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Guerre civile en Syrie


Messages recommandés

Wao. Ils allument les mèches à la cigarette.

Avant de balancer les "trucs" à la main, à une altitude qui fait douter de la précision du larguage en effet.

Même si le gars qui pousse le fait sur ordre du pilote ou d'un officier on doute que ce soit bien précis.

Que retenir de ca?

Et ben que ces bombinettes, ressemblent aux trucs que les FSA bricolent pour faire des IED.

Donc pauvreté des moyens aériens des réguliers qui improvisent faute de munitions adaptées.

L'altitude à laquelle ils opèrent fait dire qu'ils craignent la DA des insurgés, que ca soit du bitude ou du manpads....on fait avec les moyens qu'on a..

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ça ne rigole pas, ils larguent des bombes au TNT sur des villes au pif, après ils peuvent toujours dire que c'est des attentats des terroristes de l'ASL!

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=rj1WJWcke4s&feature=player_detailpage#t=43s

Putain de guerre!

le bidon jaune c' est un tank de kero ? après faut pas s 'etonner que les helicos Syriens explosent comme un feu d artifice a la moindre rafale venue du sol

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Lors d'une interview de Poutine.

A comparer avec le ton que prennent nos Hollande et Fabius bien à l'abri derrière l'OTAN...

Les efforts de la communauté internationale doivent être avant tout axés sur la réconciliation en Syrie. Il est important de réussir à stopper au plus vite la violence, quelle que soit son origine, d’ouvrir enfin le dialogue national, sans conditions préalables, sans ingérence étrangère et en respectant la souveraineté du pays. Cela créerait des prémisses à la mise en œuvre réelle des mesures de démocratisation annoncées par le gouvernement syrien. Le plus important est d’empêcher une guerre civile à part entière. La diplomatie russe a travaillé et travaillera dans ce sens.

Après une expérience amère, nous nous opposons à l’adoption de telles résolutions par le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui seraient interprétées comme un coup d’envoi à une ingérence militaire dans les processus intérieurs en Syrie. Et c’est en suivant cette approche fondamentale que la Russie et la Chine ont bloqué, début février, une résolution qui, par son ambiguïté, aurait encouragé en pratique la violence exercée par l’une des parties en conflit.

http://www.voltairenet.org/article172972.html (C'est la seule source ou on trouve une traduction)

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Violation de la trêve en Syrie: le pouvoir et l'opposition se rejettent la faute

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BEYROUTH, 28 octobre

Des affrontements armés opposant les troupes gouvernementales aux insurgés se poursuivent en Syrie, chaque camp rejetant sur l'autre la responsabilité de la violation de la trêve proclamée pour la fête musulmane de l'Aïd al-Adha, rapportent dimanche les médias arabes.

"Un chef d'Al-Qaïda, Ibrahim Abu al-Barra al-Chihlyaoui, et ses deux complices ont été éliminés (…) dans la ville de Deir Ezzor (est de la Syrie, ndlr)", rapporte l'agence nationale Sana précisant qu'il s'agissait d'une riposte et que le groupe terroriste était le premier à violer la trêve.

Selon la chaîne de télévision pro-régime Surya, des insurgés ont attaqué un poste de contrôle du quartier de Rachidiya, à Deir Ezzor. L'armée régulière a dévié l'attaque tuant plusieurs commandos, notamment le chef du groupuscule, Abou Moussab.

D'après la même source, la mairie d'Alep (nord) a été attaquée au mortier.

Cependant, la presse occidentale rapporte dimanche, se référant à l'opposition, que l'aviation syrienne a bombardé la banlieue de Damas, la capitale.

Le commandement des forces armées syriennes a proclamé une trêve sur tout le territoire du pays à l'occasion de la fête de l'Aïd al-Adha qui se déroule du 26 au 29 octobre. Les autorités syriennes ont également invité l'opposition à en faire autant. Cependant, certains groupes terroristes opérant en Syrie ont rejeté cette proposition. Damas a pour sa part annoncé qu'il respecterait la trêve, tout en se réservant le droit de répondre aux attaques des rebelles.

http://fr.rian.ru/world/20121028/196450412.html

Syrie: 146 personnes tuées au premier jour de la trêve

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146 personnes ont été tuées lors des violences perpétrées en Syrie au premier jour de la trêve proclamée à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha, ont annoncé samedi les médias internationaux, citant l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) basé à Londres.

Selon l'OSDH, 53 civils, 50 rebelles armés et 43 militaires ont péri vendredi lors de combats.

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Le commandement des forces armées syriennes a proclamé une trêve sur tout le territoire du pays à l'occasion de la fête de l'Aïd al-Adha qui se déroule du 26 au 29 octobre. Les autorités syriennes ont également invité l'opposition à en faire autant. Cependant, certains groupes terroristes opérant en Syrie ont rejeté cette proposition. Damas a pour sa part annoncé qu'il respecterait la trêve, tout en se réservant le droit de répondre aux attaques des rebelles.

http://fr.rian.ru/world/20121027/196443207.html

Syrie: l'ONU refuse de condamner l'attentat de Damas

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NEW YORK (Nations unies), 27 octobre

Le Conseil de sécurité de l'ONU a refusé de soutenir la proposition russe de condamner l'attentat de Damas perpétré vendredi, premier jour de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha.

La déclaration proposée à ce sujet par la délégation russe a été déclinée.

Les déclarations du Conseil de sécurité sont adoptées à l'unanimité. Or, l'un des 15 pays membres du Conseil a indiqué qu'il serait inopportun d'attirer l'attention sur ce cas particulier, vu l'ampleur des violences perpétrées en Syrie.

Selon les média internationaux, 47 personnes ont été tuées par l'explosion d'une voiture piégée qui s'est produite près de la mosquée Omar Ibn Khattab dans le sud de Damas.

La Russie a invité le Conseil de sécurité à condamner cet attentat, à adresser ses condoléances aux victimes et à souligner le caractère inadmissible du terrorisme sous toutes ses formes.

http://fr.rian.ru/world/20121027/196440801.html

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De nouveaux développement sur le terrain, la situation au  dans les territoires Kurdes commence a se détériorer entre milices anti Assad et milices kurdes, et entre kurde pro et anti Assad.

Autre point les groupes armés palestiniens prennent les armes contre le FSA après avoir été plutôt neutre.

Je ne sais pas comment ça va se finir mais là, c'est la foire encore un peu plus.

Syria rebels 'clash with army, Palestinian fighters'

Fierce clashes broke out before dawn Tuesday in a major Palestinian refugee camp south of Syria's capital, pitting rebels against troops backed by pro-regime Palestinian fighters, activists and a watchdog said.

The fresh violence came after the feast of Eid al-Adha came to a close on Monday, with 560 people, including 235 civilians, reported killed during a failed ceasefire attempt over the four-day Muslim holiday.

"Clashes broke out overnight in Al-Hajar Al-Aswad district between rebels and the army, spreading into the adjacent Yarmuk Palestinian camp. The Popular Front for the Liberation of Palestine-General Command joined on the side of the army," the director of the Syrian Observatory for Human Rights watchdog, Rami Abdel Rahman, told AFP.

"Every time the fighting spills into Yarmuk, the General Command gets involved," said Abdel Rahman.

The Syrian Revolution General Council, a network of activists on the ground, also reported that heavy fighting erupted between the Free Syrian Army and members of the PFLP-General Command in Yarmuk.

The Yarmuk district is home to more than 112,000 Palestinians, who are divided over the 19-month revolt that has left 35,000 dead in the country.

In early August, Palestinian president Mahmud Abbas condemned shelling on the camp, which killed 21 civilians, and also chided the PFLP-General Command for its role in dragging Palestinians into the bloody conflict.

Elsewhere in Syria on Monday, the military renewed shelling attacks on the northern city and province of Aleppo, the central city of Homs, the southern province of Daraa and the northwest province of Idlib, the Observatory said.

Regime warplanes made two air strikes on the Idlib town of Maaret al-Numan, where fighting has raged since the rebels overran the town on October 9 cutting off a key army supply route along the Aleppo-Damascus highway.

Fierce clashes south of the town on Monday left two soldiers killed, while battles erupted around the nearby Wadi Daif army camp between troops and rebels, including fighters from the jihadist Al-Nusra Front, the Observatory said.

Regime helicopters meanwhile dropped three barrel bombs on the nearby village of Maarshmareen, which also came under artillery fire from troops stationed nearby.

The Britain-based Observatory relies on a countrywide network of activists, lawyers and medics in civilian and military hospitals, and says its tolls take into account civilian, military and rebel casualties.

http://uk.news.yahoo.com/syria-rebels-clash-army-palestinian-fighters-091513642.html

Rebel-Kurd tensions boil over in Syria's north

Mohammed Hafar was killed at dawn, shot while reportedly trying to rescue his brother Faisal, mortally wounded, from the latest gunbattles between Sunni Arab rebels and Kurdish militia in Syria.

It was the second clash in 48 hours and killed up to four Arabs near the Kurdish village of Yazi Bah, close to the Turkish border in northern Syria, according to Arab rebel fighters in their nearby bastion of Aazaz.

Angry, upset men and fighters dressed in fatigues totting Kalashnikovs gathered outside his house to pay their respects. Few wanted to talk to a Western reporter. The sense of loss and anger was palpable.

They carried Hafar's body through the rubbish-strewn streets to the graveyard, firing into the air and shouting "Allahu akbar" (God is greatest) in a cortege of mourners on foot and wounded Arab rebels limping on crutches.

One of them was Fahad, 20, nursing a shattered arm in a sling and a heavily bandaged right foot injured, he says, in fighting against the regime of President Bashar al-Assad in the northern city of Aleppo.

"The enemy is now the PKK (Kurdish militia) because they're Assad's dogs," he mutters, slumped in a plastic chair outside Hafar's home, waiting for the funeral procession to begin. "When they kill us, we'll kill them."

Fellow fighter Abu Sabri agrees.

"We will punish them. I can't say now, but in the coming days, you'll see."

But on Monday, the Syrian Observatory for Human Rights said a Kurd tortured by rebels died after being captured near the northern village of Hayan.

Tensions run deep between the PYD -- the Syrian branch of the leftist and secular Kurdistan Workers' Party (PKK) which the rebels accuse of being lackeys of the regime -- and the rebels, who often say they want an Islamic government.

Analysts say clashes in the north, where the country's 15 percent Kurdish population is heavily concentrated, stem not just from distrust, but from a struggle for power and control with Syria's future deeply uncertain.

Some rebels say they are anxious to keep a ceasefire and nervous about opening a second front in a war they are struggling to win without international support.

But there are reports of the Free Syrian Army (FSA), the main rebel group, sending reinforcements to Al-Kastal, the checkpoint where Hafar was killed.

Any escalation would be all the more worrying after 30 people were reported killed in Aleppo on Friday in the deadliest FSA-PYD clashes of the uprising.

Abu Shaaban, 50, who has had a shop selling car seats since before Hafar was born, says he is devastated that the young boy he watched grow up has been killed.

"He was like a son to me," he says. "We're sad for them (the family) because they (Hafar and his fellow fighters) were so young. God bless them."

Like the others, he says he has no problem with the Kurds.

"The Kurdish people used to be with us all day here," he says. But asked what had changed, he says he doesn't know and doesn't want to talk about it.

Since the war began, life has changed for Kurds in northern Syria.

In the town of Afrin, an AFP reporter saw in August how they were able to experience their first hint of self-administration.

According to Kurds, they banned the rebels from entering their region armed, and cut a deal that saw Assad's troops withdraw, although a security facility, complete with a portrait of the president remained in Afrin.

But for diehard FSA supporters, the PYD are nothing more than henchmen from the regime -- armed and paid by the regime to keep the rebels at bay. Arab guides travelling with AFP say it is no longer safe for them to visit the Kurdish villages.

Peter Harling, analyst at the International Crisis Group, says the PYD has successfully exploited the uprising, creating friction with the armed opposition particularly in the all-important Turkey border area.

"There is a lot of competition between these opposition armed groups over the weapons transit route. That fact that many of the border points are in fact controlled by the Kurds, has created some tension with the Kurds too," he says.

Harling believes the PYD wants to stay out of the conflict as far as possible, essentially neutral, but determined to profit whatever the outcome.

Observatory director Rami Abdel Rahman says armed groups have adopted practices of the regime and voiced fears that communal tensions may grow in the north.

"In areas where rebels have forced the regime out, there is a security vacuum. Some of the fighters don't want democracy at all, they're just warlords who are taking advantage of the chaos," says Abdel Rahman.

http://uk.news.yahoo.com/rebel-kurd-tensions-boil-over-syrias-north-220728988.html

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(AFP) Damas a été la cible mardi, pour la première fois depuis le début du conflit il y a 19 mois, d'un raid d'un chasseur-bombardier contre un quartier rebelle de la capitale, qui connaît une recrudescence de violences avec l'assassinat d'un général de l'armée de l'air.

Jusqu'à présent, le régime n'utilisait que les hélicoptères pour mitrailler certains quartiers de la capitale.

Au moment où hélicoptères et avions de combat sont devenus la principale arme du régime, le général Abdallah Mahmoud al-Khalidi, membre du commandement général de l'armée de l'air, a été assassiné dans le nord de Damas.

L'homme, "un des meilleurs expert en matière d'aviation militaire en Syrie", selon la chaîne officielle syrienne, a été tué lundi par balle par des "terroristes", selon l'agence officielle Sana. Damas qualifie de "terroristes" les opposants et rebelles combattant le régime.

L'Armée syrienne libre (ASL) a revendiqué dans un communiqué sur Facebook, le meurtre de cet officier "chargé de l'entraînement de l'armée de l'air", en même temps que celui d'un sergent-chef des redoutables services de renseignements de l'armée de l'air.

Ce meurtre est survenu le jour où l'aviation syrienne avait mené les bombardements les plus violents depuis son entrée en action l'été dernier, avec plus de 60 raids au cours de la journée de lundi.

Le Premier ministre du Qatar, Hamad Ben Jassem Al-Thani, a estimé que la Syrie traversait une "guerre d'extermination" contre le peuple syrien "avec un permis de tuer en premier lieu du gouvernement syrien, mais en deuxième lieu de la communauté internationale", paralysée par ses divisions.

A Pékin et à Moscou, M. Brahimi, le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe devait tenter une nouvelle fois de convaincre les dirigeants de lever leur opposition à une action du Conseil de sécurité.

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Syrie: des mercenaires aux côtés des insurgés (Lavrov)

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PARIS, 31 octobre

Des mercenaires infiltrés en Syrie depuis les pays voisins font la guerre aux côtés des insurgés, a indiqué mercredi à Paris le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"La Syrie est en proie à une guerre civile impliquant des mercenaires qui combattent aux côtés des insurgés, et ces mercenaires ne cessent d'affluer à travers la frontière avec des pays voisins de la Syrie", a déclaré M.Lavrov devant les journalistes à l'issue d'une réunion du Conseil de coopération franco-russe sur les questions de sécurité (CCQS).

Créée en 2002 à l'initiative des chefs d'Etat français et russe, cette plateforme réunit une fois par an les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la France et de la Fédération de Russie.

Cette année, la discussion a porté sur les grandes questions relatives à la sécurité européenne et internationale, la coopération Otan-Russie en matière de défense antimissile, le dossier iranien, les crises en cours, notamment au Mali et en Syrie, ou encore la stabilisation de l'Afghanistan.

http://fr.rian.ru/world/20121031/196483399.html

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BEYROUTH (AFP) - Les rebelles ont quasiment coupé l'approvisionnement de l'armée syrienne dans le nord en prenant le contrôle de la région de Saraqeb, un carrefour stratégique reliant Damas et Alep à la ville côtière de Lattaquié, a rapporté vendredi une ONG syrienne.

L'annonce de la chute d'une nouvelle région clé du Nord aux mains des rebelles survient au lendemain d'une journée particulièrement sanglante pour les troupes du régime avec la perte de 83 soldats dans les combats, selon l'Obervatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). 66 civils et 54 rebelles ont péri également jeudi, a précisé l'ONG.

"L'armée s'est retirée de son dernier barrage dans la région de Saraqeb", a indiqué vendredi à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, une ONG basée au Royaume-Uni qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins sur place.

Les troupes régulières ne tenaient plus que ce barrage après la prise jeudi de trois autres lors d'attaques rebelles durant lesquelles au moins 28 soldats avaient été tués au combat ou froidement exécutés, selon l'ONG.

"En s'emparant de cette région, les rebelles ont quasiment coupé la ligne d'approvisionnement de l'armée vers le nord. Mais le régime contrôle toujours une partie des provinces de Raqa (nord-est) et de Deir Ezzor (est) et peut faire passer son ravitaillement par ces villes ou par les routes du désert mais c'est bien plus long et compliqué", a-t-il précisé.

M. Abdel Rahmane a ajouté qu'un périmètre de 25 kilomètres autour de Saraqeb, située dans la province d'Idleb (nord-ouest), échappait désormais totalement au régime et à l'armée.

Saraqeb, à 50 kilomètres au sud d'Alep (nord), est située sur la route internationale reliant Damas à Alep, en proie depuis trois mois à des combats, ainsi que sur la route reliant Alep à Lattaquié, plus au sud-ouest.

Les insurgés ont détruit ces dernières semaines plusieurs positions militaires dans la province d'Idleb et cherchent à prendre le contrôle de l'ensemble de l'autoroute reliant la capitale à Alep, passage obligé des renforts militaires vers cette dernière ville.

La prise le 9 octobre par les rebelles de la ville clé de Maaret al-Noomane, au sud de Saraqeb et située au bord de la même route internationale, leur avait déjà permis d'empêcher le passage des renforts de l'armée vers Alep.

http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20121102.AFP3786/syrie-les-rebelles-coupent-quasiment-l-approvisionnement-militaire-du-nord.html

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Y a de l'eau dans le gaz entre le Conseil national syrien (CNS) et Washington. Un tournant?:

La principale coalition de l'opposition syrienne en exil s'en est prise  aujourd'hui aux Etats-Unis, en l'accusant de vouloir remodeler la coalition pour l'amener à négocier avec le régime.

A deux jours de l'ouverture d'une réunion cruciale des opposants à Doha, sur laquelle Washington compte beaucoup, le Conseil national syrien (CNS) a vivement réagi aux propos de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton qui a appelé ce mouvement à s'élargir pour "résister" aux extrémistes islamistes. Le CNS a condamné les projets "visant à passer au-dessus du Conseil ou à créer des instances le remplaçant", les qualifiant de "tentative de nuire à la révolution syrienne en semant les germes de la division".

Pour Georges Sabra, membre du Conseil, "si l'union de l'opposition a pour objectif de négocier avec Bachar al-Assad, cela ne se fera pas et le peuple ne l'acceptera pas". Mohammed Sermini, du bureau de presse du CNS, a dénoncé l'ingérence de Washington comme "impérialiste". "Tout amicale et solidaire que soit la partie extérieure, elle n'a pas le droit d'intervenir dans nos affaires. La Syrie doit prendre ses propres décisions".

Mercredi Hillary Clinton a estimé que le CNS ne pouvait "plus être considéré comme le dirigeant visible de l'opposition", et plaidé pour qu'il devienne "une partie d'une opposition élargie", en incluant "des gens à l'intérieur de la Syrie et d'autres".

En réponse, le CNS a souligné être passé "de 280 à 420 membres, dont 33% issus du mouvement (qui anime sur le terrain) la révolution et 15% de femmes", et évoque aussi une "hausse de la représentation des membres de l'intérieur de la Syrie". Tentant de donner de nouveaux gages et dans un souci de transparence, le CNS a, pour la première fois depuis sa création en octobre 2011, indiqué avoir reçu des aides internationales d'un montant de 31,1 millions d'euros, dont la moitié de Libye, détaillant l'utilisation de ces fonds.

Hillary Clinton a en outre fait état d'"informations inquiétantes sur des extrémistes" tentant de "détourner" la révolte. Le Front al-Nosra, un groupe islamiste inconnu avant la révolte, a revendiqué de nombreux attentats et ses combattants sont présents sur plusieurs fronts.

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Y a de l'eau dans le gaz entre le Conseil national syrien (CNS) et Washington. Un tournant?:

La principale coalition de l'opposition syrienne en exil s'en est prise  aujourd'hui aux Etats-Unis, en l'accusant de vouloir remodeler la coalition pour l'amener à négocier avec le régime.

Mercredi Hillary Clinton a estimé que le CNS ne pouvait "plus être considéré comme le dirigeant visible de l'opposition", et plaidé pour qu'il devienne "une partie d'une opposition élargie", en incluant "des gens à l'intérieur de la Syrie et d'autres".

Ils auraient du commencer par là, en mettant en avant l'opposition de l’intérieur, pour ceux a l’étranger il est facile d'adopter une ligne dur et de ne pas vouloir négocier ou faire des concessions, il me semble que le Hamas avait eu les même déboires et ça avait créé des tensions entre les chef en exils et ceux a l’intérieur de Gaza.

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Syrie: le CNS s'en prend à Washington

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/02/97001-20121102FILWWW00366-syrie-le-cns-s-en-prend-a-washington.php

La principale coalition de l'opposition syrienne en exil s'en est prise  aujourd'hui aux Etats-Unis, en l'accusant de vouloir remodeler la coalition pour l'amener à négocier avec le régime.

A deux jours de l'ouverture d'une réunion cruciale des opposants à Doha, sur laquelle Washington compte beaucoup, le Conseil national syrien (CNS) a vivement réagi aux propos de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton qui a appelé ce mouvement à s'élargir pour "résister" aux extrémistes islamistes. Le CNS a condamné les projets "visant à passer au-dessus du Conseil ou à créer des instances le remplaçant", les qualifiant de "tentative de nuire à la révolution syrienne en semant les germes de la division".

Pour Georges Sabra, membre du Conseil, "si l'union de l'opposition a pour objectif de négocier avec Bachar al-Assad, cela ne se fera pas et le peuple ne l'acceptera pas". Mohammed Sermini, du bureau de presse du CNS, a dénoncé l'ingérence de Washington comme "impérialiste". "Tout amicale et solidaire que soit la partie extérieure, elle n'a pas le droit d'intervenir dans nos affaires. La Syrie doit prendre ses propres décisions".

Mercredi Hillary Clinton a estimé que le CNS ne pouvait "plus être considéré comme le dirigeant visible de l'opposition", et plaidé pour qu'il devienne "une partie d'une opposition élargie", en incluant "des gens à l'intérieur de la Syrie et d'autres".

En réponse, le CNS a souligné être passé "de 280 à 420 membres, dont 33% issus du mouvement (qui anime sur le terrain) la révolution et 15% de femmes", et évoque aussi une "hausse de la représentation des membres de l'intérieur de la Syrie". Tentant de donner de nouveaux gages et dans un souci de transparence, le CNS a, pour la première fois depuis sa création en octobre 2011, indiqué avoir reçu des aides internationales d'un montant de 31,1 millions d'euros, dont la moitié de Libye, détaillant l'utilisation de ces fonds.

Hillary Clinton a en outre fait état d'"informations inquiétantes sur des extrémistes" tentant de "détourner" la révolte. Le Front al-Nosra, un groupe islamiste inconnu avant la révolte, a revendiqué de nombreux attentats et ses combattants sont présents sur plusieurs fronts.

Syrie:l'ONU déplore des crimes de guerre

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/02/97001-20121102FILWWW00341-syrie-l-onu-deplore-des-crimes-de-guerre.php

L'exécution de soldats de l'armée syrienne par des rebelles, diffusée sur une vidéo par des militants, est "très vraisemblablement un crime de guerre", a déploré aujourd'hui le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme.

Une vidéo diffusée hier par des militants montre des rebelles frappant une dizaine de soldats blessés, avant de les aligner sur le sol et de les achever en les traitant de "chiens de chabbihas d'Assad", nom donné aux miliciens pro-régime. "Nous venons juste de voir la vidéo. Il est difficile de vérifier qui est impliqué", a déclaré aux médias un porte-parole du Haut-Commissariat, Rupert Colville. Il a précisé que l'agence onusienne allait "examiner attentivement" les images.

Rupert Colville a toutefois estimé qu'il s'agit "très vraisembablement d'un crime de guerre, un de plus". "Une fois de plus nous appelons toutes les parties à respecter la législation humanitaire internationale", a-t-il dit. Le porte-parole a par ailleurs souligné que les parties ne doivent pas se faire d'"illusion" quant au fait que les responsables des violations des droits de l'Homme seront jugés. Il a aussi dit que s'il était démontré que la vidéo est vraie, alors elle pourrait servir de "preuve" en cas de procès.

Au total, les violences ont fait plus de 36.000 morts depuis le début en mars 2011 d'une révolte populaire contre le régime du président Bachar al-Assad qui s'est peu à peu militarisée, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

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Syrie: l'opposition en exil a reçu 40 M USD d'aide (médias)

Le Conseil national syrien (CNS, opposition en exil basée à Istanbul) a annoncé avoir reçu près de 40,4 millions de dollars d'aide internationale depuis sa fondation en octobre 2011, rapportent les médias arabes se référant à un rapport financier publié par le CNS.

Le document précise que les opposants du Conseil ont perçu 20,4 millions de dollars de Libye, 15 millions du Qatar et 5 millions des Emirats arabes unis.

Selon le rapport, 29,7 millions de dollars ont été utilisés à des fins humanitaires (aide aux réfugiés) et pour soutenir le mouvement de contestation à l'intérieur de la Syrie. Le reste de la somme a été dépensé en "communication et en dépenses administratives".

Fondé en octobre 2011, le CNS est la principale coalition de l'opposition syrienne. Il regroupe des représentants du mouvement des Frères musulmans, des libéraux, des nationalistes et quelques dissidents.

Reconnu par plusieurs pays arabes et occidentaux comme "représentant légitime du peuple syrien", le Conseil a été récemment critiqué par la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton qui a déclaré qu'il ne pouvait plus être considéré comme le dirigeant visible de l'opposition, un tel organe devant comprendre des personnes vivant à l'intérieur de la Syrie.

http://fr.rian.ru/world/20121102/196499989.html

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Le conflit syrien dans l'impasse

Interview de Mikhaïl Bogdanov, représentant spécial du président russe pour le Proche-Orient

Qu'attend Moscou de l'éventuelle visite de l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi ? Pourquoi ne peut-on  pas lier les protestations contre le film amateur Innocence des musulmans ou le meurtre de diplomates avec les résultats du printemps arabe ? Comment seront protégées les missions diplomatiques russes dans les pays de cette région ? Vous le découvrirez dans l'interview de Mikhaïl Bogdanov, vice-ministre russe des Affaires étrangères et représentant spécial du président pour le Proche-Orient, accordée à RIA Novosti.

-D'après vous, comment avance le travail de Lakhdar Brahimi au poste d'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie ? A-t-il fait des propositions concrètes pour régler le conflit syrien ?

-Lakhdar Brahimi est un homme politique, diplomate et négociateur très expérimenté. Moscou apprécie énormément sa volonté de trouver au plus vite une solution politique au conflit syrien.

Mais il n'a, pour l'instant, annoncé aucun plan de mesures pour régler cette crise. Comme il l'a notifié au ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans le cadre d'une réunion en marge de la 67ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, il n'a aujourd'hui qu'une idée générale de la solution. En particulier, l'émissaire de l'Onu veut utiliser au maximum le plan de son prédécesseur, Kofi Annan, et du communiqué final du Groupe d'action sur la Syrie, adopté pendant la réunion du 30 juin à Genève.

A l'heure actuelle, comme on le sait, Lakhdar Brahimi s'entretient avec toutes les parties et acteurs étrangers impliqués, afin d'avoir une vision plus claire de la solution du conflit.

On l'attend également à Moscou pour partager ses idées à ce sujet.

-Serait-il nécessaire d'adopter au Conseil de sécurité de l'Onu une nouvelle résolution sur la Syrie en tenant compte du communiqué de Genève?

- Il nous semble que la récupération du communiqué de Genève par le Conseil de sécurité pourrait contribuer à mettre en place les conditions nécessaires pour faire cesser l'effusion de sang en Syrie. Nous en avons parlé à plusieurs reprises avec nos partenaires occidentaux mais nos appels restent sans réponse pour l'instant. Nous sommes convaincus que le potentiel de ce document de compromis, convenu à Genève au niveau ministériel, n'est pas pleinement utilisé.

-Est-ce que la Russie et la Chine sont prêtes à faire de nouvelles propositions pour régler la crise syrienne ?

A l'étape actuelle, il faut d'abord extraire un maximum de solutions utiles de la base juridique internationale existante pour régler la crise syrienne. Ce corpus juridique repose sur les décisions du Conseil de sécurité de l'Onu, en particulier les résolutions 2042 et 2043, ainsi que le document de Genève, et contient un inventaire d'outils efficaces pour mettre fin à la violence et lancer le processus de paix - les négociations. Il serait déraisonnable de perdre cette base.

-Ne craignez-vous pas que ce conflit se prolonge et que son règlement continue d'être saboté par l'une des parties ?

-En effet, le conflit est déjà allé très loin et a acquis une dimension transfrontalière dangereuse. Le nombre de morts et de victimes se compte par milliers. Il faut prendre des mesures immédiates pour faire cesser les combats et que commence un dialogue entre les forces du gouvernement et de l'opposition. Beaucoup d'espoirs reposent sur la mission de Lakhdar Brahimi.

-Comment Moscou réagit aux communiqués de presse rapportant régulièrement que des mercenaires européens et américains travaillent en Syrie ?

-Le fait que les extrémistes renforcent leurs positions en Syrie n'est pas un secret. Y compris Al-Qaïda, dont les rangs grossissent grâce aux anciens combattants d'Afghanistan, d'Irak, de Libye et du Caucase du Nord. Cela explique le passage du terrorisme au premier plan, dans les méthodes des troupes armées de l'opposition.

La Russie est formellement contre une ingérence étrangère dans les affaires syriennes.Nous condamnons toute participation des mercenaires étrangers dans le conflit syrien ou la complaisance qui permettrait cette participation.

Malheureusement, il y a des preuves très "solides" de cette ingérence étrangère, y compris européenne, à la formation des combattants. Cela a été notamment rapporté par la correspondante du Daily Telegraph, Ruth Sherlock, qui a rencontré des anciens soldats des forces spéciales de Scandinavie dans l'un des camps d'entraînement de "rebelles".

-Que pense Moscou des manifestations dans les pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord, provoquées par le film Innocence des musulmans, où l'image du prophète Mahomet est considérée comme offensante par les musulmans ? Peut-on en conclure que le printemps arabe n'a pas vraiment apporté les résultats escomptés par ses idéologues ? Qu'en est-il de la protection des missions diplomatiques russes dans ces pays ?

-Je ne pense pas que la réaction au film Innocence des musulmans permette de tirer des conclusions sur les résultats du printemps arabe. Je ne ferais aucun lien entre ces protestations  et les attaques perpétrées contre les missions diplomatiques, que nous avons condamnées, ni avec le printemps arabe.

Les transformations du monde arabe sont provoquées avant tout par des causes profondément intérieures. Elles sont loin d'être achevées et leurs conséquences ne pourront être appréciées complètement qu'à long terme. Cependant, on constate déjà certains changements positifs : on assiste à la démocratisation des processus politiques dans les pays arabes, à l'extension des droits politiques et des libertés, à des élections transparentes et libres, et de nouvelles figures sortent sur la scène publique.

Dans l'ensemble, c'est ce que désirait la population de la région, qui voulait vivre dans un Etat-providence moderne. La Russie respecte les attentes et les volontés des peuples arabes et développe activement ses relations avec les gouvernements post-révolutionnaires au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Nous participons également au travail des organisations internationales chargées de l'assistance à ce groupe de pays.

Malheureusement, les changements mentionnés ne sont pas indolores. Parmi les symptômes désagréables de la situation actuelle, on compte notamment la radicalisation de la population, l'aggravation des frictions interconfessionnelles et interethniques dans le monde arabe.

Dans ces conditions, la publication d'un article provoquant est une action extrêmement dangereuse et irresponsable. Les conséquences de l'Innocence des musulmans en sont la preuve.

Ce genre d'attaques contre la religion - et pas seulement l'islam - ne sont pas une nouveauté. Cependant, dans les conditions actuelles, elles font l'effet d'une bombe. L'incitation à la haine interreligieuse ou les spéculations à ce sujet représentent une menace directe pour la stabilité politique intérieure et doivent être empêchées. Par ailleurs, il est absolument inadmissible de répondre à ce type de provocations par la terreur, qui ne peut être justifiée. Les attaques contre des diplomates et le personnel des organisations internationales sont, par ailleurs, absolument inacceptables.

L'importance du tournant historique que vivent aujourd'hui les pays arabes nécessite des approches responsables et réfléchies pour chaque problème politique intérieur. Nous sommes convaincus qu'il n'existe qu'une seule solution - un large dialogue national sans violence, ni diktat depuis l'étranger. Nous appelons les acteurs extérieurs et toute la communauté internationale à adopter ce genre d'approche. Après tout, notre objectif commun vise à conserver tous les succès progressistes du printemps arabe et à aider les peuples arabes dans leur aspiration vers une vie meilleure.

En ce qui concerne la sécurité des missions diplomatiques russes, elle est sous le contrôle permanent des autorités et du MAE. Des mesures exhaustives ont été prises et sont entreprises dans tous les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.

-La réunion du Quartette des médiateurs internationaux ne s'est pas tenue pendant la 67ème session de l'Assemblée générale de l'Onu. Un signe que le processus de règlement pacifique du conflit est dans l'impasse?

-En effet, nous n'avons pas réussi à réunir les médiateurs pour le Proche-Orient à New York. Le contact n'a eu lieu qu'au niveau des représentants spéciaux. La Russie s'est dite favorable à cette réunion ministérielle et sa position a été soutenue par d'autres membres du Quartette - mais pas tous. L'absence de consensus a empêché d'organiser cette réunion importante mais sa tenue reste importante à nos yeux, en raison de la situation peu réjouissante l'axe israélo-palestinien.

L'impasse devient de plus en plus dangereuse. Sur fond des nouveaux événements tumultueux qui frappent le Proche-Orient et l'Afrique du Nord, le conflit israélo-palestinien pourrait sembler "secondaire" - ou non prioritaire. Cependant, penser ainsi serait une erreur. On estime que les événements du printemps arabe ne doivent en aucun cas repousser ce conflit au second plan.

Car la relance du processus de paix au Proche-Orient, qui vise à créer un Etat palestinien indépendant, viable, contigu et souverain, pourrait réduire le degré d'extrémisme dans la zone et ainsi améliorer le climat régional.

Cette évolution dépend avant tout de la volonté politique des pays en question. La Russie poursuit ses efforts en vue de contribuer à surmonter les différends qui empêchent le retour des Palestiniens et des Israéliens à la table des négociations. Nous espérons y parvenir prochainement avec nos partenaires du Quartette.

Propos recueillis par Elizaveta Issakova

http://fr.rian.ru/discussion/20121017/196339635.html

Syrie: les USA veulent torpiller les accords de Genève (Moscou)

Moscou considère que la position des Etats-Unis sur la Syrie vise à torpiller les accords de Genève, lit-on vendredi dans une déclaration du porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch, publiée sur le site officiel du ministère des Affaires étrangères.

"Des officiels américains disent ne pas vouloir attendre que la Russie et la Chine changent de position, faisant comprendre sans équivoque que Washington n'accepte le règlement de la crise syrienne qu'à ses conditions. En même temps, ils déclarent que les Etats-Unis poursuivent leurs efforts de pression sur les autorités syriennes, y compris par le biais du durcissement des sanctions. Des consignes directes à suivre en vue de former un gouvernement en exil ainsi que des directives sur la composition de ce dernier (…) se font entendre. L'opposition est ainsi encouragée à rester fidèle à sa ligne intransigeante ciblée sur le renversement du régime de Damas", a indiqué M.Loukachevitch.

La diplomatie russe se dit perplexe face à ces actes contraires aux accords conclus à Genève.

Réuni le 30 juin dernier à Genève, le Groupe d'action sur la Syrie, comprenant les ministres des Affaires étrangères des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, de la Turquie et de pays de la Ligue arabe, a formulé les principes de règlement de la crise syrienne. Ces principes prévoient la création d'un gouvernement de transition réunissant toutes les parties en conflit.

http://fr.rian.ru/world/20121102/196504065.html

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Ankara compte demander à l’OTAN de déployer en Turquie les missiles Patriot à cause d’une tension de la situation à la frontière turco-syrienne, a annoncé une source diplomatique turque au journal Hurriyet.

La Turquie s’est adressée à l’OTAN à deux reprises avec la demande de déployer sur le territoire turc les systèmes de missile sol-air à moyenne portée Patriot lors des deux guerres iraniennes, en 1990 et en 2000.

http://opexnews.over-blog.com/article-ankara-demande-a-l-otan-de-deployer-en-turquie-les-missiles-patriot-112032919.html

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Ankara compte demander à l’OTAN de déployer en Turquie les missiles Patriot à cause d’une tension de la situation à la frontière turco-syrienne, a annoncé une source diplomatique turque au journal Hurriyet.

La Turquie s’est adressée à l’OTAN à deux reprises avec la demande de déployer sur le territoire turc les systèmes de missile sol-air à moyenne portée Patriot lors des deux guerres iraniennes, en 1990 et en 2000.

http://opexnews.over-blog.com/article-ankara-demande-a-l-otan-de-deployer-en-turquie-les-missiles-patriot-112032919.html

* Des deux guerres irakiennes plutôt.

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(AFP) L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a diffusé samedi des vidéos de combattants pro-régime exécutant des prisonniers rebelles à l'arme automatique et découpant les oreilles de cadavres.

Cette diffusion intervient deux jours après celle d'une vidéo montrant des exactions commises par des insurgés.

Une première vidéo qui, selon le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane, a été tournée en juillet dans la région de Lattaquié (nord-ouest), montre un homme en treillis militaire brandissant une oreille et un couteau en riant face à la caméra.

"Voilà l'oreille d'un chien, on va leur donner une leçon", dit l'homme, faisant allusion aux rebelles.

Un peu plus loin, sept hommes aux corps très mutilés, apparemment morts, sont étendus sur le sol. Au milieu d'un groupe d'hommes habillés en tenue militaire, un homme en treillis s'approche d'un des cadavres et lui découpe l'oreille avec un couteau devant la caméra.

"Fais pas ça, nous sommes (avec) le régime", dit un des hommes du groupe, tandis qu'un autre lance: "Donne son oreille aux chiens!".

Une autre vidéo, datant de février et tournée à Deraa (sud), montre des individus, certains en civil et d'autres en treillis, achever à l'arme automatique des hommes qu'ils présentent comme des rebelles.

"Voilà les hommes armés, les chiens, les impurs!" lance l'homme. Un autre reprend: "On va les filmer avec leurs armes et on va voir ce qu'Al-Jazeera et Al-Arabiya peuvent faire pour eux", s'en prenant aux chaînes satellitaires arabe basées dans le Golfe qui soutiennent la rébellion.

Suite : http://www.liberation.fr/monde/2012/11/03/syrie-les-rebelles-attaquent-une-base-et-un-aeroport-dans-le-nord_857889

Les rebelles progressaient samedi en Syrie, prenant des positions des troupes du régime de Bachar al-Assad dans plusieurs régions du pays en proie à un conflit marqué par des exactions des deux belligérants, à la veille d'une réunion cruciale de l'opposition au Qatar. Samedi, les insurgés, qui tentent de s'emparer des bases aériennes pour ôter au régime son principal atout qu'est la maîtrise du ciel, ont pris pendant quelques heures le contrôle d'une base de la défense aérienne et mené un assaut sur l'aéroport militaire de Taftanaz, dans la région d'Idleb (nord-ouest).

Ils ont fait main basse à l'aube sur le stock d'armement de la base de Douila, sans pouvoir s'emparer des missiles trop lourds, puis ont dû se retirer quand l'aviation a bombardé le camp, selon des vidéos postées par les militants.

D'autres brigades de l'opposition armée ont de leur côté lancé un assaut contre l'aéroport militaire de Taftanaz. Une vidéo diffusée par des militants montre le Front islamiste Al-Nosra, dont les combattants sont présents sur la plupart des fronts syriens, généralement en première ligne, participer à l'attaque.

La rébellion a également progressé à Douma, près de Damas, prenant le contrôle de trois importants bâtiments militaires ou tenus par l'armée, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui précise que les violents combats ont fait au moins 21 morts parmi les soldats.

Si la rébellion enregistre des succès sur le terrain, l'opposition peine à s'organiser. Dimanche s'ouvre à Doha une conférence décisive qui réunira sa principale coalition en exil, le Conseil national syrien (CNS), ainsi que d'autres opposants, sous l'égide de la Ligue arabe.

Selon des informations non confirmées, ils pourraient annoncer la formation d'un gouvernement en exil avec à sa tête un vétéran de l'opposition, Riad Seif, aujourd'hui en exil.

A Amman, une vingtaine d'opposants, dont M. Seif, des représentants des Kurdes, des partis de gauche, des Frères musulmans et des oulémas, ont écarté cette semaine tout dialogue politique avec le régime avant le départ du président Assad, et réaffirmé leur volonté d'unir les rangs de l'opposition, selon un communiqué.

De son côté, le quotidien gouvernemental As-Saoura a exclu toute négociation avec le CNS, le qualifiant de regroupement "de mercenaires".

http://fr.news.yahoo.com/syrie-rebelles-attaquent-base-a%C3%A9roport-nord-094550959.html

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(AFP) Les rebelles syriens ont pris dimanche pour la première fois le contrôle d'un champ pétrolier dans la province de Deir Ezzor (est), a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"Les rebelles ont pris le contrôle du champ al-Ward, à l'est de la ville de Mayadine, au terme de plusieurs jours de siège", a expliqué l'organisation, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales à travers le pays.

Les combats ont débuté à l'aube et ont duré plusieurs heures, a précisé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, ajoutant que 40 militaires en charge de la surveillance de l'infrastructure avaient été tués, blessés ou faits prisonniers.

Outre le champ de pétrole, les rebelles se sont emparés d'un char, de véhicules blindés et de munitions, une saisie précieuse pour les insurgés qui n'ont en général que des armes légères face à l'artillerie et à l'aviation du de l'armée régulière.

La région de Deir Ezzor, frontalière de l'Irak, renferme les plus importantes réserves énergétiques du pays, et le champ d'al-Ward est l'un des plus grands de la province.

http://fr.news.yahoo.com/syrie-attentat-combats-%C3%A0-damas-113009610.html

L'armée de l'air syrienne menait dimanche des raids sur la région de Damas, théâtre de violents combats et d'un attentat, à quelques heures de l'ouverture à Doha d'une réunion de la principale coalition de l'opposition qui cherche à asseoir sa crédibilité.

http://www.lepoint.fr/monde/syrie-damas-theatre-de-violents-combats-04-11-2012-1524573_24.php

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Si je peux me permettre 1 avis... :P

Il est clair que pour Bachar, c'est déjà fini. L'ASL progresse de jours en jours, & les exactions de ces derniers jours prouvent seulement l'impuissance du monde & le basculement en guerre totale de cette révolte.

Mais je m'intéroge, est-ce que le fait de mutiler des cadavres d'adversaires ou éxecuter froidement des prisonniers est aussi grave que de bombarder des zones urbaines pleines de civils qui n'ont pu fuir... Chacun devra (peut-etre) répondre de ses actes.

L'ONU prouve chaque jours, au mieux son imcompétence, au pire sa complicité.

Et concernant ceux à cause de qui, "rien n'avance", pas de panique. Poutine & Lavrov réfléchissent depuis 1 moment au moyen le + respectable de les laisser tomber Bachar. Car il est clair qu'1 seule chose intéresse la Russie, conserver ses priviléges commerciaux (militaires & autres) & stratégiques (ports sur la Méditerranée) en Syrie.

Si demain le CNS assurait la Russie qu'elle conserverait tout ça aprés la chute de Bachar, il tomberait dans l'heure. Le probléme, c'est qu'à vouloir jouer les "jusqu'au boutistes" comme ça, il en va maintenant de la crédibilité internationale de la Russie.

Il faut juste espérer 1 truc, c'est que la chute inéluctable de Bachar arrive le + vite possible...

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Si je peux me permettre 1 avis... :P

Il est clair que pour Bachar, c'est déjà fini. L'ASL progresse de jours en jours, & les exactions de ces derniers jours prouvent seulement l'impuissance du monde & le basculement en guerre totale de cette révolte.

Mais je m'intéroge, est-ce que le fait de mutiler des cadavres d'adversaires ou éxecuter froidement des prisonniers est aussi grave que de bombarder des zones urbaines pleines de civils qui n'ont pu fuir... Chacun devra (peut-etre) répondre de ses actes.

L'ONU prouve chaque jours, au mieux son imcompétence, au pire sa complicité.

Et concernant ceux à cause de qui, "rien n'avance", pas de panique. Poutine & Lavrov réfléchissent depuis 1 moment au moyen le + respectable de les laisser tomber Bachar. Car il est clair qu'1 seule chose intéresse la Russie, conserver ses priviléges commerciaux (militaires & autres) & stratégiques (ports sur la Méditerranée) en Syrie.

Si demain le CNS assurait la Russie qu'elle conserverait tout ça aprés la chute de Bachar, il tomberait dans l'heure. Le probléme, c'est qu'à vouloir jouer les "jusqu'au boutistes" comme ça, il en va maintenant de la crédibilité internationale de la Russie.

Il faut juste espérer 1 truc, c'est que la chute inéluctable de Bachar arrive le + vite possible...

Pour l'instant, il n' a aucune indication d'une chute prochaine de Bachar sauf à relever de la wishful thinking du CNS et ses alliés. On remarque que les alliés de Bachar tiennent bon et  n'ont pour l'instant pas entamé de démarche pour le larguer contrairement au terrible désaveu du CNS par les Etats-Unis.

Les exactions de l'ASL ne diminuent en rien les crimes commis par l'autre camp mais ça représente un bâton dans les rouages de la presse occidentale acquise à leur cause. Disons que ça ne colle pas tellement avec l'image de jeune révolutionnaire capable de diriger une Syrie post-Bachar dans la paix et la prospérité sans commettre d'horribles exactions contre les minorités. Le tout saupoudré à la sauce islamiste et ça en devient une épine dans le cul de chaque chancellerie occidentale qui a été amenée un jour ou l'autre à prendre position pour l'ASL.

Par contre il faut arrêter de taper sur l'ONU parce que ça fait bon genre, l'ONU ne prouve ni son incompétence et encore moins sa complicité. L'histoire syrienne illustre simplement son incapacité juridique d'intervenir outre le véto d'un membre permanent.

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Ce n'est que mon avis, mais je ne vois pas dans quelles conditions Bachar pourrait rester au pouvoir, c'est trop tard. Si il avait pu matter la révolte dans les 1éres semaines (voir même les 1ers mois) personne n'aurait rien dit... Mais là, c'est mort.

Au moment où Lavrov viendra à la tribune de l'ONU dire que c'est plus possible, que la Russie ne peut continuer à soutenir 1 régime assassin & patati & patata, ça sera fini, & ça va pas tarder (1 an max, et je vois large). Ça négocie déjà...

Quand à l'ONU, ne croit pas que je me base sur le conflit Syrien pour tirer de telles conclusions. Des exemples, il y en a des tas. 1 flagrant: Le principal donateur, pays siége de l'organisation qui passe outre & envahit l'Iraq en 2003.

Et même, la France qui bombarde la Lybie avant toute décision...

Il est vraiment temps de réformer l'institution.

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Ce n'est que mon avis, mais je ne vois pas dans quelles conditions Bachar pourrait rester au pouvoir, c'est trop tard. Si il avait pu matter la révolte dans les 1éres semaines (voir même les 1ers mois) personne n'aurait rien dit... Mais là, c'est mort.

Au moment où Lavrov viendra à la tribune de l'ONU dire que c'est plus possible, que la Russie ne peut continuer à soutenir 1 régime assassin & patati & patata, ça sera fini, & ça va pas tarder (1 an max, et je vois large). Ça négocie déjà...

Quand à l'ONU, ne croit pas que je me base sur le conflit Syrien pour tirer de telles conclusions. Des exemples, il y en a des tas. 1 flagrant: Le principal donateur, pays siége de l'organisation qui passe outre & envahit l'Iraq en 2003.

Et même, la France qui bombarde la Lybie avant toute décision...

Il est vraiment temps de réformer l'institution.

Son avenir est largement hypothéqué mais les faireparts d'enterrement quasi mensuelle depuis an et demi qui nous viennent du CNS et ses alliés montre un pouvoir un chouïa plus fort et plus tenace qu'on veut nous présenter. Un tel pouvoir ne peut tenir sans un minimum de soutien populaire de sa base, au delà du cercle premier des allouites. Même en cas de coups dur, la partie ne sera pas forcément finie pour Bachar qui peut se retirer avec toutes les armes modernes que dispose ce pays sur ses régions allouites afin d'éviter un massacre des minorités par la branche islamiste de l'ASL. 

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C'est vrai, c'est 1 possibilité, mais dans ce cas il se passe quoi???

Bachar & sa clique se retranche dans 1 partie de Damas, avec les 13% d'Allaouites, les 6% de Chrétiens, les Kurdes (qui pourraient proposer à Bachar de venir au Kurdistan, mais c'est il n'y en a pas en Syrie) & les quelques sympathisants qui lui reste.

Le mieux qu'il reste à Bachar, c'est la fuite & l'exil sinon il finira comme Kadhafi.

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