Cunégonde Posté(e) le 1 septembre Share Posté(e) le 1 septembre (modifié) Tellement absurde cette situation. On a deployé très vite un gros volume de production d'electricité renouvelable, pour des projets d'électrification futurs... qui n'ont pas décollé. Et du coup, stop arrêtez tout, y a trop d'electricité, les prix tombent à zéro et même, ça stresse le parc nucléaire ! C'est pas en 2022 qu'on avait peur de manquer d'électricité à cause des russes et de nos centrales nucléaires en entretien ? c'est dingue ce retournement de situation. Modifié le 1 septembre par Cunégonde Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 septembre Share Posté(e) le 1 septembre Le 30/08/2025 à 11:42, DrWho a dit : c'est pour ça que je paye plus cher ? Tu ne paie pas l'électricité, mais tout le reste autour, l'acheminement, le lissage, les garanties d'approvisionnement, les subventions etc. En gros tu paies le cout de la transition ... et ca devrait ne cesser d'augmenter, rien qu'avec les gros travaux d'infra réseau nécessaire pour distribuer l'électricité produite n'importe ou ... n'importe ou. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 1 septembre Share Posté(e) le 1 septembre il y a 21 minutes, herciv a dit : Tant que l'Europe réfléchie nous on encaisse. Et quand je dis nous, c'est chacun d'entre nous. J'aurais préféré qu' avec ces sous on alimente un fond comme celui des norvégiens. Mais déjà si çà rempli mes poches c'est pas si mal. Oui enfin pour l'instant "on" encaisse rien du tout. Tout part dans la résorption de la dette d'EDF, qui reste absolument énorme. https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/journalistes/tous-les-communiques-de-presse/resultats-annuels-2024 C'est ça le chantier: payer la dette. Ce qui prendra des années. Et pour ça il n'y a pas 36 solutions il faut mettre à profit le parc nucléaire en le faisant tourner à fond pour pouvoir exporter aux meilleurs prix tout le temps malgré la présence des "renouvelables", MAIS en ayant cette fois un tampon permettant de diminuer à la demande les exports d'électricité sans avoir à toucher aux réacteurs, ni à la production éolienne et solaire. Et ça s'appelle l'usage de l'électricité pour faire du carburant de synthèse... Ce que propose Pic' depuis un bail. Carburant qui peut ensuite être revendu comme "bas carbone" voir "neutre en carbone". 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 septembre Share Posté(e) le 1 septembre Il y a 3 heures, Cunégonde a dit : Tellement absurde cette situation. On a deployé très vite un gros volume de production d'electricité renouvelable, pour des projets d'électrification futurs... qui n'ont pas décollé. Et du coup, stop arrêtez tout, y a trop d'electricité, les prix tombent à zéro et même, ça stresse le parc nucléaire ! C'est pas en 2022 qu'on avait peur de manquer d'électricité à cause des russes et de nos centrales nucléaires en entretien ? c'est dingue ce retournement de situation. La principale cause de la baisse de la demande en énergie ici ... c'est la conjoncture économique défavorable, et à un prix de l'énergie trop élevé - lié entre autre à la pénurie d'offre -. A priori une abondance d'offre devrait réduire les prix ... et donc relancer la demande, à supposer quelle ne se soit pas fait la mal ailleurs. --- https://www.connaissancedesenergies.org/le-reseau-electrique-francais-en-situation-tres-favorable-cet-ete ... Une hausse de 44% du prix moyen de l'électricité Sur les marchés spot européens, RTE note une augmentation significative des prix de l'électricité entre le 1er semestre 2024 et le 1er semestre 2025 : « le prix français s’est établi en moyenne à 66,7 €/MWh au cours de la période (+ 44 % par rapport au prix moyen du S1 2024), retrouvant des valeurs proches de celles de 2023 ». Cette hausse, particulièrement sensible durant les mois de janvier et février, est liée à « plusieurs épisodes de froid mais surtout au niveau élevé des prix du gaz et des quotas de CO2 en raison de la baisse rapide des stocks de gaz en Europe, de la baisse de la production d’énergies renouvelables et des tensions géopolitiques », précise le gestionnaire de réseau. Le prix spot français est « tout de même resté parmi les plus faibles d’Europe, avec le prix espagnol ». Les prix à terme français (notamment pour livraison l'année suivante) sont en revanche en forte baisse (comme en Espagne), contrairement aux autres pays européens, compte tenu là-encore de « l'abondance de la production française, qui a retrouvé des niveaux proches de ceux d’avant-crise, et du faible niveau de consommation ». Autant d'heures à prix négatifs au 1er semestre 2025 que durant toute l'année 2024 Fait notable : les épisodes de prix négatifs continuent d'augment fortement en France. Au 1er semestre 2025, 363 heures étaient concernées (soit environ 8 % du temps), contre 235 heures au 1er semestre 2024 (361 heures sur l'ensemble de l'année 2024) et seulement 53 heures au 1er semestre 2023. En Espagne, le nombre d'heures à prix négatifs a même atteint 459 heures au cours des 6 premiers mois de 2025. Ces prix négatifs, notamment liées à la croissance de la production solaire durant des heures de faible demande, restent « souvent très faiblement négatifs, comme au cours des années précédentes » (entre - 1 €/MWh et - 0,01 €/MWh dans 58% des cas), précise RTE. Le gestionnaire de réseau souligne également que les écrêtements de production renouvelable pendant ces périodes de prix spot négatifs ont augmenté, « passant de 1,1 TWh au premier semestre 2024 (pour l’éolien et le solaire combinés) à 2 TWh au premier semestre 2025 » en France. ... 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 4 octobre Share Posté(e) le 4 octobre 15 septembre 2025. Bill McKibben 6:33 Juste pour vous donner un exemple de ce qui est en train de se passer, en Chine, en mai, qui est le dernier mois pour lequel nous ayons des statistiques fiables, ils ont installé 3 gigawatts d'énergie solaire par jour. Un gigawatt est l'équivalent d'une centrale électrique à charbon. Donc ils ont construit l'équivalent solaire d'une centrale à charbon toutes les huit heures. 7:17 [Grâce à l'énergie solaire et aux batteries] La Californie, quatrième économie du monde, utilise 40% moins de gaz naturel qu'il y a deux ans pour sa production d'électricité. 10:49 Je n'ai aucun doute que dans 30 ans, la planète marchera à l'éolien et au solaire, simplement pour des raisons économiques, mais s'il nous faut 30 ans pour y arriver, alors cette planète qui marche à l'éolien et au solaire sera une planète cassée. Nous constatons déjà d'importants dommages partout. 13:30 La moitié des voitures vendues le mois dernier en Chine étaient électriques et cela est en train de redéfinir rapidement le marché automobile, en particulier dans le monde en développement. Nous pensons que Detroit est la capitale de l'automobile, mais en réalité il s'agit de trois villes en Chine dont les noms sont imprononçables. 15:21 Le prix de l'électricité cette année a augmenté de 10% partout aux États-Unis jusqu'à présent. C'est parce que nous avons une hausse de la demande causée par des choses telles que les data centers, tandis que nous avons artificiellement limité l'offre, parce que le président a dit que nous n'allons pas construire d'éolien et de solaire. 16:25 Nous allons réaliser que nous ne pouvons pas avoir une économie compétitive si notre source d'énergie majeure coût plus cher que celle du reste du monde. 17:38 [le projet de loi texan qui exigeait de construire 5 megawatt de gaz pour toute tranche de 5 mégawatt de solaire a été rejeté] 22:22 Réfléchissez deux minutes au genre de géopolitique que nous aurions eu durant les 70 dernières années si le pétrole avait été d'une valeur relativement triviale, combien moins de guerres, de coups d'États et d'assassinats et de conspirations terroristes aurions nous soufferts si nous avions fait marcher le monde avec une énergie, éolienne et solaire, disponible partout pour tout le monde, qui ne peut pas être accumulée ou dont on ne peut constituer de réserves ? Je ne suis pas utopiste, mais je pense qu'il y a une chance de mettre le monde sur une base plus saine que celle sur laquelle nous nous appuyons aujourd'hui. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 4 octobre Share Posté(e) le 4 octobre Il y a 5 heures, Wallaby a dit : 15 septembre 2025. Bill McKibben 6:33 Juste pour vous donner un exemple de ce qui est en train de se passer, en Chine, en mai, qui est le dernier mois pour lequel nous ayons des statistiques fiables, ils ont installé 3 gigawatts d'énergie solaire par jour. Un gigawatt est l'équivalent d'une centrale électrique à charbon. Donc ils ont construit l'équivalent solaire d'une centrale à charbon toutes les huit heures. Et pourtant ils continuent de compter massivement sur le charbon, et ont un immense programme nucléaire civil. Il y a 5 heures, Wallaby a dit : 7:17 [Grâce à l'énergie solaire et aux batteries] La Californie, quatrième économie du monde, utilise 40% moins de gaz naturel qu'il y a deux ans pour sa production d'électricité. ...Et a le grand plaisir d'avoir vu ses coûts de l'électricité augmenter drastiquement ainsi que d'avoir fait face à plusieurs "blackouts". Il y a 5 heures, Wallaby a dit : 10:49 Je n'ai aucun doute que dans 30 ans, la planète marchera à l'éolien et au solaire, Ceci, messieurs-dames, est un "expert". Il y a 5 heures, Wallaby a dit : simplement pour des raisons économiques, Avec un éolien et un solaire qui sur des durées d'exploitation cohérentes (60 à 80 ans) est plus cher et pompe plus de ressources rares pour la production et le transport que n'importe que n'importe quelle autre source d'électricité dès qu'on enlève les subventions obtenues via des impôts, on ne vit pas dans le même monde. Il y a 5 heures, Wallaby a dit : mais s'il nous faut 30 ans pour y arriver, Il faudrait 100 ans à 1000 gigafactories pour produire assez de batteries permettant à chaque américain moyen de stocker 72 heures d'électricité chez lui. C'est pas 30 ans, votre entreprise, c'est 300. Une éolienne ou un panneau solaire a une durée de vie moyenne d'environs 25 ans. Il y a 5 heures, Wallaby a dit : alors cette planète qui marche à l'éolien et au solaire sera une planète cassée. Nous constatons déjà d'importants dommages partout. Elle est effectivement cassée par la consommation de terres rares imposée par ce genre de lubies. Pour mémoire: le lac toxique de Baotou. La moitié des terres rares mondiales proviennent de là bas. Un tchernobyl chimico-radioactif à l'air libre. Des gens évacués sur 50km parce qu'attrapant des symptômes semblables un empoisonnement aigü aux radiations. Voilà le prix des panneaux solaires, des batteries, des moteurs d'éoliennes: 40 fois plus de radiation par unité d'énergie produite avec le solaire qu'avec le nucléaire. Et 5 fois plus pour l'éolien. Et s'il n'y avait que ça... Il y a 5 heures, Wallaby a dit : 13:30 La moitié des voitures vendues le mois dernier en Chine étaient électriques LOL. Parlons de la bulle des véhicules électriques chinois: Il y a 5 heures, Wallaby a dit : et cela est en train de redéfinir rapidement le marché automobile, en particulier dans le monde en développement. Mais bien sûr. Et ils ont des bornes de rechargement dans les pays en développement? Et une électricité bas carbone? Parce que si c'est recharger les véhicules électriques avec une électricité issue des hydrocarbures, c'est PLUS polluant que les véhicules thermiques, et non pas MOINS. Il y a 5 heures, Wallaby a dit : Nous pensons que Detroit est la capitale de l'automobile, mais en réalité il s'agit de trois villes en Chine dont les noms sont imprononçables. PERSONNE ne pense que Detroit est la capitale de l'Automobile depuis au moins 1985. Il y a 5 heures, Wallaby a dit : 15:21 Le prix de l'électricité cette année a augmenté de 10% partout aux États-Unis jusqu'à présent. Oui, à cause des "renouvelables". Le gaz est moins cher. Le charbon est moins cher. Le nucléaire est moins cher. Il y a 5 heures, Wallaby a dit : C'est parce que nous avons une hausse de la demande causée par des choses telles que les data centers, Mais bien sûr... Non, c'est parce que les USA sont en récession économique et s'appauvrissent malgré un PIB par habitant élevé qui masque très mal les inégalités. Il y a 5 heures, Wallaby a dit : tandis que nous avons artificiellement limité l'offre, parce que le président a dit que nous n'allons pas construire d'éolien et de solaire. Il n'est pas du ressort de trump d'autoriser ou d'interdire des chantiers en cours dans des états démocrates! Il y a 5 heures, Wallaby a dit : 16:25 Nous allons réaliser que nous ne pouvons pas avoir une économie compétitive si notre source d'énergie majeure coût plus cher que celle du reste du monde. Oui, c'est pour ça que les USA ont relancé le pétrole américain avec le Shale Oil en 2008, c'est ce qui a sauvé le monde occidental de la crise financière. C'est aussi pour ça que les USA devraient relancer le nucléaire. Il y a 5 heures, Wallaby a dit : 17:38 [le projet de loi texan qui exigeait de construire 5 megawatt de gaz pour toute tranche de 5 mégawatt de solaire a été rejeté] Démontrant que l'argument "trump" ne tient pas. Il y a 5 heures, Wallaby a dit : 22:22 Réfléchissez deux minutes au genre de géopolitique que nous aurions eu durant les 70 dernières années si le pétrole avait été d'une valeur relativement triviale, combien moins de guerres, de coups d'États et d'assassinats et de conspirations terroristes aurions nous soufferts si nous avions fait marcher le monde avec une énergie, éolienne et solaire, disponible partout pour tout le monde, qui ne peut pas être accumulée ou dont on ne peut constituer de réserves ? Je ne suis pas utopiste, mais je pense qu'il y a une chance de mettre le monde sur une base plus saine que celle sur laquelle nous nous appuyons aujourd'hui. ...On serait donc en train de se battre pour les terres rares, qui sont encore moins répandues et moins accessibles que les hydrocarbures. Cas d'espèce: la guerre en Ukraine... Qui n'est pas menée pour des hydrocarbures, mais pour des terres rares. Et une énergie qu'on ne peut pas stocker est par définition une énergie qui ne vaut rien car elle force sa consommation au moment où elle est disponible. Or on a rarement besoin de lumière uniquement quand il y a du soleil ou du vent... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 5 octobre Share Posté(e) le 5 octobre (modifié) Il y a 20 heures, Wallaby a dit : 15 septembre 2025. Bill McKibben 6:33 Juste pour vous donner un exemple de ce qui est en train de se passer, en Chine, en mai, qui est le dernier mois pour lequel nous ayons des statistiques fiables, ils ont installé 3 gigawatts d'énergie solaire par jour. Un gigawatt est l'équivalent d'une centrale électrique à charbon. Donc ils ont construit l'équivalent solaire d'une centrale à charbon toutes les huit heures. 7:17 [Grâce à l'énergie solaire et aux batteries] La Californie, quatrième économie du monde, utilise 40% moins de gaz naturel qu'il y a deux ans pour sa production d'électricité. 10:49 Je n'ai aucun doute que dans 30 ans, la planète marchera à l'éolien et au solaire, simplement pour des raisons économiques, mais s'il nous faut 30 ans pour y arriver, alors cette planète qui marche à l'éolien et au solaire sera une planète cassée. Nous constatons déjà d'importants dommages partout. 13:30 La moitié des voitures vendues le mois dernier en Chine étaient électriques et cela est en train de redéfinir rapidement le marché automobile, en particulier dans le monde en développement. Nous pensons que Detroit est la capitale de l'automobile, mais en réalité il s'agit de trois villes en Chine dont les noms sont imprononçables. 15:21 Le prix de l'électricité cette année a augmenté de 10% partout aux États-Unis jusqu'à présent. C'est parce que nous avons une hausse de la demande causée par des choses telles que les data centers, tandis que nous avons artificiellement limité l'offre, parce que le président a dit que nous n'allons pas construire d'éolien et de solaire. 16:25 Nous allons réaliser que nous ne pouvons pas avoir une économie compétitive si notre source d'énergie majeure coût plus cher que celle du reste du monde. 17:38 [le projet de loi texan qui exigeait de construire 5 megawatt de gaz pour toute tranche de 5 mégawatt de solaire a été rejeté] 22:22 Réfléchissez deux minutes au genre de géopolitique que nous aurions eu durant les 70 dernières années si le pétrole avait été d'une valeur relativement triviale, combien moins de guerres, de coups d'États et d'assassinats et de conspirations terroristes aurions nous soufferts si nous avions fait marcher le monde avec une énergie, éolienne et solaire, disponible partout pour tout le monde, qui ne peut pas être accumulée ou dont on ne peut constituer de réserves ? Je ne suis pas utopiste, mais je pense qu'il y a une chance de mettre le monde sur une base plus saine que celle sur laquelle nous nous appuyons aujourd'hui. Ils devraient avoir l'honnêteté de dire que les 3 gigawatts d'énergie solaire par jour, ne sont pas une moyenne, mais des pics correspondants à des projets géants ! Capacité annuelle : La Chine a installé environ 230 GW de solaire en 2024 (source : China National Energy Administration), soit une moyenne de ~0,63 GW/jour. Certains mois (comme juin 2024) ont dépassé 10 GW/mois, mais pas de façon continue. Objectifs 2025 : Le pays vise ~300 GW/an (soit ~0,82 GW/jour), avec des pics possibles lors de projets massifs (ex. : fermes solaires dans le désert du Gobi). Records ponctuels : En 2023, un pic à 2,5 GW/jour a été rapporté sur une semaine (via BloombergNEF), mais jamais 3 GW/jour en moyenne. Modifié le 5 octobre par CANDIDE 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 5 octobre Share Posté(e) le 5 octobre Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : Ils devraient avoir l'honnêteté de dire que les 3 gigawatts d'énergie solaire par jour, ne sont pas une moyenne, mais des pics correspondants à des projets géants ! Capacité annuelle : La Chine a installé environ 230 GW de solaire en 2024 (source : China National Energy Administration), soit une moyenne de ~0,63 GW/jour. Certains mois (comme juin 2024) ont dépassé 10 GW/mois, mais pas de façon continue. Objectifs 2025 : Le pays vise ~300 GW/an (soit ~0,82 GW/jour), avec des pics possibles lors de projets massifs (ex. : fermes solaires dans le désert du Gobi). Records ponctuels : En 2023, un pic à 2,5 GW/jour a été rapporté sur une semaine (via BloombergNEF), mais jamais 3 GW/jour en moyenne. Apparemment les installations ont encore accéléré en Chine au premier semestre 2025 : voici les chiffres comparant les premiers semestres de chaque année, la Chine en vert : source : https://electrek.co/2025/09/02/h1-2025-china-installs-more-solar-than-rest-of-the-world-combined/ (2 septembre 2025) Les installations solaires mondiales battent à nouveau des records en 2025. Au premier semestre 2025, le monde a ajouté 380 gigawatts (GW) de nouvelle capacité solaire, soit une augmentation stupéfiante de 64 % par rapport à la même période en 2024, où 232 GW avaient été mis en service. La Chine a installé à elle seule 256 GW de cette capacité solaire. Pour mettre les choses en perspective, il a fallu attendre septembre dernier pour dépasser la barre des 350 GW. Cette année, ce cap a été franchi en juin. Ce rythme confirme le solaire comme la source d'électricité nouvelle qui connaît la croissance la plus rapide au monde. En 2024, la production solaire mondiale a augmenté de 28 % (+469 térawattheures) par rapport à 2023, soit une croissance supérieure à celle de toute autre source d'énergie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 5 octobre Share Posté(e) le 5 octobre https://reporterre.net/Des-penuries-de-minerais-risquent-de-compromettre-la-transition-energetique (7 aout 2025) Mais cette transition pourrait à son tour être compromise par la limite des stocks de minerais nécessaires pour la mener à bien, alerte une étude publiée le 7 août dans la revue Nature Climate Change. Des métaux comme l’indium, l’étain, le cadmium et le tellure, essentiels pour l’énergie photovoltaïque, éolienne et nucléaire, pourraient venir à manquer. En examinant les quantités de ressources nécessaires pour rendre possibles les 557 scénarios de transition examinés par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec), le groupe de chercheurs de l’Institut de technologie de Pékin a estimé que 40 minerais essentiels risquaient des pénuries. « Tous les scénarios de transition se confrontent à des risques de pénuries globales de minerais d’ici 2100 », écrivent-ils. Dans les plus pessimistes d’entre eux, jusqu’à douze minerais nécessaires à la transition seraient concernés par des pénuries. Jusqu’à présent, la réflexion se concentrait sur « des ensembles de technologies limités, tels que l’éolien et le photovoltaïque, des scénarios de transition restreints comme ceux de l’Agence internationale de l’énergie, ou encore une sélection incomplète de minerais critiques », écrivent-ils. « Surtout, précise Jia-Ning Kang, l’une des autrices de l’étude, [ces recherches] ne répondaient pas à la question : comment trouver un équilibre entre les ambitions climatiques et les contraintes de ressources ? En conséquence, les décideurs politiques manquaient d’informations pertinentes sur la voie à suivre. » Pour développer une modélisation plus complète, les chercheurs ont mis au point un outil d’évaluation des technologies global qui s’appuie sur le sixième rapport du Giec. « Même des améliorations agressives de l’efficacité dans l’utilisation des minerais ou dans leur recyclage pourraient ne pas suffire à éviter des pénuries » d’ici 2100. Les chercheurs mettent donc en garde sur « une trop grande dépendance à l’énergie solaire et éolienne », proposant plutôt de ne pas dépasser une croissance annuelle de la consommation d’électricité de 1,32 % entre 2020 et 2100 (en 2024, elle a augmenté de 4,3 %). Ils évoquent aussi une piste qui ressemble fort à une simple manière de différer le problème : explorer les gisements miniers des régions jusqu’à présent préservées, en Afrique et en Asie centrale. On va peut-être finir par conclure qu'il faut aller vers la décroissance ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 octobre Share Posté(e) le 6 octobre Il y a 14 heures, Wallaby a dit : On va peut-être finir par conclure qu'il faut aller vers la décroissance ? Sauf que ca ne fait envie à personne de vivre comme un malien ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tipi Posté(e) le 6 octobre Share Posté(e) le 6 octobre il y a 45 minutes, g4lly a dit : Sauf que ca ne fait envie à personne de vivre comme un malien ... Si c'est ça le critère, on a encore de la marge, on peut se payer quelques décennies si ce n'est des siècles de décroissance avant d'atteindre la conso moyenne des maliens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 octobre Share Posté(e) le 6 octobre il y a 19 minutes, tipi a dit : Si c'est ça le critère, on a encore de la marge, on peut se payer quelques décennies si ce n'est des siècles de décroissance avant d'atteindre la conso moyenne des maliens. Tout dépend ce que tu prends en compte comme décroissance ... mais le malien est à plus de 2t GES ... alors que le francais est à seulement 6t GES par exemple ... or l'objectif climat c'est bien 2t GES ... donc il faudrait vraiment vivre comme des maliens pour atteindre notre objectif. Et encore je n'ai pas pris en compte le GES émis à l'étranger pour notre compte - importation -. Et quand tu vois combien les collectivité ou les familles ont du mal à boucler leur budget tu te dis que faire avec moins ... ca sera forcément moins bien, beaucoup moins bien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 octobre Share Posté(e) le 6 octobre Il y a 6 heures, g4lly a dit : Sauf que ca ne fait envie à personne de vivre comme un malien ... L'objectif, c'est de vivre comme un Canadien en 1976 : Le 28/06/2021 à 14:29, Wallaby a dit : https://usbeketrica.com/fr/article/peut-on-concilier-decroissance-progres (6 octobre 2019) Peter Victor de l’université York, à Toronto (Canada) a construit un modèle, dans un article publié en 2011 dans la revue Ecological Economics, dans lequel l’économie canadienne décroît jusqu’en 2035, pour revenir au PIB par habitant de 1976, tout en baissant le niveau de chômage et de pauvreté. Dans ce scénario de décroissance, le temps de travail annuel diminue de 75 % en 2035, mais Peter Victor ne précise pas comment s’organise cette réduction, entre hausse des congés payés ou diminution du temps de travail hebdomadaire par exemple. La courbe rappelle étonnamment les prédictions de l’économiste John Maynard Keynes qui imaginait l’instauration de la semaine de 15 heures en 2030. Une idée reprise et défendue aujourd’hui par l’historien Rutger Bregman. Dans le modèle décroissant de Peter Victor, les dépenses gouvernementales sont aussi réduites de près de moitié d’ici 2035, ce qui pose d’importantes questions d’organisation qui restent en suspens. Ses travaux ont néanmoins le mérite de rappeler qu’un horizon de décroissance n’est pas voué à perdurer indéfiniment ni à ramener l’humanité à l’âge de la bougie. Une fois atteint un PIB par habitant considéré comme viable, l’auteur envisage le passage d’une économie de décroissance à une économie en état stationnaire, un modèle déjà étudié par des économistes comme l’américain Herman Daly. L’un des pères de l’économie classique, David Ricardo, et John Stuart Mill, économiste libéral majeur du XIXe siècle, envisageaient d’ailleurs eux aussi que l’économie ne pourrait croître indéfiniment et devrait atteindre in fine un état stationnaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 octobre Share Posté(e) le 21 octobre Japon : https://www.asahi.com/ajw/articles/16033265 (17 septembre 2025) Éditorial Les panneaux solaires ont favorisé l'expansion des énergies renouvelables à la suite du grand séisme de 2011 dans l'est du Japon. Ces panneaux ont une durée de vie estimée entre 20 et 30 ans, ce qui signifie qu'un volume important sera mis au rebut à partir de la fin des années 2030. Selon une estimation, jusqu'à 500 000 tonnes seraient éliminées chaque année. Ce volume est similaire à celui des voitures mises au rebut et équivaut également au volume total des quatre principaux appareils électroménagers mis au rebut. Au cours de l'exercice 2023, la production d'énergie solaire a été multipliée par vingt environ par rapport à l'exercice 2011 et représente désormais environ 10 % de la production totale d'électricité. Le mauvais exemple de l'énergie nucléaire, qui n'a pas réussi à résoudre le problème de l'élimination des déchets radioactifs, ne doit pas être reproduit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 4 novembre Share Posté(e) le 4 novembre https://www.t-online.de/finanzen/aktuelles/wirtschaft/id_100984316/sun-contracting-gruppe-solar-riese-meldet-insolvenz-an.html (4 novembre 2025) Un acteur important du marché solaire européen est insolvable : le groupe Sun Contracting a déposé le bilan en Autriche. Cela concerne également les agriculteurs allemands. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 novembre Share Posté(e) le 20 novembre https://www.theguardian.com/environment/2025/nov/19/shipping-carbon-emissions-neoliner-origin-cargo-age-of-sail Je suis à bord du Neoliner Origin, le plus grand cargo à voile au monde, pour son voyage inaugural de deux semaines depuis la côte ouest de la France jusqu'à Baltimore, dans le Maryland, aux États-Unis. Et ce n'est pas toujours une partie de plaisir. En naviguant à vitesse réduite et en suivant le vent, le Neoliner Origin vise à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 80 % par rapport à un cargo diesel équivalent, et ce faisant, à tracer la voie vers la décarbonisation du secteur maritime, réputé pour son impact environnemental négatif. Mais trois jours après le début du voyage, les choses prennent une autre tournure. Le panneau supérieur d'une des voiles en carbone se fissure puis se brise, le rendant inutilisable. On soupçonne que cela soit dû à un défaut dans la conception et les dimensions du panneau. Le Neoliner Origin, un navire roulier de 136 mètres de long, est le plus grand d'une nouvelle génération de cargos à voile, mais il reste petit par rapport aux géants de 400 mètres qui bloquent le canal de Suez et sont utilisés dans le transport maritime international. La propulsion éolienne peut avoir un impact plus important pour les petits navires, mais elle « nécessiterait un plus grand nombre de ces navires pour transporter la même quantité de marchandises », explique M. Comer. « Cela ne semble donc pas être une solution réaliste pour le transport maritime international, où les navires ne cessent de devenir de plus en plus grands. » 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 décembre Share Posté(e) le 15 décembre https://www.epsiloon.com/tous-les-numeros/n54/black_out/ (26 novembre 2025) On se souvient de la panne géante qui a paralysé l’Espagne et le Portugal en avril… Après des mois d’enquête, les spécialistes commencent à comprendre ce qui s’est passé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Le 15/12/2025 à 19:54, Wallaby a dit : https://www.epsiloon.com/tous-les-numeros/n54/black_out/ (26 novembre 2025) On se souvient de la panne géante qui a paralysé l’Espagne et le Portugal en avril… Après des mois d’enquête, les spécialistes commencent à comprendre ce qui s’est passé. L’Europe semble s’être mis en tête de résoudre ce genre de problème Citation Réseaux électriques : Bruxelles prend la main, la France freine des quatre fers https://www.latribune.fr/article/entreprises-finance/28381235987377/reseaux-electriques-bruxelles-prend-la-main-la-france-freine-des-quatre-fers D’après l’IA, l’article décrit la volonté de la Commission européenne de renforcer son pouvoir de pilotage sur la planification et le développement des réseaux électriques à travers un nouveau « paquet réseaux ». Ce dispositif donnerait à Bruxelles la capacité de planifier et de hiérarchiser les interconnexions nécessaires à la transition énergétique, en modifiant plusieurs textes européens (TEN‑E, directives sur les énergies renouvelables et les marchés de l’énergie). L’Union justifie cette centralisation par la nécessité de moderniser les infrastructures, répondre à la sortie des énergies fossiles russes, décarboner massivement et réduire les coûts de l’électricité. Face à cela, la France s’oppose à une telle extension des prérogatives de la Commission, redoutant une perte de souveraineté énergétique. Paris craint que des interconnexions imposées affaiblissent son modèle fondé sur le nucléaire et les tarifs régulés, tout en la rendant plus dépendante des fluctuations du marché européen. Le gouvernement souhaite garder le contrôle du rythme et du contenu des projets de réseau, considérant que l’exécutif européen ne devrait pas pouvoir forcer la mise en œuvre d’infrastructures transfrontalières jugées contraires à son intérêt national. Ce bras de fer illustre une tension plus large sur la gouvernance de la transition énergétique : faut‑il centraliser les décisions à Bruxelles ou préserver une approche intergouvernementale où chaque État conserve son mot à dire ? Pour les acteurs industriels et les investisseurs, notamment dans les renouvelables et l’hydrogène, l’issue sera déterminante pour obtenir de la visibilité sur les corridors prioritaires, les mécanismes de partage des coûts et l’accès aux financements européens de long terme. La Suède n’est pas très enthousiaste non plus. Elle utilise principalement un mix hydraulique - nucléaire et trouve que l’Allemagne en prend à ses aises en lui déversant son trop plein d’électricité renouvelable. Personnellement, je trouve que l’UE ferait mieux de se soucier d’améliorer le stockage de l’électricité aux heures creuses. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 10 heures Share Posté(e) il y a 10 heures Il y a 2 heures, Desty-N a dit : L’Europe semble s’être mis en tête de résoudre ce genre de problème D’après l’IA, l’article décrit la volonté de la Commission européenne de renforcer son pouvoir de pilotage sur la planification et le développement des réseaux électriques à travers un nouveau « paquet réseaux ». Ce dispositif donnerait à Bruxelles la capacité de planifier et de hiérarchiser les interconnexions nécessaires à la transition énergétique, en modifiant plusieurs textes européens (TEN‑E, directives sur les énergies renouvelables et les marchés de l’énergie). L’Union justifie cette centralisation par la nécessité de moderniser les infrastructures, répondre à la sortie des énergies fossiles russes, décarboner massivement et réduire les coûts de l’électricité. Face à cela, la France s’oppose à une telle extension des prérogatives de la Commission, redoutant une perte de souveraineté énergétique. Paris craint que des interconnexions imposées affaiblissent son modèle fondé sur le nucléaire et les tarifs régulés, tout en la rendant plus dépendante des fluctuations du marché européen. Le gouvernement souhaite garder le contrôle du rythme et du contenu des projets de réseau, considérant que l’exécutif européen ne devrait pas pouvoir forcer la mise en œuvre d’infrastructures transfrontalières jugées contraires à son intérêt national. Ce bras de fer illustre une tension plus large sur la gouvernance de la transition énergétique : faut‑il centraliser les décisions à Bruxelles ou préserver une approche intergouvernementale où chaque État conserve son mot à dire ? Pour les acteurs industriels et les investisseurs, notamment dans les renouvelables et l’hydrogène, l’issue sera déterminante pour obtenir de la visibilité sur les corridors prioritaires, les mécanismes de partage des coûts et l’accès aux financements européens de long terme. La Suède n’est pas très enthousiaste non plus. Elle utilise principalement un mix hydraulique - nucléaire et trouve que l’Allemagne en prend à ses aises en lui déversant son trop plein d’électricité renouvelable. Personnellement, je trouve que l’UE ferait mieux de se soucier d’améliorer le stockage de l’électricité aux heures creuses. Il est urgent de sortir du marché Européen de l'électricité comme le propose Henri Proglio. Quant aux interconnexions, la Pologne a déjà envoyé paître l'Allemagne sur la question et même la Suède se mâche pas ses mots sur le sujet. Donc c'est possible. Le mix Allemand pourri éolien solaire charbon gaz, très polluant et très cher, n'a pas à s'imposer aux autres qui ont fait de meilleurs choix fondés sur la vraie science plutôt que sur des lubies et des lobbies. Alternativement, il faudrait calculer ce que ça nous coûterait de réserver notre électricité à la production d'hydrocarbures par électrolyse de l'eau de mer et reformage. Je suis presque prêt à parier que nous aurions meilleur compte à produire des carburants de synthèse pour nous-mêmes qu'à exporter notre électricité nucléaire dans des conditions absolument inacceptables. Le niveau de production d'hydrocarbures faisant tampon pour absorber le surcroît de production en heures creuses, tandis qu'il serait coupé en heures pleines pour laisser la place aux usages purement électriques. Avantages: on pourrait stocker le produit (des hydrocarbures) bien plus aisément que de l'hydrogène. Et surtout on aurait pas à assurer une production fixe, elle pourrait fluctuer en fonction de la disponibilité de l'électricité, toutes sources confondues. Et enfin, le reste de nos "clients" Européens ne pourraient plus vivre sur notre dos. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 10 heures Share Posté(e) il y a 10 heures il y a 24 minutes, Patrick a dit : Le mix Allemand pourri éolien solaire charbon gaz, très polluant et très cher, n'a pas à s'imposer aux autres qui ont fait de meilleurs choix fondés sur la vraie science plutôt que sur des lubies et des lobbies. Le mix le plus problématique à l'heure actuelle est le mix espagnol a base d'énormément de solaire qui torpille les coûts et en plus en surplus que les espagnols voudrait acheminer en Allemagne sur un réseau payé par les Français. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures il y a 18 minutes, herciv a dit : Le mix le plus problématique à l'heure actuelle est le mix espagnol a base d'énormément de solaire qui torpille les coûts et en plus en surplus que les espagnols voudrait acheminer en Allemagne sur un réseau payé par les Français. D’où l’intérêt de stocker les pics d’électricité solaire. On sait quand est-ce qu’ils arrivent dans la journée, et les prévisions météo devraient même permettre de prédire l’ordre de grandeur de la production au jour le jour. En ce qui concerne le mode de stockage j’hésite encore, mais les batteries présentent quelques avantages: Elles stockent le courant continu, le même que produisent les panneaux solaires, contrairement aux éoliennes. Ca supprime un facteur de pertes. on peut demander aux gestionnaires d’infrastructures photovoltaïques d’en installer à côté de leurs installations. Ca contribuerait à la stabilité du réseau ça fournirait un débouché aux giga factories de batteries des constructeurs européens maintenant que le passage au tout électrique est repoussé au delà de 2035 Mais bon, c’est plus compliqué que de s’accrocher au dogme de la « libre concurrence »… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures Il y a 5 heures, Desty-N a dit : L’Europe semble s’être mis en tête de résoudre ce genre de problème D’après l’IA, l’article décrit la volonté de la Commission européenne de renforcer son pouvoir de pilotage sur la planification et le développement des réseaux électriques à travers un nouveau « paquet réseaux ». Ce dispositif donnerait à Bruxelles la capacité de planifier et de hiérarchiser les interconnexions nécessaires à la transition énergétique, en modifiant plusieurs textes européens (TEN‑E, directives sur les énergies renouvelables et les marchés de l’énergie). L’Union justifie cette centralisation par la nécessité de moderniser les infrastructures, répondre à la sortie des énergies fossiles russes, décarboner massivement et réduire les coûts de l’électricité. Face à cela, la France s’oppose à une telle extension des prérogatives de la Commission, redoutant une perte de souveraineté énergétique. Paris craint que des interconnexions imposées affaiblissent son modèle fondé sur le nucléaire et les tarifs régulés, tout en la rendant plus dépendante des fluctuations du marché européen. Le gouvernement souhaite garder le contrôle du rythme et du contenu des projets de réseau, considérant que l’exécutif européen ne devrait pas pouvoir forcer la mise en œuvre d’infrastructures transfrontalières jugées contraires à son intérêt national. Ce bras de fer illustre une tension plus large sur la gouvernance de la transition énergétique : faut‑il centraliser les décisions à Bruxelles ou préserver une approche intergouvernementale où chaque État conserve son mot à dire ? Pour les acteurs industriels et les investisseurs, notamment dans les renouvelables et l’hydrogène, l’issue sera déterminante pour obtenir de la visibilité sur les corridors prioritaires, les mécanismes de partage des coûts et l’accès aux financements européens de long terme. La Suède n’est pas très enthousiaste non plus. Elle utilise principalement un mix hydraulique - nucléaire et trouve que l’Allemagne en prend à ses aises en lui déversant son trop plein d’électricité renouvelable. Personnellement, je trouve que l’UE ferait mieux de se soucier d’améliorer le stockage de l’électricité aux heures creuses. C'est l'un des exemples du débordement catastrophique de la Commission de sa fonction La seule fonction légitime de cette institution est de servir de secrétariat chargé de l'exécution des décisions du seul organe politique européen légitime, le Conseil, qui rassemble des chefs d'Etat et de gouvernement représentant chacun les intérêts d'une Nation Non seulement les traités actuels donnent à la Commission des pouvoirs bien trop étendus, mais l'activisme des commissaires l'étend encore On ne fera à mon avis pas l'économie d'un rétablissement - par le biais d'une modification constitutionnelle - de la capacité de la France à dire Non à toute directive qui n'aurait pas au préalable été approuvée par le gouvernement, et a posteriori par le parlement. Tant que cette mesure de bon sens n'aura pas été appliquée, comment appliquer une politique réaliste et ajustée aux besoins et intérêts et décisions du Pays ? Que ce soit en matière énergétique, environnementale, d'immigration, de concurrence etc. Et tant que de telles politiques réalistes pensées en fonction des intérêts français ne seront pas appliquées, comment imaginer faire sortir la France de l'ornière ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures Il y a 1 heure, Desty-N a dit : D’où l’intérêt de stocker les pics d’électricité solaire. On sait quand est-ce qu’ils arrivent dans la journée, et les prévisions météo devraient même permettre de prédire l’ordre de grandeur de la production au jour le jour. En ce qui concerne le mode de stockage j’hésite encore, mais les batteries présentent quelques avantages: Elles stockent le courant continu, le même que produisent les panneaux solaires, contrairement aux éoliennes. Ca supprime un facteur de pertes. on peut demander aux gestionnaires d’infrastructures photovoltaïques d’en installer à côté de leurs installations. Ca contribuerait à la stabilité du réseau ça fournirait un débouché aux giga factories de batteries des constructeurs européens maintenant que le passage au tout électrique est repoussé au delà de 2035 Mais bon, c’est plus compliqué que de s’accrocher au dogme de la « libre concurrence »… Il est illusoire de construire et surtout de maintenir dans le temps autant de batteries. Le coût financier et écologique serait insurmontable. il y a 16 minutes, Alexis a dit : C'est l'un des exemples du débordement catastrophique de la Commission de sa fonction La seule fonction légitime de cette institution est de servir de secrétariat chargé de l'exécution des décisions du seul organe politique européen légitime, le Conseil, qui rassemble des chefs d'Etat et de gouvernement représentant chacun les intérêts d'une Nation Non seulement les traités actuels donnent à la Commission des pouvoirs bien trop étendus, mais l'activisme des commissaires l'étend encore On ne fera à mon avis pas l'économie d'un rétablissement - par le biais d'une modification constitutionnelle - de la capacité de la France à dire Non à toute directive qui n'aurait pas au préalable été approuvée par le gouvernement, et a posteriori par le parlement. Tant que cette mesure de bon sens n'aura pas été appliquée, comment appliquer une politique réaliste et ajustée aux besoins et intérêts et décisions du Pays ? Que ce soit en matière énergétique, environnementale, d'immigration, de concurrence etc. Et tant que de telles politiques réalistes pensées en fonction des intérêts français ne seront pas appliquées, comment imaginer faire sortir la France de l'ornière ? Il y a une autre option: les envoyer bouler et refuser d'appliquer les diktats. Et si l'UE proteste et met des "amendes" à la France, refuser de financer l'UE du même montant. La France étant LE plus gros contributeur NET de l'UE, ce cirque n'a de toutes façons que trop duré. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
papsou Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures https://www.latribune.fr/article/entreprises-finance/28381235987377/reseaux-electriques-bruxelles-prend-la-main-la-france-freine-des-quatre-fers Réseaux électriques : Bruxelles veut prendre le pouvoir, la France freine des quatre fers La Commission européenne souhaite contrôler les investissements dans les réseaux électriques européens, afin d'accroître le nombre d’interconnexions. Paris s’y oppose, craignant que les coûts pèsent sur ses consommateurs. « Faussement technique, réellement politique » : voilà comment Thomas Veyrenc, directeur général du Réseau de Transport d'Electricité (RTE), a qualifié le « paquet réseaux » récemment présenté par Bruxelles. Connu pour son ton mesuré, loin des polémiques, l’homme n’a pu retenir cette formule en marge de la présentation du bilan prévisionnel de l’organisme début décembre. Avant de se reprendre : il n’en dira « pas plus » sans avoir mené une « analyse poussée du texte ». Depuis, il se refuse à tout commentaire. Car derrière l’apparente technicité se joue une lutte de pouvoir. Dans un plan présenté le 10 décembre, la Commission européenne affiche son souhait d’asseoir son autorité sur les choix énergétiques des Etats membres, en s’attaquant à un sujet de taille : l’investissement dans les réseaux transfrontaliers. Où, quand et comment les déployer ? Celle-ci compte imposer des priorités et des obligations aux États membres, avec une facture estimée à 1200 milliards d’euros d’ici à 2040. Parmi elles figure la construction d’« autoroutes énergétiques », notamment entre la France et l’Espagne, pour faciliter les échanges d’électrons et renforcer la sécurité d’approvisionnement du continent. Mais aussi une planification centralisée, dans laquelle Bruxelles fixerait les orientations des Vingt-Sept tous les quatre ans. « C’est du grand n’importe quoi », lâche un poids lourd du parti présidentiel. « La France est en profond désaccord avec l’approche choisie », a clarifié lundi dernier Cyril Piquemal, représentant de l'Hexagone au Conseil européen. Nationalisme électrique RTE serait, logiquement, contraint par ces nouvelles règles. « L’idée serait de durcir et de rendre directement opposable l’obligation d’accélérer », résumé Silke Goldberg, avocate au cabinet Herbert Smith Freehills Kramer. Or, une interconnexion entre deux pays peut bénéficier davantage à l’un qu’à l’autre. « Comme ce genre de projet coûte extrêmement cher, il y a des débats très tendus pour déterminer qui doit payer, au regard de qui en profite réellement », souligne Fabien Choné, fondateur de Direct Energie et spécialiste du marché de l’électricité. « Forcément, cela nourrit une forme de nationalisme électrique », abonde Silke Goldberg. Aujourd’hui, toute décision d’investissement nécessite l’accord des États concernés, ainsi qu’une décision de leurs régulateurs nationaux sur le partage des frais. En France, ce rôle revient à la Commission de régulation de l’énergie (CRE). « Nous avons toujours considéré que l’analyse coût-bénéfice des projets doit également être positive au périmètre de la France », explique un porte-parole à La Tribune. Demain, cette évaluation pourrait relever du régulateur européen, l’ACER, un transfert de compétences que Paris regarde avec inquiétude. « C’est comme si l’UE décidait soudain d’imposer le mix énergétique ! La compétence reste aux pays. L’ACER n’a pas les moyens de se substituer aux opérateurs nationaux », avertit l’eurodéputé Christophe Grudler (Renew). Pour ne rien arranger, le commissaire européen à l’Energie, Dan Jørgensen, a directement visé l’Hexagone lundi dernier. « Parfois, la France a été réticente aux interconnexions », a-t-il lâché en conférence de presse. Une « phrase malheureuse », selon une source proche de l’exécutif tricolore, qui aurait fortement déplu au plus haut niveau. L'épineuse question du mix national Il n’empêche : en coulisse, Paris s’interroge bel et bien. Et redoute l’impact d’un trop-plein d’énergies renouvelables. « L’Espagne produit beaucoup de solaire pendant la journée dont elle ne sait plus quoi faire. Elle voudrait pouvoir l’exporter vers les pays du nord, notamment l’Allemagne. Mais elle doit d’abord passer par la France, qui rechigne à payer pour l’infrastructure. Surtout, une injection massive d’énergie renouvelable déstabiliserait son propre marché, en faisant chuter les cours de l’électricité », explique l’économiste Jacques Percebois. Les Français n'en tireraient pas forcément d'avantage : l’Etat verse aux producteurs solaires et éoliens la différence entre le prix observé sur le marché et un tarif préalablement fixé dans le contrat. « Ce que le consommateur économiserait sur sa facture, c’est le contribuable qui le paierait », ajoute l’économiste. Par ailleurs, cette volatilité des cours porterait préjudice aux producteurs : « Avec des prix de vente trop bas voire négatifs lors des période de surplus d’énergie photovoltaïque, EDF ne parviendrait pas à rentabiliser le nucléaire », note Fabien Choné. Prix négatifs sur le marché de l’électricité : une fausse bonne nouvelle pour les consommateurs Sans surprise, la question du parc atomique cristallise les tensions. « Accroître les interconnexions sans se préoccuper des mix électriques risque d’amplifier la cloche solaire [le pic de production de cette énergie autour de midi qui peut créer des excédents et perturber le système, ndlr] sans garantir un coût économique qui les justifie », a ainsi lancé Cyril Piquemal lundi dernier, lors d'une réunion de travail du Conseil européen (l'instance qui réunit les Etats membres). « La France va toujours considérer que ses voisins profitent de la stabilité de ses réacteurs pour équilibrer leur réseau », analyse-t-on chez Herbert Smith Freehills Kramer. Les Espagnols, eux, poussent pour une nouvelle liaison. « Le blackout d'avril dernier a marqué les esprits, la première vice-présidente de la Commission [Teresa Ribera, ndlr] est Espagnole, l'idée c'est donc : allons-y ! », interprète en off un lobby du secteur à Bruxelles. Mais selon des analyses de RTE, Madrid bénéficierait de 75 % des bénéfices socio-économiques d'un tel projet. « Cette répartition poserait donc la question d’un partage asymétrique des coûts », souligne-t-on à la CRE. D'autant qu'un chantier d'interconnexion est déjà en cours avec l’Espagne. Baptisé Golfe de Gascogne, il doit entrer en service en 2028. Son coût est estimé 3,1 milliards d'euros, répartis à 55 % pour l’Espagne et 45 % pour la France. Quel coût pour le consommateur final ? Les frais seront in fine supportés par les consommateurs sous la forme du Turpe (tarif d’utilisation des réseaux de transport et de distribution), une ligne encore mal connue sur la facture. Ce « péage », qui doit financer les investissements dans les réseaux électriques, représente aujord'hui environ un quart des mensualités d'un client résidentiel. Pour limiter la casse, RTE bénéficie néanmoins d’un autre levier : la redistribution de ses « rentes de congestion ». Concrètement, lorsqu’une interconnexion est saturée, les prix de l’électricité se décorrèlent entre les deux Etats reliés : le courant est vendu dans le pays exportateur à un prix plus bas, et acheté dans le pays importateur au tarif local, plus élevé. La différence revient aux gestionnaires du réseau, à parts égales. Entre 2023 et 2024, RTE a touché presque 1 milliard d’euros d'excédent grâce à cette manne peu connue. Il a déduit ces revenus du Turpe, ce qui a diminué la charge pour les consommateurs. Mais voilà : dans sa proposition, Bruxelles entend forcer les gestionnaires de réseau à affecter 25 % de ces rentes à des projets européens. Sur le sujet, Helsinki a d’ores et déjà tiré la sonnette d’alarme, craignant que l’Union s’accapare une partie de sa cagnotte au détriment des Finlandais. « On ne peut pas accepter d’avoir un bénéfice global européen si les plus vertueux sont perdants », enchérit Fabien Choné. La Commission, elle, l’assure : cette politique permettra à l'énergie de « circuler efficacement dans tous les Etats membres », et donc de faire « baisser les prix » au global. Elle peut s’appuyer sur une étude du think-tank Ember publiée début décembre, selon laquelle « le nombre actuel de projets d’interconnexion est insuffisant pour assurer un système électrique optimisé en 2040 ». Reste à savoir où placer le curseur, et qui prendra la décision. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures Pour préciser un peu les choses, la Commission doit passer par la procédure ordinaire : ses propositions ne s’appliqueront que si le Parlement européen et le Conseil (États membres) les adoptent conjointement, éventuellement après plusieurs lectures et un trilogue. La Commission ne peut pas légiférer seule ou s’auto‑attribuer durablement ces pouvoirs : elle soumet des propositions que le Parlement européen et le Conseil (réunissant en l’occurrence les ministres de l’Énergie des États membres) examinent. Dans le cas présent plusieurs États membres sont en retard sur un objectif de 15 % d’interconnexions fixé pour 2030, ( https://www.banquedesterritoires.fr/la-commission-propose-un-nouveau-paquet-legislatif-afin-de-moderniser-les-infrastructures) Ça serait lié à « des goulots d'étranglement empêchant des progrès rapides vers une transition énergétique propre » avec un surcoût de 5,3 milliards pour les états membres. Il y a aussi le problème de l'octroi de permis aux projets énergétiques. Une procédure qui représenterait "encore plus de la moitié du temps total de mise en œuvre des projets d'électricité d'intérêt commun" Ces arguments là, je peux les entendre. Là où je tique c’est que je ne vois rien sur le stockage. Je n’apprécie pas trop non plus que la Commission utilise la situation pour justifier un pilotage plus fort au niveau européen. Paradoxalement l’Allemagne ne semble pas trop enthousiaste car elle pourrait devoir investir trois fois plus que nous dans le réseau basse et moyenne tension ( https://www.institutavantgarde.fr/la-france-et-lunion-de-lenergie-quelle-place-dans-un-systeme-electrique-europeen/) Ce qui veut dire qu’il devrait y avoir moyen de trouver des … compromis. Il faut juste garder un œil sur la procédure et ne pas se réveiller au dernier moment. Révélation Et pour que ça ferait râler, je rappelle la situation du parlement français. Avant de critiquer Bruxelles, balayons devant notre porte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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