une nation libre, ouverte, souveraine et prospère, nous avons besoin de partenariats solides et durables - maintenant plus que jamais. En septembre, j'ai annoncé, aux côtés du président Biden et du premier ministre Johnson, le nouveau partenariat trilatéral de sécurité renforcé AUKUS. Il s'agit d'un partenariat fondé fondamentalement sur la confiance et les intérêts partagés. Un partenariat dans lequel, guidés par nos idéaux durables et notre engagement commun en faveur de l'ordre international fondé sur des règles et des libertés démocratiques, nous avons décidé d'approfondir notre coopération en matière de diplomatie, de sécurité et de défense dans la région indo-pacifique. Pour dire l'évidence, l'AUKUS est bien plus que des sous-marins nucléaires. L'AUKUS permettra à l'Australie, au Royaume-Uni et aux États-Unis de promouvoir un meilleur partage des informations, de favoriser une plus grande intégration des sciences, des technologies, des bases industrielles et des chaînes d'approvisionnement liées à la sécurité et à la défense, et de renforcer notre coopération en matière de technologies et de capacités avancées et critiques. Comme l'a écrit avec perspicacité l'ASPI : "Le Véritable potentiel de l'AUKUS réside dans la manière dont le nouveau groupement peut être exploité à long terme pour aider l'Australie à faire face aux profonds bouleversements technologiques qui sont sur le point de balayer le monde". Nos efforts trilatéraux au sein de l'AUKUS amélioreront nos capacités conjointes et notre interopérabilité, avec un accent initial sur les cybercapacités, l'intelligence artificielle, les technologies quantiques et des capacités sous-marines supplémentaires. Nos représentants feront rapport aux dirigeants dans les 90 jours suivant notre annonce, en proposant un plan de travail pour l'AUKUS. Ce plan de travail comprendra des échanges d'informations, de personnel, de technologies et de capacités avancées ; une planification, un développement des capacités et des acquisitions conjointes ; une collaboration conjointe en matière de science et de technologie ; et le développement de bases scientifiques et industrielles communes et complémentaires liées à la sécurité et à la défense. C'est un programme ambitieux. L'AUKUS est un partenariat large et adaptable qui orientera notre coopération en matière de technologie et de capacités afin de relever les défis du 21e siècle dans notre région, la région indo-pacifique. Nous approfondissons également nos partenariats technologiques par le biais du Quad. Avec l'Inde, le Japon et les États-Unis, l'Australie s'efforce d'exploiter les capacités de nos nations respectives pour améliorer la résilience des chaînes d'approvisionnement de l'Indo-Pacifique et favoriser un écosystème technologique ouvert, accessible et sécurisé. Lors de la première réunion en personne des dirigeants de la Quadrilatérale, qui s'est tenue en septembre à Washington DC, nous avons convenu de renforcer les lignes d'effort dans un certain nombre de domaines très importants, notamment : Les normes techniques, avec un accent initial sur les communications avancées et l'IA. le déploiement et la diversification de la 5G, et L'analyse et la cartographie détaillées de l'horizon, avec un accent immédiat sur la sécurité de la chaîne d'approvisionnement des semi-conducteurs et de leurs composants vitaux, ainsi que l'exploration des possibilités de coopération en matière de biotechnologies avancées. Nous travaillons également au sein de la Quadrilatérale pour renforcer la résilience des infrastructures critiques face aux cybermenaces, en nous référant aux meilleures pratiques internationales. Au niveau national, notre Bureau de la résilience de la chaîne d'approvisionnement surveille les vulnérabilités de la chaîne d'approvisionnement et coordonne les réponses de l'ensemble du gouvernement pour garantir l'accès aux biens essentiels. En tant que pays d'environ 25 millions d'habitants dans un monde de quelque 7,8 milliards de personnes, la plupart de nos technologies sont - et continueront d'être - importées. C'est logique. Dans la plupart des cas, des marchés diversifiés et fonctionnant bien peuvent répondre à nos besoins technologiques, mais dans certains cas - pour les technologies essentielles - nous devons nous assurer que nous pouvons accéder à ces technologies et les utiliser de manière fiable et sûre, dans les bons et les mauvais moments. Dans une optique plus large, le gouvernement australien a élaboré une série de politiques visant à maximiser les opportunités offertes par les technologies nouvelles et émergentes et à minimiser les risques qu'elles posent. Notre stratégie pour l'économie numérique a pour objectif de faire de l'Australie une économie numérique de premier plan d'ici 2030, en investissant dans les infrastructures, les compétences, la réglementation et les systèmes qui soutiennent et permettent les technologies émergentes. Notre plan d'action en matière d'IA définit une vision pour que l'Australie soit un leader mondial dans le développement et l'adoption de l'IA. Notre stratégie de fabrication moderne vise à mettre la science et la technologie au service de l'industrie et à encourager des niveaux plus élevés d'investissement technologique, en particulier dans l'industrie de la défense, qui est l'un de nos principaux secteurs stratégiques. 1 sur 6 Notre stratégie de cybersécurité définit un cadre pour protéger notre nation contre les cybermenaces - y compris les menaces contre les infrastructures essentielles - et pour améliorer notre connaissance et nos capacités dans ce domaine. Notre déclaration sur les technologies à faibles émissions positionne l'Australie pour qu'elle devienne un leader mondial des technologies à faibles émissions - pour nous amener à un niveau net zéro d'ici 2050 - notamment dans les domaines de l'hydrogène propre, de l'acier et de l'aluminium verts, de la capture et du stockage du carbone, du stockage d'énergie à longue durée, de la mesure du carbone dans le sol et du solaire à très faible coût. Comme je l'ai dit, il s'agit là d'un élément essentiel pour parvenir à des émissions nettes nulles d'ici à 2050. Et cela fait partie de notre plan pour une économie forte et une Australie plus sûre et plus résiliente. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de présenter un autre élément clé de ce plan : le Blueprint for Critical Technologies de l'Australie. Le Blueprint définit une vision pour la protection et la promotion des technologies critiques dans notre intérêt national. Il vise à équilibrer les opportunités économiques des technologies critiques et leurs risques pour la sécurité nationale. Et il nous donne le cadre approprié pour travailler au niveau national et avec des pays aux vues similaires afin de soutenir le développement de ces technologies. Le plan d'action fixe quatre objectifs clés : Garantir l'accès et le choix de technologies et de systèmes essentiels qui soient sûrs, fiables et rentables. Promouvoir l'Australie comme un partenaire de confiance et sûr pour l'investissement, la recherche, l'innovation, la collaboration et l'adoption de technologies critiques. Maintenir l'intégrité de notre recherche, de notre science, de nos idées, de nos informations et de nos capacités, afin de permettre aux industries australiennes de prospérer et de maximiser notre propriété intellectuelle souveraine. Soutenir la résilience régionale et façonner un environnement international qui permet des marchés ouverts, diversifiés et compétitifs et une innovation technologique sûre et fiable. Le plan directeur est soutenu par un plan d'action, qui décrit les mesures prises par l'Australie pour protéger et promouvoir les technologies essentielles dans l'intérêt national. Il précise également la toute première liste de technologies critiques de notre pays. Il s'agit de fixer des priorités. Cette liste signale aux gouvernements, à l'industrie et aux universités les technologies considérées comme critiques pour l'Australie aujourd'hui ou celles qui devraient le devenir au cours de la prochaine décennie. Grâce à ce signal, nous entendons favoriser la cohérence dans la prise de décision et la concentration des investissements. Un objectif de mission. La liste comprend 63 technologies critiques, mais nous nous concentrons initialement, très clairement, sur neuf d'entre elles seulement. Permettez-moi de m'attarder brièvement sur une seule d'entre elles : les technologies quantiques, qui appliquent la physique quantique pour explorer les moyens d'acquérir, de transmettre et de traiter de grandes quantités d'informations. La science et la technologie quantiques pourraient révolutionner toute une série de secteurs, notamment la finance, les communications, l'énergie, la santé, l'agriculture, l'industrie manufacturière, les transports et l'exploitation minière. Les capteurs quantiques, par exemple, pourraient améliorer la découverte de gisements de minerais précieux et rendre la surveillance des eaux souterraines plus efficace ; et les communications quantiques pourraient permettre un échange d'informations sécurisé pour mieux sécuriser les transactions financières. Les technologies quantiques auront également des applications dans le domaine de la défense, par exemple pour permettre la navigation dans des environnements dépourvus de GPS et pour nous protéger des cyberattaques avancées. L'Australie est déjà un leader mondial dans plusieurs aspects de la technologie quantique. Nous disposons de capacités de recherche et de scientifiques de classe mondiale. Et des bases solides pour une industrie quantique florissante. Nous devons maintenant passer à la vitesse supérieure. Le gouvernement a demandé à la scientifique en chef de l'Australie, le Dr Cathy Foley, de diriger l'élaboration de notre toute première stratégie quantique nationale. Celle-ci visera à mieux intégrer les activités de l'industrie et du gouvernement, en s'appuyant sur les recommandations de la feuille de route technologique quantique du CSIRO. La stratégie sera alimentée par un comité national sur le quantum, présidé par le scientifique en chef et composé de spécialistes du commerce, de la recherche et de la sécurité nationale. Je suis convaincu que la nouvelle stratégie contribuera à positionner l'Australie comme un leader de la technologie quantique dans la région Indo-Pacifique. Je suis également heureux d'annoncer aujourd'hui que le gouvernement investira 70 millions de dollars au cours de la prochaine décennie dans un centre de commercialisation quantique, conçu pour commercialiser la recherche quantique australienne et établir des liens avec les marchés et les chaînes d'approvisionnement mondiaux. Il s'agit de capitaliser sur notre avantage concurrentiel et de faire connaître notre recherche au monde entier. Le centre sera conçu pour attirer des co-investissements privés et pour s'associer à des organismes équivalents dans des pays partageant les mêmes idées. La première étape est un accord de coopération conjoint que le gouvernement a signé avec les États-Unis. Et nous sommes impatients de travailler avec d'autres pays également. Mesdames et Messieurs, la technologie ne se développe pas dans le vide. Elle reflète les valeurs de la société qui la crée et l'utilise. Et la façon dont elle l'utilise. En ce qui concerne l'Australie, nous sommes guidés par nos valeurs en tant que nation démocratique libérale - fondée sur le respect de l'État de droit, des droits de l'homme, de la liberté économique et religieuse, de l'égalité des sexes et des institutions indépendantes. Nous voulons que la technologie protège l'autonomie, la vie privée et les données de nos citoyens. Mais vous savez, tous les gouvernements ne voient pas la technologie de la même façon. Ils ne voient pas la technologie de cette façon. Comme l'a dit le président Biden : "Nous ... rencontrons une nouvelle ère - une ère de nouvelles technologies et de possibilités qui ont le potentiel de libérer et de remodeler tous les aspects de l'existence humaine. Et c'est à nous tous de déterminer si ces technologies sont une force pour donner du pouvoir aux gens ou pour approfondir la répression." L'Australie, comme les États-Unis, s'est engagée à jouer son rôle pour que les règles et les normes autour de la technologie reflètent les valeurs de nos sociétés ouvertes. Notre stratégie d'engagement international en matière de cybernétique et de technologies critiques fournit un cadre pour guider notre engagement international. Nous sommes fortement engagés dans les organismes de normalisation tels que l'Organisation internationale de normalisation et l'Union internationale des télécommunications. Nous travaillons également dans des forums tels que l'OCDE, l'ANASE, l'OTAN, le G7 Plus et le G20. L'Australie est l'un des 15 membres fondateurs du Partenariat mondial sur l'IA, une coalition qui veille à ce que l'IA soit utilisée de manière responsable et respecte les droits de l'homme et les valeurs démocratiques. Nous avons également collaboré avec le Royaume-Uni pour élaborer des principes éthiques applicables aux technologies d'augmentation de la capacité humaine, qui seront développés lors du Future Tech Forum qui se tiendra à la fin du mois. Nous ne pouvons pas nous soustraire aux implications éthiques des nouvelles technologies. Nous devons nous demander ce qu'il faut faire avec la technologie, et pas seulement ce qui peut être fait. S'assurer que nos citoyens comprennent que les technologies sont sûres et sécurisées et qu'elles servent leurs intérêts est fondamental pour créer l'environnement favorable nécessaire au déploiement. Avant de conclure, je tiens à signaler que je prends également la parole aujourd'hui au Bengaluru Tech Summit, qui est le plus grand sommet technologique de l'Inde. Il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire avec l'Inde dans ce domaine - dont certaines que j'ai déjà évoquées aujourd'hui, notamment dans le cadre de notre partenariat Quad. Dans le cadre de notre partenariat stratégique global avec l'Inde, nos deux pays coopèrent déjà - sur la cybersécurité, les technologies critiques et émergentes, les minéraux critiques, l'économie numérique, et bien d'autres choses encore. Je développerai certaines des initiatives complémentaires avec l'Inde lors du sommet. Mes amis, en cette ère de transformation technologique et de concurrence stratégique, nous sommes tous confrontés à de grands défis. Nos objectifs sont clairs : maintenir nos traditions démocratiques libérales, assurer la prospérité de l'Australie et faire en sorte qu'elle reste forte et sûre. Nous y parviendrons en travaillant ensemble et en investissant dans la recherche et les capacités qui reflètent nos intérêts et nos valeurs. Je tiens à adresser mes meilleurs vœux à tous ceux qui participeront à ce Dialogue de Sydney. En particulier mes grands amis, le Premier ministre Narendra Modi, l'ancien Premier ministre Shinzo Abe et l'ancien Premier ministre John Howard. J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir l'année prochaine en personne. Merci beaucoup de votre attention. 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Arland Posté(e) le 22 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 novembre 2021 C'est beau comme du Tony Stark ! J'en verse une larme. Bon j'espère qu'il a un "Iron Man" en réserve pour continuer à se la péter pour la suite. Par contre, pour ce qui est de "besoin de partenariats solides et durables - maintenant plus que jamais." et "partenariat fondé fondamentalement sur la confiance et les intérêts partagés.", faudra revoir ça, ça fait tâche dans ce magnifique texte. 1 7 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 23 novembre 2021 Share Posté(e) le 23 novembre 2021 Seulement entres "cousins" on verra pour les autres qui y seront associés ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 23 novembre 2021 Share Posté(e) le 23 novembre 2021 2 hours ago, MIC_A said: Seulement entres "cousins" on verra pour les autres qui y seront associés ! Ah ? Il est Chtimi Morrison ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bocket Posté(e) le 27 novembre 2021 Share Posté(e) le 27 novembre 2021 Toujours pas digéré : France diplomatie dans une vidéo du 19 novembre, ignore délibérément l'Australie dans sa liste détaillée de nos partenaires dans la région : l'inde, le japon, l'Indonésie, Singapour, le Vietnam, la Malaisie, la Corée du Sud, la nouvelle Zélande, l'Asean (Philippines, Cambodge etc..). Pas sur que cette vidéo soit très vue la bas, mais visiblement cela soulage (un peu) https://twitter.com/francediplo/status/1461719039894511622?s=20 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 27 novembre 2021 Share Posté(e) le 27 novembre 2021 C'est objectif : l'Australie n'est plus un partenaire pour la France. Ce n'est pas simplement parce que le contrat a été annulé, c'est surtout la façon dont ça a été fait, en refusant de signaler la préparation du pacte AUKUS. Ce refus signifiait que l'Australie ne considérait pas la France comme un partenaire. Donc pourquoi la France considérerait l'Australie comme un partenaire ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 28 novembre 2021 Share Posté(e) le 28 novembre 2021 Il y a 15 heures, Kelkin a dit : C'est objectif : l'Australie n'est plus un partenaire pour la France. Ce n'est pas simplement parce que le contrat a été annulé, c'est surtout la façon dont ça a été fait, en refusant de signaler la préparation du pacte AUKUS. Ce refus signifiait que l'Australie ne considérait pas la France comme un partenaire. Donc pourquoi la France considérerait l'Australie comme un partenaire ? ...Alors pourquoi on enlève pas les USA et la GB de la liste? Parce qu'on ne peut pas nous en passer? Ça fait vraiment petit bras, pour ne pas dire autre chose. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 28 novembre 2021 Share Posté(e) le 28 novembre 2021 il y a 37 minutes, Patrick a dit : ...Alors pourquoi on enlève pas les USA et la GB de la liste? Parce qu'on ne peut pas nous en passer? Ça fait vraiment petit bras, pour ne pas dire autre chose. Les deux autres larrons sont dans l'OTAN, ce qui fait qu'on est lié par plus que simplement un partenariat stratégique noué autour d'une vente de sous-marins. Les Aussies ont décidé de rompre le principal lien stratégique qu'ils avaient avec nous, et ben voilà, il est rompu. De quoi se plaignent-ils ? Les deux autres larrons ont certes été pousse-au-crime dans cette affaire, mais si on considère que l'Australie est un pays souverain, que l'appartenance au Commonwealth n'empêche pas une politique étrangère autonome, et bien, c'est l'Australie qui reste la première responsable de la décision australienne de rompre un accord passé entre l'Australie et la France. Et effectivement, il nous est malheureusement difficile de se passer complètement des Américains et des Britanniques. Plus que de se passer des Australiens, en tout cas. On n'a pas beaucoup vu de kangourous dans le Sahel, à ce qu'il me semble... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 28 novembre 2021 Share Posté(e) le 28 novembre 2021 Il y a 1 heure, Patrick a dit : ...Alors pourquoi on enlève pas les USA et la GB de la liste? Parce qu'on ne peut pas nous en passer? Ça fait vraiment petit bras, pour ne pas dire autre chose. Je vois pas vraiment pourquoi on irait contre les usa. Il parait maintenant clair que l’affaire a ete mené par les anglais mais là morison s’est tire une balle dans le pieds. il semblerait d’apres les medias australien que lorsque biden a dit a macron qu’il croyait la france au courant, morison a laché un nouvel ecrit qui demontre que le scenario de l’annonce a la france avait ete discute et mis noir sur blanc, prouvant ainsi que biden a menti (mais inversement que macron ne savait pas …). En gros le secret a ete demande par l’australie et la france n’aurait ete prevue que 2j avant. Sauf que macron etait pas dispo sur commande. tout ca pour dire que si on doit se vexer pour na perte du contrat c’est les ru mais si comme on le dit, c’est a cause de la maniere. Alors c’est uniquement l’australie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 28 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 novembre 2021 @Kelkin @wagdoox Moi ce que je vois c'est qu'à réagir de la sorte plutôt qu'avec une contre-offre et le même genre d'amabilités mielleuses que ceux d'en face, mais en bien plus grinçantes et qui mettent le doigt là où ça fait mal, on se prive d'opportunités futures, alors qu'il va y avoir un besoin évident en marge du maintient des Collins. Ne nous étonnons donc pas si dans 5 ans l'allemagne vend des Type 214 de gré à gré... Et surtout ne réagissons pas non plus vis-à-vis de l'Allemagne qui nous a fait 10 fois pire que l'Australie... Un signal fort aurait été de déclarer tout de go que le design du Shortfin est bon, et qu'on continuera de le marketter à l'étranger. Voire même qu'on va produire une tête de classe destinée aux démonstrations export. (même si c'est pas vrai, on l'a déjà fait pour la Gowind avec l'Adroit et ça a été une bonne recette). Grosses sueurs froides garanties chez nos concurrents! Un autre signal fort aurait été de convier la presse australienne à admirer la vitesse à laquelle les essais du Suffren nucléaire sont menés. Avec ces jours-ci en plus le second navire de la classe qui se dirige tranquillement vers sa mise à l'eau. Et boum voilà comment on fait exploser une narration. Objectif: démontrer que l'offre française reste valide en cas de changement d'avis de la part des australiens. Surtout maintenant que les sous-marins nucléaires peuvent être exportés comme des petits pains puisque les américains se le permettent. Et ce même si on est parfaitement au courant que les australiens, enfin Morrisson et une partie au moins de la marine australienne, veulent un design US/UK à réacteur hautement enrichi. Mais avec le caca nerveux qu'on a pondu, autant dire que les conservateurs UK, australiens, et US (ainsi que certains démocrates tout à fait "néocon-patibles" si vous me passez l'expression) qui voulaient troller la France ont réussi leur coup. Ils ont voulu nous faire marcher, et on court le 100.000 kilomètres haies depuis 2 mois! "Keep your upper lip stiff" comme ils disent. On encaisse, on se regroupe, on se réarme, et on contre-attaque. Il faut mettre Trappier au minarm en plus du GIFAS et de l'UIMM pour que les choses changent??? Enfin bon... J'en espère probablement trop. 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 28 novembre 2021 Share Posté(e) le 28 novembre 2021 il y a 7 minutes, Patrick a dit : @Kelkin @wagdoox Moi ce que je vois c'est qu'à réagir de la sorte plutôt qu'avec une contre-offre et le même genre d'amabilités mielleuses que ceux d'en face, mais en bien plus grinçantes et qui mettent le doigt là où ça fait mal, on se prive d'opportunités futures, alors qu'il va y avoir un besoin évident en marge du maintient des Collins. Ne nous étonnons donc pas si dans 5 ans l'allemagne vend des Type 214 de gré à gré... Et surtout ne réagissons pas non plus vis-à-vis de l'Allemagne qui nous a fait 10 fois pire que l'Australie... Un signal fort aurait été de déclarer tout de go que le design du Shortfin est bon, et qu'on continuera de le marketter à l'étranger. Voire même qu'on va produire une tête de classe destinée aux démonstrations export. (même si c'est pas vrai, on l'a déjà fait pour la Gowind avec l'Adroit et ça a été une bonne recette). Grosses sueurs froides garanties chez nos concurrents! Un autre signal fort aurait été de convier la presse australienne à admirer la vitesse à laquelle les essais du Suffren nucléaire sont menés. Avec ces jours-ci en plus le second navire de la classe qui se dirige tranquillement vers sa mise à l'eau. Et boum voilà comment on fait exploser une narration. Objectif: démontrer que l'offre française reste valide en cas de changement d'avis de la part des australiens. Surtout maintenant que les sous-marins nucléaires peuvent être exportés comme des petits pains puisque les américains se le permettent. Et ce même si on est parfaitement au courant que les australiens, enfin Morrisson et une partie au moins de la marine australienne, veulent un design US/UK à réacteur hautement enrichi. Mais avec le caca nerveux qu'on a pondu, autant dire que les conservateurs UK, australiens, et US (ainsi que certains démocrates tout à fait "néocon-patibles" si vous me passez l'expression) qui voulaient troller la France ont réussi leur coup. Ils ont voulu nous faire marcher, et on court le 100.000 kilomètres haies depuis 2 mois! "Keep your upper lip stiff" comme ils disent. On encaisse, on se regroupe, on se réarme, et on contre-attaque. Il faut mettre Trappier au minarm en plus du GIFAS et de l'UIMM pour que les choses changent??? Enfin bon... J'en espère probablement trop. Alors, il semblerait que tu veuilles prendre une posture plus forte mais en realite elle est plus faible, beaucoup plus faible. pour il faut oublier l’australie, rien, des clous. On peut pas leur faire confiance mais s’lls reviennent on remoura la queue ? non, la strategie pour moi, c’est de distribuer des ssk ou ssn a tour de bras a tous les pays possibles dans la region sauf l’australie et de livrer quand l’australie aura le bec dans l’eau. Ca c’est le principe ensuite il y a les realites geo et eco … 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 28 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 novembre 2021 Il y a 1 heure, Patrick a dit : Et surtout ne réagissons pas non plus vis-à-vis de l'Allemagne qui nous a fait 10 fois pire que l'Australie... Ça, on est d'accord pour le regretter. Mais je pense qu'on va avoir des opportunités en or de leur faire tout plein de coups de pute, si seulement nos gouvernants voulait les saisir... Je suis aussi assez d'accord avec l'idée de financer le développement d'un prototype de Shortfin Barracuda (mais purement français et ITAR-free, sans morceau de LM dedans contrairement à celui prévu pour les Australiens) pour le marketter à l'Inde et à l'Indonésie. S'il était prêt au moment où les Australiens se résoudrait à prendre des soums conventionnels pour l'intérim, ça serait très drôle ! 2 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yankev Posté(e) le 28 novembre 2021 Share Posté(e) le 28 novembre 2021 Hello, Il y a 1 heure, wagdoox a dit : non, la strategie pour moi, c’est de distribuer des ssk ou ssn a tour de bras a tous les pays possibles dans la region sauf l’australie et de livrer quand l’australie aura le bec dans l’eau. Ca c’est le principe ensuite il y a les realites geo et eco … D'accord sur ce point, mais pour pouvoir le faire, il faut justement montrer que nous sommes au dessus de la mélée, et que le coup de poignard australien, sans être ignoré, n'est finalement qu'une entaille; ... en fait vos deux approches sont parfaitement complémentaires ! A+/Yankev 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 28 novembre 2021 Share Posté(e) le 28 novembre 2021 il y a 43 minutes, Yankev a dit : Hello, D'accord sur ce point, mais pour pouvoir le faire, il faut justement montrer que nous sommes au dessus de la mélée, et que le coup de poignard australien, sans être ignoré, n'est finalement qu'une entaille; ... en fait vos deux approches sont parfaitement complémentaires ! A+/Yankev Non, en realite l’entaille ne serra demontré qu’a partir du moment ou on aura remplace avantageusement l’australie. Continuer a traiter avec eux n’est pas une option. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 28 novembre 2021 Share Posté(e) le 28 novembre 2021 (modifié) Il y a 11 heures, wagdoox a dit : Alors, il semblerait que tu veuilles prendre une posture plus forte mais en realite elle est plus faible, beaucoup plus faible. pour il faut oublier l’australie, rien, des clous. On peut pas leur faire confiance mais s’lls reviennent on remoura la queue ? non, la strategie pour moi, c’est de distribuer des ssk ou ssn a tour de bras a tous les pays possibles dans la region sauf l’australie et de livrer quand l’australie aura le bec dans l’eau. Ca c’est le principe ensuite il y a les realites geo et eco … Le problème c'est que cet échec est présenté comme une trahison en France mais qu'il n'a aucun impact sur la posture d'acheteur de l'Australie. Ils ne sont pas devenus moins fréquentables aux yeux des autres pays, une poignée de jours après l'annonce d'AUKUS l'Allemagne signait un partenariat avec eux dans le spatial!!! Leur note de confiance n'a donc pas été abaissée. Ils n'ont rien perdu. La France elle, se retrouve un peu comme à l'époque des Mistrals: elle est lésée, on s'excuse envers elle, mais en fait, sous cape, tout le monde se moque d'elle, et elle ne gagne rien en contreparties ou compensations, ou alors des marchés qu'elle aurait pu gagner sans qu'on les lui laisse... Exemple avec les FDI en Grèce! Si les US nous ont "laissé ce marché" en compensation diplomatique, ce qui pourrait bien être le cas, ça ne leur a rien coûté, vu que leur offre n'était pas au niveau en premier lieu. Si c'est donc le cas on s'est fait payer en monnaie de singe et on a transformé en élément de négociation ce qui n'aurait jamais dû en être. J'ose espérer que ce n'est pas le cas, mais j'avoue que je m'étais posé la question vu la manière dont a été annoncée la victoire des FDI. Il y a 10 heures, Kelkin a dit : Ça, on est d'accord pour le regretter. Mais je pense qu'on va avoir des opportunités en or de leur faire tout plein de coups de pute, si seulement nos gouvernants voulait les saisir... Le plus beau coup qu'on pourrait faire c'est de nous réimplanter sur le marché australien et d'y gagner des compétitions. Surtout dans le domaine naval. De forcer les pouvoirs publics australiens, et même l'opinion publique devenue majoritairement "anti", à changer d'avis. De prouver par les faits qu'on a la meilleure offre et qu'elle est toujours pertinente. Ça, ce serait la plus belle des victoires. Et elle ferait sûrement plus de mal au camp anti-français que nos jérémiades. Mais pour ça il faut savoir ravaler sa fierté et se concentrer sur trois objectifs: vendre, vendre, et encore vendre! D'autres que nous y arrivent très bien. Il y a 10 heures, Kelkin a dit : Je suis aussi assez d'accord avec l'idée de financer le développement d'un prototype de Shortfin Barracuda (mais purement français et ITAR-free, sans morceau de LM dedans contrairement à celui prévu pour les Australiens) pour le marketter à l'Inde et à l'Indonésie. S'il était prêt au moment où les Australiens se résoudrait à prendre des soums conventionnels pour l'intérim, ça serait très drôle ! C'est exactement l'idée! Plus possible alors pour l'Australie de se dérober ou de faire semblant d'ignorer cette offre. Créer un sentiment de FOMO (Fear Of Missing Out, la peur de rater quelque chose) et induire dans l'opinion publique une certitude que quelque chose a été raté, tout en renforçant le camp pro-Shortfin Barracuda dans les forces armées australiennes avec, comme une épée de Damoclès planant au-dessus de la tête des anti, cette offre en suspens. Même s'il n'y avait alors pas de vente, les dégâts diplomatiques seraient bien plus importants par rapport à ce que l'on a pu faire jusqu'ici. Et justement, on était vraisemblablement prêts à en faire, des dégâts diplomatiques, vu les mots d'une grande violence qu'on a entendus dans la bouche de gens qui sont d'ordinaire très mesurés (Le Drian surtout) ou qui en tout cas ne pipent mot quand d'autres "partenaires" nous font des coups pendables! (ou alors la crise de rage française n'était qu'une sorte d'achat d'indulgences... du théâtre en quelque sorte, destiné à l'usage politique interne français pour rassurer la frange patriotarde tendance ouin-ouin d'un certain électorat qui beugle beaucoup mais oublie très vite pourquoi et ne sait pas tirer les conclusions qui s'imposent, afin que notre exécutif puisse se donner à peu de frais une image de leaders patriotiques... auquel cas ce seraient les australiens et Morrisson qui leur auraient fait une fleur... J'ose espérer qu'on en est pas là) Bref, au cas ou on fabriquerait, à l'image de l'Adroit, ce fameux exemplaire du Shortfin Barracuda 100% refrancisé, il aurait alors prouvé son existence (qui a été remise en cause, quand même... on nous a accusé de vendre quelque chose qui n'existe pas, et même une solution techniquement impossible!) et sa viabilité technique, ainsi que la confiance qu'a Naval Group dans son offre commerciale, qui, allant jusqu'à produire l'équivalent d'une "queue blanche" pour le marketter à l'international, démontrerait sa confiance dans ce qu'il conçoit et vend. Il suffirait ensuite de communiquer de temps à autres sur les performances du système pour mettre un bon coup de pression et rappeler que l'offre française est encore là. D'inviter la presse australienne à venir juger sur pièces. Y-compris en n'hésitant pas à embarquer des journalistes spécialisés qui soient de bons relais d'opinion, pour des missions un peu complexes. Et de multiplier les contacts à l'international dans le même temps. Il y a 10 heures, Yankev a dit : Hello, D'accord sur ce point, mais pour pouvoir le faire, il faut justement montrer que nous sommes au dessus de la mélée, et que le coup de poignard australien, sans être ignoré, n'est finalement qu'une entaille; ... en fait vos deux approches sont parfaitement complémentaires ! A+/Yankev Peut-être bien. Modifié le 28 novembre 2021 par Patrick 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 28 novembre 2021 Share Posté(e) le 28 novembre 2021 (modifié) il y a 41 minutes, Patrick a dit : et elle ne gagne rien en contreparties ou compensations, Au que si. Elle gagne une double casquette. la casquette très enviable de la nation qui est à la fois avec et contre les US. Acheter Français, c'est acheter un non alignement. Je te pari que les ventes de rafales vont décoller maintenant. Tu te rend compte que Biden a à la fois planter un couteau dans le dos à la France et en même temps déclarer que la France était son plus ancien allié. La France garde son statut d'allié et en même temps elle est l'une des pires bêtes noires de l'administration US et ce qui en fait la chose la plus intéressante c'est que les deux sont officielles en même temps. Et pas de bol pour l'administration US le rafale est totalement ITAR free ce qu'aucun autre chasseur ne peut se vanter d'avoir. Modifié le 28 novembre 2021 par herciv 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 29 novembre 2021 Share Posté(e) le 29 novembre 2021 Il y a 3 heures, herciv a dit : Au que si. Elle gagne une double casquette. la casquette très enviable de la nation qui est à la fois avec et contre les US. Acheter Français, c'est acheter un non alignement. Je te pari que les ventes de rafales vont décoller maintenant. ...Comme la turquie donc. Ou comme l'allemagne sur nordstream 2 + les sanctions sur la Russie. Ou comme l'Inde, ce membre du quad courtisé qui achète beaucoup d'armes US mais aussi des S400 (et des Rafale)... Ou plus simplement comme Israël qui mène sa propre politique sans demander l'avis de quiconque et trouve toujours des amis aux USA... Notre position n'a rien d'unique. Je dirai même qu'elle est semblable à celle de toutes les grandes nations alliées des USA qui ont une marge de manoeuvre. Et on compte toujours beaucoup sur les Etats-Unis dans le même temps... Les tirs de tests de missiles stratégiques en direction de et même dernièrement DEPUIS leurs côtes, c'est pas très "indépendance nationale". Il y a 3 heures, herciv a dit : Tu te rend compte que Biden a à la fois planter un couteau dans le dos à la France et en même temps déclarer que la France était son plus ancien allié. La France garde son statut d'allié et en même temps elle est l'une des pires bêtes noires de l'administration US et ce qui en fait la chose la plus intéressante c'est que les deux sont officielles en même temps. Et pas de bol pour l'administration US le rafale est totalement ITAR free ce qu'aucun autre chasseur ne peut se vanter d'avoir. Vu comme ça ce sont de bonnes raisons d'être optimiste. Mais les mots ne suffisent pas, et ils risquent fort de ne tromper personne. Parce que des choses, biden en dit beaucoup, et souvent, elles n'ont pas beaucoup de sens... Pour être tout à fait clair: le POTUS ne commande pas. Pas plus que sous trump en tout cas. Attention donc à la méthode Coué. Si on se trompe encore, il faudra là aussi trouver des explications convaincantes... En attendant je crois que la meilleure option que nous ayons est de faire bloc, de nous organiser, de ne léser personne au sein de notre industrie, et de nous recentrer sur des programmes nationaux. Et si dans certains domaines il y a une évolution positive notable à ce titre, dans bien d'autres ça n'en prend toujours pas le chemin. D'autre part, que le Rafale soit un bon avion, personne n'en a jamais douté auparavant. Mettre ses ventes nouvelles sur le compte d'une évolution de la posture diplomatique française et américaine, c'est là encore donner beaucoup trop de crédit à ces deux variables, à mon humble avis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 29 novembre 2021 Share Posté(e) le 29 novembre 2021 (modifié) Quel rapport entre notre indépendance et le fait de tirer des M51 depuis Biscarrosse jusqu'au Caraïbe ? Il y a 21 heures, Kelkin a dit : Je suis aussi assez d'accord avec l'idée de financer le développement d'un prototype de Shortfin Barracuda (mais purement français et ITAR-free, sans morceau de LM dedans contrairement à celui prévu pour les Australiens) pour le marketter à l'Inde et à l'Indonésie. S'il était prêt au moment où les Australiens se résoudrait à prendre des soums conventionnels pour l'intérim, ça serait très drôle ! Je ne vois pas trop ce que l'on prouve à se payer ce prototype à 500 millions d'euros. On produit déjà des SNA, des SNLE et des SSK. Personne ne doute de nos compétences et personne n'est dupe dans le monde politique pour comprendre que le choix Australiens n'a aucune base technique. De plus le temps de le construire, on arrive en 2028 facile. Normalement les indiens auront déjà fait leur choix sur la suite du programme P75 Modifié le 29 novembre 2021 par clem200 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 29 novembre 2021 Share Posté(e) le 29 novembre 2021 Le 28/11/2021 à 09:49, wagdoox a dit : Je vois pas vraiment pourquoi on irait contre les usa. Il parait maintenant clair que l’affaire a ete mené par les anglais mais là morison s’est tire une balle dans le pieds. il semblerait d’apres les medias australien que lorsque biden a dit a macron qu’il croyait la france au courant, morison a laché un nouvel ecrit qui demontre que le scenario de l’annonce a la france avait ete discute et mis noir sur blanc, prouvant ainsi que biden a menti (mais inversement que macron ne savait pas …). En gros le secret a ete demande par l’australie et la france n’aurait ete prevue que 2j avant. Sauf que macron etait pas dispo sur commande. tout ca pour dire que si on doit se vexer pour na perte du contrat c’est les ru mais si comme on le dit, c’est a cause de la maniere. Alors c’est uniquement l’australie. Si l'on accepte que non seulement les US nous torpillent mais mentent de plus effrontément à notre président sans réaction comme c'est le cas aujourd'hui inutile de critiquer la vassalisation allemande ou polonaise... Le 28/11/2021 à 12:35, Kelkin a dit : Ça, on est d'accord pour le regretter. Mais je pense qu'on va avoir des opportunités en or de leur faire tout plein de coups de pute, si seulement nos gouvernants voulait les saisir... Aucune chance Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 29 novembre 2021 Share Posté(e) le 29 novembre 2021 il y a une heure, gustave a dit : Si l'on accepte que non seulement les US nous torpillent mais mentent de plus effrontément à notre président sans réaction comme c'est le cas aujourd'hui inutile de critiquer la vassalisation allemande ou polonaise... Le 28/11/2021 à 12:35, Kelkin a dit : Avant de repondre aux usa faudrait deja pouvoir se faire respecter de l’allemagne et la pologne… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 1 décembre 2021 Share Posté(e) le 1 décembre 2021 Réponse du berger à Pinaukus https://www.lefigaro.fr/flash-eco/les-etats-unis-accusent-la-chine-de-mener-une-guerre-economique-contre-l-australie-20211201 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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