Connorfra Posté(e) le 8 janvier Share Posté(e) le 8 janvier Certains avions ont survécu aux campagnes de bombardements israéliens. Mais des mig 23 et su22 ne constituent pas une grosse menace envers Israël. Enfin ce type d'avion est il entretenable pour les nouvelles autorités ? Il aurait mieux fallu pour eux que ce soit des albatross avec possibilité d'avoir des Zuni qui survivent (facile d'entretien, facile d'apprentissage et armement simple) pour le cas dans un pays comme la bas ça suffit sachant que de toute façon il ne constituent plus une menace et que ce sont des milices leurs principaux opposant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 8 janvier Share Posté(e) le 8 janvier (modifié) Il y a 2 heures, Connorfra a dit : Certains avions ont survécu aux campagnes de bombardements israéliens. Mais des mig 23 et su22 ne constituent pas une grosse menace envers Israël. Enfin ce type d'avion est il entretenable pour les nouvelles autorités ? Il aurait mieux fallu pour eux que ce soit des albatross avec possibilité d'avoir des Zuni qui survivent (facile d'entretien, facile d'apprentissage et armement simple) pour le cas dans un pays comme la bas ça suffit sachant que de toute façon il ne constituent plus une menace et que ce sont des milices leurs principaux opposant. Attention ceci dit. De loin, certains avions ont l'air en bon état mais quand on a des images plus proches des cellules, ce n'est as toujours le cas. De ce qu'on sait, et en admettant que ces avions n'aient pas été détruits à Hama et Homs, le gros de la flotte encore en état de vol se constitue justement d'Aero L-39. Quelques MiG-21 et MiG-23. Les Su-22 et Su-24 paraissent nettement plus rares (et on peut penser que les Israéliens ont tout particulièrement traqué les 24). Pour le reste, il faudra avant toute chose établir un état des lieux des équipages, des bases et des soutiens possibles. Modifié le 8 janvier par Ciders 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 9 janvier Share Posté(e) le 9 janvier Je ne sais pas si c'est passé, mais des images d'un raid commando israélien sur une usine de fabrication de missiles à Masyaf en septembre 2004 ont été diffusées. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 12 janvier Share Posté(e) le 12 janvier Ça bouche devant le port de Tartous les nouvelles autorités refuseraient aux navires d'évacuation russes l'accès au port. La situation doit pas être jolie jolie dans ce port encerclé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 12 janvier Share Posté(e) le 12 janvier Il y a 2 heures, Connorfra a dit : Ça bouche devant le port de Tartous les nouvelles autorités refuseraient aux navires d'évacuation russes l'accès au port. La situation doit pas être jolie jolie dans ce port encerclé. Ils essayent probablement de faire monter les enchéres. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 12 janvier Share Posté(e) le 12 janvier (modifié) il y a 44 minutes, nemo a dit : Ils essayent probablement de faire monter les enchéres. Absolument maintenant on a toute les ressources humaines russes du pays rassemblé et encerclé avec des armes lourdes braquées sur eux en permanence sans plein de civils comme à Kaboul ou Saigon autour sans itinéraires de fuite, sans les infrastructures suffisantes sans ravitaillement. C'est donne ce que je te demande ou ce sera pas jolie à voir... mais les russes accepterons t'ils quoi que ce soit ? Après tout vu le bordel en Ukraine on voit bien que quelques milliers de bonhommes c'est quelques jours de pertes sur le front. Mais les soldats hors ex-wagner qui sont en Syrie sont un peu tout ce qui reste d'armée professionnelle et de corp expéditionnaire à la Russie ce sont des pertes plus difficiles à supporter Que le z trooper de 50 pige alcoolique depuis 20 ans attiré par l'apat du gain. Et ce serait bien mediatiquement diffusé et désastreux La seule réponse russe en cas de fort Alamo au vue de l'état actuel de la Russie ce serait de la wunderwaffen. Modifié le 12 janvier par Connorfra 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 12 janvier Share Posté(e) le 12 janvier Il y a 2 heures, Connorfra a dit : Absolument maintenant on a toute les ressources humaines russes du pays rassemblé et encerclé avec des armes lourdes braquées sur eux en permanence sans plein de civils comme à Kaboul ou Saigon autour sans itinéraires de fuite, sans les infrastructures suffisantes sans ravitaillement. C'est donne ce que je te demande ou ce sera pas jolie à voir... mais les russes accepterons t'ils quoi que ce soit ? Après tout vu le bordel en Ukraine on voit bien que quelques milliers de bonhommes c'est quelques jours de pertes sur le front. Mais les soldats hors ex-wagner qui sont en Syrie sont un peu tout ce qui reste d'armée professionnelle et de corp expéditionnaire à la Russie ce sont des pertes plus difficiles à supporter Que le z trooper de 50 pige alcoolique depuis 20 ans attiré par l'apat du gain. Et ce serait bien mediatiquement diffusé et désastreux La seule réponse russe en cas de fort Alamo au vue de l'état actuel de la Russie ce serait de la wunderwaffen. TU dramatise un peu on en est pas encore là. Pressurer un peu les russes pour gagner des sous ou des armes c'est une choses faire un massacre et se retrouver avec un ennemi qui risque de vous faire chier pendant des décennies et qui en a les moyens une autre. Après tout dépend du niveau de contrôle qu'on les "autorités" sur les troupes locales. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 12 janvier Share Posté(e) le 12 janvier il y a une heure, nemo a dit : TU dramatise un peu on en est pas encore là. Pressurer un peu les russes pour gagner des sous ou des armes c'est une choses faire un massacre et se retrouver avec un ennemi qui risque de vous faire chier pendant des décennies et qui en a les moyens une autre. Après tout dépend du niveau de contrôle qu'on les "autorités" sur les troupes locales. Je suis sur la même longueur d'onde. Je grossi juste le trait... l'épaisseur du trait c'est important. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 12 janvier Share Posté(e) le 12 janvier Il y a 3 heures, Connorfra a dit : Absolument maintenant on a toute les ressources humaines russes du pays rassemblé et encerclé avec des armes lourdes braquées sur eux en permanence sans plein de civils comme à Kaboul ou Saigon autour sans itinéraires de fuite, sans les infrastructures suffisantes sans ravitaillement. C'est donne ce que je te demande ou ce sera pas jolie à voir... mais les russes accepterons t'ils quoi que ce soit ? Après tout vu le bordel en Ukraine on voit bien que quelques milliers de bonhommes c'est quelques jours de pertes sur le front. Mais les soldats hors ex-wagner qui sont en Syrie sont un peu tout ce qui reste d'armée professionnelle et de corp expéditionnaire à la Russie ce sont des pertes plus difficiles à supporter Que le z trooper de 50 pige alcoolique depuis 20 ans attiré par l'apat du gain. Et ce serait bien mediatiquement diffusé et désastreux La seule réponse russe en cas de fort Alamo au vue de l'état actuel de la Russie ce serait de la wunderwaffen. Ou de menacer nucléairement les locaux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 13 janvier Share Posté(e) le 13 janvier Pendant se temps la, la Turquie étend son emprise sur la Syrie. L'aviation turques ne cessent de bombarder les YPG/SDF autour de Kobane, Qarah Qwazak, Tishrin et Tall Tamr. A priori le gouvernement intérimaire accuse les YPG/SDF de terrorisme concernant de soit disant VBIED destiné à mettre le chaos à Alep. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 13 janvier Share Posté(e) le 13 janvier La Turquie accuse l'Iran de maintenant donner des milliers de drones aux combattants kurdes (rappelons le soutenue par les us pour la partie ypg) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier le nouveau gouvernement a officiellement révoqué le Baille pour la gestion du port de Tartous. Ce qui veut dire que le personnel du port ne répond plus aux ordres des russes mais du gouvernement de Damas. Ce qui signifie qu'en plus de rendre le départ difficile en empêchant les navire Russe d'évacuer à leur guise; rien ne peu être chargé ou décharger sans accord préalable. Ça veut dire les hommes. Mais je pense surtout au matériel dans la tête des dirigeants. L'équipement militaire non évacuer représenterait une mine d'or pour le nouveau gouvernement et son armée. Surtout suite à la destruction du plus gros du matériel lourd par les frappe Israëlienne. C'est une interprétation personnelle Personnellement j'aimerais pas être un russe coincé entre la mer et des barbus revanchards. (Au moins ils sont pas sur le front en Ukraine) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier il y a 47 minutes, Connorfra a dit : le nouveau gouvernement a officiellement révoqué le Baille pour la gestion du port de Tartous.Ce qui veut dire que le personnel du port ne répond plus aux ordres des russes mais du gouvernement de Damas. le personnel répondra a celui qui paie le salaire. Il ne faut pas oublier de le verser.....et en avoir la capacité. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier Il y a 2 heures, Connorfra a dit : le nouveau gouvernement a officiellement révoqué le Baille pour la gestion du port de Tartous. Ce qui veut dire que le personnel du port ne répond plus aux ordres des russes mais du gouvernement de Damas. Ce qui signifie qu'en plus de rendre le départ difficile en empêchant les navire Russe d'évacuer à leur guise; rien ne peu être chargé ou décharger sans accord préalable. Ça veut dire les hommes. Mais je pense surtout au matériel dans la tête des dirigeants. L'équipement militaire non évacuer représenterait une mine d'or pour le nouveau gouvernement et son armée. Surtout suite à la destruction du plus gros du matériel lourd par les frappe Israëlienne. C'est une interprétation personnelle Personnellement j'aimerais pas être un russe coincé entre la mer et des barbus revanchards. (Au moins ils sont pas sur le front en Ukraine) C'est dommage, le Sparta 2 vient de rentrer dans le port de Tartous justement Donc les Russes arrivent encore à négocier avec le gouvernement Syrien Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier il y a 6 minutes, Vince88370 a dit : C'est dommage, le Sparta 2 vient de rentrer dans le port de Tartous justement Donc les Russes arrivent encore à négocier avec le gouvernement Syrien D'où ma tournure de phrase une fois de plus........ Empêchant à leur guise ce qui entend sans accord... Bref Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier Ceci étant dit, si c'est un roll on/roll off, pas besoin d'avoir fait le Saint-Cyr des dockers pour y faire entrer des véhicules. Des millions de touristes le font chaque année sur des ferries, rien qu'en Méditerranée. Reste que cette nouvelle, si confirmée, est un début de reprise des actifs cédés (pas spontanément) par l'ancien gouvernement syrien aux Russes, en compensation de leur intervention. Surveillez les mines de phosphate. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier Il y a 7 heures, Connorfra a dit : le nouveau gouvernement a officiellement révoqué le Baille pour la gestion du port de Tartous. Ce qui veut dire que le personnel du port ne répond plus aux ordres des russes mais du gouvernement de Damas. Ce qui signifie qu'en plus de rendre le départ difficile en empêchant les navire Russe d'évacuer à leur guise; rien ne peu être chargé ou décharger sans accord préalable. Ça veut dire les hommes. Mais je pense surtout au matériel dans la tête des dirigeants. L'équipement militaire non évacuer représenterait une mine d'or pour le nouveau gouvernement et son armée. Surtout suite à la destruction du plus gros du matériel lourd par les frappe Israëlienne. C'est une interprétation personnelle Personnellement j'aimerais pas être un russe coincé entre la mer et des barbus revanchards. (Au moins ils sont pas sur le front en Ukraine) Dans la même veine, un long papier très documenté du 20 janvier de RFI sur les difficultés de la flotte russe en Méditerannée : Que reste-t-il de la flotte russe en mer Méditerranée? Avec le départ de la base navale de Tartous en Syrie, momentanément liée à la chute du régime Assad, la flotte russe de Méditerranée doit faire face à une multitude de difficultés. Une partie de cette flotte demeure bloquée dans le « canal de Syrie ». De la côte espagnole jusqu’en Méditerranée centrale, l’ensemble du dispositif naval semble affecté par d’importantes carences logistiques et opérationnelles. [...] Où il est question de grues portuaires susceptibles de remplacer celles de Tartous mais ailleurs, ayant sombré avec l'Ursa Major, de sous-marins contraints à naviguer en surface, de tirs de semonce faisant déguerpir un navire espion, de soucis logistiques de tous ordre... En caché pour mémoire (mais allez donc le lire sur leur site). Révélation À l’ouest, le convoi formé par le cargo Ursa Major et le cargo Sparta a subi un grave revers dès la fin décembre, lorsque l’Ursa Major a sombré au large de l’Espagne le 25 décembre, compromettant l’acheminement d’équipements militaires au profit de la marine russe. Le Yantar à la manœuvre En Méditerranée centrale, le « navire océanographique » collecteur de renseignement Yantar (dépendant du GUGI russe : unité conduisant des missions d’espionnage et de sabotage, notamment des câbles sous-marins) paraît poursuivre ses missions de ciblage des câbles sous-marins sensibles, comme en témoignent son déploiement prolongé et ses mouvements erratiques, notamment repérés au sud de la Sardaigne et dans le canal de Sicile. Le Yantar a également été repéré ces derniers jours à l’aplomb de la position où l’Ursa Major a sombré. Le navire avait à son bord une cargaison hors norme : des grues de 370 tonnes, peut-être destinées à équiper un nouveau port d’attache russe dans la région. Il s’agit donc d’une perte importante, d’autant plus que ces grues ont visiblement été achetées à un constructeur originaire d’Europe de l’Ouest. À lire aussiCe que l’on sait du cargo russe qui a coulé en mer Méditerranée À ce stade, il n’est possible d’émettre que des hypothèses. L’équipage du Yantar a-t-il cherché à récupérer des matériels sensibles sur l’épave ? A-t-il procédé à des investigations pour déterminer les raisons du naufrage ? Le Yantar dispose d’équipements sophistiqués (drones et robots sous-marins) lui permettant de conduire un large spectre d’opérations sous-marines. À plusieurs reprises, il a ainsi été signalé à proximité d’installations sensibles dans le canal de Sicile, avant d’effectuer un trajet vers la Méditerranée orientale pour finalement revenir en Méditerranée centrale au début du mois de janvier 2025. Son mode opératoire suit un schéma récurrent, consistant à adopter une position stationnaire à faible distance de câbles sous-marins pour mener ce qui semble être des activités de cartographie. Tir de semonce ? La fumée de tirs de semonce pour obliger le Yantar à se dérouter ? © Document exclusif via RFI Des militaires de haut rang ont précisé à RFI que le 9 janvier, alors qu’il opérait au sud de la Sardaigne, un incident visuellement identifiable – caractérisé par une brusque émission de fumée à quelques longueurs devant son étrave – l’a forcé à s’éloigner de la zone. La présence simultanée d’aéronefs militaires alliés à proximité du bâtiment incite à penser qu’il s’agissait d’une manœuvre d’intimidation destinée à contraindre le Yantar à cesser ses relevés. Toujours-est-il que le Yantar semble avoir franchi le détroit de Gibraltar, direction l’Atlantique, en fin de semaine dernière. Des difficultés au large de la Syrie L’impasse la plus visible demeure celle de Tartous, où se concentrent dans le canal de Syrie plusieurs navires amphibies, dont l’Ivan Gren et l’Aleksandr Otrakovsky, ainsi que les cargos Sparta et Sparta II, le Baltic Leader et le tanker Skobelev. Les navires logistiques sont dans l’incapacité de charger les centaines de containers et de véhicules terrestres qui ont pu rejoindre l’ancienne base navale russe après la chute de Bachar el-Assad. À ce jour, les nouvelles autorités syriennes ne se sont pas publiquement prononcées sur les conditions d'accès aux installations portuaires de Tartous. Sans l'autorisation des nouveaux maîtres de Damas, la perspective d’un désengagement militaire russe ordonné semble hors de portée. Dans ce même secteur, les défaillances techniques s’accumulent. Le dessalinisateur de l’Aleksandr Otrakovsky serait en panne, tandis que les réservoirs de carburant de ce navire subissent des fuites. Les avaries se multiplient au fil des jours passés au mouillage, sans bénéficier des infrastructures indispensables à l’entretien de bâtiments militaires. La perte du port de Tartous rend nécessaire les escales de ravitaillement dans différents ports de la région, notamment en Égypte et en Libye. Cette logistique éclatée met en lumière la fragilité de la position russe. Privée de son sanctuaire syrien, la marine russe doit désormais se disperser et composer avec plusieurs points d’appuis provisoires. Défaillances logistiques en chaîne Réorganisation de la chaîne russe de ravitaillement en pétrole indispensable pour mener à bien le désengagement de Syrie. © Document exclusif via RFI Les capacités maritimes russes en Méditerranée font face à des problèmes de ravitaillement. Après une escale en Égypte, le bâtiment de soutien Vyazma, qui devait approvisionner les différentes unités russes en carburant et vivres, ne disposerait plus de suffisamment de stocks pour soutenir le groupe naval, indiquent des militaires français. Les bâtiments russes déployés en Méditerranée orientale risquent également de pâtir d’une attente prolongée. Il faut noter que la durée des rotations pour rejoindre la Russie (un aller-retour pouvant aller jusqu’à sept semaines) complique l’acheminement du ravitaillement en vivres et carburant. Une absence de soutien sous-marin Depuis quelques semaines, la Russie ne dispose plus d’aucune capacité sous-marine en Méditerranée depuis le retrait du sous-marin Novorossyisk de classe Kilo, contraint de quitter Tartous le 8 décembre dernier en raison du manque de soutien technique à quai. Après un déploiement de cent seize jours, ce sous-marin s’est vu contraint de transiter en surface afin de rejoindre son port d’attache en franchissant le détroit de Gibraltar. En raison de l’absence de navire remorqueur spécialisé dans la zone, le Novorossyisk, début janvier, a dû transiter en surface le long des côtes atlantiques françaises, sous la vigilance constante des marines occidentales, avant de regagner la mer Baltique. La Russie a par ailleurs tenté de déployer le Krasnodar, un autre sous-marin de classe Kilo, depuis la mer Baltique au début du mois de janvier. Mais ce dernier s’est retrouvé bloqué dans les détroits danois à la suite d’un incident technique sur son bâtiment d’escorte, le navire-atelier Sergey Balk. Malgré l’arrivée de navires de soutien et de remorqueurs dépêchés depuis Kaliningrad, le groupe naval n’a pu reprendre sa progression, et le Krasnodar a finalement fait demi-tour aux côtés de la frégate Soobrazitelniy et du remorqueur Evgeniy Churov le 8 janvier dernier. . © Document exclusif via RFI La marine russe semble donc ne plus parvenir totalement ou au prix de grandes difficultés à articuler une présence cohérente de sa flotte dans la très stratégique mer Méditerranée. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 22 janvier Share Posté(e) le 22 janvier Etat des lieux de la transition: relation avec les pays arabes, axes de négociation avec les kurdes, contenu politique et idéologique des cadres, défis posés par les grandes métropoles que sont Damas et Alep, évolution de la sociologie des cadres d'HTC. Interview passionnante d'un chercheur spécialiste du pays, par la correspondante du Monde à Damas. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/01/08/syrie-on-est-face-a-un-mouvement-qui-s-est-deradicalise-par-le-haut_6488489_3210.html Citation Syrie : « On est face à un mouvement qui s’est déradicalisé par le haut » Grand spécialiste de la Syrie, le chercheur Patrick Haenni analyse la nature du nouveau pouvoir issu du groupe Hayat Tahrir Al-Cham et les défis stratégiques et sécuritaires auxquels vont être confrontées les nouvelles autorités de Damas. Par Hélène Sallon (Damas, envoyée spéciale) De gauche à droite : Ali Keda, conseiller d’Ahmed Al-Charaa, et son ministre des affaires étrangères Assad Hassan Al-Chibani à Damas, en Syrie, le 23 décembre 2024. AMMAR AWAD / REUTERS Chercheur associé à l’Institut universitaire européen de Florence, Patrick Haenni étudie le groupe Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) et parcourt l’ensemble des territoires des oppositions syriennes depuis une décennie. Il s’est régulièrement entretenu avec la direction du mouvement, dont son chef, Ahmed Al-Charaa, dans son ancien fief d’Idlib, puis à Damas après la chute du dictateur Bachar Al-Assad, le 8 décembre 2024. Il livre ici son analyse de la stratégie actuelle du mouvement. Comment Ahmed Al-Charaa capitalise-t-il sur sa victoire face au régime d’Al-Assad ? Cette victoire a impliqué de nombreuses factions et près de 30 000 hommes. C’est le fruit d’un effort collectif mais, in fine, le résultat du coup de poker calculé du nouvel homme fort de Damas. Elle s’est faite en dépit de tous : de ceux qui, à Idlib, auraient préféré s’appuyer sur l’expérience de la gouvernance locale pour négocier une lente normalisation avec la communauté internationale ; de l’Occident et de l’ONU, qui maintenaient HTC sur la liste des organisations terroristes et prêchaient le cessez-le-feu ; des Etats de la région, qui normalisaient leurs relations avec Al-Assad et redoutaient un nouvel aventurisme militaire dans une région en pleine ébullition depuis la guerre à Gaza. Cette victoire, le mouvement ne la doit donc qu’à lui-même. Maître de cette dernière séquence de la révolution, le nouveau pouvoir en place à Damas entend bien rester aux commandes de la transition qui s’amorce. D’où ce chassé-croisé entre pressions extérieures pour la placer sous le parapluie onusien d’un côté, et renforcement d’un nationalisme sourcilleux de l’autre. Comment Al-Charaa voit-il l’intégration de la Syrie dans la région ? Son refus de l’ingérence marche dans les deux sens. Avec pour objectif de sortir la Syrie d’alignements géostratégiques unilatéraux, il acte la rupture avec l’« axe de la résistance » pro-iranien et, en lieu et place, veut aplanir les problèmes avec les voisins, Israël compris. Dans cette perspective, la Syrie ne sera plus une terre à partir de laquelle des activités militantes se projetteront contre des Etats étrangers. Cela vaut autant pour les Palestiniens face à Israël, les Kurdes face à la Turquie, les adeptes du djihad global face à l’Occident et les Frères musulmans face à l’ensemble du Moyen-Orient : la révolution syrienne n’est pas un produit destiné à l’exportation, estime Ahmed Al-Charaa. Aspirant à une politique étrangère plus équilibrée, ce dernier présente la révolution comme un acte pacificateur à l’échelon régional, qui peut aussi régler la question des réfugiés, du terrorisme et de la drogue. Il n’entend pas non plus basculer d’un camp dans un autre. Le message a été passé à la Russie : appelée – avec succès – à se désolidariser du régime Al-Assad au plus fort de la bataille, elle n’est pas un ennemi et la révolution à Damas ne signifie pas nécessairement une animosité systémique avec Moscou. Cette politique de tasfir al-mashakil, de remise à zéro des compteurs de tensions géostratégiques, n’est pas un simple effet d’annonce ou un coup de com. Elle s’inscrit dans le prolongement d’une dynamique régionale plus vaste d’affaissement des anciennes polarisations stratégiques produites par les « printemps arabes ». D’une part, les parrains turc et qatari ne s’inscrivent plus dans une politique de soutien aux révolutions et à l’islam politique des Frères musulmans, mais dans un jeu plus classique d’influence étatique dans un nouveau contexte où Ankara et Doha cherchent la normalisation aux niveaux régional et international. D’autre part, l’ancien camp « contre-révolutionnaire » saoudien et émirati se pose en soutien prudent pour le premier et en observateur non déstabilisateur pour le second. En témoigne le choix du ministre des affaires étrangères syrien, Assad Hassan Al-Chibani, de faire ses deux premières sorties officielles à Riyad et à Abou Dhabi. Le chef de HTC est critiqué pour s’être entouré de fidèles issus du gouvernement d’Idlib. N’y a-t-il pas une volonté d’accaparement du pouvoir ? Lorsque fut nommé le gouvernement intérimaire, Ahmed Al-Charaa a choisi de s’appuyer sur ceux qui étaient avec lui pendant son expérience du pouvoir à Idlib entre 2017 et 2024. Dans un contexte de forte incertitude et d’instabilité, il voulait une équipe cohérente pour, selon ses termes, se poser en gardien de la transition. Il s’appuie pour cela sur des gens au profil parfois ambigu, comme Anas Khattab, le nouveau chef du renseignement : il est d’un côté classé terroriste par l’ONU, mais, de l’autre, il a fait ses preuves dans la traque des cellules de l’organisation Etat islamique à Idlib. Le risque est celui d’une transition qui s’enlise et d’un pouvoir qui se consolide. Non pas nécessairement dans une logique d’imposition idéologique mais par capillarité : sous-staffés, les acteurs aux commandes ont besoin d’appuis et de ressources humaines. Ils vont chercher dans leurs réseaux d’interconnaissances. De ce fait, le pouvoir donne l’impression d’importer le milieu d’Idlib conservateur, sunnite, révolutionnaire, et de l’imposer à Damas, cosmopolite et berceau d’une culture urbaine qui, face aux nouvelles autorités, redoute autant le caractère provincial qu’islamiste de celles-ci. La prise de pouvoir du 8 décembre 2024 n’est en effet pas le simple prolongement du mouvement contestataire de 2011. Il y a d’abord une mutation sociologique en profondeur. En 2011, la révolution ratissait large et la participation des élites urbaines était significative. Aujourd’hui, l’équipe dirigeante est une force militaire profondément brassée par douze années de guerre, par de nouveaux recrutements, et elle se caractérise, en partie au moins, par un certain provincialisme. C’est une révolution qui s’appuie sur les petites classes moyennes, comme on le voit au regard des profils de certains nouveaux gouverneurs : ni idéologues radicaux ni représentants des élites urbaines cosmopolites, mais technocrates islamistes conservateurs. Deuxièmement, la prise de pouvoir change de modalités. En 2011-2012, les « printemps arabes » ont été le fait de mobilisations de masse dans une situation de passivité des appareils militaires. Ici, c’est un blitzkrieg qui a réussi pour des raisons liées à la tactique militaire, à une diplomatie de guerre efficace et à la destruction continue de la bureaucratie étatique et militaire opérée par un régime ayant souvent fait le pari des milices et de la privatisation sauvage. Troisièmement, l’idéologie portée par l’équipe dirigeante actuelle est plus conservatrice et islamique que ne pouvait l’être la révolution en 2011-2012. Héritage de la radicalité des débuts autant que produit d’un lobbyisme conservateur, un populisme islamiste travaille au corps les élites intermédiaires et la base sociale du mouvement. Cela a parfois contraint la direction de HTC à recentrer le curseur idéologique et à tempérer les velléités conservatrices de la base de son gouvernement sur des enjeux comme les manuels scolaires à Damas ou la moralité publique à Idlib. On est donc face à un mouvement qui s’est déradicalisé par le haut, ce qui crée un constant rapport de force entre la direction et une partie de ses cadres. Cette déradicalisation n’est pas adossée à un quelconque aggiornamento idéologique modéré ; elle est plutôt le fruit d’un pari thermidorien des chefs ayant fait, à Idlib, le choix de s’appuyer sur les majorités silencieuses contre les minorités radicales agissantes. Le mouvement s’aligne sur un mainstream sunnite conservateur et révolutionnaire dominant son environnement à Idlib mais encore bien éloigné du centrisme dans lequel se reconnaissent les élites urbaines, à Damas ou Alep, et plus encore les « minorités ». Comment Ahmed Al-Charaa entrevoit-il la transition politique ? En raison de son rôle dans la prise du pouvoir et de la satisfaction populaire provoquée par la chute de Bachar Al-Assad, il se voit comme détenteur d’une légitimité révolutionnaire à remettre aux autorités qui émaneront du processus de transition. Lequel devra redéfinir la nature de l’Etat, la Constitution et se conclure par une échéance électorale. Les modalités de la transition ne sont pas, à ce jour, clairement définies. Ceci dit, le nouveau pouvoir a quelques lignes rouges et principes généraux. D’abord, il a un repoussoir : le modèle des quotas ethno-confessionnels à la libanaise. Ensuite, il se méfie de structures trop décentralisées. Enfin, il veut un processus porté par les Syriens, même s’il cherche le soutien de la communauté internationale et des institutions onusiennes pour l’expertise, l’engagement humanitaire et l’aide à la reconstruction. Cela comporte des avantages – ce sera une dynamique endogène – mais aussi des risques. La question se pose de qui va piloter la transition et comment vont se faire les nominations au sein des assemblées et des organes de la transition. Là encore, le risque est sans doute moins l’imposition par le haut d’un agenda idéologique prédéterminé que les effets de capillarité et de réseaux affinitaires dans le choix des personnes invitées. Et ce, dans un contexte où il n’y a pas de tierces parties ou d’institutions dûment organisées pour gérer cette transition. La création d’une nouvelle armée nationale est une priorité des nouvelles autorités de facto. A quels défis sécuritaires sont-elles confrontées ? Le pouvoir actuel reproduit les vieilles craintes à l’égard des dynamiques centrifuges (bien réelles) traversant le territoire et sa société. D’où une vision pour l’instant relativement centralisatrice du pouvoir. Mais, avant même l’établissement d’une armée nationale, la maîtrise de dynamiques miliciennes est sans doute l’enjeu fondamental auquel l’équipe dirigeante est confrontée. Ce défi est à entrées multiples : foyers insurrectionnels autour de réseaux de chabiha [hommes de main] de l’ancien régime sur la côte méditerranéenne, revanchisme sunnite autour de la ville de Homs, démobilisation des factions de l’Armée syrienne libre et recréation de groupes armés issus du viatique révolutionnaire. A cela s’ajoute la gestion de la question kurde. Al-Charaa est-il favorable à une solution négociée avec les Kurdes ? La question kurde se décline sur trois tableaux : la reconnaissance de l’identité d’un groupe ethnique et culturel, le devenir de l’organisation militaire des Forces démocratiques syriennes [FDS] et l’avenir de la structure administrative dans les zones sous leur contrôle. Sur la question identitaire, Ahmed Al-Charaa est ouvert aux principes généraux d’une citoyenneté égalitaire et à la reconnaissance de droits culturels. Il veut également rétablir les anciens équilibres démographiques et soutenir le retour des Kurdes vers leurs zones d’implantation dans la région d’Afrin. La pierre d’achoppement porte sur les structures militaires et administratives mises en place depuis 2012 sous la houlette du Parti de l’union démocratique [PYD, kurde syrien]. Al-Charaa refuse aux Kurdes une autonomie militaire. La réintégration des FDS dans le giron de l’armée syrienne ne peut se faire, selon lui, que sur une base individuelle. Quant à l’autonomie régionale, bien qu’il rejette une solution de type fédérale, il s’en remet à ce que décidera le processus de transition. Mais surtout, en quête d’argent, Ahmed Al-Charaa veut pouvoir rapidement tirer bénéfice des ressources naturelles présentes dans les zones arabes principalement sous le contrôle des FDS. Et la capacité de récupération de ces zones par Damas, par renversement d’alliances, est réelle. Ce point est fondamental car l’équation politique et militaire est très instable dans ces zones, où l’on trouve pêle-mêle une dynamique milicienne exacerbée par les années de guerre, une persistance de cellules de l’organisation Etat islamique et une compétition forte pour l’accès aux ressources (trafics en tout genre, y compris de pétrole) sur fond d’Etat failli. La remise en cause de cette équation pourrait déboucher rapidement sur une renégociation en profondeur des modalités du contre-terrorisme en Syrie. C’est aussi cela qui se joue dans les négociations en cours entre Damas et les FDS. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) le 23 janvier Share Posté(e) le 23 janvier Il y a 17 heures, olivier lsb a dit : Etat des lieux de la transition: relation avec les pays arabes, axes de négociation avec les kurdes, contenu politique et idéologique des cadres, défis posés par les grandes métropoles que sont Damas et Alep, évolution de la sociologie des cadres d'HTC. Interview passionnante d'un chercheur spécialiste du pays, par la correspondante du Monde à Damas. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/01/08/syrie-on-est-face-a-un-mouvement-qui-s-est-deradicalise-par-le-haut_6488489_3210.html c'est drole quand ca fait l'affaire des pays occidentaux (États-unis, Israel et autres), HTS n'est soudainement plus une organisation terroriste!!, si iis avaient voulu s'allier avec la Russie je pense qu'on aurait eu une nouvelle coaltion internationale. et l'Europe qui suit derrière sans rougir 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 23 janvier Share Posté(e) le 23 janvier il y a 53 minutes, metkow a dit : c'est drole quand ca fait l'affaire des pays occidentaux (États-unis, Israel et autres), HTS n'est soudainement plus une organisation terroriste!!, si iis avaient voulu s'allier avec la Russie je pense qu'on aurait eu une nouvelle coaltion internationale. et l'Europe qui suit derrière sans rougir Du coup tu préfères quoi ? repartir en guerre en Syrie et recommencer l'Irak, l'Afghanistan, la Libye... Les états n'ont pas de morale, ils n'ont que des intérêts. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 23 janvier Share Posté(e) le 23 janvier Il y a 2 heures, metkow a dit : c'est drole quand ca fait l'affaire des pays occidentaux (États-unis, Israel et autres), HTS n'est soudainement plus une organisation terroriste!!, si iis avaient voulu s'allier avec la Russie je pense qu'on aurait eu une nouvelle coaltion internationale. et l'Europe qui suit derrière sans rougir On te dit qu'ils se sont dé radicalisés . Et si si ils rougissent, mais ils ont aucune dignité donc ils essaient de donner le change. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 23 janvier Share Posté(e) le 23 janvier Il y a 2 heures, metkow a dit : c'est drole quand ca fait l'affaire des pays occidentaux (États-unis, Israel et autres), HTS n'est soudainement plus une organisation terroriste!!, si iis avaient voulu s'allier avec la Russie je pense qu'on aurait eu une nouvelle coaltion internationale. et l'Europe qui suit derrière sans rougir Pour l'heure, il n'y a rien à reprocher au gouvernement syrien. On l'aurait entendu si ça avait été le cas. Quand les Russes fricotent avec les talibans par contre, on n'entend pas grand monde. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 23 janvier Share Posté(e) le 23 janvier il y a une heure, Ciders a dit : Quand les Russes fricotent avec les talibans par contre, on n'entend pas grand monde. Ha mais eux c'est l'axe du mal, c'est normal. C'est nous les gentils qui sommes sensés pas frayer avec les vilains. Quand va-t-on enfin en finir avec cette infantilisation générale que constitue la BHListation des rapports internationaux! 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 23 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 janvier (modifié) Il y a 6 heures, metkow a dit : c'est drole quand ca fait l'affaire des pays occidentaux (États-unis, Israel et autres), HTS n'est soudainement plus une organisation terroriste!!, si iis avaient voulu s'allier avec la Russie je pense qu'on aurait eu une nouvelle coaltion internationale. et l'Europe qui suit derrière sans rougir ... Où l'on découvre que les RI ne sont pas un concours de morale, sinon je crois que la Russie serait classée organisation terroriste depuis longtemps. Si reconnaître une légitimité à HTC fait nos affaires et nos intérêts, où est le mal ? Rappelons que le FLN, dont faisaient partie (ou s'en réclamaient) tous les gouvernements Algériens qui se sont succédés jusqu'à aujourd'hui et avec qui on essaie de bien s'entendre, était une organisation terroriste jusqu'aux accords d'Evian. Idem pour l'IRA et les accords du vendredi saint. Que les Talibans ont été tour à tour organisation terroriste puis alliés des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme, après leur départ. Et donc ? De telles évolutions sur le temps long, j'ai du mal à voir ce qu'il y a de choquant. Rappelons aussi que l'UE n'a jamais classé HTC organisation terroriste, contrairement au Hezbollah par exemple, et ça s'explique par la liste des victimes européennes des attentats causés par ces derniers, qui n'a pas son équivalent chez HTC... Ce que je trouve choquant en revanche, c'est le conservatisme et le poids des idées reçues, qui consisterait à ranger un pays, un mouvement, un régime, dans une case pour l'éternité et sans possibilité de changement. Ils ont une barbe, ils sont terroristes. Vous avez un crucifix, vous êtes pédo... Passons ! Les choses et les événements s'apprécient au cas par cas, et sur se jugent sur pièces. Le reste, c'est de la poésie. Il y a 2 heures, nemo a dit : Ha mais eux c'est l'axe du mal, c'est normal. C'est nous les gentils qui sommes sensés pas frayer avec les vilains. Quand va-t-on enfin en finir avec cette infantilisation générale que constitue la BHListation des rapports internationaux! Ben justement: on fait de la realpolitik dans les faits, et ça "real-râle" encore ? BHL en Syrie, pas content. Discussion entre adultes, pas content non plus... J'ai du mal à suivre. Et sinon, une remarque de fond sur l'interview ? Modifié jeudi à 21:33 par olivier lsb Précision 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) vendredi à 08:35 Share Posté(e) vendredi à 08:35 Il y a 13 heures, nemo a dit : Ha mais eux c'est l'axe du mal, c'est normal. C'est nous les gentils qui sommes sensés pas frayer avec les vilains. Quand va-t-on enfin en finir avec cette infantilisation générale que constitue la BHListation des rapports internationaux! Mais, dans ce cas, il n'y a précisément aucune BHLisation. Ou plus précisément, elle existe mais à fronts renversés : ce sont les anti-BHL habituels qui se BHLisent en hurlant au cynisme coupable dont feraient preuve les occidentaux... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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