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Guerre civile en Syrie


Messages recommandés

à l’instant, jojo (lo savoyârd) a dit :

Plus ou moins ce que je disais en filigrane ...

Ouais on peut se permettre de donner l'heure les gars parce que si on vise une unité de production de chlore ou d'acide ou que sais-je ce serai de la chimie lourde et ce genre d'unité de production ne se démonte pas ...

Le top du fun serait de dire

"écoute dugland (Bachar) à 03h00 GMT après demain on vitrifie les installations chimiques de Mézidon-la-baronne et toi et tes archers vous n'y pourrez rie ...

Et de le faire ... la classe

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Il y a 4 heures, Libanais_75 a dit :

C’est tous les jours que le dirigeant de la première puissance mondiale traite un homologue étranger d’animal et le menace de bombarder son pays ? Me rend pas compte. 

Le gars dont l'élection a été souhaitée par la Russie, qui est méprisé par 98% des "élites" intellectuelles occidentales, 95% des élites économiques et 99% des artistes sauf les plus décadents ? Ils l'ont voulu ils l'ont, et il ne représente pas tout l'Occident, et notamment vraiment pas grand monde en France hors les Le Pen, qui - suprise ! dragouillaient également du côté du Kremlin, voire du côté Assad.

Factuellement, n'est-ce pas.

On a assez entendu qu'"Hillary c'était la guerre" avec des accents russes dans tous les sens, par tous les bots, les réseaux, les copains... En fait je ne suis pas trop inquiet : les russes n'ont aucun intérêt à l'escalade tant leur pantin new-yorkais les sert actuellement.

Mais bon va savoir ce qui traînait chez Cohen et est maintenant dans les mains de Mueller : ça pourrait bien pousser Trump à faire de grosses conneries. 

 

il y a 33 minutes, ascromis a dit :

Plus qu'à chouffer les confs des Rafale décollant de Marsan.....

Humm... Va falloir des renseignements pour confirmer et pour cibler. M'est avis que certains serrent les fesses. C'est peut être come ça qu'on va les cibler, d'ailleurs. Qui a maigri :combatc: ?

il y a 27 minutes, pascal a dit :

Ouais on peut se permettre de donner l'heure les gars parce que si on vise une unité de production de chlore ou d'acide ou que sais-je ce serai de la chimie lourde et ce genre d'unité de production ne se démonte pas ...

Le top du fun serait de dire

"écoute dugland (Bachar) à 03h00 GMT après demain on vitrifie les installations chimiques de Mézidon-la-baronne et toi et tes archers vous n'y pourrez rie ...

Et de le faire ... la classe

Dans ces cas là : s'intéresser au sens du vent.

Modifié par Boule75
clarification
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http://www.zeit.de/politik/ausland/2018-04/giftgasangriff-syrien-donald-trump-militaerschlag-emmanuel-macron (10 avril 2018)

Trump annule son voyage au Pérou. James Mattis a annulé des rendez-vous dans son agenda de ce weekend. Trump a dit lundi que la décision tombera dans 48 heures.

May, Macron et Trump se sont téléphonés.

Le président français Emmanuel Macron a déclaré, après une réunion avec le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Paris, qu'en aucun cas les alliés du gouvernement syrien, des unités russes ou iraniennes, ne seraient attaqués. La France ne veut pas d'une "escalade". En mars, Macron avait déjà qualifié l'utilisation d'armes chimiques de "ligne rouge" et menacé de "frappes ciblées" s'il y avait des preuves d'un tel cas.

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il y a 22 minutes, Boule75 a dit :

On a assez entendu qu'"Hillary c'était la guerre" avec des accents russes dans tous les sens

Barack Obama doit avoir l'accent russe :

https://www.washingtonpost.com/politics/hillary-clinton-backs-obama-on-syria-strikes/2013/09/09/f697ecc6-196f-11e3-a628-7e6dde8f889d_story.html (9 septembre 2013)

En tant que secrétaire d'État, Mme Clinton a généralement préconisé une position plus hawkish sur la Syrie que d'autres responsables de l'administration, poussant le gouvernement américain à soutenir les rebelles qui combattent le régime d'Assad.

Mais sa décision d'embrasser l'action militaire comporte des risques politiques, les démocrates étant profondément divisés sur la question de savoir si les États-Unis doivent s'engager dans un autre conflit au Moyen-Orient. De nombreux législateurs libéraux, même s'ils expriment leur indignation face à l'utilisation présumée d'armes chimiques par le régime Assad, se sont déclarés opposés à l'action militaire.

Pendant les primaires présidentielles de 2008, Clinton a été hantée par son vote de 2002 pour donner au président George W. Bush l'autorité d'envahir l'Irak. Obama, qui s'est opposé à la guerre en Irak, a utilisé la question pour gagner de la traction dans les primaires.

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il y a 1 minute, Wallaby a dit :

Barack Obama doit avoir l'accent russe :

https://www.washingtonpost.com/politics/hillary-clinton-backs-obama-on-syria-strikes/2013/09/09/f697ecc6-196f-11e3-a628-7e6dde8f889d_story.html (9 septembre 2013)

En tant que secrétaire d'État, Mme Clinton a généralement préconisé une position plus hawkish sur la Syrie que d'autres responsables de l'administration, poussant le gouvernement américain à soutenir les rebelles qui combattent le régime d'Assad.

Mais sa décision d'embrasser l'action militaire comporte des risques politiques, les démocrates étant profondément divisés sur la question de savoir si les États-Unis doivent s'engager dans un autre conflit au Moyen-Orient. De nombreux législateurs libéraux, même s'ils expriment leur indignation face à l'utilisation présumée d'armes chimiques par le régime Assad, se sont déclarés opposés à l'action militaire.

Pendant les primaires présidentielles de 2008, Clinton a été hantée par son vote de 2002 pour donner au président George W. Bush l'autorité d'envahir l'Irak. Obama, qui s'est opposé à la guerre en Irak, a utilisé la question pour gagner de la traction dans les primaires.

Oui, oui. Et du côté républicain, tous ces joyeux garçons - qui n'ont pas à prouver leur virilité, n'est-ce pas - étaient tous dans le camp de la paix et de la bonne humeur.

 

Pour mesurer à quel point il y avait pressions sur Hillary Clinton pour qu'elle affiche un côté viril va-t-en guerre, il n'est qu'à regarder la non-affaire la plus emblématique instrumentée tout au long de la dernière campagne pour lui déverser de la merde sur la tête : une enquête sur sa supposée inaction lors de l'attaque du consulat US de Benghazi, enquête qui n'a mené nulle part et pour une raison simplissime : elle n'était que Ministre des Affaires Etrangères et n'avait aucunement comme attributions de gérer les opérations militaires.

 

Mais nous dérivons et remâchons...

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à l’instant, Boule75 a dit :

Mais nous dérivons et remâchons...

C'est toi qui a lancé le sujet sur Hillary Clinton. Permets qu'on te réponde.

Le 7/8/2016 à 15:21, Wallaby a dit :

https://www.theguardian.com/world/2008/apr/23/hillaryclinton.iran (23 avril 2008)

Hillary Clinton parle d'« oblitérer totalement » l'Iran. The Guardian qualifie la déclaration de « la plus belliqueuse » (most bellicose) depuis le début de la Campagne. Barack Obama a répliqué en l'accusant de faire des "bruits de sabre" (sabre rattling), équivalent de l'expression française "bruits de bottes" et d'utiliser le même langage que l'administration Bush.

http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?do=findComment&comment=910013

http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/oct/04/us-political-parties-divided-over-syria (4 octobre 2015)

Le 2 octobre, Hillary Clinton s'est opposée à Barack Obama en disant qu'elle aurait "défendu une zone d'interdiction aérienne et des couloirs humanitaires" en Syrie. Barack Obama l'a gentiment remise à sa place en disant "il y a une différence entre être candidat à la présidence et être président" (sous-entendu : il y a des promesses électorales qu'on fait et qu'on ne tient pas quand on voit la réalité en face depuis la Situation Room).

Une zone d'interdiction aérienne suppose de détruire les défenses antiaériennes ennemies : c'est une guerre ouverte entre les États-Unis et la Russie. C'est un propos belliciste, où encore une fois elle s'oppose à l'attitude plus prudente et plus soucieuse de paix d'Obama.

http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?do=findComment&comment=971008

http://foreignpolicy.com/2016/06/03/there-is-an-international-disease-which-is-hillary-clinton/ (3 juin 2016)

Elle était prête à saboter l'alliance [entre la Chine et les Etats-Unis établie par Nixon et Mao] à cause du dissident chinois Chen Guangcheng, qui s'était échappé de sa résidence surveillée lorsque Clinton a visité la Chine en 2012 et a demandé l'asile politique à l'ambassade américaine à Pékin.

Lorsque la Corée du Nord a coulé un navire de la flotte de Corée du Sud en 2010, la Chine nous a adressé une mise en garde nous demandant de rester à l'écart. Clinton a néanmoins conseillé au président Barack Obama d'envoyer un porte-avion dans la Mer Jaune.

Idéologie, naïveté, calcul politicien : nous ne devrions pas nous attendre à autre chose de la part de celle qui qualifie de "détestable" le soutien de Poutine à Bachar el-Assad, et qui enverrait les pilotes américains dans des bagarres acharnées avec les MiGs russes si elle obtient la zone d'interdiction aérienne en Syrie qu'elle a proposée.

http://www.nytimes.com/2016/04/24/magazine/how-hillary-clinton-became-a-hawk.html (24 avril 2016)

Et elle fit pression pour que les Etats-Unis fissent passer des armes aux rebelles dans la guerre civile de Syrie (une idée qu'Obama initialement repoussa, avant de plus tard s'y accommoder à contre-coeur).

[En 2009 lorsque l'administration Obama débattait de la suite des choses en Afghanistan] "elle s'est trouvée en porte-à-faux avec son propre ambassadeur à Kaboul, Karl Eikenberry. (...) Elle contribua à la sur-militarisation de l'analyse du problème" dit Sarah Chayes, qui était conseillère de McChrystal.

--

Le 19/11/2015 à 22:56, Wallaby a dit :

https://foreignpolicy.com/2015/11/19/clinton-promises-a-more-hawkish-approach-to-islamic-state-than-obama/ (19 novembre 2015)

Hillary Clinton s'entête à parler de zone d'interdiction aérienne, apparemment sans s'apercevoir que cela revient à déclencher la troisième guerre mondiale puisque cela revient à descendre des avions russes.

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La véritable ligne rouge, et tous les dirigeants le savent dans un jeu de dupe, elle n'est pas sur Assad... mais sur eux mèmes et entre eux.

1 - Il n' y a jamais eu d'entente ou d'alliance russo-turque, il y a, et au mieux, dans le monde des bisounours, une mésentente cordiale, ou rendue cordiale par les mêmes raisons qui font qu'aucunes des grandes puissances depuis 5 ans ne franchissent, elles, la ligne rouge.

Les turcs et les russes se tiennent... et pas vraiment par la barbichette vu le caractère inconciliable de leur deux échelles de collaborations :

  •  stratégique : convergente avec une collaboration logique d'une Turquie hostile à l'OTAN (rhétorique anti-occident, en phase de repositionnement stratégique)
  • tactique : complétement divergente car très grossièrement : la Russie combat DAESH pour garder sa base, la Turquie les finance, les soutient et les inventent même s'il le faut pour Grand remplacer (épurer) les Kurdes, tout en prétendant être la voix de la laïcité.

 2 - La position française en effet est intenable mais faussement, car comme toujours avec les VRP comme Macron, il s'agit plus de Pouvoir perçu que de Pouvoir effectif. Il s'agit de faire des coups, marquer des points, occuper l'espace réel et médiatique... capitaliser (sans mauvais jeu de mot)

Si il y avait intervention ou ligne rouge à placer, c'est bien plus en amont de cette guerre qu'il fallait agir. Car la nous en sommes aux "métastases indirectes des débordements ultimes des ramifications les plus profondes du conflit".

Macron le sait : il se contrefiche des armes chimiques, il veut faire ce que tous les gouvernement français font depuis... Mitterrand ==> de la consommation interne, maintenir le... Mirage d'un poids diplomatique de la France.

La différence : Macron le fait plus intelligemment. Fini les " Bachar doit partir, Bachar doit mourir, Bachar doit implorer le pardon, Bachar doit nous obéir. "

Macron fixe des objectifs théoriques faussement contraignant à la fois pour la France (pour feindre un coût politique) et les ennemis (menace verbale qui ne coute rien si par miracle elle dissuade, elle donne le change pour le France qui du coup existe toujours, ridiculement mais toujours) 

Tout cela n'étant qu'illusion de virilité mais le cas échéant , il lâchera un pétard ou deux au fin fond du désert sur des cibles sans aucune valeur (nécessairement car toutes celles ayant valeur seront "marquées" par des éléments de l'armée russe) et affirmera que voilà : il a dit, il a agit, donc c'est un homme d'action, donc... attention les français, je rigole pas, mes réformes vont passer. :angry:

 

Modifié par V. Yeⴽⴽen
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@Wallaby : merci d'illustrer mon propos : "on" nous a bien rebattu les oreilles du bellicisme d'Hillary (comparaison avec Obama, lui même - un peu étrange - prix Nobel de la Paix) et au final on se retrouve avec un hyper-con dont nul ne s'est apparemment demandé 1. ce qu'il pensait vraiment et 2. par qui il serait soutenu.

  1. la réponse était déjà assez claire à l'époque : Trump ne pense qu'à lui, à court terme, réagit à l'égo et à l'instinct, et est prêt à beaucoup de choses tordues pour peu qu'il estime que ça en vaille la peine compte tenu de ses objectifs étroits. Suuuper-rassurant : le gars ne pense rien, en fait.
  2. ah si en fait, Trump avait des positions constantes correspondant en tout point à celles des plus faucons de chez les vrais cons de son camp. Résumé : "faut buter les iraniens, et puis surtout faut des armes, plus d'armes, pour buter, quoi !!!"

Mais bon : radio Moscou et tous ses dérivés ont rabâché qu'il ne fallait pas voter pour la dame, en sommes, parce qu'elle était méchante. Je ne suis pas certain que ça ait eu d'influence aux USA, mais le ton en France était, à mon sens spectaculaire. Regardes les messages de @Libanais_75 (que je salue et auquel je répondais initialement) à ce propos, en cherchant Clinton puis Trump : tu verras (et ce n'est pas une attaque sur notre contributeur du pays du cèdre), que le thème de la peur de Clinton-la-fauconne était très unilatéral, permanent, entretenu, déséquilibré, pendant toute la campagne US.

 

 

Voir Poutine, qui a mené sa dernière campagne électorale à grand renfort de démonstrations pour sa panoplie d'armes de fin du monde, s'émouvoir du bellicisme d'un Trump pour lequel il a ouvertement et moins ouvertement fait campagne, ça pourrait presque se savourer.

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https://www.theguardian.com/politics/2018/apr/10/theresa-may-to-chair-security-meeting-over-syrian-gas-attack-uk-response-chemical-weapons (10 avril 2018)

Des sources du gouvernement britannique ont exprimé la crainte que si la Grande-Bretagne devait prendre part à une action visant à punir le régime d'Assad, elle devrait être approuvée par le Parlement.

https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/apr/10/may-syrian-uk-intervene (10 avril 2018)

Pourtant, si May est perçue comme soutenant les frappes aériennes juste pour gagner les faveurs d'un US de plus en plus erratique, elle n'aura même pas droit à un vote au parlement, sans parler de la nation. S'il était assez difficile pour plusieurs d'avaler l'idée de se tenir côte à côte avec George W Bush - imaginez le faire avec Trump alors qu'il fait une gaffe au Moyen-Orient tout en se frayant un chemin à travers le scandale Stormy Daniels à la maison. Au moins avec Bush, il y avait une possibilité, aussi mince soit-elle, qu'il tînt compte des conseils de Londres à des moments clés en échange d'un soutien indéfectible. Qui imagine sérieusement Trump en mode écoute ?

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Daesh assiège Suknah

 


Correction : en fait ce sont des propos qui date du 14 mars...

https://www.theaustralian.com.au/news/latest-news/russia-will-respond-if-us-strikes-syria/news-story/b056cc0462fc3d54c97c6369ce316d40

Quote

The Russian military will respond to a US strike on Syria, targeting any missiles and launchers involved in such an attack, the RIA news agency reports.

RIA cited Valery Gerasimov, head of the General Staff, as saying that Moscow would retaliate if the lives of Russian servicemen in Syria were threatened.

 

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Il y a 3 heures, Scarabé a dit :

Gros exercices au Pays Bas 10 Rafale Air et 5 2000 D engagés. En plus on à 13 Rafales M et 3 KC135 au USA. 6 Rafale Air des EAU vont partir en Australie.

8 2000D sont au Tchad pour couvrir la BSS. Et 6 2000C et 6 Rafale reste en alerte en métropole pour la PO et la Dissuasion  

Reste 6 Rafale en Jordanie sur la BOA qui devrait bientôt plier les gaulles

Bref on a rien pour la Syrie à part les 10 MDCN de la FREMM     

C'est drôle d'observer sur internet le nombre de personnes qui cherchent à se convaincre, parfois d'une manière maladive, que nous ne pouvons rien faire, que nous n'avons pas les moyens, que ça ne sert à rien etc...

La chose essentielle à comprendre pour tout le monde, c'est de connaitre les priorités opérationnelles de nos armées.Vous pensez sincèrement que si on envisage d'entrer dans une confrontation militaire essentiellement aérien, les exercices en Australie ou au pays Bas passent avant? Non, on annule, on revient à la maison ou on ne part pas.

La seule vérité qu'on peut dire, c'est que nous avons des rafale M qui forment les pilotes de l'aéronaval et que l'on ne comptera pas sur le porte-avions dans cette aventure.

Les 2000D du Sahel, comme ceux en France ne seront de toute façon pas de la partie, au pire on pourrait même donner la PO uniquement à eux pour dégager des rafale.

La France a un problème pour maintenir une quantité d'avions sur différents théâtres en permanence, pour réaliser une opération de quelques heures, on peut faire bien plus.Il faut bien plus d'efforts et d'avions pour maintenir 20 avions en permanence en opex que d'en sortir 40 pour une nuit.

N'en doutez pas, actuellement il y a les 10 rafale de Chammal qui sont prêts et le nombre d'avions qu'on va envoyer de la métropole dépendra bien plus du nombre de ravitailleurs et des capacités de ravitaillement que du nombre de chasseurs.Des alliés pourraient très bien nous en prêter, mais ne négligeons pas nos moyens. 20-30 rafale venant de métropole, 10 du Golfe, c'est un peu près ce qu'on pourrait faire après avoir déchargé la FREMM.

 

Mais il se fait bruit que les américains enverraient un porte-avions et plusieurs destroyers, ce sera peut être un raid pour plus tard, ou le signe (si ça se confirme) que l'engagement pourrait se faire en plusieurs phases sur une plus longue durée.Si cette nuit il n'y a rien, ça attendra l'arrivée de l'armada, auquel les britanniques et les français pourraient y adjoindre de nouveaux navires.Cette nuit sera cruciale

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Le gars dont l'élection a été souhaitée par la Russie, qui est méprisé par 98% des "élites" intellectuelles occidentales, 95% des élites économiques et 99% des artistes sauf les plus décadents ? 

La victoire russe de Trump est un pur fantasme.

Hillary était candidate unique des démocrates car elle avait complètement lié le parti via son financement.

Comme cela se voyait un peu trop, ils ont improvisés des primaires avec principalement un vieux snchoks très à gauche comme repoussoir mais qui a au final taillé des croupières à l'héritière (exactement comme Mélanchon a eu beaucoup de succès chez nous d'ailleurs).

Comme cela ne se passait pas très bien dans les sondages, elle a traité le peuple (qui au final sont les électeurs, pas les élites) de gros cons histoire de les mettre dans sa poche (la grande classe).

Ensuite elle a dit être en excellente santé puis a menti pour couvrir un de ses nièmes évanouissements. Manque de pot, tout avait été filmé. 

Et les russes ne sont liés à aucune de ces actions qui sont purement le fait d'Hillary et son équipe de campagne.

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http://nationalinterest.org/blog/the-buzz/here-how-russia-america-could-go-war-syria-25292?page=3 (9 avril 2018)

Si les forces russes sont frappées par une frappe aérienne américaine ou alliée, Moscou réagira par la force. Le Kremlin ne bluffe pas, disent les analystes. "Si les forces russes sont attaquées, nous aurons une guerre", a déclaré Vasily Kashin, chercheur principal au Centre d'études européennes et internationales approfondies de l'École supérieure d'économie de Moscou, à l'Intérêt national.

Les forces russes ont la capacité de riposter contre les bases américaines et alliées, non seulement au Moyen-Orient, mais aussi en Europe. Comme Gerasimov l'avait noté, les Russes ne limiteraient pas nécessairement leur réponse à une attaque contre leurs forces à la seule Syrie, ils frapperaient les plates-formes de lancement et leurs bases d'origine. Les armes guidées de précision à longue portée telles que le missile de croisière Kalibr basé sur un navire et un sous-marin et le missile de croisière à lancement aérien X-101 - qui peuvent être transportés à bord des bombardiers stratégiques Tupolev Tu-95 Bear et Tu-160 Blackjack - permettent à Moscou de frapper les bases américaines dans toute la région. Cela pourrait être une source d'inquiétude pour les alliés américains, qui pourraient accueillir des avions d'attaque américains susceptibles d'engager des cibles russes.

Le problème du déclenchement d'une guerre avec une autre grande puissance nucléaire, c'est que de tels conflits s'intensifient inévitablement - et deviennent incontrôlables. En effet, un conflit entre la Russie et les États-Unis est susceptible de le faire. "Il est fort probable que la situation s'aggravera de façon incontrôlable ", a dit M. Kashin.

Selon les décisions prises par Trump au cours des vingt-quatre à quarante-huit prochaines heures, le monde pourrait être confronté à l'affrontement entre grandes puissances le plus dangereux depuis la crise des missiles de Cuba. Le résultat pourrait être soit une catastrophe non atténuée avec une guerre ouverte entre la Russie et les États-Unis, soit une expérience d'apprentissage qui permet d'éviter de futures crises.

"Ici, les gens ont des points de vue de débutants sur la confrontation entre grandes puissances", dit Kofman. "En fait, beaucoup de gens ne comprennent même plus très bien la stratégie nucléaire, la dissuasion et la dynamique d'escalade. Et vous pouvez le constater à la lecture des conversations : nous sommes dans le jeu du terrorisme et de la contre-insurrection depuis trop longtemps et les gens ne comprennent pas à quoi ils jouent aux niveaux supérieurs. Je l'entends tout le temps. C'est la recette d'une interaction de type 1950-1960 avec une autre grande puissance."

En effet, il faudra peut-être une nouvelle version de la crise des missiles de Cuba de 1962 pour que l'establishment de la politique étrangère américaine comprenne à quel point une confrontation avec une grande puissance rivale dotée de l'arme nucléaire peut être dangereuse. "C'est malheureux à dire, mais ça pourrait être une bonne chose", dit Kofman. "Je pense que ce serait une bonne chose d'avoir cette crise pour que tout le monde grandisse."

Modifié par Wallaby
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@Deres : c'est sûr, c'est sûr, et c'est surtout sûrement hors-sujet, pour le coup.

En attendant, nouveau veto russe à l'ONU :

Citation

La Russie a mis son veto mardi 10 avril au Conseil de sécurité à un projet de résolution américain prévoyant de créer un mécanisme d’enquête sur le recours aux armes chimiques en Syrie après les attaques de samedi à Douma.

Le projet de texte américain, approuvé par 12 voix, deux contre (Russie et Bolivie) et une abstention (Chine), proposait la création pour un an d’un nouveau « mécanisme d’enquête indépendant des Nations unies » (Unimi) sur le recours aux armes chimiques en Syrie. Il s’agit du 12e veto russe sur une résolution de l’ONU concernant la Syrie depuis le début de la guerre en 2011.

 

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il y a 9 minutes, Wallaby a dit :

http://nationalinterest.org/blog/the-buzz/here-how-russia-america-could-go-war-syria-25292?page=3 (9 avril 2018)

Si les forces russes sont frappées par une frappe aérienne américaine ou alliée, Moscou réagira par la force. Le Kremlin ne bluffe pas, disent les analystes. "Si les forces russes sont attaquées, nous aurons une guerre", a déclaré Vasily Kashin, chercheur principal au Centre d'études européennes et internationales approfondies de l'École supérieure d'économie de Moscou, à l'Intérêt national.

Les forces russes ont la capacité de riposter contre les bases américaines et alliées, non seulement au Moyen-Orient, mais aussi en Europe. Comme Gerasimov l'avait noté, les Russes ne limiteraient pas nécessairement leur réponse à une attaque contre leurs forces à la seule Syrie, ils frapperaient les plates-formes de lancement et leurs bases d'origine. Les armes guidées de précision à longue portée telles que le missile de croisière Kalibr basé sur un navire et un sous-marin et le missile de croisière à lancement aérien X-101 - qui peuvent être transportés à bord des bombardiers stratégiques Tupolev Tu-95 Bear et Tu-160 Blackjack - permettent à Moscou de frapper les bases américaines dans toute la région. Cela pourrait être une source d'inquiétude pour les alliés américains, qui pourraient accueillir des avions d'attaque américains susceptibles d'engager des cibles russes.

Le problème du déclenchement d'une guerre avec une autre grande puissance nucléaire, c'est que de tels conflits s'intensifient inévitablement - et deviennent incontrôlables. En effet, un conflit entre la Russie et les États-Unis est susceptible de le faire. "Il est fort probable que la situation s'aggravera de façon incontrôlable ", a dit M. Kashin.

Selon les décisions prises par Trump au cours des vingt-quatre à quarante-huit prochaines heures, le monde pourrait être confronté à l'affrontement entre grandes puissances le plus dangereux depuis la crise des missiles de Cuba. Le résultat pourrait être soit une catastrophe non atténuée avec une guerre ouverte entre la Russie et les États-Unis, soit une expérience d'apprentissage qui permet d'éviter de futures crises.

"Ici, les gens ont des points de vue de débutants sur la confrontation entre grandes puissances", dit Kofman. "En fait, beaucoup de gens ne comprennent même plus très bien la stratégie nucléaire, la dissuasion et la dynamique d'escalade. Et vous pouvez le constater à la lecture des conversations : nous sommes dans le jeu du terrorisme et de la contre-insurrection depuis trop longtemps et les gens ne comprennent pas à quoi ils jouent aux niveaux supérieurs. Je l'entends tout le temps. C'est la recette d'une interaction de type 1950-1960 avec une autre grande puissance."

En effet, il faudra peut-être une nouvelle version de la crise des missiles de Cuba de 1962 pour que l'establishment de la politique étrangère américaine comprenne à quel point une confrontation avec une grande puissance rivale dotée de l'arme nucléaire peut être dangereuse. "Je déteste le dire, mais ça pourrait être une bonne chose", dit Kofman. "Je pense que ce serait une bonne chose d'avoir cette crise pour que tout le monde grandisse."

 

C'est dommage..............nous avions une si belle planète........

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il y a 11 minutes, Xavier a dit :

La France a un problème pour maintenir une quantité d'avions sur différents théâtres en permanence, pour réaliser une opération de quelques heures, on peut faire bien plus.Il faut bien plus d'efforts et d'avions pour maintenir 20 avions en permanence en opex que d'en sortir 40 pour une nuit.

N'en doutez pas, actuellement il y a les 10 rafale de Chammal qui sont prêts et le nombre d'avions qu'on va envoyer de la métropole dépendra bien plus du nombre de ravitailleurs et des capacités de ravitaillement que du nombre de chasseurs.Des alliés pourraient très bien nous en prêter, mais ne négligeons pas nos moyens. 20-30 rafale venant de métropole, 10 du Golfe, c'est un peu près ce qu'on pourrait faire après avoir déchargé la FREMM.

Exactement. Le facteur limitant, c'est le nombre de ravitailleurs pour assurer la logistique sur un trajet Solenzara - côte syrienne. En attendant les A330MRTT, la France ne compte de ravitailleurs que 14 C135Fr, et bien sûr tous ne sont pas disponibles en même temps.

J'estimerais de mon côté le raid maximum répétable à 26 Rafale à peu près = 20 depuis la France en comptant 2 avions par C135Fr (plusieurs étapes de ravitaillement sont nécessaires sur un trajet d'environ 5 000 km) et 10 ravitailleurs disponibles sur les 14 + 6 depuis la Jordanie (je ne compte pas ceux qui sont basés aux Emirats car il leur faudrait des ravitailleurs et je les imagine tous pour l'effort venant de France)

Soit environ 60 missiles de croisière au max, en comptant 2 Scalp EG par Rafale + 8 MdCN soit la moitié du chargement de l'Aquitaine (pas la totalité, il s'agit de pouvoir répéter le cas échéant) et sans compter une autre FREMM qui pourrait arriver sur les lieux entre temps.

Il serait possible d'avoir une plus grande puissance de frappe en tirant 6 AASM par Rafale (plus de 150 tirs !) mais cela supposerait de se rapprocher beaucoup plus des cibles, donc de prendre des risques non négligeables vue l'ambiance S-400. Je vois mal l'état-major courir ces risques s'agissant d'un enjeu qui n'est pas vital.

Même en comptant l'effet de la défense aérienne qui arrêterait certains missiles - avec difficultés toutefois du fait de la furtivité des armes - un raid à 60 missiles de croisière pourrait faire du dégât. Ce ne serait pas une petite plaisanterie symbolique.

 

La question bien sûr c'est l'opportunité d'un tel raid s'agissant d'une attaque dont les caractéristiques et l'origine sont encore largement nébuleuses. Sans compter son absence d'intérêt pour la politique étrangère française sauf le seul fait de démontrer que lorsque le président de la République a dit une bêtise tracé une ligne rouge, la France agit en conséquence si ladite ligne rouge est franchie.

Je reconnais @Dino que cela peut être une raison suffisante pour attaquer, même compte tenu du fait que tracer cette ligne rouge, ce qu'a fait Macron, ne correspondait pas à un intérêt du pays. Je crois que c'est Churchill qui remarquait au moment de la crise de Suez en 1956 qu'il n'aurait peut-être pas décidé de cette intervention, mais qu'une fois commencée il ne fallait pas l'abandonner. Peut-être nous sommes-nous mis nous-mêmes dans cette position - merci François, merci Emmanuel :dry:

Reste tout de même la condition que Macron avait définie que la confirmation de l'origine de l'attaque devait être certifiée par les services de renseignement français eux-mêmes.

 

Mais quoi que l'on pense de l'opportunité d'un raid sur la Syrie, il est bel et bien dans les capacités de la France d'en monter un, même seule, et d'une dimension qui sans être importante ne serait pas petite et ridicule.

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Il y a 4 heures, NUBEALTIUS a dit :

J'ai horreur qu'on survol de manière inamicale une frégate française :fachec:

Qu'ils soient cosaque ou je ne sais quoi d'autres.... 

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Il y a 7 heures, Wallaby a dit :

http://nationalinterest.org/blog/the-buzz/here-how-russia-america-could-go-war-syria-25292?page=3 (9 avril 2018)

Si les forces russes sont frappées par une frappe aérienne américaine ou alliée, Moscou réagira par la force. Le Kremlin ne bluffe pas, disent les analystes. "Si les forces russes sont attaquées, nous aurons une guerre", a déclaré Vasily Kashin, chercheur principal au Centre d'études européennes et internationales approfondies de l'École supérieure d'économie de Moscou, à l'Intérêt national.

Les forces russes ont la capacité de riposter contre les bases américaines et alliées, non seulement au Moyen-Orient, mais aussi en Europe. Comme Gerasimov l'avait noté, les Russes ne limiteraient pas nécessairement leur réponse à une attaque contre leurs forces à la seule Syrie, ils frapperaient les plates-formes de lancement et leurs bases d'origine. Les armes guidées de précision à longue portée telles que le missile de croisière Kalibr basé sur un navire et un sous-marin et le missile de croisière à lancement aérien X-101 - qui peuvent être transportés à bord des bombardiers stratégiques Tupolev Tu-95 Bear et Tu-160 Blackjack - permettent à Moscou de frapper les bases américaines dans toute la région. Cela pourrait être une source d'inquiétude pour les alliés américains, qui pourraient accueillir des avions d'attaque américains susceptibles d'engager des cibles russes.

Le problème du déclenchement d'une guerre avec une autre grande puissance nucléaire, c'est que de tels conflits s'intensifient inévitablement - et deviennent incontrôlables. En effet, un conflit entre la Russie et les États-Unis est susceptible de le faire. "Il est fort probable que la situation s'aggravera de façon incontrôlable ", a dit M. Kashin.

Selon les décisions prises par Trump au cours des vingt-quatre à quarante-huit prochaines heures, le monde pourrait être confronté à l'affrontement entre grandes puissances le plus dangereux depuis la crise des missiles de Cuba. Le résultat pourrait être soit une catastrophe non atténuée avec une guerre ouverte entre la Russie et les États-Unis, soit une expérience d'apprentissage qui permet d'éviter de futures crises.

"Ici, les gens ont des points de vue de débutants sur la confrontation entre grandes puissances", dit Kofman. "En fait, beaucoup de gens ne comprennent même plus très bien la stratégie nucléaire, la dissuasion et la dynamique d'escalade. Et vous pouvez le constater à la lecture des conversations : nous sommes dans le jeu du terrorisme et de la contre-insurrection depuis trop longtemps et les gens ne comprennent pas à quoi ils jouent aux niveaux supérieurs. Je l'entends tout le temps. C'est la recette d'une interaction de type 1950-1960 avec une autre grande puissance."

En effet, il faudra peut-être une nouvelle version de la crise des missiles de Cuba de 1962 pour que l'establishment de la politique étrangère américaine comprenne à quel point une confrontation avec une grande puissance rivale dotée de l'arme nucléaire peut être dangereuse. "Je déteste le dire, mais ça pourrait être une bonne chose", dit Kofman. "Je pense que ce serait une bonne chose d'avoir cette crise pour que tout le monde grandisse."

Tiens, les forces Russes n'ont elles pas été frappées par la Turquie, membre de l'OTAN il y a quelques temps??

 

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