Skw Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 il y a 11 minutes, Alexis a dit : Ah l'Etat Islamique a si bon dos ! L'invasion de la Pologne, c'était pour traquer l'EI dans les quartier malfamés de Varsovie, de Cracovie ou de Lublin. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 http://abonnes.lemonde.fr/international/article/2018/01/26/syrie-l-otan-s-inquiete-des-visees-turques_5247504_3210.html Quote Syrie : l’OTAN s’inquiète des visées turques L’Allemagne suspend la modernisation de chars vendus à la Turquie, utilisés dans l’enclave d’Afrin. Le Monde | 26.01.2018 à 11h32 | Par Allan Kaval (à Paris) et Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) Les Etats-Unis, l’Allemagne et, dans une certaine mesure, la France ont décidé d’intervenir dans le débat sur l’opération militaire de la Turquie à Afrin, dans le nord de la Syrie. L’OTAN, généralement très peu critique à l’égard de cet allié, a, quant à elle, reconnu, jeudi 25 janvier, son « droit de se défendre » mais « de manière proportionnée et mesurée ». Soumis à la pression de la forte minorité kurde vivant en Allemagne et à une pluie de critiques en raison du déploiement, contre la milice YPG – Unités de protection du peuple –, de chars Léopard qu’il a livrés à l’armée turque entre 2006 et 2011, le gouvernement allemand a indiqué jeudi qu’il avait demandé au secrétaire général de l’Alliance atlantique une discussion sur la situation créée dans l’enclave syrienne d’Afrin. Selon le ministre des affaires étrangères, Sigmar Gabriel, les « intérêts de sécurité de la Turquie » dans la zone frontalière avec la Syrie doivent être pris en compte, mais toute solution suppose l’arrêt de la confrontation militaire. Berlin, qui a suspendu la modernisation prévue des 354 chars acquis par Ankara, redoute une importation du conflit entre Turcs et Kurdes sur son territoire. A l’OTAN, appuyée notamment par les Pays-Bas, l’Allemagne demande un débat qui devrait avoir lieu d’ici à la fin du mois et, au plus tard, lors d’une réunion des ministres de la défense, les 14 et 15 février. L’occasion de débattre, par ailleurs, d’une revendication d’Ankara : la fin de la mission de surveillance de l’Alliance en mer Egée, où elle participe à la lutte contre les passeurs de migrants. Washington a également durci le ton, mercredi soir. Dans un entretien avec le président Recep Tayyip Erdogan, Donald Trump aurait, selon la Maison Blanche, « exhorté la Turquie à réduire et à limiter ces actions militaires » et insisté sur le fait que les deux pays devraient œuvrer prioritairement à la défaite de l’organisation Etat islamique (EI). Effort de stabilisation menacés Cette version de l’entretien a été contredite par Mevlüt Cavusoglu, le ministre turc des affaires étrangères. Selon lui, le président américain n’aurait « pas exprimé d’inquiétude [à propos] d’une escalade de la violence ». Il aurait seulement invité M. Erdogan à limiter la durée de l’offensive en Syrie. Les Etats-Unis s’appuient sur la milice kurde YPG pour combattre l’EI sur le terrain. Elle y a étendu son contrôle, contesté par des rebelles islamistes syriens qui sont des alliés de l’armée turque. Deux jours plus tôt, Recep Tayyip Erdogan s’était entretenu au téléphone avec Emmanuel Macron. Ce dernier lui avait fait aussi part de « sa préoccupation » sur l’offensive à Afrin tout en tenant compte « des impératifs sécuritaires de la Turquie ». Il lui a en outre demandé de « faire preuve de retenue dans ses opérations militaires comme dans sa rhétorique ». De passage à Paris où il a rencontré jeudi des représentants des autorités françaises, Aldar Khalil, président du comité exécutif du Mouvement pour une société démocratique et l’un des membres les plus éminents de l’encadrement des Forces démocratiques syriennes (FDS), dont les YPG forment la colonne vertébrale, a rappelé jeudi les attentes de la partie kurde vis-à-vis de ses partenaires de la coalition internationale contre l’EI. « Nous sommes les alliés de la coalition sur le terrain syrien. La France a exprimé une position positive sur la crise actuelle. Nous souhaitons maintenant une réaction plus claire des membres de la coalition face à l’agression turque sur Afrin pour sauvegarder notre alliance et les acquis de notre coopération (…). Cette crise doit être l’occasion de raffermir nos liens », a-t-il indiqué. M. Khalil a cependant prévenu que l’intervention turque en territoire syrien pourrait mettre en péril les efforts conjoints des FDS et de ses soutiens occidentaux contre les dernières poches de résistance de l’Etat islamique dans l’est du pays : « En cas d’aggravation de la crise, la lutte contre les terroristes dans la province de Deir Ez-Zor sera affectée. » Au-delà des combats encore en cours sur le front de l’Est syrien, l’intervention turque et les velléités exprimées par Ankara sur la région de Manbij, contrôlée par les FDS et où des troupes américaines sont déployées, menace, selon M. Khalil, les efforts de stabilisation dans les zones récemment libérées des djihadistes. « Si le projet turc aboutit, les plans de la coalition en Syrie s’effondrent », a-t-il résumé. Relayant la position de l’encadrement des FDS, Aldar Khalil estime que l’opération en cours est le fruit d’un accord entre Ankara, Moscou et Damas dont les intérêts convergent à Afrin. « La Russie utilise la Turquie pour tenter de nous affaiblir et de nous soumettre à sa vision de l’avenir de la Syrie, a déclaré M. Khalil. La Russie souhaite un retour du régime à Afrin et veut nous l’imposer par le biais de cette opération. » Il a cependant confié au Monde que la partie kurde était prête à envisager une présence des forces de sécurité de Damas dans les zones frontalières avec la Turquie uniquement mais qu’aucune tractation n’était en cours avec le régime syrien à ce sujet. « Moscou a besoin de la Turquie pour la conférence de Sotchi [qui se tiendra le 29 et le 30 janvier] soit un succès. La Russie conserve un semblant de neutralité dans le conflit en cours mais il ne faudra pas être surpris si après Sotchi elle tente de se poser en médiateur dans cette crise pour y imposer ses intérêts propres », a prévenu M. Khalil. Il a également indiqué que la participation de l’encadrement des FDS à la conférence était devenue incertaine depuis le déclenchement de l’opération turque à Afrin. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 il y a 7 minutes, g4lly a dit : http://abonnes.lemonde.fr/international/article/2018/01/26/syrie-l-otan-s-inquiete-des-visees-turques_5247504_3210.html M. Khalil a cependant prévenu que l’intervention turque en territoire syrien pourrait mettre en péril les efforts conjoints des FDS et de ses soutiens occidentaux contre les dernières poches de résistance de l’Etat islamique dans l’est du pays : « En cas d’aggravation de la crise, la lutte contre les terroristes dans la province de Deir Ez-Zor sera affectée. » Au-delà des combats encore en cours sur le front de l’Est syrien, l’intervention turque et les velléités exprimées par Ankara sur la région de Manbij, contrôlée par les FDS et où des troupes américaines sont déployées, menace, selon M. Khalil, les efforts de stabilisation dans les zones récemment libérées des djihadistes. « Si le projet turc aboutit, les plans de la coalition en Syrie s’effondrent », a-t-il résumé. Jusqu'où va le déplaisir américain devant l'intervention turque, et sa possible extension à Manbij ? L'avenir le dira, mais une chose me semble claire : Washington a les moyens de stopper net Ankara, pour peu qu'il le veuille vraiment. Et ça pourrait même être fait de manière relativement discrète et propre. Je pense par exemple à la chasse turque, entièrement constituée de diverses versions du F-16. Ce qui était largement le cas de l'Egypte. Or, si Le Caire a tout à coup commandé en urgence 24 Rafale début 2015, c'était en partie au moins parce qu'il avait souhaité utiliser ses F-16 en Libye... et avait découvert d'une part que les Américains n'étaient pas d'accord, d'autre part qu'ils pouvaient empêcher l'Egypte d'utiliser les avions qu'elle avait pourtant achetés et qu'elle opérait. Les détails ne sont pas connus, peut-être un verrou logiciel, ou encore une dépendance au niveau de la logistique et MCO. Ankara possède plus de 240 F-16, qui sont ses seuls chasseurs. Même s'ils sont produits localement, les Etats-Unis retiennent probablement le même levier que sur la flotte des F-16 égyptiens - dont une partie d'ailleurs ont été produits en Turquie, et pourtant étaient "sensibles" aux desiderata et soumis au veto des Etats-Unis. Si Washington comme cela semble probable a le moyen de stopper net la chasse turque... m'est avis de négocier derrière le rideau des limites strictes à l'opération contre les gens qui combattent l'E.I. sur le terrain ne devrait pas être trop difficile. Pour peu que Washington le veuille vraiment, s'entend. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 Il y a un point quand même très chaud en cas de forte tension entre américains et turques, c'est la question de la bombe atomique aujourd'hui placée la bas. Ça avait été déjà très chaud durant la tentative de putch. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 Le 25/01/2018 à 04:35, karim1218 a dit : C Est LA faute aux dirigeant kurdes au lieu de se reconcillier avec damas ILS ont prefere le parapluie americain qui s Est subitement fermer qu ILS assument Les consequences de leurs choix oui et non, les Russes soutiennent Damas, et donc soutenait par extension du bout des lèvres les Kurdes, parce qu'ils faisaient du bon boulot contre DAESH mais surtout qu'ils permettaient d'alléger les lignes logistiques et les lignes de fronts de l'armée régulière. Les Kurdes ne sont pas dupes, et rien n'est défini dans la Syrie future pour eux avec Bachar au pouvoir. Ils ont donc cherché à acquérir une légitimité auprès de la seconde ligue anti DAESH. Sauf que dans celle ci il y a les Turcs, bien que les rôles et attitudes de la Turquie vis à vis des islamistes sont plus qu'ambivalents. Au final les Américains préfèrent protester et les Kurdes s'en prennent plein la face. Personnellement, tel que je le vois si je devais poser mon billet, lâcher par les Américains, les Kurdes devraient reconnaitre Bachar et son régime dans la Syrie future, couper tout idée d'un Kurdistan libre et indépendant (peut être joint dans les rêves les plus fous avec le Kurdistan irakien). Rentrant dans les rangs, il auront alors le soutient de Bachar (qui dénonce déjà l'agression turque, et c'est bien le seul) et par extension des russes,... et là ce sera R'nR : est ce que la Russie adressera un ultimatum à la Turquie pour qu'elle retire ses troupes, est ce que les bombardements commenceront sans annonce (Remember & Revenge Su-24), 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 Les volontaire internationaux du YPG ... arrivent a Afrin ... ... ça va être funky sachant qu'il y a beaucoup d'américains. Mais visiblement le "porte parole" est français. https://twitter.com/SonKaleTurkiye2/status/956856410066833408/video/1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 Il y a 1 heure, Dino a dit : Il y a un point quand même très chaud en cas de forte tension entre américains et turques, c'est la question de la bombe atomique aujourd'hui placée la bas. Ça avait été déjà très chaud durant la tentative de putch. Sur cette question : - Suivant un rapport du Congrès américain, les quelques dizaines d'armes américaines à Incirlik sont stockées sous terre et sous forte garde. Elles n'ont jamais été en danger lors du coup d'Etat. La coupure temporaire de l'électricité et la foule menaçant la base ne mettaient pas en danger les armes stockées. Il y aurait fallu une attaque déterminée par une force militaire organisée - Plusieurs sources ont ultérieurement affirmé que les armes nucléaires d'Incirlik avaient depuis été transférées dans un pays sûr, qui serait la Roumanie. Les autorités concernées ont refusé de commenter, sauf le MAE roumain qui a démenti - Quoi qu'il en soit, déplacer les armes d'Incirlik hors du territoire turc était du bon sens pur et simple Citation What if the Turkish base commander at Incirlik had ordered his troops surrounding the perimeter of the base to turn their guns on the U.S. soldiers that reportedly guard U.S. nuclear storage bunkers there? What if anti-American Turkish protesters, believing the U.S. was behind the coup plot and that it was harboring the coup's leader (ominously reminiscent of how Iranians felt about America and the shah 37 years ago) decided to march on Incirlik chanting anti-American and anti-Israeli slogans (as has actually happened) and taken over the base? la seule question étant de savoir si l'administration américaine - Obama ou Trump - est dotée ou non de ce minimum de bon sens Cela dit, même si l'on admet qu'ils ne l'ont pas et que les rumeurs de déplacement des armes hors du territoire turc sont fausses, il reste qu'il faudrait une attaque en règle de l'armée turque pour récupérer ces armes. Même Erdogan ne me semble pas suffisamment fou pour tenter une telle chose, dans quelque circonstance que ce soit. L'armée américaine utiliserait absolument tous les moyens pour empêcher la capture des armes ou les récupérer, y compris ses moyens nucléaires. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 La crainte serait en cas d'escalade menant à un conflit ouvert même limité. Imaginons une offensive turc sur l'est syrien, la risque ou la perte de soldats américains sous les attaques turcs provoquant une réaction américaine contre des avions turcs (comme cela est déjà arrivé avec l'aviation syrienne). On l'a déjà vu à plusieurs reprises que la ligne rouge pouvait être passé très rapidement. Si chacun rentre immédiatement chez soit, j'imagine que dans ce cas les turcs demanderont juste aux américains de plier bagages. Mais si chaque réaction amène à une contre réaction envenimant la situation, est ce que les turcs laisseraient les américains plier bagage si facilement ? Si j'étais américain en effet j'envisagerai de rapatrier les bombes discrètement. Mais le risque serait aussi d'envoyer un message au turcs de défiance qui pourrait les pousser encore plus. La base d'Incirlik est en soit un facteur de limitation de part et d'autre de dérapage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chaps Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 (modifié) La Turquie est dans l'OTAN pour garder un oeil ou créer un verrou contre les Russes en mer noire. De nouveau, la menace russe est jugée plus pré-occupante que les guerres islamo-arabes. Donc la Turquie a une marge de manoeuvre plus grande qu'on le croit dans l'OTAN. Est-ce que la Roumanie peut jouer ce rôle de verrou et d’oeil de l'OTAN vers la Crimée ? Pas sûr. Il y a des différences énormes de taille, de moyen et d'avantage géographique. Bulgarie encore moins. On est encore dans une phase de danse de séduction et de crise de fidélité entre OTAN-USA-Turquie. Dans une optique de confrontation Russie-OTAN (qui redevient le sujet N°1 bis des USA avec la Chine), la Turquie est irremplaçable et donne un atout maître à celui qui l'aura dans son alliance. Modifié le 26 janvier 2018 par Chaps 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 il y a 43 minutes, Chaps a dit : Dans une optique de confrontation Russie-OTAN (qui redevient le sujet N°1 bis des USA avec la Chine), la Turquie est irremplaçable et donne un atout maître à celui qui l'aura dans son alliance. C'est vrai. Mais si la Turquie devait bousculer trop durement, voire défaire les troupes kurdes qui ont été les "bottes" de l'effort américain pour combattre l'E.I. en Syrie, elle menacerait Washington d'une humiliation que je soupçonne inacceptable. Je ne parle pas de bons sentiments. Je me doute bien que les dirigeants américains ne sont pas des enfants de chœur, et ce n'est pas le sort des Kurdes en lui-même qui leur ferait verser des larmes. Non, le problème c'est que si la Turquie démontre que Washington est prêt à lâcher ses soutiens immédiatement après qu'ils aient fait ce qui était attendu d'eux, cela prouvera de manière éclatante qu'il est beaucoup plus facile et sans risque d'être adversaire des Etats-Unis que de leur faire confiance. Cette démonstration évidente contribuera fortement à décourager d'avance tout acteur qui pourrait se laisser tenter par un partenariat avec Washington. Et ceci pour un temps indéterminé et dans un périmètre géographique pas nécessairement bien délimité... Effectuer une telle démonstration serait menacer les intérêts stratégiques américains de manière concrète et grave. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 (modifié) il y a une heure, Chaps a dit : La Turquie est dans l'OTAN pour garder un oeil ou créer un verrou contre les Russes en mer noire. De nouveau, la menace russe est jugée plus pré-occupante que les guerres islamo-arabes. Donc la Turquie a une marge de manoeuvre plus grande qu'on le croit dans l'OTAN. Est-ce que la Roumanie peut jouer ce rôle de verrou et d’oeil de l'OTAN vers la Crimée ? Pas sûr. Il y a des différences énormes de taille, de moyen et d'avantage géographique. Bulgarie encore moins. On est encore dans une phase de danse de séduction et de crise de fidélité entre OTAN-USA-Turquie. Dans une optique de confrontation Russie-OTAN (qui redevient le sujet N°1 bis des USA avec la Chine), la Turquie est irremplaçable et donne un atout maître à celui qui l'aura dans son alliance. Oui, enfin sauf que la Turquie d'Erdogan est largement plus menaçante que la Russie de Poutine ce qui en fait un allié particulièrement toxique pour l'occident. Modifié le 26 janvier 2018 par Arland 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
numidiadz Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 (modifié) Faut-il croire que les Turcs et Russes se sont mis d'accord afin d'éloigner la présence US dans le nord Syrien pour que les Kurdes acceptent le parapluie de Damas ? En laissent la Turquie de faire le job du nettoyeur (éradiquer la menace "terroriste" "séparatiste " kurde dans les frontières sud ) qui fera plaisir pour les Pro-Erdogan et l’intérieur du pays, l'état Syrien et les Russes ont possiblement pour objectif de ramener les Kurdes à la raison et dans leur camp en acceptent l'autorité de Damas et en finir avec l'appuie US au SDF/YPG.... ? "Les avions turcs décollent de la base aérienne d’Incerlik pour aller bombarder les Kurdes dans l’ouest de la Syrie, tandis que les avions-citernes américains décollent d’Incirlik pour aller soutenir l’alliance des États-Unis avec les Kurdes de l’est." Mais c'est quoi cette PUTAIN de guerre ? Modifié le 26 janvier 2018 par numidiadz 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 26 janvier 2018 Share Posté(e) le 26 janvier 2018 (modifié) Pour rappel, l'histoire des B-61 en Roumanie est un ''fake'' de très mauvaise qualité. La base américaine ou elles aurait été amenés est celle des antimissiles de l'US Navy dont le complexe se trouve au beau milieu de l'ancienne piste de décollage. Il n'y a plus qu'un héliport sur zone. Le plus sérieux et montrant un ''message'' clair aurait était la réouverture des arsenaux de la base grecque d'Araxos qui avait abrité des bombes nuc de 1974 jusqu'en 2001. Édit, pas possible, il y a des vols civils ''saisonniers'' maintenant.... Le plus proche alors semble une des bases italiennes... Modifié le 27 janvier 2018 par collectionneur 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 janvier 2018 Share Posté(e) le 27 janvier 2018 Pour le moment l'offensive turque sur Afrin est largement freiné par le mauvais temps, froid, humide, rendant le terrain super boueux. Il semble que les conditions météo soient un supplice pour les FSA notamment, moins bien équipé pour supporté la météo pourri et pour circuler dans la boue. C'est ce qui explique les gains territoriaux tres modeste pour le moment. A priori les divers élément des SDF - du moins les branches présentent dans Efrin - communiquent sur le fait qu'ils restent solidaires des YPG et qu'ils combattrons les turcs et FSA "turc soutenu" qui se pointeront... Les turcs auraient été vu proche du front d'Abu ad Duhur. Il semble que ce soit des observateurs, collectant du renseignement pour préparer les négos de Sotchi. La ville a été reprise par HTS ... et donc seul l'aéroport est sous controle loyaliste. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 27 janvier 2018 Share Posté(e) le 27 janvier 2018 Aucun gouvernement ne veut donner quelques centaines d'ATGM aux kurdes ? ils régleraient la question turque eux-mêmes... 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 27 janvier 2018 Share Posté(e) le 27 janvier 2018 Il y a 16 heures, Chaps a dit : La Turquie est dans l'OTAN pour garder un oeil ou créer un verrou contre les Russes en mer noire. De nouveau, la menace russe est jugée plus pré-occupante que les guerres islamo-arabes. Oui / si on veut. Il y a 16 heures, Chaps a dit : Donc la Turquie a une marge de manoeuvre plus grande qu'on le croit dans l'OTAN. Si et seulement si on considère la Turquie comme suffisamment fiable. Je ne sais pas quelle est l'appréciation des diplomates mieux informés, mais le grand public peut se demander si la Turquie n'a pas déjà quitté l'alliance en fait si ce n'est formellement. On peut lire les communiqués de l'OTAN comme des déclarations cyniques rappelant les termes de l'introduction du Traité pour satisfaire les opinions des autres membres de l'Organisation, ou on peut aussi les lire comme de grandes marques d'inquiétude vis à vis d'un allié formel qui se comporte depuis des années comme un allié indéfendable : sur son territoire (relance de la guerre civile, attentats super-louches qui ressemblent plus à des caricatures de false flags qu'à quoi que ce soit d'autre, dictature, déplacements forcés de populations à grande échelle sur des bases ethniques), chez ses voisins (soutien substantiels de djihadistes en contravention avec les buts de guerre des alliés de l'OTAN) avec ses alliés (chantage pur et simple vis à vis de l'UE sur la question des réfugiés, discours messianique à tendance délirante, insultes, immixtion dans les processus électoraux en Allemagne, notamment). D'une certaine manière, la Turquie pourrait avoir déjà quitté l'OTAN : quelle opinion européenne soutiendrait une intervention en sa faveur actuellement, qui est prêt à "mourir pour la Turquie" ? Et qui voudrait des troupes turques chez soit en cas de crise ? La Pologne ? Partant, l'alliance est-elle encore effective ? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Baba1 Posté(e) le 27 janvier 2018 Share Posté(e) le 27 janvier 2018 Révélation Loyalistes Opposition - Turquie, Armée nationale syrienne et groupes affiliés FDS et groupes affiliés État islamique Autres Il y a 14 heures, g4lly a dit : Il semble que les conditions météo soient un supplice pour les FSA notamment, moins bien équipé pour supporté la météo pourri et pour circuler dans la boue. C'est ce qui explique les gains territoriaux tres modeste pour le moment. Effectivement : Kilis, hier : ___ Plusieurs groupes annoncent leur soutien aux FDS et/ou leur participation au conflit, contre les Turcs. Jaych al-Thuwar, Jabhat al-Akrad et Liwa al-Shamal al-Democrati ont annoncé qui'ls combattront les forces turques pour défendre Afrin. Mais aussi Liwa Ahrar al-Saeb et Liwa Dara al-Thuwra. Faylaq al-Cham a capturé Ali Baki (36°44'59"N 36°40'16"E) aujourd'hui... : ... Aux côtés des forces turques : Des combattants étrangers des YPG sont arrivés à Afrin hier (ça m'a même l'air d'être un francophone qui parle à partir de 0:23) : Ahrar al-Sharqiyya (ASL) est actif sur le front de Rajo : Fortifications des YPG capturées près de Rajo : ___ Conditions météo à Deraa (photos d'Ahrar al-Sham dans ses combats contre l'EI) : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 27 janvier 2018 Share Posté(e) le 27 janvier 2018 La bataille semble faire rage aujourd'hui avec le retour du beau temps, et cela se voit dans la com aussi. D'un coté les SDF prétendent avoir abattu un hélicoptère, de l'autre les Turques disent avoir brisé les lignes Kurdes dans l'ouest et avoir pris plusieurs points stratégiques. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 27 janvier 2018 Share Posté(e) le 27 janvier 2018 https://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/syrie-la-turquie-appelle-les-etats-unis-a-se-retirer-de-minbej_1979949.html Pour moi les grands gagnant seront les russes. Les usa sont en train de perdre toute crédibilité, incapable de modérer les désirs d’expansion territorial turque, et incapable de soutenir ceux qui étaient devenu leur seul allié dans l’an Region... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 27 janvier 2018 Share Posté(e) le 27 janvier 2018 ca va être intéressant Syrie: la Turquie appelle les Etats-Unis à se retirer de Minbej https://fr.news.yahoo.com/syrie-turquie-appelle-etats-unis-à-retirer-minbej-155342708.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 27 janvier 2018 Share Posté(e) le 27 janvier 2018 il y a une heure, Dino a dit : La bataille semble faire rage aujourd'hui avec le retour du beau temps, et cela se voit dans la com aussi. D'un coté les SDF prétendent avoir abattu un hélicoptère, de l'autre les Turques disent avoir brisé les lignes Kurdes dans l'ouest et avoir pris plusieurs points stratégiques. Surtout ne pas se précipiter : les turcs communiquent énormément, avec beaucoup plus de communiqués de victoires que de victoires, en fait. Très jolie saturation, d'ailleurs. Les kurdes ont essentiellement Twitter, quand ils ne se font pas purement et simplement fermer leurs comptes. Notez qu'ils s'en servent : Destruction d'un temple de l'âge de fer par l'aviation turque aujourd'hui, loin de la ligne de front : Hélicoptères d'attaque turcs du côté Ouest de la poche d'Afrin : Mise en valeur des vidéos des supplétifs de notre "allié" turc : il y a 57 minutes, NUBEALTIUS a dit : https://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/syrie-la-turquie-appelle-les-etats-unis-a-se-retirer-de-minbej_1979949.html Pour moi les grands gagnant seront les russes. Les usa sont en train de perdre toute crédibilité, incapable de modérer les désirs d’expansion territorial turque, et incapable de soutenir ceux qui étaient devenu leur seul allié dans l’an Region... Dans la région d'Afrin, pas d'américains, les russes assuraient l'interposition. Ces derniers peuvent bien mettre le lâchage sur le dos des ricains à grand renfort de bots mais, en pratique, on peut faire leur constat simple qu'ils ont laissé libre action aux turcs, du point de vue de l'aviation notamment. N'est-ce pas une zone dans laquelle les avions de la "coalition" ne sont pas intervenus depuis des lustres, si tant est qu'ils l'aient fait un jour ? Je pense qu'on peut tranquillement mettre la non-réaction sur le dos d'Assad et des russes. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 janvier 2018 Share Posté(e) le 27 janvier 2018 il y a 45 minutes, Boule75 a dit : Dans la région d'Afrin, pas d'américains, les russes assuraient l'interposition. Ces derniers peuvent bien mettre le lâchage sur le dos des ricains à grand renfort de bots mais, en pratique, on peut faire leur constat simple qu'ils ont laissé libre action aux turcs, du point de vue de l'aviation notamment. N'est-ce pas une zone dans laquelle les avions de la "coalition" ne sont pas intervenus depuis des lustres, si tant est qu'ils l'aient fait un jour ? Je pense qu'on peut tranquillement mettre la non-réaction sur le dos d'Assad et des russes. Il faudra voir ce qui se passe à Sochi. Si Assad et les Russes ont obtenu un soutien turc à leur idée de l'avenir de la Syrie, ils affaiblissent d'autant le poids des Américains. Contrairement aux Américains, les Russes et Assad deviennent aux yeux d'Erdogan des partenaires fiables. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 28 janvier 2018 Share Posté(e) le 28 janvier 2018 Je vois pas pourquoi il y a débat TOUT LE MONDE a lâché les kurdes. Comme toujours ajouterais-je. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 28 janvier 2018 Share Posté(e) le 28 janvier 2018 Il y a 6 heures, Boule75 a dit : Hélicoptères d'attaque turcs du côté Ouest de la poche d'Afrin : Juste pour corriger un peu le commentaire twitter, il s'agit de deux T-129 Atak, version turque du A-129 Mangusta. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Baba1 Posté(e) le 28 janvier 2018 Share Posté(e) le 28 janvier 2018 (modifié) Serait-ce leur nouvelle tactique ? Sinon, les forces turques et alliés ont totalement capturé le Mont Barsaya : Soldats turcs au sommet : Jabhat al-Shamiyah sur le Mont Barsaya : Modifié le 28 janvier 2018 par Baba1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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